Voyage au bout du monde [En cours]

J'ai quitté mon village natale depuis bientôt 3 ans, je parcours les Terres de l’empire d'Ores dans le but de retrouver mon âme, je l'ai perdu suite à une sombre histoire de mage et de mort que je vous conterais une prochaine fois si vous le voulez bien. Aujourd'hui je sens que je suis plus proche que jamais d'atteindre mon but, tout mon corps tremble et ce matin j'ai crus reconnaître le gout de la pomme que j'ai mangé, bon d'accord ce n'est pas le première fois que ça m'arrive j'ai déjà crus plus d'une fois être arrivé mais la...la c'est la bonne je retrouverais mon âme et rentrerais chez moi dans les vieille contré magique du sud de l'empire.
L'empire d'Ores est tout simplement immense, j'ai marché trois ans presque en ligne droite et je n'ai jamais passé les frontières, de toute façon il est impossible de passer les frontière de l'empire sans le savoir, un immense ravin dont on ne voit pas le fond fait le tour complet du pays et empêche qui conque d'entrer à l’insu de l'empereur. Le fossé à été créé il y a deux petit siècle de cela, je dis petit siècle car l'empereur est éternel mais moi je n'était même pas en projet, pas plus que mes parents, mes grand parents et même leur propre parents. Bref je vais pas vous le faire jusqu'a la septième génération c'était il y a longtemps pour nous, humains. Le fossé est doublé par une puissante chaîne de montagne percer en plusieurs point de troué, elle même défendue par des séries de fort et de citadelle ainsi qu'un pont, chaque pont porte le même nom, le bout du monde. Au delà les hommes ne vont jamais, l'empereur à conquis toutes les terres habitable pour y établir un empire de paix et de gloire.
La guerre fut la plus grande que l'on ai jamais vue mais le jeu en valais la chandelle, plus de quatre cent ans qu'il n'y a pas eu de guerre à l'intérieur du pays. Les terres qui composent l'empire était des  dizaines, que dis-je des centaine de nations qui se battaient sans cesse pour un oui et pour un non mais maintenant plus personne n'ose s'opposer à la puissance de l'empereur et tous les respecte, lui qui à soulever les montagne et affaissé la terre pour nous protéger. Tout ça pour dire qu'au delà des ponts il n'y a rien pour les hommes sinon il y aurais l'empire. La région que je traverse est l'une des plus récemment intégrée à nôtre glorieuse nation, cette terre était peuplé par un peuple étrange qui vénérais de sombre dieux et leurs accordaient des sacrifices humains des plus odieux pour garder leurs faveur. Quand l'invincible armée est arrivé les autochtone on combattu bravement pendent des mois mais leur armée finit par être écrasé par les forces impérial.
Alors plein de désespoir ils invoquèrent leur dieux et les supplièrent d'agir en leur faveur. Les dieux acceptèrent à la seul condition que les trois quart des croyant se sacrifie sur les autels à leurs gloires. Les habitants désespéré se rendirent à ses conditions et les trois quart d'entre eux moururent. Leurs dieux bien que cruel n'était pas dépourvu d'honneur et envoyèrent sur terre les colosses, géant de chaires de forme diverse. Il étaientt les plus grandes  créatures ayant foulé le monde, seul certain des ancien dragon leur faisait encore de l'ombre selon les légende. Les colosse portaient d'épaisses carapaces de pierre recouvrant leur peau, leur seul point faible était les parties de leur corps directement exposé à leur ennemie, mais même cette faiblesse n’en était pas une, les flèches ne semblais avoir aucun effet sur les titanesques créature. Les armes de siège n'était pas plus efficace pour terrasser les colosses. Seul la magie semblait pouvoir arrêter les monstre. Les forces impériale subir de nombreuse défaites et perdirent un nombre incalculable de soldat en tentant de lutter contre ces démons foulants la terre. Au bout de seulement quelque mois les monstres entraient dans l'empire et commencèrent à dévaster les villes. Leur lenteur permis au impériaux de préparer une contre attaque. Et c'est lors d'une attaque de l'un des monstres sur une petite ville du nord que le premier colosse fut tué. Le chef de l'ordre des chevalier impériaux tranchât la bête avec sa magie et pour le première fois tous purent voir que les démons était mortel. Après cette première fois les monstres tombèrent un par un. Les soldats avait découvert que chaque créature protégeait un point faible qui permettais à un homme normal de les abattre, s'il parvenais jusqu'au talon d’Achille du monstre en vie bien évidemment. La première vague de monstre fut annihilée et les hommes se crurent débarrasser du fléau pour toujours.

Cependant si je vous dit ça vous devez bien vous doutez qu'en réalité les monstres n'avaient pas été vaincu.  En effet quatre ans après l'empire se remettais tous juste des destruction qu'un nouveau colosse fut aperçut venant du nord. La créature était plus grosse que toute celle qui avait déferlé sur le monde jusque là et les hommes prirent la fuite devant le monstre. C'est alors que l'empereur lui même monta dans les lointaine contré du nord pour combattre le monstre avant qu'il n'est atteint ses terres. Un combat terrible s'en suivie. La créature gigantesque, grosse comme une petite montagne usait d'une puissante magie pour balayer ses ennemie, l'empereur parvint à dévier les assaut du monstre et à l'entraver, six anneaux au proportion inimaginable tombèrent du ciel su la bête, celle-ci en brisa trois en se débattant six jour durant. Mais à chaque anneaux détruit la puissance des autres se décuplait. Au bout du septième jour la bête fut achever. A ça mort son corps se transforma en pierre et on raconte que l'on peu voir la montagne du colosse loin au delà du bout du monde. Ce colosse n'était que le premier d'une nouvelle vague d'assaillant, les créatures était presque toutes aussi grosse que celle que l'empereur avait mis sept jours à abattre. Voyant qu'il ne pourrait détruire les monstres en les combattants un par un il retourna au village le plus au nord du nord  de l'empire et de là il accomplit le plus grand des miracles. Il éleva à la seul force de sa volonté l'immense chaîne de montagne qui entour aujourd'hui le pays, la terre s'ouvrit et vomis les montagnes par centaines. En trois jour la face du monde fut changée à jamais. Quand les monstres atteignirent les frontières il se retrouvèrent bloqué par les sommets qui était sortit de terre. Aucun  ne parvint à passer les murs salvateur et tous retournèrent dans les contrée lointaine du bout du monde.

c'était il y a deux cent ans aujourd'hui, mais les montagnes ne purent arrêter éternellement les monstres...

