Les Mondes d'Orichalque
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Une tapisserie de rêves et cauchemars.
 
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 Le sac de contenance [En Cours]

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yorh
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yorh


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MessageSujet: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeSam 5 Oct - 17:36

C'était jour de marché à Arcania, et comme on pouvait s'y attendre la ville était en effervescence.
Les stands éphémères pullulaient et les échanges allaient bon train alors que les boutiques fixes profitaient de l'afflux de clients malgré quelques échauffourées entre commerçant, la concurrence déloyale étant devenu un sport extrêmement pratiqué au sein de la cité.

Le soleil avait déjà passé son zénith et on pouvait même apercevoir quelques magistrats se mêlant à la foule pour le simple plaisir de découvrir les merveilles du marché.
Un homme élancé se hissa sur le bord de la fontaine, il portait une barbe noir naissante et un grand manteau de voyage, un capuchon était rabattu sur son visage ne laissant apercevoir que ses deux yeux en amandes, caractéristiques courantes chez les demis-elfe.
-Mesdames ! Messieurs ! Vous tous qui sentez chaque jour le quotidien dévorer un peu plus votre énergie ! Qui parmi vous n'a jamais rêvé de courir par monts et par vaux sans en connaitre les conséquences ? sans même risquer que qui que ce soit ne lui en fasse le reproche ? L'un de vous a-t-il même un jour pu ressentir cette sensation incroyable de l'adrénaline réchauffant les veines ?

Un vieil homme armé d'un chapeau couvert d'assez de grelots pour faire fuir une meute de loups et d'une boîte remplie de marionnettes coincé sous le bras commença à tirer doucement sur le bras de son manteau

-excusez moi mais vous vous tenez sur ma place habituelle, pourriez vous laisser un vieillard reposer son dos croulant sous le poids des âges ?

- Comme je vous le disais, une telle aventure n'attend que vous ! Une statuette d'or ornée de mille pierreries, dont la finition vaut à elle seule plus que le capitole, fut il y a des années enfermé dans les profondeurs de la Terre, gardé par un dragon millénaire dont le tanière, est elle même gardée par la tour pharaonique du seigneur Eralthor.

-Je commence à fatiguer, il va falloir se dépêcher, vous pouvez toujours attendre mais vous aurez un comateux sur les bras !

-Je suis persuadé que beaucoup d'entre vous sont fait pour l'aventure. Je suis persuadé qu'en avançant dans les terres du Nord vous saurez réchauffé vos corps de votre soif d'aventures et qu'aucune bêtes de neuf enfers ou des sept abysses ne saurait vous barrer la route.

- Pitié, j'entends d'ici mes mollets se craqueler !

-Je suis même persuadé que la lumière bienveillante de votre intrépidité vous guidera dans les tréfonds obscurs.

- Où est encore passé Blob ? jamais là quand on a besoin de lui. attendez un peu que j'arrive à lever mon bâton et vous verrez.

-Et vous savez quelle est la meilleure nouvelle ? Je vous y mène dès maintenant.
Sur ces mots l'homme sortit un grand sac de son manteau et l'ouvrit. Un puissant bruit d'inspiration, certains membres de l'assemblé furent aspirés par le sac. Le vieil homme était sur le point d'employer une vieille technique glanée au contact de quelques opossums quand il s'accrocha à son chapeau qui commençait à s'envoler.

La lumière de l'aube naissante pointait au-dessus des quelques citadins comateux, Tarod fut le premier à se relever, toujours légèrement sonné. Il comprit que quelque chose n'allait pas en sentant sa besace de voyage peser sur son épaule, et ses épées, qui étaient pourtant dans leur coffre, sur son flanc. Au milieu de la petite clairière éclairé se trouvait une lettre.

Bonne chance









Une inquiétude presque palpable baignait les masures du village de Rogl, cette bourgade bâtie à la base du versant nord-est du mont Sortal n'aurait jamais été plus qu'un point sur une carte si la nuit n'avait pas décidée de se déchirer dans un hurlement, liant montagne et voûte céleste dans un grondement infernal. Les astres blancs jumeaux illuminaient la ville ainsi que la rivière dont le défilé avait épousé la forme, le silence clairsemé des discrets bruits d'animaux nocturnes fut brisé dans ce rugissement infernal lorsque, l'espace d'un instant, le ciel s'entrouvrit sur une faille sanglante.
Une tornade rougeoyante avait frappé le mont à mi-hauteur de la source du fleuve.
comme ci cela n'avait suffit, les nuages s'étaient subitement amoncelés, comme la croute venant obstruer une plaie, promettant une tempête assez brutale pour paralyser un bon moment la région.

Au milieu d'une petite clairière traversé par le fleuve gisait un groupe assez hétéroclite. Leurs vêtements correspondaient à l'idée que l'on se fait d'un voyage en territoire hostile.
Enveloppé de plaques de cuir matelassées noir qui assombrissaient sa silhouette dans la lumière déclinante du temps d'orage, Tarod s'approcha du cours d'eau pour se désaltérer. nullement gêné par son manteau de voyage il s'agenouilla face à l'eau. le reflet déformé de sa chevelure noire lui revint. Ses deux épées pendaient sur son flanc gauche. Une goutte d'eau vint troubler son reflet, levant la tête il vit les nuages sombres prêt à faire éclater.
-Et à quoi vais-je avoir le droit aujourd'hui ?

Il n'était décidément pas capable de comprendre le coté désagréable de la pluie accordé par ses congénères. regardant vers l'avale du fleuve il aperçut de la fumé s'élever faiblement, signe d'un village où se poser le temps de comprendre ce qu'il s'était passé.
Des grelots remuèrent derrière lui.








Le vieil homme courbaturé se releva sans mal, tel un jeune adolescent dans la force de l’âge. Il épousseta ses vêtements bicolores, vert et orange agrémenté de marron boue. Se pensant seul, il leva un regard sombre vers le ciel noir, terrible messager du mauvais temps.

«  - Grrmbll. Non seulement un hurluberlu nous enfourna dans son sac pour arriver dans… dans… dans ce coin perdu ! Mais en plus il pleut ! Mon beau chapeau !, grommela le vieillard en tapotant du pied. »

Alors que la pluie tombait de plus en plus drue, et que les grelots s’affaissaient vers les épaules sous le poids du liquide, papimouzo  murmura un étrange son guttural, d’une voix profonde et semblant provenir d’un autre univers. Une bulle translucide aux reflets bleutés émergea de sa bouche, grossit puis… engloba la coiffe du bouffon, la protégeant alors de la pluie.

C’est d’un air à la fois étonné et frustré que papimouzo s’adressa à cette bulle.

« - Une … bulle… c’est tout ce que j’ai réussi à faire ? Une simple bulle ! Ca devait modifier la météo ! Bof, j’ai déjà fait pire. Au moins, pas de créature en vue »

Soudain, un bruit de succion tira le drôle de personnage de sa colère. Sur ses gardes, il se retourna brusquement, armé de son bâton et prêt à incanter un autre sortilège, puis tomba sur le reste de groupe.
Tout aussi rapidement, il se courba, s’aidant de son bâton comme canne et gémit tel un vieillard affaibli.








Une jeune femme se tenait à l'écart du groupe, seuls étaient visibles ses deux lèvres sensuelles et envoûtantes que l'ombre de son capuchon rouge rubis ne parvenait pas à masquer, ou peut être cela était-il fait à dessein ? Quoi qu'il en soit, personne n'avait réussi à rapporter quelques indices sur le visage de la jeune femme, sa fâcheuse habitude à évoluer en solitaire lui avait permis de garder son visage à l'abris de regards indiscrets - ou de témoins - qu'il aurait probablement fallu faire "oublier" par la suite.
Nina car, c'était son nom était une femme secrète et renfermée, elle n'avait jamais laissé qui que se soit retirer son voile et poser les yeux sur son visage et elle voyait d'un mauvais œil les manigances de papimouzo qu'elle avait rapidement rapidement à cerné, et catégorisé comme pervers. Son physique des plus avantageux lui avait toujours permis d'obtenir tout ce qu'elle voulait des hommes et de les manipuler avec une facilité déconcertante, une seule de ses phrases suffisait a faire oublier des éléments compromettants a quelqu'un qui s'en allait ravis d'avoir pu aider l'étrange beauté. Ses charmes particuliers n'avaient visiblement pas un quelconque effet sur les membres du groupe excepté bien sure Papi qui n'était pas très difficile en matière de jeune femme.
Elle n'était pas très douée côté sentiment et il était très dangereux de s'y frotter, plus d'un y avait laissé des plumes.

"Bon et bien maintenant qu'on est là il faudrait peut être penser à y aller ?

Elle ne put s'empêcher de lâcher sur un ton acerbe en voyant le vieillard se rapprocher depuis le bord de la clairière. De base elle avait déjà les niveau émotionnel d'une moule mais pour ce qui était de cet homme... les relations s'annonçaient particulièrement tendues.

"Bon, tant qu'à faire on pourrait l'enterrer là non ?

Laissa-t-elle échapper en les voyant se mettre à deux pour relever papimouzo sans trop le faire gémir. Elle regardait cette scène avec un profond sentiment d'apitoiement pendant que les autres se remettaient du véritable exploit d'avoir relevé le vieil homme.
l'immense majorité du groupe resta prostré sur le sol humide de la clairière sans bouger, ils marmonnaient sans cesse que rien n'était vrais, qu'ils finiraient bien par ce réveillé ou être ramené chez eux. Seul un homme enveloppé dans une cape noir s'approcha d'elle et acquiesça, il fut bientôt suivit pour le plus grand malheur de Nina du vielle homme aux grelots, qui en passant à son niveau lui lança un regard éloquent tout en grommelant dans sa barbe. Un frissons parcouru l'échine de Nina qui leur emboîta le pas.








Trois des aventuriers de mauvaise fortune prirent comme décision de partir vers la ville, abandonnant derrière eux les autres infortunés assez naïfs pour croire qu'en restant ici ils seraient renvoyés chez eux.

Une pluie battante s'était déchaînée sur le défilé, Tarod soutenait le vieillard et avançait comme si de rien n'était malgré les multiples couinements de son fardeau se plaignant des risques qu'encouraient les couleurs flashy de son costume sous cette pluie infernale.
L'atmosphère du groupe en aurait fait craquer plus d'un, le vieil homme geignant sans cesse se faisait insulter et réprimander par la donzelle au visage renfrogné.

Tarod faillit perdre patience quand le patriarche, prétextant la brutalité des mouvements de son porteur, demanda à être transporté par Nina tout en lui jetant un regard assez éloquent. Face à la fureur de la jeune femme, l’octogénaire (ou plus) ressentit soudain un regain de vitalité et prit l'initiative de partir en avant du groupe, histoire d'être sûr qu'aucune mauvaise surprise ne se trouvait sur le chemin. bien sûr ni le rôdeur ni la jeune femme n'était dupe, il avait simplement peur de se faire estourbir.
échappant à un danger il se jeta dans un autre, il perdit l'équilibre et partit en roulé boulé dans la forêt jusqu'à ce qu'un arbre stoppe sa descente et fasse disparaître la frêle protection de sa coiffe.

L'entrée dans la taverne du village ne passa pas inaperçue, on voyait rarement un ranger habillé sans couleurs se promener avec sur son dos un vieillard pleurnichant dont les couleurs agressant les yeux juraient parfaitement avec les innombrables tâches de boue et les brins d'herbes qui lui sortaient du chapeau. Leur compagne ne dotait pas moins, au contraire, elle était le centre de tous les regards dans cette assemblée masculine.

Les tables près du feu étant toutes occupées, ils durent se rabattre sur celles jouxtant la fenêtre à gauche de la porte. Chacun commanda ce qui lui faisait envie, autant pas grand chose après une journée aussi mouvementée. être transporté d'arcania, le centre géopolitique des quatre royaumes, à... un village perdu sans qu'aucun détail ne vienne expliquer le pourquoi. Au bout d'une dizaine de minutes sans d'autre bruit que mastication et dégustation de breuvage ayant plus pour intérêt de tuer les rats que d'abreuver les clients, Tarod se décida à prendre la parole.
-Il semblerait que nous soyons obligés de collaborer pour rejoindre à nouveau Arcania. Je suppose que je n'y couperais pas.... Très bien, je me nomme Angmor, unique descendant vivant de la famille Délénan. Je suis un bretteur accomplis maîtrisant quelques bases peu impressionnantes en magie. Je vous demanderais de ne pas tenter d'utiliser de sorts vers moi qu'ils soient bénéfiques ou non.... ça ne me réussit pas vraiment. Je suppose que cet homme et son étrange sac sont la cause de notre présence ici, avant de nous transporter il parlait d'une quête pour récupérer une statuette, rien de plus classique en somme. Si vous avez quelque capacité que ce soit qui pourrait nous y aider, il serait bon d'en parler maintenant.

J'en ai assez, à chaque fois que je dois me présenter c'est ton nom qui me vient en tête
Que veux tu ? Timéus trouves probablement cela moins risqué de citer quelqu'un disparu depuis plusieurs siècles que quelqu'un d'assez active dans la bordure macabre de la société.
Vivement que l'on en finisse avec cet imprévu, c'est juste du temps en plus perdu à vous supporter tous les deux.
à qui le dis-tu...








C'est dans le brouhaha infernale de la taverne qu'entra Zephran, l'éolien, race normalement aimante de l'art et du savoir, dont la peau bleutée était peu habituée à être exposée à la vue des hommes, semblait essoufflé comme après avoir couru des heures durant.
Il pénétra doucement dans la taverne, ses pupilles étaient légèrement dilatés, mais au fur et à mesure qu'il avançait elles reprenaient leur apparence habituelle.Il aperçut de loin , ce qui ne fut pas d'une grande difficulté, les couleurs chatoyantes que portait en permanence le tristement célèbre vieillard Papimouzo...

Il s'approcha de la table où il reconnu parmi tant d'autres Nina, qu'il connaissait peu, et un homme lugubrement habillé d'un habit aussi noir qu'une nuit sans lune, qu'il reconnu comme l'humain qu'il avait souvent croisé dans Arcania et qui, à chaque fois lui paraissait de plus en plus étrange.Il posa son arc et sa petite épée à côté d'une chaise pour s'y écrouler lourdement en poussant un soupir laissant paraître quelques instants des dents pointues qui reprenaient lentement leurs formes.
Il se présenta:
"Hola compagnons, il me semble que nous sommes du même pays,vous aussi avez été "aspirés" par le sac de cet étrange homme?"

Aucune réponse mis à part le vieillard qui se plaignait de la pluie, ce qui toutefois n’intéressait pas Zephran. Quelques hochements de tête renfrognés finirent tout de même par se montrer timidement.

"uhm...bien désolé il semble que je sois arrivé un peu en retard, je me présente rapidement je suis Zephran, un habitant d'Aéria, et donc un éolien, et j'ai été élevé par le défunt Baron de Breaufort. A ce que j'ai compris nous sommes ici pour retrouver une statuette?"

Tout le monde hocha la tête en guise de réponse , ce qui apparut une fois de plus à l'éolien comme une preuve de l'ambiance mortuaire qui allait régner dans ce groupe.
Soudain l'homme vêtu de noir pris la parole:
-Comme je l’expliquais à nos autres compagnons présent avant vous, je me prénomme Angmor , et j'aimerais savoir si chacun saura se rendre utile pour arriver au bout de cette... encombrante mission.
-Et bien comme vous le voyez je suis muni d'un arc et d'une épée ce qui inclut le fait que je sais m'en servir, et je possède quelques connaissances qui pourraient vous être utile.
L'homme ne répondit pas et hocha lentement la tête.

Je sens que la route va être longue...








Quelle belle jeune femme. Ce n'est pour cet... cet énergumène aux habits miteux et démodés que je me déplacerai! Par contre le vieillard observa la frêle demoiselle de haut en bas* Mmm. Et cette odeur. Magnifi...

Un quatrième personnage vint s'insérer dans le groupe séchant près du feu. Sa peau légèrement blafarde et son regard perçant indiquait son origine éolienne. Soupirant, ou plutôt reprenant son souffle, il prit un tabouret, s'assit et commença à se présenter. Mais c'est d'une oreille sourde que papimouzo écouta l'histoire dudit Zefran, tandis que ses yeux tentaient d'explorer les moindres recoins de la jeune femme.

" - ... sac ... étrange... *le vieillard serra son bâton tout en baissant le regard* ...statuette...
- *un poids commençait à menacer dans sa sacoche* ... je me prénomme Angmor , et j'aimerais...
- *quelque chose gesticulait dans la sacoche* ... quelques connaissances qui pourraient vous être utiles"

La sacoche commença à s'ouvrir, ce qui tira brutalement papimouzo hors de ses rêveries. Il plongea sa main dans le contenant d'un geste précis et extrêmement rapide pour un vieillard de cet acabit. Il prononça frénétiquement quelques mots dans une langue incompréhensible alors que sur son visage se dessinait la terreur. Sa peau perdit brutalement sa couleur naturellement grise et des gouttes de sueur perlaient de son front.

" - Ysxq phromt tixsvi, marmonnait le vieux magicien en transe. Zhtos maxil veruxci."

Sa main enfoncée dans la sacoche tremblait, comme sous les assauts d'une chose souhaitant en sortir coûte que coûte.

" - Il faut que ça fonctionne! Pas maintenant! Pas encore! , sortit papimouzo les lèvres pincées."

Subitement, tout s'arrêta. La besace redevint immobile. Le vieillard ne bougeait plus. Son visage encore humide ne laissait paraître aucune émotion.
S’apercevant que tout ses potentiels camarades de quête l'observaient, il se reprit, essuya les perles de sueur d'un coup de manche, tout en plaquant la sacoche contre sa hanche gauche. il se rassit plus confortablement sur son tabouret puis, les yeux rivés sur les douces flammes léchant les chausses à proximité, il s'adressa au groupe.

" - Messieurs.. et madame ou mademoiselle? Il me paraît normal d'enfin vous expliquer qui je suis. *rajustement de sa tenue et de son chapeau de bouffon* Papimouzo, ermite itinérant proposant ses dons à qui veut payer. Mage de formation et de naissance. Mes compétences en arcane sont toutefois... comment dire... disons que chaque sort laisse place à la surprise. Rares sont les fois où je parviens à créer ce que je souhaite. Tout cela depuis que *le vieux mage serre la sacoche d'un air rageur* ... non, trop tôt."

Exténué, papimouzo se reposa sur son bâton.

" - Hum, vous aurez aussi compris que ma faiblesse apparente n'est que leurre. Bon, maintenant que les présentations sont faite, veillez à m'appeler papi, ce sera plus simple pour tout le monde"








La jeune femme balayait le reste du groupe d'un regard noir en ruminant ses pensées.

Un mage empoté, un éolien débraillé, un rôdeur extrêmement louche... Si j'avais su que cette équipée m'accompagnerais, j'aurais refusé aussi sec d'interférer avec le sac. Enfin, maintenant c'est fait et ils peuvent m'aider à finir le travail.

Elle hésitait à propos de ce qu'elle devait penser de ses compagnons, le vieillard avait beau être un pervers à ses yeux, il n'en restait pas moins un mage, la prudence était de mise face à ses pouvoirs ésotériques. L'éolien avait quelque chose d'étrange dans sa façon de se mouvoir, aucun rapport avec la fragilité et la faiblesse des corps normaux de son peuple, quant au rôdeur... c'était pire, ce qui était effrayant avec cet homme c'est qu'il était impossible de trouver ce qui nous mettait mal à l'aise en sa présence. Quelque chose n'allait pas mais impossible de comprendre quoi.

J'espère que cet artefact en vaut la peine, même si je serais fortement récompensé, je sens que ce voyage ne sera pas de tout repos, je vais probablement devoir faire disparaître quelque gêneurs avant la fin de l'aventure.

Quand elle eut finit de ressasser ses pensées peu appréciables, Nina s'aperçut qu'elle mourrait de fatigue.

-Je ne sais pas vous mais moi je vais m'effondrer si je ne trouve pas immédiatement un lit où m'allonger. Papi, tu payeras m'a chambre comme tu sembles être tant pressé de vider ta bourse. Ah oui, une chambre simple, qu'une surprise n'apparaisse pas au milieu de la nuit sous mes draps.

Papi n'avait pas encore répondu qu'elle avait déjà parcouru la moitié de la distance entre la table et l'escalier, ayant fait un détour par le comptoir et chapardé une clé. Elle ouvrit sans difficulté la porte en question, et une fois à l'intérieur prit l'initiative de bloquer la poignée avec une chaise, des fois que quelqu'un sache crocheter les serrures. Quand elle fut en totale sécurité, elle détacha son capuchon rouge et le laissa tomber sur le sol . Il dévoila un spectacle qui aurait laissé sans voix tout homme dont la libido n'aurait pas été amputée. Une cascade flamboyante de cheveux scintillant comme des rubis se déversait dans son dos, le corps soutenant cette splendide crinière n'était pas pour déparer, très loin de là, un tatouage ornait même son épaule gauche, tatouage mêlant Lune et Soleil tous deux semblant s’annihiler pour ne plus former qu'une étoile noire en son centre. mais l'encre employée devait avoir une origine bien particulière, car l'étrange marque reflétait la lumière fatigué d'une bougie présente ici, elle s'était, semblait il, allumée toute seule.
La jeune femme s'allongea, s'abandonnant à un repos amplement désiré.








Zephran déposa son paquetage sur le lit. Il retira son manteau pour observer les saletés apparentes, encore une de ces crises, pour une fois pas de victime, il avait pu reprendre la situation en main assez rapidement...

Il alla prendre son bain et, comme à chaque fois qu'il se retrouvait nu, il observait le blason de la famille des Barons de Breaufort, ce symbole était un souvenir d'un passé plein de doutes et de souffrances, il cacha de sa main le blason tatoué sur son épaule droite en soupirant avant de pénétrer dans le bain qui l'attendait.

L'éolien fut réveillé tôt par une voix grave, en ouvrant les yeux, il découvrit Angmor debout au milieu de sa chambre calme comme si il s'introduisait chez les gens tous les jours.

"Mais qu'est-ce que vous foutez l..."Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que l'homme le coupa:
"Tout le monde est près, décidément vous allez nous retarder tout le long de cette aventure, préparez vous, on part."

Zephran leva les yeux au ciel et se leva, il était vêtu ridiculement d'une chemise de nuit d'une couleur bleue ciel et lorsque qu'il jeta un coup d’œil vers la porte de la chambre il vit que tout le groupe l'observait fixement avec des yeux ronds, mis à part Nina, car on ne pouvait apercevoir ses yeux avec sa capuche.

"-Venez boire du thé sur mon matelas pendant que vous y êtes!
-Ah volontiers, merci de le proposer!" ajouta Papimouzo avec enthousiasme, en pénétrant vivement dans la chambre mais il fut arrêté par le regard noir que lui lançait le jeune éolien.
"ah euh...oui...et bien je vous laisse, rejoignez nous vite"

L'idée finit par percer que pour mener cette quête à bien il devrait vivement s'habituer aux énergumènes qui lui servaient de compagnons...








Pour le plus grand déplaisir de ses compagnons, Tarod était d'humeur massacrante contrairement à son faciès habituellement amorphe. ses capacités innés semblaient complètement inutiles depuis que leur commanditaire les avait fourré dans son sac.  

dévoilant l'onyx noire mêlé à sa chair au pale rayonnement de l'astre blanc, qu'il eu la surprise de découvrir en double, il n'eut pas le plaisir de profiter de sa transe.
Comment ça tu ne peux pas m'aider ? Tu te fiches de moi ? Tu es sensé dater de la nuit des temps et tu ne peux même pas me donner quelques informations sur un sac de voyage ?
Tu crois que ça m'amuse ? Je n'ai jamais vu quelque chose de tel, depuis que nous avons été transporté je n'arrive même plus à percevoir la balance des alignements, je ne sais pas ce que nous a fait subir ce type mais notre destin est plus diffus qu'il ne l'a jamais été.

Quand les rayons de la lune cessèrent de frapper son torse il dut se résoudre à dormir bien que son sommeil fut inutile et aussi calme que la mort. sous l'effet des premiers rayons de l'aube il fut tiré de son repos. D'une humeur lugubre il partit réveiller ses camarades sans aucun bruit, pas besoin que l'aubergiste tente de les garder plus longtemps. De plus, bien que ses traits furent charmeurs, Tarod ne semblait pas inspirer une quelconque envie ou sympathie chez ses interlocuteurs, bien au contraire. Dans certaines contrés il avait tendance à être traiter comme un démon ou un revenant ce qui pouvait expliquer son peu d'enthousiasme à l'idée de rester coincé dans une ville si peu cosmopolite.

L'avancée vers le nord commença tôt, les oiseaux entonnaient tout juste leurs chants. La troupe était bien calme malgré la manie du sorcier de chantonner sans cesse des airs paillards. D'étranges ombres se profilaient entre les buissons par endroit, en particulier à proximité de Nina mais personnes dans le groupe ne sembla les remarquer. Le terrain semblait s’aplanir et, le soir venu, le groupe perça sur un début de marais. Avec un bruit de sabot raclant le sol, une douce mélodie de flûte s'éleva. Quelques satyres cherchant l'amusement se dessinèrent entre les feuillage.








La journée commença pourtant si bien. Zephran leur a proposé de boire le café sur son lit. Enfin presque. Angmor semblait d'une humeur massacrante, ce qui ne pouvait que réjouir papi. Quant à Nina... cette mignonne petite femme... quel corps...

La marche du vieux mage se fit de plus en plus lente tandis que ce dernier plongeait dans ses songes.

Nina, nina. Si tu savais ce qu'il s'est passé hier soir. Mmm. Qui aurait pensé qu'un simple sort de discrétion... modifier en sortilège de métamorphose animale, bref. Donc qui aurait pu prévoir qu'être chat aiderait si simplement à t'observer lors de ton déshabillage..

" - ... bon à vrai dire je n'ai jamais réussi à grimper sur le toit, grmmblbl, pensait le vieux à voix haute.
- Arrête de rêvasser vieux croulant et avance! Tu bloques le passage!, grogna d'une voix mauvaise l'éolien.
- tu pensais encore à moi, mon petit mage, ironisa Nina
- Hum? hum! Non non non! Et puis c'est plus d'mon âge tout ça.
- Que dis-tu? Tu essayes de nous avouer quelque chose? , susurra la jeune femme en caressant l'épaule de Papi."

De son côté, un peu en retrait, Angmor observait le vieux s'effacer sous les caresses de Nina comme pour fuir la peste.
Il continua d'avancer, imprimant discrètement au reste du groupe l'ordre de reprendre la marche. Sans demie mesure, les trois autres compères suivirent celui qui s'était proclamé chef.

Nombre d'animaux croisèrent ces drôles de personnages avant de battre rapidement en retraite. A un moment un ours choisit le mauvais moment pour défendre son territoire. En effet, comme pris d'un regain, papi se mit à chanton... hurler une chanson de son cru.

" - Aaaah la bell' guerande!
qui sur l'dos se fait preeeendre!
Par un enfant d'saligaud!
Tooooutee sa cruche d'eau!
Elle lui montra la croooupee
Pour d'un coup lui...

- Tais toi!!! , hurlèrent à l'unisson Zephran et Angmor alors que Nina se bouchait les oreilles, un sourire aux lèvres."
Bien entendu, l'ours dont il était question ne tint pas une seconde et pris ses pattes à son coup, effrayé par cet horrible son.

La journée avança. Les coups plurent un peu pour calmer les ardeurs de Papi. Angmor se renfermait quand il ne semblait pas se parler.

Tous exténués, il arrivèrent devant un marais, encerclé d'arbres à l'allure cauchemardesque. Le soleil couchant, la lumière s'assombrit bien vite, principalement dans cette zone où la végétation pesante absorbait tout rayon de soleil.
Nina, jouant de son charme, discutait de maintes choses avec Zephran, qui ne semblait pas insensible aux formes généreuses de cette dernière. Angmor, toujours aux aguets, tendait l'oreille. Il tapota l'épaule du vieux mage pour lui faire signe d'écouter. Quelqu'un ou quelque chose jouait de la flûte.

" - Très joli mais ça ne me dit rien qui vaille, ajouta papimouzo en préparant une incantation"

C'est ce moment que choisirent les satyres pour émerger du mur végétal. Clopinant, ils s'approchèrent des aventuriers, flûte au bec, les sabots dessinant sur la boue.

" - Ne vous approchez pas satyre! Ou ça tirera tout seul!, menaça le mage le doigt dans la direction des nouveaux arrivants. Alors? Ça tiraille vos esprits hein? ,continua-t-il alors que les créatures avançaient tout aussi sûrement
- Ce ne sont que des satyres, vieux fou, proposa Zephran, une main pourtant placée sur son arc"


Nina, quant à elle, ne laissait paraître aucune violence, hormis son regard plus perçant que jamais, telle un tigresse prête à fondre sur ses proies.
Derrière ce trio étrange, Angmor, comme s'il luttait intérieurement, levait un pied avant de le poser, de reculer puis de saisir une arme, la rengainer.

" - Toi qui te dit chef, Angmor, vient donc nous prêter main forte, lança le mage tout en vérifiant que sa sacoche était toujours accrochée à ses épaules."

L'absence de réponse obligea Nina, Zephran et Papimouzo à se retourner. C'est à ce moment qu'il virent Angmor, le visage crispé, les gestes décousus, comme en plein combat avec lui-même. Papimouzo sentit une... non, plusieurs énergies émanées du corps de ce prisonnier.

" - Que se passe-t-il? , se dit-il à lui même. Quelle étrange magie."
La sacoche se mit à vibrer. Machinalement, Papi appuya fermement sur celle-ci, gardant les yeux rivés sur Angmor.

Absorbés par l'état du chef de troupe, personne ne remarqua que les satyres étaient partis, laissant leurs instruments sur le sol, pour fuir l'ombre qui se camouflait dans l'obscurité avancée du marais.








Nina se demandait qu'est que raconté Papi, il la fixait comme à son habitude mais là on voyait dans son regard quelque chose de plus profond comme s'il avait presque atteint un objectif personnel mais bon elle n'y voyait pas de grand danger alors bon, oublions il y avait quelque de plus important des satyres appairaisant pas de grand danger à part une bonne soirée s'ils y sont motivés mais des satyres dégerpissant à toute vitesse, je sais que la bouche de papi fait peur mais pas à ce point. Alors elle remarqua que les buissons autour du bougé comme si on rôdait autour de comme si une bête féroce allait les attaquer alors comme premier réflexe de Nina fut de prendre Papi et l'utilisait de bouclier humain et en plus comme sa bourse tremblait encore se pourraient nous servir .

"le pauvre, il pense que j'ai enfin craqué pour lui, il vaut mieux qu'il croit sa que je l'utilise comme un vulgaire bouclier."

Mais quand la chose attaqua, l'assaut fut impossible à parer, une attaque éthérée exécuté par des bras d'ombre sans fin. Fouettant l'air, ils se saisirent de Nina et et balayèrent papimouzo.