En effet les créature finirent par revenir, plus petite et marchand sur deux jambe comme des hommes, des hommes de quinze bon mètre de haut tout de même, bref ces monstres avaient la capacité de gravir les montagnes. Et bien évidemment c'est ce qu'ils firent. Sur les crêtes se déroula la plus grandes bataille que l'empire n'ais jamais connu même durant la longue guerre d'unification. Les colosses était accompagné d'une multitude de sauvage du nord et ils s'emparèrent rapidement des haut col et des forteresses d'altitude, de là ils lancèrent l'assaut sur les villes de l'intérieur mais furent interceptée par des soldats de l'empire, littéralement tombé du ciel. L'empereur qui pouvait voyagé instantanément avait réussie à étendre cette capacité au transport de troupe. L'infanterie ennemie fut repoussée mais lorsque les colosses laissé à la traîne arrivèrent sur le champs de bataille, la peur changea de camp, le combat changea d'âme. Si bien qu'au moment où la défaite se profila à l'horizon des dizaines de milliers d'hommes étaient morts, les colosses bien qu'en piteuse état et décimé étaient sur le point d'entrer dans l'empire et de réitérer le grand désastre du nord. Mais une fois de plus l'empereur tout puissant, dieu bienfaiteur aux pouvoirs sans limite mis fin à l'assaut. Le châtiment céleste s’abattit sur les démons, une lumière aveuglante perça les nuages et frappa chaque monstre qui s'enflamma sur le champs. Le feu ne s'éteignis que vingt jours plus tard quand les créature furent consumée jusqu'au dernière os. Le lendemain de la victoire la terre se mis à trembler et le monde connu son second bouleversement. Au pied des montagnes une faille au proportion inimaginable apparut, large de plusieurs lieu et profonde comme nul autre le grand fossé entoura l'empire d'une seconde couche protectrice. Taillé à même la pierre un pont étroit et deux immenses statues de pierre se formèrent dans la foulée face à chaque trouée. Les ponts et les gardiens étaient sortis de terre. L'empereur dû se lancer dans une guerre au nord pour chasser tous les sauvages. Cependant aucun homme ne participa à la bataille. Les être de métal au service du roi de la montagne blanche déferlèrent dans tout l'empire et convergèrent vers le nord. Là une immense armée les attendait, des centaines de milliers de guerriers sortis de nul part, équipé d'arme antique ou contemporaine. Personne ne sut réellement ce qui se passa au nord mais tout ce que l'on sait, c'est que l'empire sortis victorieux de cette guerre et que la mystérieuse armée ne reparut jamais. Elle fut nommé "l'armé fantôme" et les gens ne pouvais pas se douter de la vérité tragique de ses mots...En fait, l'empereur pour mettre fin à toute guerre dans la région à commis le sacrilège ultime envers les dieux. Il a fait marcher les morts...dans son désir de sauver son monde l'empereur à relever les morts de ses guerres passé et les a mené lui même au nord pour exterminer les ennemies de l'empire. Il a obtenu le pardon des morts après la guerre mais pas celui des dieux.... Et les dieux ne pardonnent pas facilement, si les humains sont faible et influençable les dieux eux sont ombrageux et rancunier.

Depuis des siècle, même avant l'arrivé de l'empereur les dieux de notre monde étaient tombés dans la décadence, sure de leur pouvoir et de leur puissance, se croyant sans concurrent il ne se fatiguaient plus depuis longtemps à régler les déboires de l'humanité qui les vénéraient pourtant avec ferveur. La puissance d'un dieu sur le plan spirituel est proportionnel au nombres et à la ferveur de ses adeptes. Ainsi les dieux du commerce, du vole et de la guerre étaient et de loin les plus puissant du panthéon. La déesse de l'amour qui seul pouvait faire cesser les immuables dispute divine jouissais d’une place enviable dans la société des cieux. Cependant il existait des myriade de divinité mineur, peu vénéré qui agissait tant qu'elle le pouvait pour leur adepte et qui 'attendaient que la chute des grands pour prendre leur place.

Un jour un homme au pouvoir extraordinaire vint à mourir au pied du trône qui lui était destiné, là les dieux mineur se liguèrent et réclamèrent au gardien des enfers le renvoie de leur champion dans le monde des vivants, le gardien accéda à leur requête et ressuscita l'homme qui devait devenir l'empereur. Quand il accéda au trône et entreprit de créer un immense royaume de paix et de prospérité, il essaya de rallier à ça cause les roi des terres voisines mais aucun ne le suivi mis à part le roi de la montagne blanche. Refusant d'abandonner son rêve l'empereur se résolu à établir son empire de paix dans le sang et la douleur, espérant pouvoir effacer les traces de la guerre au file du temps, temps qui n'avait sur lui aucune emprise.