Dans le chaos que cette chose avait installé, Zephran tentait tant bien que mal de décocher des flèches sur les étranges bras fais d'ombres. Si seulement la magie avait fait partie de son enseignement, il aurait put en imprégner un peu ses tirs.
Il tourna la tête vers ses compagnons, cherchant une quelconque aide face à cet assaillant insaisissable. Angmor semblait toujours paralysé dans un combat intérieur, lâchant parfois un spasme et griffant le vide. Ca n'allait pas, c'était clairement visible, et au regard que papimouzo avait porté sur le rôdeur, ce problème ne devait pas être anodin, les mages étaient réputés pour ressentir ce genre de chose après tout.

"Angmor , vous pensez pouvoir combattre?" lui cria-t-il espérant une réponse affirmative, qui bien sûr ne lui fut pas offerte, l'intéressé ne semblant même pas avoir entendu l'appel.

Bien heureusement, les bras n'arrivaient pas jusqu'à lui, ses trois compères barraient le passage en tentant inlassablement d'abattre les fouets de fumée.

Nina et Papimouzo s'étaient tous les deux serrés sur la gauche, faisant barrage aux assaut. Zephran, en revanche, était seul sur la droite, un peu plus proche de Angmor, commençant à paniquer de part son isolement et sa perte de terrain, il voulu rejoindre ses deux compagnons encore en état de combattre. se décalant pas à pas, il feinta puis s'élança vers le vieux mage et la donzelle. Au milieu d'une roulade, un bras le saisi par la taille et l'arracha au sol, le secouant tant qu'il crut sa tête sur le point de se décrocher de son corps, le sang battait à ses tempes le rythme annonçant l'asphyxie quand la voix de Papimouzo se fit entendre.
"Escaxva elcadrionis olrciza sircumla!"
Le bras se fissura comme si il était de verre, laissant s'échapper de fins rayons de lumière qui s'amplifièrent jusqu'à être aveuglant. Explosant, le membre spectrale laissa choir sa proie qui s'écrasa lourdement au sol, manquant se déplacer le coccyx.
"Merci quand même" dit l'éolien en se relevant douloureusement.
"Oh mais cela va de soit" lui rétorqua le vieillard dont le ton incertain laissait entendre qu'il était aussi surpris que zephran du résultat de son sort.

En levant les yeux Zephran aperçut Nina suspendue dans le vide à 2 ou 3 mètres de hauteur par un bras enroulé autour de sa taille tandis que d'autres membres la traversaient de toute part, expérience que les cris de la jeune femme traduisaient comme peu agréable. L'éolien et le vieillard s'entre-regardèrent puis ce dernier ajouta:
"Tu ne semble pas mage, je m'en occupe, va voir ce qu'il en ai de Angmor."
Zephran hocha vivement la tête puis se dirigea vers l'autoproclamé chef de la troupe, mais arrivé à quelques mètres de lui ce dernier poussa un hurlement atroce qui semblait provenir de quatre voix différentes dont une bien plus grave , ce cris ressemblait à la fois à un cris de rage et de souffrance, ça ne présageait rien de bon.








Tarod était en pleine guerre contre lui même, non seulement les multiples parties de son esprit n'étaient pas en accord mais quelque chose de plus dangereux avait refait surface.
C'est ces saletés de satyres, ils ont essayé de déchaîner les bêtes sauvages et ont réussis à troubler le sommeil de l'écorcheur ! Tu vas voir ce que je vais en faire de ces maudites chèvres...
non, on ne touche pas aux satyrs, ils ont sûrement cherché à nous éloigner d'ici, en attendant concentre toi sur l'écorcheur. Si jamais il finit de se libérer je sent que l'aventure risque de se continuer en solitaire, voir de s'rrêter là.

Nina et papi tentaient désespérémentde déchirer les bras enlaçant la jeune femme et ne firent donc pas attention à ce qui arrivient à Tarod. Zephran eu par contre le malheur de voir deux pointes osseuses jaillir des coudes du ranger tandis que sa bouche prenait des aires de gueule d'otyugh. Soudainement, le bras de l'homme se jeta sur son torse et, avec un tintement cristallin, les surplus osseux du sombre bretteur se résorbèrent.

Heureusement qu'il n'a pas encore récupéré toutes ses forces, la prochaine fois que son état empirera je ne pense pas pouvoir le stoppe aussi facilement. Qu'ils soient bons ou mauvais, il va flloir attaquer les satyres à vue.

Tarod se jeta sur l'éolien terrifié qui le fixait avec terreur. Il enferma le crâne du jeune homme dans sa poigne et lui murmura "oublis" à l'orreille. Le pauvre habitant des cieux sembla émergé de sons sommeil et fixa tard les sourcils froncés
-tu ne viens pas de.... ? Non, c'est sûrement une hallucination.
Dégainant une de ses deux armes dont la lame était faite d'argent, l'anti-paladin se jeta sur les ombres à l'aura glaciale sans avoir le temps de réfléchir sur le pourquoi d'une si bonne résistance à son sortilège de l'éolien.
Entamant une danse mortelle au milieu des ombres, il tailla à sans relache les membres qui drainaient la substance de la jeune nina. Malgré sa concentration inébranlable sur le mouvement de son arme, il fut tout de même surpris face à l'apparition d'une pluie de joncquille en lieu et place du bras enserrant la jeune enrrobé (jeu de mot pourri, merci merci). En la rattrapant pour l'empêcher de s'écraser il entendit une plainte outré derrière lui :

-Des jonquilles ? Mais j'étais sensé prendre le contrôle de ce membre ! Hé tard tu t'es enfin décidé à bouger ?
-Juste un léger problème avec la musique envoûtante des prétendants de madame.
-mes prétendants ? Quel outrage ! Et puis reposez moi tout de suite, j'ai assez valdingué dans les airs comme ça.
Nina pouvait à peine marcher, le dernier bras ayant pris racine, au sens propre du terme, ils décidèrent de monter le campement. Sous le soleil déclinant l'avancée dans un marais aurait été bien trop dangereuse. Même si il n'en disait rien, papi semblait maintenant légèrement suspicieux à l'égard de leur meneur choisit par les circonstances.
-Alors chef, que faisons nous maintenant ?
-ne m'appelle pas comme ça, vous m'avez suivis et personne n'a pris les devants depuis.
Tard partit récupérer un peu de bois sec sans faire attention au jeune éolien qui semblait encore remuer ses souvenirs du combat.








" - Hey! Hey! Angmor! C'était un beau combat hein? Bon tu as passé la grande partie de cette bataille dans tes pensées mais... oh, ne t'en va pas... Ah! Zeph? Je peux t'appeler zeph après ce que l'on vient de vivre *l'éolien passa tel un zombie devant papimouzo, l'ignorant* Euh...*

Voyant qu'aucun de ses compères n'eurent le respect de discuter avec lui, le vieux mage s’abattit sur Nina tel un faucon sur une musaraigne.

" - Alors? Remise de tes émotions?, lança papi en clignant exagérément des yeux
- Une poussière dans l’œil gros pervers? Je peux te l'enlever avec mon arme s'il le faut, intima prestement la jeune demoiselle en tapant son fourreau
- Je... oh..."

Avec délicatesse, et beaucoup de prudence, papimouzo passa une main ferme autour de la taille de sa victime féminine, ce qui ne manqua pas de surprendre cette dernière. Il la poussa tout aussi fermement à l'opposé du camp improvisé, s'appuyant sur son bâton, accusant la fatigue lié au combat.

" - Alors comme ça tu t'es servi de moi pour te protéger?, dit-il tandis qu'ils s'écartaient tranquillement des deux autres aventuriers.
- De quoi parles-tu? Et ne me pousse pas ainsi!, continua Nina, essayant vainement de se dérober.
- Bouclier humain si tu préfères. Enfin on va dire que l'on est quitte. Après tout, le coup des jonquilles... disons que cette chose ne devait pas disparaître en amas de fleurs.
- Papi! Si tu m'enlaces encore, je risque de ne plus me contrôler!
- Voudrais-tu dire par là que tu risquerais d'abuser de mon corps?, ironisa-t-il."

Assez éloignés, le vieillard relâcha son étreinte.

" - Tu vas tâter de mes armes vieux fou!
- C'est amusant que tu lances le sujet car c'est la raison pour laquelle nous nous sommes éloignés"

Mimant parfaitement l'étonnement, Nina observa les alentours, aux aguets.

" - De quoi parles-tu?
- Tes dagues.
- Mes dagues? *la jeune femme tourna le dos à son compagnon* Oui elles sont jolies n'est-ce-pas? De la pure obsidienne.
- Je sais.
- Un cadeau de famille. C'est tout. Ça n'a qu'une valeur sentimentale.
- de famille, je n'en doute pas.
- Rien de plus. Purement décoratif.
- Je ne te crois pas."

Nina serra violemment les poings sur ces paroles. Elle fit rapidement volte face afin de retourner au camp.
Sans bouger, laissant la guerrière heurter volontairement son épaule, le mage leva les yeux au ciel et dans un soupir, prononça:

" - Nyris la grande prêtresse. N'est-ce-pas?"

Nina s'arrêta, estomaquée.

" - L'éclat parfait de ces dagues. Les runes qui dessinent les lames. L'aura qui s'en dégage... *courte pause* ces dagues appartenaient à Nyris. Peut-être les originales et non de parfaites répliques."

Un silence assourdissant emplie le marais, isolant le mage et la guerrière.

" - Où les as tu trouvées? Qui es tu réellement Nina?
- Je...
- PAPIMOUZO! NINA! Où êtes-vous? Venez vite! Angmor a trouvé... quelque chose. Vite! Sortez des buisssons!"








"je te dirais sa plus tard , allons voir se que l'autre à nous montré"

dit Nina pour pouvoir fuir les questions de papi

"Je vois je touche des points sensible de mademoiselle?"

surenchérie papi

"Non mais c'est compliquée comment te dire que c'est pas tes oignons et que tu as une allène de cheval."

répondit Nina

"Nyris , Nina quel ressemblance non?

Questionna Papi

Arrête tu ne sais rien ! Tu crois que tout sa est arrivé par hasard que le sac à prit des victimes au hasard , non!Tout le monde ici est là car il a était choisi bien particulièrement pour ses capacités , comme toi avec bourse qui on peut dire à la bougote , non? Tu n'es pas le seul à avoir un bonne oeil et on eut dire qu'il n'y à pas que moi qui te déconsentre pour avoir des si belles jonquilles? Et même tu dois bien savoir qui est Nyris en étant mage , alors méfie toi. Elle ne surpporte pas les galopain de ton genre , elle les préfères mort..

C'est alors que l'éolien légèrement énerver arriva

BON VOUS RAMENEZ , ON VA PAS RESTE RAMASE DES FLEURS ?








"Oui parce que c'est bien beau de draguer dans votre coin mais nous on a besoin que vous veniez, allez la nuit de noce on la reporte!" Zephran était un peu secoué, il s'était remis de son "choc" de tout à l'heure mais , étrangement il en est sorti de plutôt mauvaise humeur...
Il avait l’impression qu'il sétait passer quelque chose d'étrange durant la bataille, et lorsqu'il essayait de se remémorer la scène il se retrouvais entre deux vérités: celle d'une bataille agités mais sans quelconques étrangetés et celle d'une bataille mouvementée dans laquelle s'est affiché un étrange spectacle, il lui semblait que Angmor y était pour quelque chose , mais quoi?.

Lorsque le petit groupe rejoignirent Angmor celui ci se tenait près d'un cadavre de satyre, ce qui était plutôt étrange pour deux choses, l'une c'est que les satyres sont des créatures plutôt pacifiques et de plus fuyarde, il est dure de les tués si on n'est pas magicien ou arché , ce qui inclut qu'il a été tué a distance ou par une maladie, l'autre fait est que le cadavre présentait bel et bien des marques mais qui ressemblaient à des sceaux de magie , une magie rarement utilisée pour tuer, ou alors c'est une magie très ancienne...

Zephran se pencha pour inspecter la malheureuse créature, vu les traits figés de son visage, sa mort ne fut ni courte ni douce, il lut les symboles apposés sur les sceaux et dit à voix basse:
""Terre","cieux","océan"...*aussant la voix pour qu'on l'entende mieux* je sais les déchiffrés mais je n'ai aucune idée de ce que sont ces sceaux, c'est simplement de l'écriture magique de l'ancienne ère, donc qui a plus d'un millier d'années..."
"Oui, ajouta Angmor, à mon avis c'est un puissant magicien qui a utilisé ce sort, c'est une magie perdue et dangereuse, il faut aussi se méfier du sceaux, il renferme surement encore de la magie."
Le vieux magicien avança et observa intrigué la carcasse, puis pris la parole:
"En tout cas c'est un sort élémentaire, mais pas comme habituellement, là il s'agit de trois éléments , en général lorsqu'on utilise un sceaux, ce qui se fait encore mais n'ai pas utilisé en combat et est fait pour durer longtemps, on n'utilise qu'un des trois, par exemple pour un sceau de feu on utilisera le caractère magique de la terre, cependant les caractères magiques ne sont plus les mêmes qu'à l'époque."
"mais dans ce cas, plusieurs éléments ont été utilisés?"demanda la Jeune femme encapuchonnée.
"je n'en ai aucune idée , je n'utilise pas cette magie..."
"Bon je propose que nous finissions d'installer le camp, ça ne servira à rien de rester à regarder un satyre mort plus longtemps, on peut juste en conclure qu'il va falloir se méfier, nous ne sommes peut-être pas seuls , surtout que c'est arrivé récemment, le corps est intact..."

C'est sur ces mots d'Angmor que l'équipe retourna au camp pour finir son installation ,ils devaient se reposer, la journée avait été longue et fatigante  pour les aventuriers.








Une tel magie... jamais je n'aurais crus la ressentir de nouveau.
Qu'a-t-elle de si spéciale pour t'émouvoir ?
Elle est morte. la magie parcourt notre monde sous forme de flux, ces flux sont incontrôlables et imprévisible et les mages leurs donnent une forme grâce aux incantations et ingrédients. seulement, le flux créateur de ces runes était celui de la Terre mère et il se ferma après que Pan est délivré son pouvoir pour le laisser à tout les êtres de la nature.
Alors comment quelqu'un a-t-il pu l'utiliser ?
Aucun être vivant n'est sensé pouvoir s'immiscer dans la magie, même les dieux ne le peuvent car ils n'en sont pas à l'origine.
Encore une fois tu apportes plus de questions que de réponses.

Un doux fumet de marcassin grillé et d'haricots s'élevait de la petite marmite en fonte perché au-dessus du feu de camp. Le soleil était déjà couché et les lunes jumelles éclairaient chichement le bois dont les nocturnes commençaient à s'éveiller.
-Allons, je vais vous raconter l'histoire de ma folle jeunesse !
-il va encore nous parlons des femmes qu'il a soit-disant monté...
-Ne sous-estime pas tes aînés jeune fille, ils pourraient te surprendre. En plus il suffirait d'un geste de ma part et tu passerais le reste du mois à écrire pour communiquer.
-ça c'est la théorie, tu risques juste d'éteindre le feu en déclenchant un coup de vent.
-hé il se passe un truc bizarre
-mais ! ça n'arrive pas souvent ! et puis je suis un grand mage
-non mais, regardez c'est vraiment étrange
-un grand mage ? tu ne serais même pas capable de lancer un sort de chute de plume

Les deux belligérants furent interrompus par un puissant bruit de succion suivit d'un craquement de pierre. Les ombres s'échappant du sol qu'indiquait zephran se regroupaient toutes dans les eaux bouillonnantes du marais. Les eaux semblèrent se retirer dévoilant au passage les ruines d'une ville qui fut sûrement splendide autrefois. sur une place où convergeait toutes les routes s'élevait un monolithe de basalte dont les gravures représentaient des dizaines de runes différentes. enchaîné là se tenait un homme squelettique dont les yeux brillaient d'un éclat maladif. Son corps semblait quasiment intangible mais plus les ombres prenaient place en sons sein plus sa peau devenait opaque.
malgré son torche maintenu par de solides chaînes ses mains s'agitaient pendant qu'un léger murmure s'échappait de la fente difforme lui servant de bouche. Plus son corps s'imbibait d'ombres plus les chaînes grinçaient sous la pression du non-mort.
dans un hurlement de souffrance une dizaine de sphères colorés jaillirent de son torse pour partir vers les quatres intrus.
ho non pas encore une fois...

Tarod courut en arrière pour rester le plus longtemps possible loin de la sphère le pourchassant.il n'eut le temps de s'éloigner que de quelques mètres avant que la sphère le percute. Alors que les autres n'avaient subis que des brûlures superficiel des trombes d'eau se déversèrent de nul part sur Tarod.

-saleté de hiatus...








Alors que tout le monde s'apprêtait au futur combat, le mage laissa son regard glissé d'angmor à ses mains, s'interrogeant sur le phénomène étrange qui venait de se produire. Le sortilège aurait dû atteindre la victime de façon plus offensive, et non aussi humide.

" - Pourtant je n'ai lancé aucun sort... ,murmura papimouzo tout en gigotant ses doigts comme pour les échauffer. Et si ce n'est pas moi, ça vient donc de ce .. et bien ça ressemblait vaguement à un sortilège d'orbe chromatique. Mais.. quelque chose à modifié l'effet."

Nina heurta violemment le vieux alors qu'elle partait l'arme à la main se battre contre l'homme étrange. Sortant brutalement de sa torpeur, il revint rapidement à la réalité.

" - Zephran! Utilise ton arc! Je vais t'aider un peu! Ah, vise les chaines!
- Que? Quoi? Mais tu me prends pour un dieu de l'arc?!
- Concentre toi! , cria papi de se renfermer sur ses pensées et de commencer l'incantation
- Quelle type de flèche? Oh.... d'accord
- Synkis Phalus Deusvoxe"


L'atmosphère autour du mage devint lumineuse. Cette aura se concentra de plus en plus entre les paumes du lanceur. En quelques secondes, une sphère scintillante se forma et c'est à ce moment que les doigts s'écartèrent, laissant le sortilège se déchainer vers le carquois de l'éolien, sur lequel il explosa en une lumière aveuglante.
Zephran sorti une de ses nombreuses flèches et s’aperçut que la pointe semblait floue, éthérée, passant d'un univers à l'autre sans savoir dans lequel s'arrêter. Par curiosité, l'archer tenta de vérifier la solidité du métal avant de stopper net son mouvement, surpris par le froid intense qui en émane et par la lumière qui s'intensifia à son approche.

" - Pour une fois qu'un de mes sorts fonctionne parfaitement. Tu perds un peu de ton pouvoir, hum? , signala papi à sa sacoche en la tapotant. Bon ce n'est pas tout, occupons nous de cette liche! Dépêchons nous avant qu'elle ne récupère tous ses pouvoirs! A nous deux saloperie!"

De son côté, angmor se relevait tranquillement, légèrement étourdi.

" - xsaf menfines!"

Alors qu'il allait saisir son arme, un homme venu de nulle part tomba du ciel directement sur angmor, le forçant à s'allonger brusquement sur le sol.

" - Ah! Cette fois ça a raté! , claqua papimouzo la mine renfrognée. Bon, Nina j'arrive! Noooon! Ne touche pas son corps!! NOOON!"








En voyant Nina s'approcher de la liche, décocha sa flèche le plus vite possible , cette dernière fusa avec une vitesse incroyable laissant une trainée de lumière bleue derrière elle.
La flèche toucha la créature maléfique juste là où Nina s'apprêtait à le frapper ce qui stoppa son geste et l'empêcha de rentrer en contact avec  le cadavre animé.

"Ouf, il s'en ai fallut de peu, ne saute jamais sur une créature comme ça on ne sait jamais de quoi elles sont capables, si tu savais à quoi tu as échappé...bravo Zeph, tu n'as pas tiré à l'endroit voulu mais tu l'a sauvée..."
"Oh mais c'est normal, c'est tout de même une alliée, je n'allais pas la laisser se tuer..."
répondit l'éolien au vieillard qui avait l'air de s'être fait un sang d'encre pour Nina pendant ces quelques secondes.

Zephran se retourna vers l'homme que Papimouzo avait fait apparaître et lui demanda si ça allait, l'homme avait l'air complétement perdu et se demandait complétement se qu'il faisait ici, on croirais voir une chèvre au milieu d'une métropole...

"Il faut trouver son phylactère! c'est le seul moyen de l'éliminer, ça ne servira à rien de lui broyer les os, ça conscience sera encore vivante..."ajouta l'éolien avant de jeter son épée à l'homme à qui il dit:
"Joignez vous à nous, on vous expliquera après"
L'homme avait l'air d'avoir repris la situation en main et répondit
"Ok, il faut tuer la chose là-bas? c'est une liche n'est-ce pas?"
L'archer hocha la tête pour acquiescer.

Il repris une de ses flèches, le sort de Papimouzo fonctionnait encore, il visa donc ce qu'il pensait être le phylactère de la créature, un pendentif à son cou.La flèche se planta dans le pendentif qui se brisa ça n'avait pas l'air d'être le point faible de la liche, elle n'avait pas bougée.
Soudain elle se réanima un peu puis jeta un regard vers Angmor , ses yeux commencèrent à se remplir d'une lueur violette.
"Angmor, attention!"
Trop tard....








Tarod était dressé au bord du marais séché, détrempé et courbaturé. la magie semblait s'acharner à lui faire regretter son existence. à peine fut il relevé qu'il entendit quelqu'un le mettre en garde et un flash violet s'en suivit.
-Ho non, pas encore une fois.

dans un ignoble bruit d'organes écrasé, la tête de Tarod fit 4 tours sur elle même avant de reprendre sa place initiale. Complètement déboussoléb il perdit l'équilibre et dévala la colline en tonneau provoquant par hasard sa vengeance sur la personne de celui lui ayant brisé le dos.

La liche tirait hargneusement sur ses chaînes tandis que le jeune éolien continuait de la cribler de flèches et que Nina lui tournait autour pour chercher un éventuel point faible.
dans un claquement de langue aussi rugueux que le contact de deux pierres, la liche lança un trait de foudre dans la direction du mage coloré. espérant échapper à son funeste destin, celui-ci tenta une contre incantation. Dans un tintement de verre brisé, l'éclair se solidifia et s'éclata au sol.

-bon, de toute façon je risquais de toucher Nina en renvoyant ce sortilège.

Décidément fâché avec tout les utilisateurs de magie de la Terre, Tarod dégaina une seule de ses deux épées et courut vers le squelette sorcier bien décidé à le mettre hors d'état de nuire le temps d'anihiler son phylactère. En plein élan, son bras prête à s'abattre tel une épée de Damoclès, un scintillement attira son regard : un petit coffre semblait incrusté dans la pierre d'attache du nom-mort au beau milieu des runes sans cesse en mouvements.

après que son approche soit soldé d'un vol planné de 6m en arrière quand son épée a brisé une des runes, il indiqua le petit compartiment à ses compagnons.








Il ne lui restait aucun souvenir antérieur. Sa mémoire remontait à l'intense douleur qu'il avait éprouvé en se retrouvant face contre terre après une chute de deux ou trois mètres à travers des branchages pour attérir sur un homme trempé. A peine relevé, on lui lançait déjà une épée en lui demandant de se battre. Contre une liche. Au milieu de ruines humides et pestilentielles qui abritaient un monolithe.
-Joignez vous à nous on vous expliquera après !
Expliquer quoi ? Y'a rien à expliquer c'est le bazar intégral !
-Ok, il faut tuer la chose là-bas? c'est une liche n'est-ce pas?
Dis moi non ! Dis moi non !
  L'éolien hocha la tête.
Montedri bil Fariokh !!!
  Sans choix aucun, il se jeta dans la mêlée, mais se fit rouler dessus avant d'arriver en bas de la colline. Sa lourde chute le fit s'étaler de tout son long dans la boue. Dans la boue et les cailloux. L'un d'eux lui entailla profondément l'arcade sourcilière. La douleur était intense et lui donnait l'impression que son crâne se fendillait.
Quelle délicieuse impression ...
Empêchant trop de sang de s'échapper de sa blessure, il courut vers la liche pour tenter de lui asséner un coup. L'humain détrempé pointa un petit compartiment sous les chaînes de la liche. Une lumière se fit soudain dans l'esprit du pauvre homme tombé du ciel.

  Il était jeune, assis dans une salle sombre aux murs de pierres brunes et au plancher de chêne massif. L'endroit était étroit, à peine trois mètres sur deux. Derrière le bureau de marbre devant lui se tenait un homme, dans la force de l'âge, les cheveux gris en bataille. Sur son armure en obsidienne d'obscures emblèmes semblaient remuer à la lueur des torches presque éteintes.
-Les liches ne possèdent pas leur âme, elle l'enferme dans un objet particulier puissamment chargé en magie. Souvent ce sont des coffrets, des amulettes ou des bijoux précieux. Le seule moyen de tuer une liche est de détruire son âme enfermée dans le phylactère. Mais le corps conserve l'âme près de lui. Et le corps est vivace, puissant et possède une maîtrise inégalée de l'ancienne magie.


  Ce regain de mémoire soudain le rendit plus conscient qu'avant. Dorénavant son esprit était clair.
-Attirez la liche loin du monolithe !
  La tâche promettait d'être ardue ...
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Le sac de contenance [En Cours] Empty
MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeMar 12 Nov - 19:39

Attiré la liche? Loin du monolithe?? Non mais que raconte-t-il? Si la créature se défais totalement de ses chaines, non seulement elle pourra se déplacer mais en plus elle pourra améliorer ses incantations!

" - Tout d'abord ce n'est pas parce que je t'ai accidentellement fait apparaître sur angmor... tiens, désolé ang. J'peux t'appeler ang, hein? Bon où en étais-je? "

Sans effort, la sorcier défunt parvint à créer un éclair qui fusa en direction du mage bientôt défunt. Son don naturel pour éviter la mort obligea papimouzo à se retourner pour avoir le temps de voir le sortilège fuser vers son torse.

" - REFLEXIS VANTES!" , cria-t-il dans le seul but de renvoyer l'éclair à son propriétaire, ce qui eut pour effet de  réduire ce dernier à un tas de verre qui explosa en mille morceaux en touchant brutalement le sol.

" -bon, de toute façon je risquais de toucher Nina en renvoyant ce sortilège", enchérit le maladroit à quiconque aurait aperçu ce qu'il tentait de faire passer pour un subterfuge.

De leurs côtés, après quelques roulades joyeuses dans la boue,tout en évitant Angmor volant au-dessus du champ de bataille, l'inconnu continuait à faire de drôles de signes, indiquant les chaines de l'adversaire.
Il fallait trouver une stratégie. Libérer un tel monstre nous entrainerait directement dans l'antichambre de l'enfer. Pourtant la liche ne semblait pas avoir récupéré tous ses pouvoirs. Peut-être était-il temps de puiser dans sa source de magie? Non, non, une seule créature à la fois!
Pourtant, les pensées du vieux mage agitèrent ce qui hantait sa sacoche. Se concentra intensément pour créer un sortilège capable de faire tourner la roue du destin en leur faveur, il ne remarqua pas les mouvements percutant sa hanche. Tout aussi violemment que subitement, la sacoche tressauta, se secoua dans tous les sens.La ceinture sauta. Une petite main en bois noirâtre émergea, laissant trainer autour d'elle une aura maléfique, encore plus obscure que le matériau dont elle était composée. Un amas de particules multicolores se dirigea à grande vitesse vers papimouzo, avant de percuter un bouclier translucide ayant pris une teinte sombre au contact du sort. La sacoche s'ouvrit un peu plus, laissant alors entrapercevoir deux petits yeux rouges, perçants. Une deuxième main émergea... avant que le mage referme avec vigueur et frayeur son sac duquel étaient apparus de minuscules stalactites.

Le combat faisait rage! Nina parvint non sans mal à détruire les chaines du prisonnier. Libéré, le sorcier non-mort leva les bras au ciel, tandis que l'inconnu à l'épée le tailladait de toute part comme s'il cherchait à stopper ce qui était en marche.

" - Le coffre! Détruisez le coffre! , hurlait Angmor, s'avançant telle une furie sur sa proie. Je vais occuper cet abruti pour limiter les dégâts!
- Avec plaisir, rétorqua l'inconnue, cessant de frapper la liche pour se fixer sur le but ultime qu'est la destruction du phylactère, mais il y a comme un léger problème."

En effet, les chaines s'étaient enroulées comme par magie autour de la pierre, empêchant d'atteindre le coffre. Nina s'acharnait déjà sur les chaines. Chaque coups portés, métal contre métal, produisaient d'étranges étincelles rouges, violettes ou bleues.
La liche dressa la tête vers le ciel qui s'obscurcissait de plus en plus. Des volutes de fumées couleur charbon s'échappaient de sa bouche alors qu'un cri de plus en plus strident commençait à vriller les tympans des aventuriers en bien mauvaise posture.

Papimouzo, abasourdi, revint à lui. Il prit alors conscience de ce que la liche tentait d'invoquer. C'est sans prendre le temps de réfléchir qu'il commença à préparer un sortilège pour contrer l'ennemi commun. Tendant les mains face au sorcier d'outre-tombe, il murmura dans un dialecte ancien. La boue dans laquelle il pataugeait se mit à bouillir. Ses corps se raidissait comme sous l'emprise d'une force aspirant son énergie. Un lien brumeux se forma entre la liche et le mage. La forme vaporeuse, parcourue de cristaux aux reflets métalliques, s'enroula autour de l'adversaire puis pénétra à l'intérieur de la liche. Celle-ci trembla puis stoppa son incantation pour relâcher une partie de sa puissance sur le vieux mage. Le lien explosa dans un bruit sourd, déstabilisant le magicien et l'envoyant valser contre un arbre.

N'accusant pas le choc, papimouzo perdit conscience, avec pour dernière vision trois combattants s'acharnant aussi bien sur la liche que sur le monolithe.








Nina ne savait plus quoi pensait, comment pourrons t'a battu cette liche et qui est ce nouvel inconvénient qui on peut dire est tombé du ciel.

"je n'avais pas vu des chaines tenir à mes dagues mais je les aurais quand même, elle commence à faire effet ce n'est plus qu'une question de temps avant que..."

les chaînes finirent par de céder sous les coups acharnés d'une femme déterminée. Mais elle ne fut pas la seule à remarquer sa. La liche fit un car te tour sur elle après avoir boum avec Papi. Il ne tarda pas à répondre à la jeune femme qui avait profané son monolithe.

Tu veux jouer, on va jouer!

La liche n'étant pas très galant attaqua le premier en envoyant à ce qu'on pourrait dire les témoins présents, "une grosse boule qui a fait un très gros boum". Nina la ressut en pleine figure. Quand la poussière de l'explosion se dissipa elle était toujours debout, du sang saignait de partout mais elle était là avec un sourire cruelle.
Toi, tu sais pas dans quoi tu embarques.