La grande guerre débuta, l'empereur écrasa rapidement ses plus proches voisin avec son armée pourtant très inférieur en nombre. Il balayait ses ennemie avec toute la puissance de sa magie. Une légende pas si fausse que ça prétend même qu'il aurait laissé son armée à son plus proche ami et son meilleur guerrier et qu'il serait partit seul pour faire tomber un royaume récalcitrant au nord, le royaume si on n'en croit la légende ne tint pas une semaine et fini par se rendre sous le pression du peuple et des soldats qui ne voulaient plus mourir pour rien. La vérité est qu'il n’eut jamais à tuer un homme pour prendre le contrôle du pays et obtenir le soutient total et entier du peuple et de l'armée. Une fois se soutient obtenue il utilisa sa réputation, son grand pouvoir et ses relation pour évincer la caste dirigeante devenue très impopulaire quelques années plus tôt qui ne tenait plus qu'avec le soutient des royaumes voisins, qui avaient été pour la plus part intégrés de grès ou de force à l'empire. Cet exemple est loin d'être un cas unique et nombre des province de l'actuel empire sont dirigée par les descendants des anciens roi et Duc qui  régnait et qui se sont rallier à l'empire, d'autre province élisent leur représentant et pour la plus part cette tradition vient de l'intégration pacifique à l'empire par un soulèvement populaire contre les dirigeants qui n'avaient plus d'autre choix que d'abdiquer à l'arrivé de la grande armée contre laquelle ils ne pouvaient pas lutter sans le soutient du peuple.

Malheureusement la diplomatie ne permis pas de rallier tous les royaumes, empires et autre comté qui compose aujourd'hui l'empire et après trois ans de conquête facile sous la direction impérial l'avancé de la grande armée fut stoppé par une gigantesque alliance de plusieurs dizaines d'état. Quand la grande alliance s'opposa aux armée impérial l'empereur préféra faire rebrousser chemin à son armée et passa les dix années suivante à se préparer à la guerre, dans le même temps il chargeât les Phantom, guilde d'assassins et d’espion hérité de son royaume d'origine de semer la discorde, le plus proprement possible dans l'alliance. La mission fut un succès mitigé et l'alliance ne se disloqua pas comme l'avait espéré l'empereur. Sa réputation de conquérant invincible qui l'avait aidé jusque là a obtenir des terres sans combattre liait a présent ses ennemies et la peur de la défaite étouffait toute les discordes. L'empereur parvint à lever une armée immense dans les territoire récemment conquis qui se joignis à la grande armée qui le suivait depuis son départ, il fit marché ses milliers d'hommes sur la grande alliance du nord à qui il réclama la soumissions immédiate et sans condition en échange de leur vie et de la conservation d'une certaine souveraineté sur leur terre, les fou de-u nord refusèrent cette proposition et l'histoire montre qu'ils auraient mieux fait d'accepter. Juste avant de rentrer en guerre l'empereur envoya un dernière ultimatum qui fut ignoré puis il ordonna aux Phantom infiltré dans les hautes sphères d'éliminer tous les notables de l'alliance, tous les chefs de guerre et les hommes détesté du peuple. Il espérait que sans leur chef les soldats ne se risqueraient pas très longtemps à la guerre et que la purge des oppresseur des peuples provoque un vent de sympathie dans les populations de l'alliance qui mettrais rapidement fin à la guerre.

Quelques années plus tard, et pourtant pas si loin que ça dans l'avenir mais tout est relatif, tout au sud de l'empire, lors d'une matinée brumeuse comme souvent en ces contrées, une étrange trainée de poussière se dessinait en bas des montagnes. Devant elle, un vieil homme maigrichon à la barbe grisonnante et au visage ridé et rubicond portant un lourd et encombrant paquet. Au premier coup d’œil, vous lui donneriez 70 ans. Dans un second coup d’œil, au vue de sa course rapide, vous lui retireriez 40 ans.

Camouflés dans l'épais mur de poussière, une petite dizaine de bêtes à cornes laineuses semblaient charger le drôle de personnage.

" - Bigre de bougre de foutre dieu de toumons! *Pfff pfff* Tout ça pour un peu de *pfff pfff* laine. Plus jamais je *pfff pfff* ne les cherch... et mer...! ", lâcha-t-il avant de se ramasser sur le sol dans un plongeon parfait pour finir de dégringoler la pente en roulé-boulé.

Sa roulade s'arrêta cent mètres plus bas, contre un rocher fièrement dressé. Le paquet quant à lui continua sur l'herbe humide pour terminer sa glissade au bord d'un ravin. Légèrement sonné, le vieillard se redressa lentement, courba son dos pour craquer les quelques vertèbres déplacées, ramassa sa bâton de marche puis il gratta son crâne chauve d'un doigt squelettique, semblant rassembler ses idées.
Ni une, ni deux, se souvenant de quelque chose d'important, il sauta sur place à la recherche de ce qui lui manquait. Son regard ahuri tomba sur le paquet en équilibre précaire posé à une cinquantaine de mètres de là.
Étrangement pour une personne de son âge, il parvint à rejoindre son colis en un temps record. Par contre, sauter sur ce dernier pour le récupérer ne semblait pas être d'une extrême intelligence car il suffit d'une légère poussée pour que tous deux se retrouvent catapultés dans le ravin, chutant vers ce qui ressemblait à un torrent en effervescence.

Le saut acrobatique suivi d'un plongeon plaqué mériterait une bonne note en présence de juges. Bien entendu, ce n'était pas là la préoccupation première de notre protagoniste, qui mine de rien tentait de nager avec sous un bras son paquet, et dans l'autre main son bâton. La robe en tissus épais n'aidant pas, il se retrouva vite à essayer d'apprendre à respirer sous l'eau.
Heureusement pour lui, ou malheureusement car tout n'est toujours que point de vue, la chute qui terminait le torrent pourrait l'aider à sortir la tête de l'eau avant qu'il n'ait des branchies.

Maintenant je vous invite à prendre un peu de recul pour admirer l'élégance avec laquelle ce personnage malchanceux est expulsé du cours d'eau avant de s'apercevoir que la gravité reprend toujours le dessus. Les quinze mètre de vide sont bien entendu amortis par l'eau en contrebas. Bon une telle chute est en général peu appréciée.