Dit-elle a la liche avec le même sourire . Son sang s'arrêta net puis reprit la direction oppossé et quand cette étrange scène fut finis, Nina était là , intact comme si rien n'était. la liche fut frapper une fois puis une seconde fois, puis elle fit frapper en rafal par un mal que personne ne vut n'y ne comprit d'ou il venait sauf elle.

Les ombres sont nos plus fidèles serviteurs même se d'une créature morte

cette distraction qui n'allait pas durée laissa un répit à ses compagnons pour qu'elle espérait en finir avec ce coffre....








Zephran ne suivait pas tout, tout d'abord, qu'avait la créature elle semblait rouée de coups alors que personne ne lui en portait, peut-être un sort, Nina se tenait face à lui souriante, il y avait forcément anguille sous roche...

De toute façon ce qui l'interraissait était le phylactère, qui apparament se trouvait incrusté dans le monolythe, sans oublier qu'il devait essayer de protéger le vieil homme dont la conscience traînait quelque part en dehors de sa tête...
Zephran attrapa encore une de ses flèches, moins nombreuses cette foix, son carquois ne contenait plus que quelques flèches.

Il visa, bien entendu le sort de Papimouzo n'était plus efficace il fallait donc s'en résoudre à sa propre force, il décocha sa flèche mais elle ne toucha pas ce qu'il avait visé, mais en plus la flèche brisa l'extrémité du monolithe en le touchant, il avait mis trop de force en tirant son arc que le tir avait dévié, mais justement la source de cette force était étrange.

Zephran regarda son bras armé de l'arc et se figea net, ce dernier enflait et se recouvrait d'un pelage sombre, les extrémités de ses mains se munirent de longues griffes en s'allongeant.
"Oh non, c'est pas le moment..."
L'éolien tomba sur ses genoux les mains au sol, le visage tordu de douleur, il leva la tête vers ses compagnons, si ils s'étaient tous retournés ils auraient aperçut ses pupilles si dilatées que c'est yeux n'étaient que des voiles noirs.
Petit à petit il se transformait en... une bête , pas vraiment un loup, ni un homme, une sorte de canidé humain...

Une fois que cette transformation qui paraissait douloureuse se termina Zephran se releva lentement, ses compagnons jusque là, trop occupés à combattre leur ennemi ne lui avait pas prêté attention , mais ils ne purent ignorer la masse sombre qui s'élevait, tous jetèrent un oeil dans la direction de ce qui n'y paraissait plus mais était l'éolien.
"Bon sang de bois,souffla Angmor, un Lycanthrope...
-ça sent vraiment pas bon, ajouta le deuxième humain à ses côtés.
-Occupe toi de la liche avec Nina, je vais essayer de m'en occuper..."


Zephran, du moins ce qu'il en restait semblait un peu perdu quand il aperçut le corps inerte de Papimouzo sous un arbre.Angmor en apercevant la bête fixer son compagnon s'élança vers elle, c'était clair comme de l'eau de roche, il avait besoin d'un casse-croûte, et quel chance il y en avait un servi sur un plateau...








ça y est
Quoi ? t'as trouvé un moyen de te débarrasser plus vite de la liche ?.
Non, j'ai enfin ressentis quelque chose. La balance a penché d'un coup du côté maléfique
Attends.... nous sommes face à un mort-vivant sorcier à la puissance phénoménale s'étant donné la mort pour devenir ce monstre et tu viens me dire qu'une présence maléfique plane sur les lieux ? Et après tu trouves que je suis injuste de te considérer inutile ?
Je ne parle pas de la liche, c'est plus puissant que ça.
Ha.... encore des problèmes en perspectives
Avant de se tourner vers ça vous devriez vous occuper de la liche.
Pourquoi ? la demoiselle a l'air de bien s'en sortir.
Regarde sur le plan magique.

Tandis que les ombres s'agitaient autour du non-mort son aura semblait se charger et se densifier.

Si jamais on se prend ça je n'imagine pas la puissance du hiatus...
Tu te souviens le nuage d'écureuil ?
Il vaut mieux oublier cet incident.

Un horrible cris bestiale attira l'attention des du ranger.
-ça sent vraiment pas bon
-Occupe toi de la liche avec Nina, je vais essayer de m'en occuper..."
-Nina dites vous ? quel joli nom... aurais-je la chance d'avoir affaire à une mademoiselle ?
-Mé cé ki se gro loure ?

Sans bruit, 250 kilos de muscles se ruèrent sur le vieil homme avachis sous un arbre. Angmor eu à peine le temps d'enlever le vieillard du chemin du lycanthrope.
Trop lent pour tourner, le monstre percuta le pommier faisant pleuvoir une pluie de pommes lourdes de conséquences sur l'ancien plongé dans un sommeil plus ou moins réparateur.
Explosion de force 3. Il se relèvera assez tôt.
Et ce que prépare la liche ?
ça on va difficilement s'en relever.

une énorme patte griffue souleva Tarod du sol. De longues estafilades ornaient son flanc droit. son armure de cuir sembla se retisser d'elle même pour protéger la plaie d'éventuelles coups.

-Finalement les éoliens ne sont pas tous de faibles ménestrels.

Bloquant une attaque du plat de sa lame, Tarod hésitait sur la marche à suivre. Il fut décidé quand les dents de zephran s'enfoncèrent profondément dans son épaule. Avec un grimace de douleur il changea son arme de main et posa sa paume droite sur le pommeau de la seconde épée qui pendait actuellement à sa ceinture.

-Excuse moi d'avance pour ça mais tu ne risques pas de te calmer autrement.

Un courant d'air froid et sec souffla sur la forêt tandis que la lame s'échappait de son fourreau. l'adamantine mêlée à de l'argent formant l'arme brilla intensément sous la lumière des astres jumeaux. Le crâne aux gouttes de sang coulant dans le sens inverse d'une horloge sembla soupirer de plaisir quand l'épée fut libérée à son entièreté.
Dans un regain d'adrénaline, le hors-d'oeuvre lança un puissant coup de pied entre les côtes de son assaillant. La bête retira ses crocs mais lança à nouveau ses puissants bras pour broyer l'idiot lui ayant voler sa nourriture.
D'un mouvement souple, l'homme se baissa et sauta de côté, esquivant l’étreint mortelle de son compagnon au 2m50 assez imposant.
profitant de ses déplacement rapides, Tarod frappa sans cesse du plat de sa lame laissant des marques de brûlures sur le pelage broussailleux du lycanthrope. Dans sa fureur, le demi-homme sauta sur son tortionnaire. Sa course fut dévié quand un coup d'épée déchira son flanc.

Recouverte du sang maudit de la bête, la lame brilla d'un éclat rouge et le crâne placé sur son pommeau ouvrit la mâchoire comme pour déguster son festin. La blessure ne se refermait pas comme à l'habitude des loups garous et son propriétaire s'écroula au sol ayant perdu l'adrénaline qui l'avait soulevé.

à peine était il relevé qu'une explosion retentit dans son dos. L'homme tombé du ciel était assis sur le sol face au monolithe le visage légèrement roussis.

-Ha non, c'était pas cette rune là pour faire sortir le coffre.

La liche était toujours assaillit mais un rictus railleur se peignait sur la chaire restante de son  visage.








" - ..zen."

De la brume. Partout.

" - ...veille toi."

Des couleurs chatoyantes, qui danse avec la brume.

" - .. tendions. "

Une voix, au loin. Non, plusieurs voix. Elles me paraissent douces.

" - Razen, reviens parmi nous.
- Je.. mais que...
- Ne bouge pas. Laisse nous t'aider, Razen
- Qui êtes-vous? Où suis...
- Laisse nous te guider. Nous allons t'expliquer, Razen."


Cet endroit est étrange. Tout semble atténué. Même les sons semblent provenir de loin. Et ma tête... argh! Elle est douloureuse mais aussi... et bien comme remplie de coton. La lumière parait tamisée. Pas de rayons lumineux, pas de soleil.
La brume s'était très faiblement dissipée, laissant apparaître des silhouettes humanoïdes, de grandes tailles, flottant dans des guenilles. Trois personnes se tenaient devant le mage, allongé sur le sol. Il leva les yeux vers ce qui pourraient être ses sauveurs pour n'entrapercevoir que des yeux rouges, ressortant des capuchons dissimulant leur visage. Ces yeux rouges... on dirait...

" - Argh! Ma tête! , hurla le mage fermant les paupières sous la douleur tout en se saisissant le crâne avec ses mains.
- Ne lutte pas, Razen.
- MAIS AIDEZ MOI!
- La marche a commencé, Razen, ne quitte pas la voie."


La douleur extrême força papimouzo à se pencher vers le sol, les mains le soutenant à peine pour ne pas s'affaler. Cet élancement lancinants entrainèrent des vertiges. Le mage vomit toutes ses tripes sur le sol qui se recouvra d'un épais liquide noirâtre dans lequel nageaient des morceaux suspects rouge sombre et vert foncé.
A ce moment, le vieux mage ouvrit les yeux. La lumière, même de faible intensité, l'aveuglait. Il leva tant bien que mal son regard vers les inconnus, comme pour implorer leur aide. C'est à ce moment qu'il aperçu leurs jambes... ou plutôt l'absence de membres inférieurs. Seules la cape en lambeaux flottaient au-dessus du sol.

" - Ne sommes là pour te montrer le chemin, Razen
- Viens avec nous Razen. "


Leur voix étaient à peine audible, tel le vent caressant les branches d'un arbre mort. De leur regard rouge émanait pourtant un sentiment de protection. Sensation d'autant plus étrange que des capes émergeaient des bras squelettiques, se terminant par des mains blanches comme la mort pourvues d'ongles longs, cassés, noirs et jaunes.

" - Qui êtes-vous!? REPONDEZ!
- Il ne sert à rien de résister, Razen
- Suis nous, Razen
- REPONDEZ MOI! QUE ME VOULEZ-VOUS!?, cria papimouzo, dont la peur commençait à pointer son nez."


Les silhouettes se mirent à bouger. Ou plutôt à flotter, pour encercler leur protégé.
Elles commencèrent à léviter de plus en plus proche du mage, alors assis, roulé en boule pour éviter tout contact avec ces inconnus.

" - Fuyez! Fuyez ou je serai obligé d'attaquer!!!"

Alors papimouzo commença à prononcer l'incantation d'un sortilège de protection. Rien. Rien ne se passa. Pas même de travers.

" - Tes pouvoirs ne sont plus, Razen.
- Il te faut nous suivre, Razen.
- Laisse nous te guider, Razen. "


Sans réfléchir, papimouzo tenta d'invoquer une créature pour l'aider.
Si les paroles ne fonctionnent pas, il reste les gestes. Ca sera d'autant plus puissant. Tant pis pour eux!
Il leva alors ses bras devant lui... et s'arrêta net.

" - Mes... bras.. que..
- Tu es des nôtres Razen, souviens toi."


Papimouzo se laissa submerger par les silhouettes, les bras toujours tendus devant lui, mains ballantes.

" - Je suis... mes bras sont... en ... en bois.
" furent les derniers mots du mages avant d'être totalement recouvert par les ombres.








Elle ne tiendra plus...
les secondes nous sont comptées ...
je ne peux plus ...
ma déesse n'est pas fière de moi, mais il faut tenir pour elle ...
Le sacrifice ultime n'est pas encore arrivé...
Elle compte sur moi pour lui rapporter...


Dit Nina agonisant car l'ombre de liche devait puiser dans son énergie vitale pour n'être plus l'esclave de son côté lumineux.

Il faut que je le fasse

Elle prit un de ces poignards est s'entaillia son bras et dessina avec son sang, un sceau sanguinère. Quand l'ouvrage fut fini elle s'écroula au centre du sceau dessiné au sol, l'ombre attaquant la liche disparue et la bête eut un temps avant de reprendre ses esprits et de foncer sur son ancienne adversaire qui serait sa prochaine victime.
Mais au moment où elle voulut traverser la frontière fait de sang, il ne put avancer plus loin car il se heurta à un mur invisible. ne sachant pas quoi faire la liche ne perdu pas plus de temps sur cette chose inacséssible et s'attaqua aux autres assayant...








Déjà quatre en moins ... Quelle déconvenue !
Un évanoui qui articule des paroles inintelligibles, un transformé en bête sanguinaire qui se bat avec un autre, et une dernière allongée dans son sang.
Quelle bande de branquignols !
Essayant désespérément d'extraire le phylactère du monolithe à force de magie, le nouveau compagnon tombé du ciel était en peine et ne se sentait pas aidé ... Heureusement pour toute la troupe, l'humain encapuchonné venait d'en finir avec l'affreux lycanthrope.
Il était temps qu'il en finisse !
-Aidez moi nom de dieu ! hurla-t-il.

Le regard du nouveau compagnon se fit vague, tout d'un coup, et il fut prit de légère convulsions faciales.

Dans un chapelle délabrée, derrière l'autel en pierre blanche, se tenait le même homme. Il semblait exténué. En fait il pleurait. Il se courbait lentement, et dut s'appuyer sur l'autel. Ses larmes se firent plus nombreuses. Il gémissait à présent. Soudain il hurla.
-Non !
Il semblait s'adresser à l'autel.
-Vous n'avez pas le droit ! Je ne vous ai pas servi pour ça ! Ce n'était pas ma faute !
Il s'affaissa sur l'autel dans un grand bruit, et laissa échapper un cri de douleur.
-Si vous me maudissez, alors moi aussi je vous maudis ! Dieux traîtres ! Irrévérencieuses entités ! Je vous maudis !


Après quelques nouveaux soubresauts l'homme tombé du ciel sembla reprendre ses esprits. Ce nouveau regain de mémoire n'était pas providentiel : la liche en avait profité pour se rapprocher de lui. Heureusement, l'homme encagoulé s'était précipité et lacérait la liche avec vivacité, esquivant de peu ses maléfices puissants.
-Retenait là, je cherche la bonne rune !
Allez bon sang ! Saleté de monolithe !

Trois nouveau essais, qui se soldèrent par trois échecs et une entaille sur la joue ...
Le sang chaud qui coule, aaaaah ...
Enfin la bonne rune !

Le coffret fut éjecté du monolithe et le nouveau compagnon le prit.
-Ne l'ouvrez pas ! lui cria l'autre homme qui fatiguait visiblement : il s'était prit un sort d'entaille dans la jambe et flanchait parfois dangereusement.
-Je m'en doute ! Détruisez le avec votre épée enchantée !
En effet il avait deviné que pour survivre à la liche durant deux minutes entière, l'homme ne s'était pas battu avec un vulgaire bout d'acier tranchant. Il attendit encore quelque secondes le moment propice puis frappa à son tour. Le monstre fut surpris par ce coup inattendu lui venant dans le dos ce qui donna l'occasion au nouveau compagnon de lancer le coffret par dessous la liche vers l'autre homme. Celui leva son épée, prêt à frapper de toute sa force dans le coffret renfermant l'âme de la bête hideuse ...








Un puissant cris de douleur s'éleva quand la lame enchanté brisa le coffret. repoussant les deux humains, une nuée opaque s'échappa du coffret pour s'infiltrer dans la bouche du mort. la chaire de la liche sembla se reconstituer et du sang coula de plaies apparaissant à leur tour.

A la place du puissant mage d'Outre tombe gisait un pauvre homme mourant.
se baissant sur lui, Tarod appuya la pointe de son épée au symbole rougeoyant sur la gorge de l'homme

-L'Enfer commence aujourd'hui pour toi qui a enfreint les lois de la mort.
-C'est... étrange. le voir revenir à la vie et mourir sur le coup....
-Un cadavre de plus dans mon sillage, rien d'étonnant.

se détournant du cadavre il récupéra quelques pierreries incrustés dans le coffret pour les lancer à l'inconnu.
Il s'approcha du corps de Nina et regarda le cercle de sang l'entourant. Quand son pieds foula le cercle, le sang se transforma en huile d'olive.