Tant bien que mal, le vieillard parvint à s'extirper de l'eau salvatrice. Il rassembla ses biens avant de frapper ses sabots contre des pierres pour en retirer le maximum de vase.

" - D'aaaccord. Elle débute merveilleusement bien cette quête. Mais foie de manticore, j'arriverai à mes fins ou alors c'est que j'm'appelle pas Ozuom! Bon, où aller maintenant?, dit-il en scrutant le paysage forestier, Et bien... par là. T'en penses quoi le fardeau?"

Sur ces derniers mots, le vieux personnage s'approcha de la chose empaquetée. Il desserra un cordon, libérant ainsi un visage jeune livide, au regard perdu dans un autre monde. Le visage ridé s'approcha du jeune comme pour le scruter.

Malheureusement pour lui ses éspoirs ne se concrétisèrent aucunement et l'alliance ne fut brisé qu'après quinze longue années de guerre. Dans la première année l'avant garde de l'alliance fut vaincue et repousser jusqu'aux montagnes par les troupes de l'empereur qui à cette époque n'était encore que roi d'Erimbor, la terre des Halas, les hommes qui ne meurt pas. Les cols des montagnes furent le théâtre de bataille sanglante pendant les six mois qui suivirent la chute de la vallée et ce même si les armées d'Erimbor était sans cesse renforcer par les troupes des seigneurs de la plaine qui avait été converti avant la guerre par les Phantom. Les cols tinrent bon et les armées d'Erimbor étaient sans cesse repousser, de plus un grand nombre de mage talentueux servait l'ennemie et contenait l'art de l'empereur dans la vallée. L'art est l'autre nom donné à la magie en se temps là, il est appelé comme cela car les détenteur légitime de la magie, la magie pur et non celle des ténèbres était le plus souvent des amateur d'art tel que le chant et la sculpture. Il est d’ailleurs à noté que nombre de sort et d'enchantement qui furent utilisé à cette époque était déclenché par le chant et amplifié par celui-ci. Au bout de six mois de carnage où les force royal s'écrasait sur les lignes de l'alliance l'ordre fut donné de ne plus attaquer et de mener le siège en règle des montagnes.

Ce siège se nomme Min-az-tar, la longue attente, pendant les deux ans et demie qui suivirent la fin des assaut les soldats du roi consolidèrent leur position aux pieds des montagnes et repoussaient toutes les sortis, somme toute assez rare que l'alliance tentait. Une fois se temps écouler, à l'aube de la quatrième année de guerre les légions d'Erimbor se mirent à nouveau en marche et déferlèrent sur les cols, massacrant la garde et enfin ils prirent possession de toute les montagnes dans l'année qui suivit la Bataille des Echos, nommé ainsi à cause du son terrible des combats qui amplifié par les montagnes dura plusieurs heures après la mort du dernier défenseur. L'invasion des cols fut impossible pendant trois ans, temps nécessaire à l'empereur pour briser les défense magique, les enchantement et autre illusion que les mages de l'alliance qui était très talentueux avaient mis dix ans à placé. L'empereur après avoir briser les sortilèges de ses ennemies détruisis leur art de peur de devoir à nouveau l'affronter plus loin. Au début de la cinquième année les forces impériales qui se nommaient à présent ainsi depuis que le royaume était devenue empire après la bataille des Echos, possédaient toutes les montagnes et avaient le champ libre pour envahir les plaine fertile d'au delà des sommets ou s'étendait la majeur partit du territoire de l'alliance. A cette époque et c'est surprenant pour nous qui vivons dans ce monde ou l'empereur est tout puissant l'alliance était considérée comme plus forte que l'empire d'Erimbor et tous pensait que la guerre tournerait en sa faveur et ce même si la bataille des Echos était une cuisante défaite pour l'alliance. Cependant les défaites de l'alliance se firent plus nombreuses et plus cruelles qu'au paravent et au bout de huit mois à peine de guerre la vallée toute entière des montagne de l'Echo jusqu'au monts d'Aras du fleuve Tyrépion à la rivière salée à l'ouest était sous le contrôle de l'empereur qui envoyât des troupes toujours plus nombreuse pour harceler les défenseur des forteresse d'Aras et de l’Île forte de la Rivière salée.
La sixième année de guerre vit la fin de la résistance de l'île forte et l’extension de l'empire jusqu’à la mer extérieur. Cependant les choses ne progressaient aucunement dans les montagnes et les survivant des escarmouches et des rebellions venait sans cesse grossir par des chemin détourné les forces qui résistait toujours derrière les murs des fort et dans les vallées encaissées et presque inaccessible d'Aras. Le siège des montagnes fut le plus terrible et le plus long de la guerre, il dura neuf ans, il conduisit des dizaines de millier d'homme valeureux à la mort et se solda par la chute des trois roi mage.
Les roi mage était puissant et fière et ils refusèrent toutes les propositions de paix qui suivirent la chutes des montagnes de l'Echos, de la grande vallée et même du fief de la rivière salée, il protégeaient de leur magie leur fort et leurs cités dans les montagnes et empêchait l'empereur d'agir de loin avec son art. Pendant trois ans tous les forts des basse montagnes furent pris et repris et les deux camps perdaient beaucoup d'homme pour s'en emparer. A ce jeu c'est l'empereur qui l'emporta grâce au nombre de ses légion qui ne semblait plus s'épuiser au fur et à mesure des conquêtes. Cependant une fois les forts pris il fallut un ans de plus et toujours plus de perte à l'empereur pour s'emparer de toutes les place fortes des montagnes à l’exception de Secrâtam, la vallée caché protégé par le plus puissant fort que la terre portait à cette époque.