Un cercle de protection ? Intéressant, ça me rappelle les sorcières rouges de Bhaal
Sauf que celles-ci ont perdus tout pouvoir
Merci de me rappeler la mort de mon père.
Derien.
tu ne comprends décidément rien aux relations humaines.
J'ai passé les trois quarts de mon existence dans une pierre, merci de me le rappeler.

souleva le corps évanoui de la jeune femme il commença à remonter la colline.

-Bon, et si tu me disais qui m'est tombé dessus ?
-Aucunes idées. Je ne me souviens d'absolument rien. Dites, c'est normal que la blessure sur votre cuisse ne saigne pas ?
-La plupart des morts-vivants peuvent attaquer directement la force vitale de quelqu'un. Il a tué cette partie de mon corps et seul le temps pourra réparer cela.

Déposant le corps près du feu il banda sa blessure au bras et se retourna pour voir le seul de ses compagnons encore debout s'occuper du vieillard endormis dans un sommeil agité près du feu.
cherchant la bête féroce l'ayant attaqué du regard, Tarod repéra l'éolien ayant repris sa forme originelle.

Pourquoi ne s'est il pas transformé dès la nuit tombé ?
Aucune idée, les autres lui demanderont sûrement ce qu'il c'est passé.
Tu comptes le laisser en vie ?
C'est une machine à tuer qui nous sera sûrement reconnaissant de l'avoir épargné. On verra bien sa réaction au réveil.
Une fois l'éolien déposé au près de la jeune femme et leurs corps réchauffés par les flammes, Tarod ferma les yeux un instant pour se remettre de ses blessures.
Au moment le plus proche du repos, une voix sembla s'élever au loin dans le crâne du sombre homme.
Rejoins moi, viens me libérer....
Ouvrant les yeux il scruta les alentours sans trouver la source de la voix. le seul bruit audible était le crépitement des flammes.

-Heu.... monsieur ? le vioc a un problème....








" - Il est inutile de résister, Razen.
- Pourquoi combattre ce qui t'appartient, Razen?
- JE... NE ... SUIS PAS RAZEN!
- Laisse nous couler en tes veines, Razen.
- Laisse nous revenir en toi, Razen.
- NOOOOON!"


Mais le dernier cri de papimouzo fut rapidement étouffé lorsque les nombreuses entités ténébreuses s'engouffrèrent en lui. Son corps tout entier fut pris de sursaut, contenant à peine l'immense douleur psychique. Les ombres ne cessaient de se démultiplier et de s'enfoncer en masse, incrustant de plus en plus l'esprit du mage.

" - La puissance de l'au-delà nous fait revivre, Razen.
- Remercie ce seigneur, Razen
- Reviens vers nous, Razen."


Au même moment, dans le monde physique, du cadavre de la liche suintait un liquide noirâtre. Un filet à peine visible s'orienta vers le mage, glissant entre les rares touffes d'herbes, les cailloux et la boue mêlée au sang. Il filait vers la sacoche, entrouverte, de laquelle pulsait une lumière malsaine. Une voix sourde, seulement audible pour ceux qui tendaient l'oreille, s'en échappait. Un mot venait régulièrement "Razen".
Le sol à proximité de papimouzo virait au rouge vif, incandescent. Son corps tressautait vigoureusement, par a coups brutaux. Sa bouche s'ouvrait mais aucun son n'en sortait.

" - Lutter ne te fera que souffrir, Razen
- FUYEZ DEMONS! FUYEZ!
- Ton destin est lié, tu le sais, Razen.
- AIDEZ MOI! AI DEZ MOI! VITE!
- Ton supplice n'a que trop duré, Razen.
- AIii...deez... mo..."


Tous semblaient dormir après leur laborieux combat. Personne ne vit le flot sanguinolent sortir de la bouche du vieux mage, alors que ses mouvements devenaient moins violents, moins torturés.








Ohh ma tête! On dirait qu'un troupeau d'éléphants mais passé dessus

Gémit Nina quand elle se réveillia t'endormi tenant sa tête entre ses mains.

Je vais arrêter avec ses foutus sceaux de sang, le dernier m'avait valu un bain de sang et ce n'est pas une image...

Elle essaya de ce levé mais quand elle voulut le faire, elle fut prise de vertige.

Bon je crois que je fais une sieste ou je vais demander aux autres d'allaient chercher un bon remontant car bon dans tous les cas je ne vais pas bouger pour le moment.

Elle se rallongea à côté du feu de camp et repiqua tout de suite réinstallé.

Alors?
de?
Êtes-vous contente?
très bien tout ont marché le fluide à atteind sa cible lequel?
tu le seras très bientôt


Pendant ce temps on pouvait voir Nina ronfler allonger la tête appuyer sur un tronc auprès du feu . S'ils ont regardé depuis près on appersevoir des ombres tournoyant comme des oiseux autour d'elle, comme si ses pensées elle-même était le mal incarné mais bon personne ne remarqua celà car personne ne s'interessa à la jeune femme car tout le monde était à la recherche de Papi...








Le nouveau venu à la mémoire bancale examinait à présent les pierreries que l'autre lui avait lancé. Il y'en avait sept. Trois saphirs d'excellente qualité ainsi qu'un rubis finement taillés. Les trois autres bien qu'en apparence beaucoup moins attrayantes étaient en fait les plus intéressantes. L'une d'elle était un simple caillou d'obsidienne, extrêmement lisse, poli et gravé d'un symbole complexe ressemblant aux glyphes du monolithe. Une autre semblait être un fragment de roche dure, mais il pulsait au toucher, comme un coeur encore en vie et irradiait d'une énergie magique, sans que l'on puisse déterminer si elle était maléfique ou bienveillante. Le dernier était un pendentif d'amulette métal froid.
Ce sceau ...
De nouveau il fut pris de convulsions, plus violentes et moins espacées que les fois précédentes.

Il entrait dans un caveau obscur planqué en pleine jungle foisonnante. Devant lui toujours le même homme en armure d'obsidienne. Il tenait une épée aux reflets rouges gravées d'anciennes runes qui rayait la roche sur son passage. L'homme semblait l'utiliser pour marquer son passage. L'endroit était faiblement éclairé par quelques pierres magiques disséminées le long de couloirs et des murs.
-Surtout fait bien attention, ce temple semble enfoui depuis plusieurs siècles mais de nombreux pièges pourrait bien être encore en état de fonctionner. Et les morts vivants sont monnaie courante, également...
Il suivait cette homme à travers de nombreuses salles, s'enfonçant de plus en plus profondément dans la terre. Au fur et à mesure de cette descente, les salles s’agrandissaient et au bout d'un heure environ ils surgirent au milieu d'une énorme nef aux voûtes hautes de plusieurs dizaines de mètres et impressionnantes, taillées à même la roche et qui semblait indestructibles d'avoir survécu au temps durant si longtemps.
-Nous y voici ! murmura l'homme.
A l'autre bout de cet endroit se tenait un trône gigantesque, et au dessus, dans un tympan éclairé par de la lumière qui filtrait d'un puis à même le plafond, une énorme sculpture en haut relief. Elle représentait un roi squelettique dont les yeux laissaient échapper des flammes. Il était assis sur le même trône que celui cinq mètres en dessous. Dans ses mains, un sceptre à tête de mort et une épée gravée des mêmes runes que celles que tenait l'homme en armure d'obsidienne.


Il était tombé à genoux lors de cette soudaine illumination mémorielle. Il se releva et récupéra les pierreries tombées à terre et les mis dans une poche de son sac.
Le même sceau ! quelle malheureux hasard à pu faire que ...
-Hé, vous comptez rester à rien faire pendant combien de temps ?!
-Excusez moi, j'ai eu ... un instant d’égarement.
-Hé bien venez m'aider à remettre l'autre vioque debout maintenant ! Il va pas fort ...
Il gisait quelque mètres plus loin, et s'agitait dans l'herbe en gémissant, un filet de sang au coin de la bouche. Mais le plus bizarre était sans doute sa sacoche : autour d'elle, le sol devenait rouge vif et l'herbe semblait brûler sans feu. De celle-ci s'échappait un sifflement quasiment inaudible et la lumière était comme aspirée par l'ouverture. Soudain une main noueuse et noire en sortit et se mit à fouiller alentour. Elle n'était certainement pas humaine mais semblait constituée d'énergie malsaine ...








-Heu... Monsieur le rôdeur ? je crois que le vioc a un problème là.
légèrement énervé de ne pouvoir profiter de son repos, Tarod se redressa.
S'approchant du vieil homme, ensanglanté, il observa la sacoche mouvementé.
l'herbe se changeait en cendre autour d'elle et le sol en glace comme si leur essence propre était instable. Le souffle court et haletant du patriarche laissait couler par vague de sombres flots de sang.
S'agenouillant à ses côtés il déposa les mains sur le torse de l'homme.

Laisse la sacoche.
Elle a pourtant l'air d'être la cause de ses soucis et de tes sentiments.
Justement, il a l'air de la contrôler même endormis, il vaut mieux lui demander directement ce qu'elle contient.
Tu ment, il y a autre chose.
Je suis sûr d'avoir déjà sentit ça moi aussi, ce n'est pas simplement le mal qui plane. C'est bien plus chaotique.
Bref, ne la touche pas. Libérer un ennemi inconnu est trop dangereux.
Très bien, en attendant soigne le.

un légère lueur argentée s'échappa des doigts du sombre homme. la respiration haletante se calma et les flots de sang aussi mais les mouvements désordonnées du comateux reprirent.

-Attendez, je crois me souvenir d'une formule pour calmer les esprits.
L'amnésique tombé des cieux incanta quelque secondes et une fine couche d'eau s'enroula autour du patriarche avant de se transformer en lanière de cuir immobilisant les mouvements de sa cible.
-Bha c'était pas si loin que ça de la vérité finalement.

Soudain, une voix râpeuse frappa l'esprit de Tarod et résonna en son crâne.
STOP ! Laissez le sale engeance, retournez aux bottes de votre père et cessez d'intervenir !
Cette intrusion laissa planer un brouillard d'images dans l'esprit de sa cible. des barreaux et des murs rouges apparaissaient par intermittence. Traînant le corps u vieux mage  il se recoucha près du feu.
-Vous allez bien ? vous avez l'air très pâle...
-..... Oui, dormez maintenant.

Dès que ses paupières furent closes l'esprit du ranger cessa de s'agiter.

De sombres murs rougeâtres étaient parsemés de barreaux noirs au métal indéfinissable. La faible lueur des cristaux placés à 6 mètres du sol éclairait chichement le couloir. Enveloppé dans sa cape noire, Tarod trônait au milieu du couloir sur le sol humide et brumeux de la longue salle. Une voix effacée mais puissante sifflait sur sa droite.

-  Viens, libère moi. Tu es né pour cela.

Soudain un ricanement s'éleva derrière les barreaux sur sa gauche. Un homme à la peau jaune et au visage fatigué à peine caché par ses cheveux blancs et filandreux s'approcha de la lumière.

- Hahaha, allons Bhaal, tu essayes encore ? Tu es coincé ici, personne ne te libérera, ils n'en ont pas le pouvoir. Le temps des puissants est passé sur Rune terra et tout ceux connaissant ton existence vivent en ce monde.

- Non, celui-ci est plus fort, l'écorcheur s'en est pris d'affection comme d'autres mais il a sentis quelque chose il y a peu. Je suis sûr que je peux influencer son esprit.

- Tu n'as plus AUCUN pouvoir, je te le dis à chaque fois, nous sommes mort et nous restons ici seulement parce que nous avons réussis un moyen de nous protéger de la mort. Être dieu ne suffit pas à rendre immortel. Cet enfant est aussi faible que les autres, tu ne sortiras pas d'ici. Baine avait enfanté la déesse de la chance c'est pour ça qu'il a réussit à sortir, il s'est nourrit d'un dieu et de deux artéfacts. Il ne nous reste plus qu'à attendre que toutes nos traces aient disparus.

La brume formant le voyageur spirituel sembla devenir opaque et les regards des deux prisonniers semblèrent enfin le voir. Leurs visages ahuris le fixait sans comprendre ce qu'ils voyaient ou plutôt comment ils pouvaient voir cela.

-Où suis-je ?
- Ho... tu es sûr de ne pas avoir enfanté Ao ? Non parce que que ton fils t'entende est une chose mais qu'il arrive à pénétrer la prison des âmes en est une autre.  

-La prison des âmes ? de quoi parlez vous ?

Le second prisonnier laissa son visage entier émerger des ombres. ses pupilles violettes, ses traits durs et ses cheveux noirs et hirsutes lui donnèrent l'impression de fixer un miroir.

-Enfin.... Je vais pouvoir sortir ! HAHAHA tu entends ça Azénor ? tu ne me retiendras plus très longtemps, mon fils a pénétré ton sanctuaire soit disant inviolable !

Dans un grondement de tempête, la pierre du sol s'éleva pour former un homme de deux mètres 50 dont le torse s'ornait d'une émeraude rutilante.

-Comment es tu entré ? Personne n'a le droit de pénétrer ce plan.
La voix du nouveau venu semblait exister partout à la fois et emprunter toutes les fréquences sonores. les barreaux et les murs vibraient sous ses paroles.
un homme à la chevelure marqué de 5 lignes blanches apparut aux côtés de Tarod, ses grandes ailes noires se replièrent légèrement autour de son compagnon.

-Laisse le, Quelque chose a réussit à faire tremplin pour qu'il entre ici mais je le surveillerais mieux à l'avenir. Mes salutations au sombre maître.

-Non ! vous ne pouvez pas me retirer mon fils maintenant ! Tarod ! Je peux revenir ! trouves un moyen ! Je ne suis pas..

Le monde se troubla et Tarod reprit des songes normaux mais le souvenir de son voyage aux frontières du réel restait là, indélébile.






Le ranger venait de s'endormir. Il paraissait bizarre ... Très pâle et eut un sommeil agité durant quelques minutes puis se calma. Maintenant l'homme amnésique restait le seul éveillé. Il traîna le corps de l'éolien inanimé à côté de celui des autres et se mit en quête de bois pour faire un feu. Il prit l'épée que l'éolien lui avait lancé au début combat pour pouvoir couper dans les quelques arbres assez minces. Il en trouva un et s'attaqua à son tronc. Le premier coup l'entama de quelques centimètres. La lame éolienne était excellente à la tâche. Il la retira du tronc, la sève suinta à travers le fente nette comme du sang. Il leva l'épée pour mettre un deuxième coup. Il arrêta son geste et son regard se fit vague. Il se mit à trembler ...

Devant lui était assis un homme, sur une chaise en bois bancale. Il n'avait qu'un pagne salle et rapiécé. La salle dans laquelle il étaient faisait environ quatre ou cinq mètres de côté sur une vingtaine de haut et ressemblait plus a un puits. La lumière du jour entrait à travers deux grands vitraux derrière lui. Le visage de l'homme ainsi éclairé de plein face lui obligeait à fermer les yeux comme si il sortait d'un endroit sombre. Il était retenu à sa chaise par de solides liens en cuir sur lesquelles avait été fixés des dents de métal qui râpaient les poignets et les chevilles de l'homme jusqu'au sang. La chaise était, elle, fixée au sol par des clous d'une taille impressionnante.
-Parle.
-Je ne sais rien ! Laissez moi ! Je vous dit que je ne sais pas où il est !
-Menteur.
Il lui fit une entaille dans l'épaule avec sa dague en argent. Apparemment ce n'était pas la première. La coupure était profonde et le sang suinta de l'épaule de l'homme. Il releva sa dague et fit une nouvelle injonction.
-Parle.
-Mais !...
La dague frappa à nouveau, cette fois, dans le torse. L'homme torturé poussa un cri furieux.
-Tu le sais. Parle.
-Il a été banni !
-Tu l'as déjà dis.
La dague plongea dans la cuisse. Nouveau cri déchirant.
-Personne ne l'a suivi ! Il a été maudit ! Personne ne peut le suivre !
-Vous, vous pouviez.
Le coup arriva dans l'avant bras. Le sang coulait sur le sol, qui était déjà tâché de rouge en plusieurs endroits.
-Je ne l'ai pas fait !!! Je n'avais pas le droit ni l'envie !
-Menteur.
La dague se planta net dans la main de l'homme, la clouant sur les accoudoirs de la chaise.
-Demain vous parlerez.


Il était tombé à genoux de nouveau, l'épée reposant sur le côté de son cou l'avait coupé.
Ehbbanahorss soum bourr ! Pourquoi la mémoire ne me revient elle pas en entier d'un seul coup ! Je vais pas passer ma vie à tomber chaque fois qu'un souvenir me revient !
L'homme finit de couper l'arbre avec appréhension, puis ramena les bûches et le petit bois auprès des autres. Il s'employa à faire un feu, mais le bois craquait et fumait. Il lui fallu bien une heure avant de réussir à faire jaillir les premières flammes. La chaleur lui fit du bien il il prit un bout de bois enflammé pour cautériser ses plaies, après quoi il s'allonge à même le sol et s'endormit rapidement. Avant de sombrer totalement, il entendit à côté de lui l'éolien s'éveiller.
Il faudra que je trouve un truc à leur raconter demain : quand on serra tous debout, il voudront certainement des explications ... J’inventerai bien quelque chose !






Lorsque Zephran revînt à lui tout le monde dormais mis à part l'homme tombé en trombe plus tôt dans la journée.
Apparemment il avait allumé un feu, l'éolien se rapprocha de l'inconnu et se posa à ses côtés, l'homme semblait être blessé au cou, mais ses plaies étaient brûlée, il avait dû se les cicatrisées avec le feu.

"Désolé, dit Zephran en fixant la braise rougeoyante.
-A quel sujet?" lui répondit vivement l'individu.
L'éolien soupira en ajoutant:
"J'ai bien dû blesser quelqu'un pendant le combat, non?
-Non, par contre la créature en qui tu t'es transformé, oui.
-Oui c'est vrai que ce n'est pas vraiment moi, mais...
-Non ce n'es pas toi effectivement, cette chose mesurais au moins 3 mètres
-Il n’empêche que c'est dans mon corps que ça se passe, et que si je me transforme ainsi c'est bien que j'ai des points communs avec cette bête, je vis avec elle, je dort avec elle... tout ce que je fait je le partage avec elle, on est la même personne, elle est moi, je suis elle...
-C'est vrai que c'est étonnant de voir un lycanthrope de nos jours, les épidémies s'étant terminées il y a bien 20 ans"
continua l'amnésique détournant un peu la discussion..

Il y eu un silence, depuis le début de la discussion les deux compagnons ne s'étaient pas échangés un regard.
Zephran jeta un coup d’œil autour de lui, mis à par la lumière produite par les flammes tout autour était sombre, seul Nina, Papimouzo et Angmor gisaient dans leurs draps au sol à moins d'un mètre d'eux, Angmor et Nina semblaient dormir plutôt paisiblement, on ne pouvait pas en dire autant du vieil homme qui tremblait dans son sommeil.

"Je suppose que tu comptais me mentir à propos de ce qui s'est passé, on essaye souvent de cacher la vérité aux lycanthropes, allez savoir pourquoi,il se retourna vers l'homme libérant les autres de son regard, apparemment je m'en suis pris à Angmor, Nina, elle, à l'air d'avoir combattue contre la liche, elle à l'air d'avoir usée de beaucoup d'énergie pour effectuer des sortilèges...Quant à toi tes blessures semblent aussi provenir des attaques de la liche, tu ne présente aucune trace d'attaques d'un canidé aussi imposant que celui ayant fait son apparition ici..."

L'homme leva la tête en regardant l'éolien un peu surpris, on pouvais presque lire dans ses pensées "il est perspicace, l'animal...". L'éolien lui lâcha un sourire en coin en ajoutant :
"Tu ne devrais pas te reposer? , je vais surveiller à mon tour, j'ai suffisamment dormit aujourd'hui...
-Si c'est si gentiment proposé..."

L'inconnu se leva doucement en souhaitant la bonne soirée à Zephran, il s'engouffra dans un des draps trainant au sol et s’assoupit lentement, il avait l'air de n'avoir pas dormit pendant plusieurs jours.
Zephran soupira en regardant ses mains, il murmura "Y a pas moyen, elle revient toujours..."






Nina était toujours entrain de flâner dans son subconscient quand elle sentit un effet d'une sueur froide passer dans son corps qui eut comme réponse un réveil de la demoiselle . Quand elle ouvrir les yeux , elle vu Zephran toujours debout.

et Bas tu as perdu tes poils?

Sortit sarcastisquement Nina. Mais elle vut bien qu'au regard de l'éolien que la blague est mal passé.

Roooh , je rigole . Les éoliens toujours trop sages et prennent tout aux premiers degrés.
Bon ce n'est pas sa mais tu pourrait pas aller chercher de quoi rassasier une demoiselle affamée? Oui, non? Bon je pense que je vais me débrouille pour aller me rassasier.


Elle se leva puis se dirigea vers la forêt à la recherche de fruit ou d'un petit animal qui pourra remplir son estomac vide après le sceau qu'elle a dû effectuer hier.

je n'ai jamais fait c'est foutu sceau quand je n'ai pas donateur de sang sous la main pour me servir de plume.

Elle sentit quelque chose la suivre, comme une ombre suivant son être de lumière.

Ça fait longtemps que je n'ai pas eu cette sensation d'être suivi de près depuis que j'ai tué mon être de lumière pour n'être que la seule.

Sortez de l'ombre où c'est moi qui viendrai vous chercher!






S'extirpant des fourrés, la sombre silhouette de Tarod se présenta à Nina.

-Retourne avec les autres, il va falloir faire le bilan sur ce qu'il c'est passé hier.

La jeune femme ne se fit pas prier et tenta rapidement de rejoindre le vioc comateux en quittant la présence dérangeante du ranger mais la main de celui-ci agrippa son poignet.

-Qu'as tu fais à la liche ? Et ce sceau de sang, où as-tu appris à le placer ?
-Occupe toi de ce qui te regarde et ta vie ne pourra qu'en être plus longue.

Nina essaya de se défaire de la poigne de Tarod mais celui-ci resserra son étreinte et parla d'une voix calme.

-Quelle que soit ta puissance, il y a des choses qu'aucun prêtre n'est prêt à affronter.

Les pupilles de l'aventurier semblèrent devenir reptiliennes le temps d'une seconde.
Les deux protagonistes se fixaient d'un regard noir.

-De toute façon tu devras l'avouer à un moment ou un autre, mais je serais pas le seul à t'écouter cette fois.

Une fois arrivé au campement les trois voyageurs supcraftiens se regroupèrent autour de l'amnésique.






-Je crois qu'il est temps que chacun s'explique. Apparemment quelques petites choses ont été cachées, quant à moi, vous ne savez rien.
Le rôdeur le regarda sans mots dire.
-Je n'ai rien à dire, mes histoires ne regarde que moi ! Le premier qui y fourre le nez se le verra couper avec la gorge en prime !
-Il serait dommage que tes petits secrets gâchent notre ... vie de groupe ...
Un sourire sarcastique apparut sur le visage du ranger. La femme lui répondit par une moue pincée.
-Gardez vos secrets pour vous si vous avez l'envie, quant à moi, je vais vous dire le peu que je puisse sur moi. Voyez-vous mes souvenirs remontent à ma chute sur le dos de notre compagnon.dit-il en désignant le dénommé. Cependant je sais que je peux me battre à l'épée, que je maîtrise pas mal de sorts qui influent sur l'esprit et des sorts de soins, et que l'arc n'est pas mon fort.
-Et vous pensez pouvoir être utile dans ce groupe ? intervint l'éolien.
-Plutôt, oui ... Mais tout d'abord il faudrait peut-être que vous sachiez mon nom : je m'appelle ...
L'homme chercha désespérément dans sa mémoire. Soudain surgit un nom.
-Nihil !
Ouf ! pas d’évanouissement ...
-Et vous ?

-Angmor.
-Zephran.
Seule la femme vêtue de rouge semblait hésiter.
-Ninalâcha-t-elle finalement.
-Et le vieux là-bas ?
-Ne commettez pas l'erreur de le sous estimer. Il s'appelle Papi.
-Et maintenant une dernière question : quelqu'un a-t-il déjà vu ceci ?
Nihil montrait la pierre gravée du sceau qu'il avait vu dans ses souvenirs. Tout le monde répondit par la négative. Déçu, Nihil relança la conversation.
-Au fait, qu'est ce qu'on est censé faire ici ?
Les autres s'entre regardèrent ...






"-Et bien nous devons chercher une statuette, dont on ne sait pas grand chose..." répondit le ranger à Nihil.

Le pauvre homme avait à peine eu le temps de se reposé, Angmor s'étant réveillé peu après qu'il se soit assoupi, et avait voulu à tout prix faire un bilan de la journée.
Le rôdeur repris:

"-Bon pour résumer: on a dans notre groupe un amnésique, un lycanthrope, une femme qui semble avoir beaucoup à cacher; il fixa Nina qui lui jeta un regard empli de mépris; un vieux magicien rouillé et moi, qui semble être le seul à peu près normal..."

Tout le monde le fixa d'un regard désapprobateur, ce qui ne lui fit ni chaud ni froid.

"-Je propose qu'on aille enfin dormir, dit alors Zephran, tout le monde est suffisamment fatigué je pense"

En vérité seul l'homme amnésique était épuisé, les autres s'étant tous assoupis pour une raison ou une autre. Tous se regardèrent en haussant les épaules, sauf le pauvre Nihil épuisé qui semblait se réjouir de cette proposition.
La décision fut prise: Nihil se reposerais un peu le temps que les autres préparent les affaires, et ils repartaient en plein milieu de la nuit, ce n'était pas très judicieux, mais des aventuriers en formes continuent en permanence leur périple...
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Le sac de contenance [En Cours] Empty
MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 17:34

Ne supportant pas de rester sans rien faire, Angmor partit chasser le temps que ses amis aient finis de se reposer. Sa cape noire digne d'un habit elfique de part sa qualité, ondulait doucement au rythme de ses pas silencieux. Les bois denses lui offraient une couverture parfaite. Les arbres, principalement composés de cerisiers, laissaient entendre le doux bruissement  leurs feuilles atténuer les bruits des animaux.
Se hissant dans un arbre, se place sur la branche maîtresse pour pouvoir surveiller les environs. Les minutes défilèrent sans qu'il ne change une fois de position mais au bout d'une demie-heure, un énorme cerf passa non loin de lui. Sa ramure prenait racine deux mètres au-dessus du sol et montait facilement à 3m sans paraître disproportionnée au reste de la bête.
Bandant ses muscles, le chasseur se propulsa sur la majestueuse bête et porta tout son poids sur sa lame pour l'enfoncer dans l'encolure de sa proie. Avec un tressaillement, l'animale s'effondra au sol, agonisante.
Retirant son épée, le ranger entoura la tête de sa victime de ses bras et sembla la bercer légèrement.
-Que ton existence s'éteigne et que la flamme vacillante de ta vie disparaisse. Tu ne mérites aucune souffrances et ton âme peut donc quitter ses lieux.
Doucement, la respiration du cerf, se calma jusqu'à s’éteindre tout comme son regard.
Sans perdre de temps, tarod retira les tripes de la bête et brisa ses bois pour tenter de traîner la carcasse. Une fois les abats retirés, il hissa le tas de chaire nettoyé et vidé sur son dos et commença à s'éloigner en jetant un dernier coup d’œil à la branche dont l'écorce semblait à présent moisis et flétrie ayant dut le supporter.

Zephran s'était rendormis peu après que Nihil ait repris ses songes.Nina était entrain de se nourrir sans grandes convictions de cerises récupérés aux alentours et fixa d'un regard avide le butin du rôdeur.
-Où as u trouvé un cerf de cette taille.
-Peu importe, tu t'es décidé à me dire d'où venait ce sceau ?
-Tu t'es décidé à avouer que tu n'es pas plus normal que le poilu est humain ?

Avec un léger sourire de la part de son porteur, la carcasse s'écroula au bord des restes du feu de camp tandis que ce dernier partait s'asseoir près du vieil homme toujours endormis. Soudain, papimouzo peut une grande inspiration et ouvrit des yeux terrifiés.








Étrangement, la sacoche s'était calmée. Pourtant l'air pesait toujours autant autour de papimouzo. Les flammes restantes du feu de camp léchaient le mage, cherchant à entrer en contact avec l'entité enfermée dans la sacoche.

Dans son monde parallèle, le corps du mage reposait sur le sol cotonneux, inerte. Les ombres le couvraient, continuant leur ronde mortuaire, susurrant dans une langue inconnue, obscure, malsaine. Des pointes argentées apparaissaient subitement pour disparaitre tout aussi rapidement dans la victime au sol, s'enfonçant comme des lames. A chaque coup, papimouzo tressautait.
Pourtant, un cri strident se fit entendre. Les ombres furent déstabilisées. Leur cercle se rompit.
Une lumière vive émanait du corps du mage. Les tremblements s"espaçaient. Le paysage se modifia brutalement. Tout devint clair, éclatant. Tout devint brume, vapeur. Tout devint nuit. Tout devint néant.

Un temps indéfini s'écoula.

Alors que seul Nihil dormait, Papimouzo ouvrit ses yeux, les traits tirés laissant paraître un extrême frayeur. Il se redressa alors d'un bloc, comme une marionnette tirée par ses fils. Le sang avait disparu de sa bouche. Son teint se colora. La lumière à peine perceptible autour du corps du mage se concentra autour de la sacoche puis à l'intérieur.Cette dernière émit un son aigu, stressant tout en vibrant à l'agonie. Dans un sursaut ultime, elle se plaqua contre la hanche de son propriétaire. De la bouche de Papi sortit un nuage sombre qui s'évapora dans les airs.

" - bon les gars, ce fut tendu là haut, dit le vieux en s'adressant à la troupe. Vous avez bien dormi? Il s'est passé quoi pendant mon... euh... absence? Oh, de la nourriture."

Jetant un coup d’œil discret à Angmor puis à Nihil, il écarta ses lèvres pour lâcher un "merci" franc et muet.