L'entré de la vallée faisait moins de cent cinquante pied de large et était entouré de falaise infranchissable qui obligeaient quiconque voulait entré à passer par la trouée qui était barrée d'une muraille de cinquante pied de haut et trente de large et surmontée de deux tour ronde qui s'élevait à quarante pied au dessus des murs. Une porte unique de petite taille laissant à peine entrer une charrette était percé dans l'épais mur, une fois la porte franchie le tunnel dans l'ouvrage faisait un coude qui donnait sur la seconde porte de bois cette fois mais renforcé de deux herses d'acier. Chaque porte ainsi que le tunnel qui les reliaient étaient défendu pas des meurtrière habilement dissimulé dans la voûte. L'angle du tunnel empêchait l'utilisation de bélier de plus de trois mètre de long qu'il fallait qui plus est monter dans le tunnel puisqu'il ne pouvait pas prendre le virage d'avant la seconde porte. La troisième porte donnait sur le pont intérieur et était toute d'acier d'Aras, pratiquement inviolable. Une fois sur le pont qui passait au dessus d'un gouffre profond les postes d'archer creusé à même la falaise menaçait grandement les flanc de toute armée en approche, enfin au bout des cent vingt pied de pont se trouvait une dernière herse défendue par deux tours percée dans une nouvelle muraille semblable à la précédente. Pendent que les assaillant tentait d’enfoncer la porte les balistes postées dans les tours et les archées dans les falaises pouvaient aisément décimer toute une armée. Ajouter à cela deux bastion lourdement défendue des deux côté de la passe qui s'élargit après la seconde muraille et une troisième muraille percé d'un énième porte ainsi qu'un donjon en retrait et vous obtenez une citadelle des plus efficace, et maintenant imaginer que vous ne venez de passer qu'un petit quart ( le plus ardu certes) des défense de la vallée et vous comprendrez en quoi celle-ci est tout simplement imprenable. Seulement la vallée n'était pas assiégée par un simple chef de guerre ou un roi désireux de s'emparer de ses richesse mais par l'empereur d'Erimbor pour qui les murailles ne sont pas un obstacle majeur, par contre la magie des trois rois mage elle était un obstacle à l'empereur qui dut venir lui même mener ses hommes au combat avec tout ceux de sa maison qui était fort habile dans l'art de la guerre comme dans celui de la magie. Et c'est alors que commencèrent les cinq ans de siège de la cité de Secretâm et de son fort.

" - D'aaacord. Tu n'es toujours pas décidé hein? Un petit signe? Cligne au moins de l’œil ! Sacrée licorne bicorne! Pourquoi mais pourquoi avoir accepté de t'amener!? Bougre d'âne coprophage unijambiste ! J'aurai pas du boire cette liqueur d'orc ce soir là ! Un bon goût cette liqueur. Délicat liquide qui réchauffe le cœur des valeureux. Hum. De la liqueur d'orc. Il m'en faut! Vite! "

Ozuom s'écarta précipitamment du visage inerte pour chercher quelque chose dans sa besace tout aussi précipitamment. Le regard fixé sur le contenant, une main fouillant rapidement, les lèvres pincées desquelles coulait un mince filet de bave, glissant sur chaque poil de barbe, le monde semblait garder son souffle en attente d'un évènement exceptionnel.

" JE L'AI !!! ", hurla le vieillard ragaillardi par la vue d'une fiole emplie d'un liquide couleur rouge sang qui paraissait être en ébullition.
Brandissant son précieux au-dessus de sa tête tel un aventurier sylvin vêtu de vert ayant trouvé une épée, il enleva le boucha avec précaution et porta le goulot à ses lèvres exsangues. Le liquide disparut instantanément dans le gosier du vieil ivrogne.

" Du sang d'orc! Un vrai délice ! Ca c'est de la liqueur, de la vraie! Tout est dans l'association des parfums. Y a d'la fleur d'osi.. d'aiso.. d'la flore d'eusion... whô là. C'qu'elle tape fort c'te leurqui. Pfff! C't'c'est qu'ça tan.. tangue... peu un, tenta ozuom en se tenant lamentablement à un arbre, au moins ç'va pisser vate c'te foutue quête! Oooùù qu'il est l'paquet!? Pitit pitit pitit!"

Non loin de cette scène déplorable, cachée dans les bois sombres, une créature aux contours imprécis s'intéressait au drôle de personnage. Mais elle jeta rapidement son dévolu sur la chose bloquée dans le sac.

Le vieillard arriva devant son protégé, non sans mal et lenteur.... et tout en entamant des chants paillards. S'aidant de sa crosse, il se redressa. Trois pitoyables essais furent nécessaires pour se mettre debout.

" Booon. Comment te perto... porter? Ouuula. Va m'falloir d'obard clamer l'e... *burps*... l'eeffet d'sang d'orc. Aaaalors...., dit-il en appuyant fortement sur ses paupières fermées pour se concentrer, alors alors alors... Akala Mzanita Apugouldboi, incanta ozuom en dessinant de mystérieuses runes dans l'air.
D'étranges volutes de fumée à peine visibles s'échappèrent de la peau du magicien. Le phénomène ne dura que quelques secondes et pourtant ozuom semblait totalement requinqué.

De sa cachette, la créature voyait l'étrange chose aux longs poils sur la tête se secouer, ramasser des objets dont le paquet et s'enfoncer dans la forêt. Ne désirant pas perdre de vue la chose à qui marche debout, elle glissa d'arbre en arbre, toujours dissimulée, discrète.
Elle voyait le bipède poilu du visage avancer de plus en plus loin dans la nuit, s'arrêtant de temps en temps pour enlever une branche de ses poils puis repartir plus vite vers le centre de la forêt.
La créature ne comprenait pas pourquoi la chose se dirigeait si vite vers le terriers des mangeurs. Etrange. Mais sa curiosité l'amenait à suivre ces créatures.

Ozuom pestait de toutes ses forces contre le lierre qui s’enchevêtrait dans sa barbe. Le paquet vivant pesait sur ses épaules. D'autant plus que le terrain inégal rendait la "promenade" difficile. Surtout quand une racine s'amusait à se faufiler juste devant ses pieds.
Par moment, ozuom prétextait se reposer, posant son fardeau au sol, pour observer attentivement son environnement. Quelque chose les épiait. Elle était proche. Mais avant toute action, il était nécessaire de savoir si cette créature était neutre ou agressive.

Ne souhaitant pas alerter son poursuivant, le vieillard ne s'éternisa pas. Il repartait d'un pas sûr vers.. vers...

"Foutue forêt! Bigre de bougre de barge! Jamais aimé les arbres. On est où là? Pourrait pas éclairer un peu plus le coin non?"

Pourtant, renfrogné ou pas, c'est avec conviction que le duo... hum... le trio s'enfonçait vers d'autres problèmes.

La lumière parvenait de moins en moins à percer l'obscurité, rendant laborieuse l'avancée. Mais c'était sans compter sur le don de nyctalopie du vieil homme. ... tout du moins, c'était ce qu'il croyait avant de se prendre en pleine face un des trop nombreux arbres qui entravaient la marche.
Le choc violent obligea ozuom à lâcher son paquet qui roula un peu sur le lit de feuilles mortes avant de s'arrêter aux pieds de la créature. Maugréant et maudissant la nature traitresse pour avoir placer là ces fichus poteaux bons à flamber dans une cheminée, le mage de pacotille tâtait le sol de son bourdon à la recherche son boulet de pénitence. Mais la nuit tombait étrangement vite dans cette région, ce qui rendait l'exploration impossible. Têtu comme un âne, l'obscurité épaisse ne calma en rien sa recherche fouille à présent minutieuse. Minutieuse mais un tantinet désintéressée car les claquements et crissements se faisaient plus présents et plus proches. D'ailleurs les bruits l'entouraient, attendant le moment propice pour se matérialiser en monstres hideux, salivant à l'idée d'un repas à l'apparence facile, quoiqu'un peu maigre et tendu.

De son côté, la créature s'était éloignée du nid des choses à plusieurs pattes. Il faut dire qu'elle ne supportait pas servir de plat à ces choses qui bloquent leur repas à coup de dents. De plus, pourquoi rester avec le bipède velu alors qu'elle avait récupéré le précieux paquet? De temps en temps, la créature stoppait sa course, vérifiant que le paquet bougeait toujours. Ca paraissait respirer. L'étrange liquide rouge visqueux imprégnant le sac intriguait la créature. Mais elle se disait que la chose dans le paquet devait être un peu cassé à cause des racines qui tapaient dessus. il faut dire que ce n'est pas facile à trainer. Mais peu importe, son abris est proche et il faut vite y arriver avant d'être attrapé.

De petits cliquetis s'ajoutaient aux sons inquiétants. Il n'en fallait pas plus pour mettre le magicien totalement en alerte. Lui aussi attendait le bon moment pour flamber ces futiles prédateurs.
" - Approchez vous un peu et bougre de sapin vous allez savoir de quel bois je me chauffe, murmura-t-il entre ses dents serrées."
Un cri perçant fusa, comme signe d'attaque. Ni une, ni deux, Ozuom leva en arc de cercle sa main posée sur l'extrémité de son bâton, matérialisant ainsi une longue et intense flamme améthyste. Son autre main empoignant fermement sa fidèle arme s'apprêtait à frapper les innocents futurs tas de cendre.
" - NON !"
Le bourdon stoppa net à quelques centimètres de la tête écailleuse d'une étrange chose. Les multiples yeux desquels reflétaient les flammes magiques fixaient le vieux mage interloqué. Des ombres sortait une vingtaine d'autres créatures de taille différentes mais toujours sur le même modèle, c'est-à-dire un corps oblongue à la fourrure dense et grasse avec un, deux, trois... huit pattes bizarrement articulées avec à cet assemblage une tête ronde aux écailles métalliques possédant des globes oculaires trop nombreux pour être comptés.
Bien que plus ou moins grands, aucune de ces monstruosités ne dépassait un mètre, à vue de nez de Ozuom.
" - Ne nous frappez pas grzbzd ! Nous ne sommes pas belliqueux ! Grrgzd
- Mais c'est que ça parle, s'étonna le magicien.
- Non seulement nous parlons, grzsbg, mais de surcroit nous vous comprenons.
- Ouuuulà, le choc a du me remuer plus que je ne pensais!
- Nous sommes bel et bien devant vous. Grgzs. Point d'illusion, se défendit la créature octopède.
- Fichue buche de feu de camp! J'm'en vais faire une flambée de tous ces arbres. Ca vous apprendra à vous en prendre au puissant Oz...
- NOUS SOMMES MATERIELS GRZZGD ! ECOUTEZ NOUS !"

Le retour à la réalité fut brutal. Ozuom s'approcha d'un de ces monstres, tendit une main tremblante vers sa fourrure. Dans un long soupir, il s'assit en tailleur sur le sol humide, ramena son sac à dos et son bourdon près de lui. Le regard perdu dans la noirceur de la forêt, il ajusta sa barde. Un long silence s'installa.
" Booon. Expliquez moi tout calmement. Trèèèès calmement."

La créature face au vieillard abasourdi se tourna vers ses semblables, les fixa un par un, communiquant silencieusement mais intensément.
Lorsque le débat pris fin, elle refit face au mage au rictus marqué d'un long filet de bave glissant doucement sur sa barbe. Dans un geste vaporeux, il essuya son nez rubicond sur sa manche puis renifla ce qui ne s'accrocha pas à son vêtement.

" - Grzz, vous êtes parmi nous?
- Beulbeu magniola
- Veuillez m'excuser pour ce qui va suivre grzzzr mais c'est nécessaire.
- Areuh blblb HEY!, réagit Ozuom en se massant la joue.
- Vous sembliez perdu, maitre, Grggz.
- Sacre de nacre, elle fait mal votre giroflée à ... un... deux... huit doigts! Pas crû que ça avait autant de force une créature aussi immon..immense! Hum hum, reprit-il en se rappelant ne pas être seul. Passons aux choses sérieuses! Personne n'a à boire?
- Plus tard grrgr, il ne reste que peu de temps!
- Peu de temps pour quoi? Et puis où est mon colis? Excrément de mammouth diarrhéique! Où qu'il s'est encore carapaté!? Youhou! Petit petit petit!
- Maitre, écoutez-nous! Grzzz! Le temps presse! Il doit vite être apporté!"

Alors que Ozuom soulevait branches mortes, feuilles, millepattes pour retrouver son dû, les créatures l'encerclaient et s'approchaient de lui, dans le but de stopper sa recherche frénétique. En un instant, ils lui sautèrent dessus, le plaquant au sol.

" - La moindre minute perdue et c'est la mort qui gagne du terrain, maitre gzzg!
- Whô whô whô. Duuuu calme! Lâchez moi et je vous promis de ne rôtir que la moitié d'entre vous!
- Votre bâton ô notre maitre, murmura l'un des octopèdes assis sur le torse du mage et lui tendant son bourdon.
- Mon bébé! Donne! Donne!"

A la vue de son cher compagnon d'aventure, Ozuom s'extirpa sans difficulté de la masse grouillante. Tel un enfant devant une glace, il sautait sur place en brandissant son bâton, ne manquant pas d'écraser quelques pattes par-ci, par-là. Gai comme un pinson, il s'amusait à incanter des étincelles multicolores, embrassait son précieux, dansait la gigue puis se rassit aussi subitement.

" - Où en étions-nous? Allez hop hop hop! On n'a pas le temps il parait!, lança-t-il en s'adressant à la créature, hagarde.
- Nous.. euh... Grgrgz.. grggg...
- Et puis c'est quoi cette histoire de maitre? Ma réputation me précède il semblerait. Enfin reconnu pour mon talent. C'est pas dans mon village de minable qu'on aurait reconnu mes dons! Bugre de bagre!
- Ah... et bien, la prophétie nous annonçait l'arrivée d'un...
- ... bel homme de grand envergure, musclé, charmeur, intelligent, à la puissance dévastatrice?
- ... bipède barbu maladroit, muni d'un bâton et le protégeant. Gzzg.
- Barbu vous dites? Pas plutôt "avec une magnifique barbe scintillante, tel un astre"? Hum. Et c'est quoi ce "le" dont vous parlez?
- Celui qui est porteur du futur. Celui dont les paroles sont d'or.
- Le fardeau? Ah ouais? Doit y avoir une erreur sur la personne. Ce n'est qu'une coquille vide. Un naïf dont l'âme navigue entre deux flots et dont on m'a chargé de la récupérer. Ni plus, ni moins. D'ailleurs j'aimerai bien le reprendre. Pas que ça à faire. Un long et monotone voyage m'attend alors rendez-le moi fissa!
- Il n'est pas ici.
- Fichtre de foutredieu de bougre bélicorne! Il me le faut! MAINTENANT! Où je m'énerve!, postillonna le mage en saisissant son interlocuteur par le cou
- C'est là que le temps nous fait défaut. Il l'a pris gggrgz.
- Qui ça il? Je commence à en avoir ras le melon de vos demi-mots!
- ... Le dévoreur."

Loin. Nous sommes loin des autres. Le paquet est à moi! Il ne bouge plus. Et ce liquide coule encore. Un peu moins vite. Drôle de gout.
La chose maigrelette était assise à califourchon sur le corps toujours inerte et empaqueté. Elle passait ses doigts fourchus sur la toile de jute, à l'endroit où le sang ruisselait. Son visage s'approcha de sa victime puis une langue verte en pointe glissa sur la toile.
Satisfaite de son geste, la chose sauta au loin et s'enfonça dans la forêt en laissant l'objet de sa convoitise sans sécurité.

La grotte taillée dans la roche et dissimulée derrière le lierre tombant laissa pénétrer l'être à la peau glabre. Recroquevillé à l'entrée de la bouche sombre, il jeta un regard paranoïaque aux alentours, se rassurant de ne pas être suivi puis, se redressant sur ses jambes, il avança d'un pas assuré qui ne lui ressemblait pas.
Le silence disparut tandis que la forme se perdait dans l'obscurité et la vie forestière reprit son cours paisible et habituel.

Pendant son absence, le corps à l'apparence sans vie gisait sur la couverture de feuilles en putréfaction que lui offrait la forêt. Telle une barrière, les arbres immenses semblaient vouloir le protéger. Attirés par le sang qui coagulait ou par curiosité, myriapodes, fourmis et autres habitants minuscules se baladaient sur cet étrange monticule. Une profonde inspiration inattendue fit reculer les charognards qui s'approchaient d'un possible repas. Puis leur objet d'intérêt redevint immobile.

Béante, la bouche de granit paraissait attendre le retour de son visiteur avant de se refermer. Quelques longues minutes passèrent avant qu'une forme se dessine dans les ombres. Haute, fière, les yeux pétillants et avançant avec une adresse certaine, la créature se ratatina dès sa sortie à l'air libre. Elle repoussa le lierre pour camoufler son abris avant de partir en sautillant maladroitement vers le paquet qu'il avait abandonné. Dans sa main, elle tenait à présent un étrange objet longiligne reflétant par moment les rayons du soleil naissant qui filtraient à travers le toit végétal.
Elle stoppa subitement sa marche pour renifler l'air.
Quelque chose n'allait pas. Quelque chose approchait de son paquet! Ce quelque chose était nombreux! Non! NON! Il faut aller vite! PLUS VITE !

Les insectes et autres bestioles en tout genre s'enfuirent soudainement. Une multitude de pas faisaient trembler le sol. L'odeur du sang, même légère, convoitait de nombreux prédateurs.
Malgré leur stature, les arbres s'affaissèrent à l'arrivée massive de la troupe de trolls. La barrière s'est effondrée en si peu de temps. Ces prédateurs à la peau verruqueuse et à l'haleine pestilentielle bavaient de faim. Les trolls se battaient pour savoir qui récupèrera la proie. Les coups pleuvaient. Le sang giclait. Les grognements fusaient.
Profitant de cette cohue, une main énorme saisit le corps empaqueté. Elle porta celui-ci à sa bouche emplie de crocs irréguliers et jaunis. Sa langue verte, râpeuse, commença à s'enrouler autour de cet amuse-gueule.
Le troll explosa dans une gerbe immonde mêlant chair, muscle, sang noir et organes pulvérisés. De la fumée sortait de ce qui restait.
" - Bande d'incapables!, protesta la silhouette encapuchonnée"
Dégageant sa capuche d'un geste autoritaire, libérant alors un visage féminin aux longs cheveux sombres comme la nuit, elle se dirigea vers l'ancien repas, retira la langue de troll du bout de ses ongles émeraudes et se tourna vers l'attroupement à présent calme et craintif.
" - Celui qui tente ne serait qu'une fois de le dévorer retrouvera son camarade ici présent!, cracha-t-elle en jetant un coup de pied dans le tas visqueux, est-ce bien clair!?
- Oooui notrrre seigneur, grognèrent-ils, évitant de croiser le regard de jais flambant de hargne.
- Ramassez-le! DE SUITE!"

Vite!

" - Vite!"

Courir! Plus vite! Pas encore trop tard!

" - Plus vite qu'ils m'ont dit! J'aimerai bien les voir courir avec des sabots!"

Près! Mon précieux est tout près!

" - Puis ils ont plus de pattes que je n'ai de jambes! De toute façon je sens qu'il est proche."

Noon! NON! Ils sont là! Ils le veulent!

" - Sacrenom d'un petit gnome! C'est quoi tout ce vacarme! Faudrait que je pense à me préparer à la confrontation."

L'ancien lieu de discorde trollesque, à présent vide, accueilli les deux créatures. L'une totalement décontenancée par l'absence de l'objet convoité, l'autre ahuri, tout simplement.
Un instant de silence flotta.
Toutes deux se fixèrent intensément. Une main glissa le long du bourdon d'un côté. Les muscles se contractèrent de l'autre. Les mouches retenaient leur respiration. La chose imberbe observait le barbu, puis le sol sur lequel se trouvait le "paquet", le barbu, le sol, le barbu. Ce dernier se crispait de plus en plus sur son arme. Il lissait frénétiquement sa barbe.
La tension grimpait. Des éclairs fusaient de leur regard. La forêt retenait sa respiration. L'attente du moindre geste maladroit devenait insoutenable.
Par mégarde, une brindille craqua sous le sabot d'une biche apeurée. Ni une, ni deux, Ouzuom sauta en direction de la chose, tandis que cette dernière fuit à l'opposée. Mais c'était sans compter sur la vivacité parfois extraordinaire du vieux mage qui gratta l'extrémité de son bâton duquel sortit un liquide visqueux projeté sur la créature fuyarde. Au contact de la peau, le fluide s'épaissit, se solidifia, immobilisant sa proie.

Le mage agrippa la victime au visage mêlé d'effroi et de haine.
" - Ainsi on se retrouve. Heureux de te retrouver mon vieil ennemi. Ton subterfuge ne me trompe pas, Morgul. "

Les trois roi étaient tous de puissant magicien, chacun d'eux possédait de surcroit un objet magique rarissime à la puissance colossal. Le premier était le plus puissant des trois, il étendait sa magie du haut d'une grande tour et contrôlait les cieux de la vallée, son front était serti d'une couronne d'argent d'où il tirait un grand pouvoir. C'est lui qui causa le plus de problème à l'empereur, ça force lui permis de garder seul trois ans durant la première citadelle et c'est ça mort au début de la quatrième année qui entraina la perte de la vallée. Le second possédait la capacité de plier quiconque à ça volonté et il pouvait ainsi obtenir le meilleur de chacun de ses soldats, c'est à cause de cela que tous les soldats de la vallée furent tués, aucun ne se rendit et même à un contre cent il chargeait sans crainte. A sa mort ce roi fut reconnu comme le plus monstrueux des trois et l'empereur le rendit responsable de la mort de toutes son armée et des 70 000 morts impériaux, il tirait son immense pouvoir d'un sceptre d'argent finement sculpté. Le dernier des rois, le plus faible mais aussi le seul à avoir survécus au siège possédait une bague qui faisait de lui un redoutable combattant, il pouvait embraser ses ennemies d'un revers de main ou ramener un homme à la vie si celui-ci venait juste de quitter ce monde. Il ne se servis presque jamais de son pouvoir et fut vaincu par l'empereur en combat singulier, après ça défaite il offrit ça bague à son ennemie ainsi que ses service contre la survie du peuple de la vallée qui n'était pas encore mort durant le siège, l'empereur accepta et confia à son nouveau vassale l'administration de la forteresse sous la conduite d'Eodaras son plus noble paladin.

Avec la chute des trois roi mage l'empire d'Erimbor s'étendait maintenant sur 4000 kilomètres du nord au sud et 3500 d'est en ouest, il s'étendait sur deux continent et ne connu plus de sérieux rival pendant les milles ans de la longue paix qui suivirent. L’expansion de l'empire continua pendant un siècle et après l'attaque des titans au nord et la naissance des montagnes et du fossé l'empire atteignis ça taille définitive, plus tard l'empereur fis construire sept cité sur sept continent pour servir de porte sur le monde et développer la puissance économique et culturel de l'empire d'Ore qui rayonna sur la terre.

La grande paix fini par prendre fin avec la chute de l'empereur et le grand complot...

Ouz... J'ai froid