Enfin un peu de repos !
Nihil s'endormit en peu de temps. Ses songes furent heureusement calmes et sains, mais ne lui révélèrent malheureusement aucune parcelle de son passé. Quand il fut réveillé, il avait l'impression d'avoir dormi moins d'une heure, mais le jour naissant contredisait son ressenti. Ses pensées était aliénées par la faim et la soif et il fut un peu ragaillardi par l'odeur de viande fumée. Angmor n'était pas là.
Probablement en train de rôder alentour ...
Nina se tenait en retrait, plongée dans ses pensées et Zephran mordait avec force et conviction dans la viande. Papi se tenait en face de lui, de l'autre côté du feu.
-Quelle bénédiction cette nourriture, dit il, puis remarquant que Nihil s'était réveillé il ajouta, il en reste naturellement !
-C'est pas de refus !
Nihil s'assit à côté du vieux mage et pris un morceau de viande.
-Vous savez, je tiens à m'excuser. C'est un malheureux hiatus qui a abouti a votre invocation ...
Nihil écmlata d'un grand rire qui fit légèrement sursauté Papi.
-Je dois avouer que vous avez de bien étranges méthodes pour quérir du secours !
Le vieil homme sourit et recommença à manger. Nihil mordit à son tour dans son quartier de viande. Au moment ou le sang chaud coula entre ses dents dans sa gorge, Nihil arrêta son geste. Un spasme nerveux secoua son corps et un nouveau souvenir envahit le néant quasi total de sa mémoire.

Il se battait depuis plusieurs heures. En face de lui une femme se tenait droite. comme lui, elle ne trahissait aucun signe de fatigue, mais était sans doute autant épuisée. Sur son armure qui semblait faite d'argent. Sur sa poitrine trônait l’emblème du roi nécrotique. Ils étaient dans la même salle immense enterrée sous la jungle et dont les arches montaient, invincible ouvrage millénaire. Elle recommença à attaquer. Il parait. Il réessaya une vieille botte qu'on lui avait appris il y a longtemps. Il para le coup latéral sur sa gauche en faisant passer sa main au dessus de sa tête. Il compléta le tour en frappant son épaule. Il avança légèrement son pied gauche. Quand son épée allait rencontrer celle de son adversaire, il fit une pirouette sur lui même à une vitesse hallucinante pour frapper l'autre côté au niveau du bassin. Son assaillante s'y attendait et elle sauta au dessus de la lame. Lorsqu'elle se rétablit au sol, elle souriait. Il avait produit l'effet escompté : ayant déjà prodigué cette botte au cours du combat, la femme pensait qu'il fatiguait plus vite qu'elle, et avait légèrement relâché sa défense.Elle se tenait un peu trop en arrière. Nihil mit toute son énergie dans la parade du coup qu'elle tenta de lui asséner. La femme fut déstabilisée. Il sauta sur l'occasion, et sur son genou. Un bruit sonore se fit entendre. Malgré son articulation retournée, elle restait debout, mais son visage exprimait une souffrance effroyable. Nihil écarta sans peine son épée qu'elle tenait d'une main tremblante. Il se rapprocha d'elle, lui enleva son casque et mordit à pleines dents dans la chair de son cou. Il sentit Les tissus se déchirer, le sang se déverser dans sa bouche. Il arracha la peau. Un trou béant trônait sur le côté gauche du cou de la femme. Elle s'effondra dans une marre naissant de sang.

-Quelque chose ne vas pas ?
-Si si, tout va bien ...
-Vous avez eu comme un moment d'abscence.
-Juste un souvenir qui m'est revenu.
-Je n'ai jamais vu quelqu'un se souvenir de la sorte. Vous êtes devenu pâle et agité de spasmes ...
Nihil l'interrompit :
-Ma mémoire est totalement vierge depuis votre fracassante invocation. Chaque souvenir revient au pas de charge et cause quelques ... légers troubles.
-Un effet secondaire, je vois.
Une fois son morceau de viande fini, Nihil se releva, laissant le mage méditer sur ses pensées en face des braises rougeoyantes. Angmor revenait de sa petite excursion solitaire.
-J'ai trouvé une source d'eau claire un peu plus loin, allons nous désaltérer  et repartons vite.
toute l'équipée se leva, rassembla ses affaires et s'apprêta à partir. Angmor effaça leurs traces avec une grande efficacité.









Eh bien, on voit expert pour ne pas laisser de trace

Dit sarcastiquement Nina en voyant Angmor prend auttend de précision pour faire disparaitre toute trace de leur passage mais vue la réaction de l'homme sa n'avait pas l'air de lui plaire.

On dirait qu'il n'y a pas que moi qui ne veux pas nous dire tout

Dit elle en fixant sur papi mais donnant quand même un léger regard à Angmor.
Après les blagues assez douteuses de Nina, le groupe se mit en route vers le point d'eau indiqué par le rôdeur un peu plus tôt. Un silence presque mortuère accompagna le groupe à ce fameux point d'eau qui se trouvait dans la forêt non loin de leur ancien camp.

Bon maintenant on va ou pour trouver cette foutue statuette?

Pas si foutut cette statuette vue ce qu'on me donnera en échange , je me demande vraiment ce qu'elle vaut mais bons les ordres sont les ordres la répure par tous les moyens et lui la rapportée

pensa elle en reppensant à pourquoi elle était tombée ici.
Elle regarda autour d'elle dans ce silence qui ne pouvait rien grisé....








La groupe marchait silencieusement, tous avaient bus goulument de l'eau de la petite cascade et en avait rempli leur gourdes, pour le moment ils ne manquaient ni de vivres, ni d'eaux.
Papimouzo se retourna vers Zephran et lui adressa la parole:
"-Comme ça tu as essayé de me becter, vil gredin on n'avale pas un vieillard endormi comme ça" il avait un large sourire aux lèvres, L'éolien le regarda et lança, un sourire au coin des lèvres:
"-Apparemment je n'ai pas beaucoup de goût pour ce qui est de la nourriture, alors."

Zephran commençait à apprécier le vieillard, de toute façon il ne lui avait rien fait de mal et se montrait plutôt sympathique, il voulais lui rendre un peu de sa bonne humeur.

"-Ah et au fait, si vous m'entendez respirer deux fois plus vite que la normal en haletant, avec les pupilles dilatées, et parfois je tombe au sol avec la douleur, et bien il faudrait que vous fassiez quelque chose, fuir de préférence, ça veux dire que je me transforme!" ajouta-t-il à la troupe comme mesure de sécurité.

Tous hochèrent la tête en guise de réponse, il sembla au lycanthrope qu'ils se débrouilleront plutôt pour l’assommer que pour fuir.
Cherchant de quoi s'occuper il s'adressa de nouveau au vieillard:

"-Au fait tu avais l'air d'avoir un sommeil agité, un mauvais rêves? toi aussi tu cache quelque chose...
-à mon âge cacher des choses n'a plus d'importances, mais vous saurez tout en temps voulu"
il lui lança à nouveau un grand sourire et Zephran le lui renvoya plus discrètement.

La troupe avança et quitta le marais vers un large plaine, on pouvait voir à l'horizon une fumée qui indiquait l'emplacement d'habitations.
"-Aaaah un peu de civilisation; dit avec soulagement Nihil
-Soyons prudent c'est peu être un camp de brigands; rétorqua Angmor
-Oh ne soit pas pessimiste, on va pas se faire attaquer à tout bout de champs..."








Le petit groupe complètement désordonné avançait doucement vers la seule marque de civilisation qu'ils avaient pu trouver : une colonne de fumée. Chacun connaissant la direction à prendre, le groupe avait perdue sa forme de file pour adopter celle d'un gros pâté. Continuant d'avancer, Tard se rapprocha de Zephran.
- Alors qu'est ce que ça fait ?
Celui ci se retourna interloqué
-Quoi donc ?
-D'être dans la peau du chasseur, de sentir une force bestiale et les sens d'un traqueur prendre possession de son corps ?
L'éolien sembla écoeuré par les dires du ranger dont le visage ne traduisait aucune émotion et était encore et toujours recouvert par son capuchon.
-Je... je ne me souviens pas de mes crises. Je ne me souviens de rien. Tout ce que je sais c'est qu'un monstre habite en moi et qu'il m'oblige à fuir sans arrêt mon lieu de repos
-tu te sent iras mal jusqu'à ce que tu assumes la vérité : tu es la bête et il va falloir que tu l'acceptes. Personne ne prend ton contrôle, c'est toi qui révèle tes pulsions. Mais ce n'est pas pour ça que je te parle : je veux savoir comment tu peux te transformer alors que tu n'es pas un lycanthrope.
-Mais j'en suis un !
-Voyons voir... tu ne te transformes pas à la vue de la lune et tu ne possède pas le caractère naturellement violent des loups-garous. De plus j'ai déjà été obligé d'en battre, ils ne sont pas aussi impressionnant.
-C'est sûrement à cause des deux lunes, depuis notre arrivée elles me perturbent.

Sans un mot, le rôdeur se désintéressa de Zephran. Il ne croyait pas du tout son explication mais la peur avait été instillé dans l'esprit de l'éolien... et celle ci fait tout.
Tandis que l'éolien ruminait ses dé es noires, le vieux mage s'approcha du ranger.
-hé bien, qu'as tu pu lui faire pour qu'il  prenne cette face d'enterré.
-on dit déterré.
-Ha non, là on dirait qu'il a été enterré vivant.
-Dis moi papi, qu'y a-t-il dans ta sacoche ? Ça n'avait pas l'air de t'aider quand tu as perdus connaissance.
Le vieillard lui répondit avec un sourire jovial.
-Hohooo quel mystère hein ? Aussi mystérieux que ta sombre épée dont la magie me fouetté d'ici.
-Tu ne me feras pas lâcher prise cette fois ci. Je ne parle pas de magie, c'est plus sauvage. Alors dis moi : le contenu de ta sacoche ne serait-il pas étranger au plan primaire ? Ou alors un objet, un artefact forgé par autre que des hommes ?
Le sourire de papimouzo tressauta.








" - Ainsi donc, le temps est venu. Le moment de vous expliquer ce que dissimule ma sacoche, marmonna le vieux filou à Angmor."

Il s'immobilisa net et toussota un coup. Tous intrigués, le reste de la troupe s'arrêta pour fixer Papimouzo. Certains de leur regard morne, d'autres d'un œil étonné, s'attendant presque à un tour de magie maladroit digne de cet étrange bonhomme.

" - Messieurs, madame et animaux, ironisa le vieillard d'un regard en coin vers Zephran, il me semble normal de vous parler un peu. Tout d'abord désolé pour mon... hum... manquement au combat avec cette magnifique liche. Elle a du vous en faire baver pendant que je me promenai dans le royaume des songes.
- Ça ne m'étonnerait même pas que tu ais simulé la mort tiens!, ragea Nina.
- Très chère, seuls votre charme divin m'empêche de vous transformer en grenouille pour vous corriger.
- Tu sais très bien que tu n'y arriverais pas, à lancer le bon sortilège.
- Hum hum, bref, passons au plus important, tenta papi, la sacoche! Alors Angmor tu avais presque raison. Non ce n'est pas un artefact mais ce n'est pas de facture humaine. L'origine m'est.. aussi inconnue. Sachez simplement que vous n'avez pas à craindre ce qui se trouve dans ce contenant."


Sur ces paroles, les mains fripées usées par le temps agrippèrent la sacoche puis la retournèrent d'une rapidité peu encline à un personnage aussi vieux. Par réflexe, chacun sauta sur son arme ou s'apprêtait à attaquer toute créature sortant de la profondeur du sac.
Trois feuilles en sortirent et flottèrent lentement. Chacun retenait son souffle jusqu'à ce que les feuilles touchent le sol.

Papi lança un regard intrigué vers le contenant en cuir. Il le saisit et le tourna dans tous les sens, tentant par moment d'enfoncer sa tête à l'intérieur.

" - Hey ho! Y a quelqu'un?, hurla-t-il.
- Papi...
- Allez sort de là sale lâche!
- Papi!
- Quoi? Ah. Oui. Bon normalement il y a quelque chose dedans.
- Tu ne pourrais pas nous expliquer clairement de quoi il retourne?, avança Nihil toujours sa la défensive.
- J'aimerai pouvoir le faire mais... comment dire? C'est un peu comme pour mes sorts. Cette chose les bloque ou plutôt contourne l'énergie. Ce qui peut être amusant d'ailleurs. On ne sait jamais ce qu'il va se passer. Je me souviens d'un jour où des brigands nous avaient encerclés, mes anciens camarades et moi. Tout se jouait sur ce sort. Un simple nuage mortel et un petit tour de respiration pure pour mes compagnons et hop! C'était fini. Pourtant...
- Ta sacoche. Dis nous ce qu'il y a dedans, continua l'éolien.
- Oh non, poursuit ton histoire papi, surenchérit Nina.
- Et bien, mouvement de doigts, incantation et hop! hop! hop! Tous transformés en crapaud buffle!
- Les ennemis? Chapeau!, applaudit Nina
- Non. Mes compagnons d'infortune. Hum hum. Bref, pour en revenir au principal. Cette chose m'empêche de dévoiler quoi que ce soit sur son identité ou encore son origine.
- Sauf erreur, on l'a entraperçu, claqua Nihil.
- Je le crains. Faites surtout en sorte de ne jamais la voir entièrement. C'est le seul conseil que je peux vous donner."


Chaque compagnons se regarda droit dans les yeux, d'un air compris.

Alors que Angmor rangeait son épée, un bruit discret se fit entendre derrière lui.

" - Hum hum. Si vous avez fini avec vos salades, je vous serai gré de porter vos attention sur moi-même et mon groupe, déclara une voix grave, viril mais inconnue."

La petite troupe d'aventuriers était encerclée par des gens en guenille, portant des armes de fortune à leur taille mais peu menaçants voire plutôt sympathique au premier abord ou pouvant être pris de pitié.

" - Je me présente: Rupin des lois, fier brigand volant les pauvres pour remplir mes bourses. Ces braves gens autour de vous sont sous mes ordres. Si vous obéissez, il ne vous sera fait aucun mal
- Oh mais je pourrai préparer mon sort de nuage mortel là!, marmonna papi
- Evite. D'accord?, dit Zephran en maintenant le bras du mage.
- Je ne les crois pas malfaisants, dit Nihil
- En effet, nous ne sommes là que pour nous remplir les bourses, termina Rupin des lois."









La jeune femme s'avançant et dit

"Tu crois que nous sommes fortuné ? C'est une grosse erreur de jugement . La dernière fois ou n'a du payé quelqu'un , j'ai du lui faire du charme pour qu'il n'appel pas les gardes de son seigneur."

"Alors si vous n'avez rien à me donné , pourquoi je vous laisserez la vie sauve?" Répondit de plus belle Rupin des lois.

"Sa je n'y avait pas vraiment pensé...Peu être pour la bonne charité, non?"

"Laisse. nous ne pourrons rien n'obtenir de gens comme sa " Retroqua Angmor en se m'étant entre les bandits et Nina.

"Mais vous êtes sûr de ne pas vouloir de mon nuages?" Propasa Papi.

"Non!" Répondirent en coeur ses compagnons.

"Je pense que le combat est inévitable..." Sortit enfin Nihil.

Alors que tous se tenait près dans les deux camps pour le combat , quelque chose viens les dérangé . Les buissons autour de eux commencère à bouger qi suivit d'un cris trisdant d'un homme mourant , un des bandits venait de se faire tué par un mal étranges dont personnes ne connaissait l'origine , a par si...








Soudain, tous regardèrent en directions des buissons, ils semblaient remués, il y avait quelqu'un, ou quelque chose dedans...
Soudain Papimouzo prononça encore une d ses incomprhensibles incantations et les buisons disparurent dans un nuage de papillons.
"Brûler, ou se transformer en papillon, c'est du pareil au même." commenta le vieil homme.

Derrière les buissons on vit apparaître des chimères , mi loups mi rongeurs sans poils pas plus grandes qu'un chien, on pouvais voir leurs côtes sous leur peau pâle.

"Mais qu'est-ce qu... " lança Rupin Des Lois.
"C'est quoi ça? à tous les coups  elles ont étés crées par magies" ajouta Zephran.

Il inspecta du regard le corps inerte du brigand un peu plus loin, ses jambes avaient étés arrachées et on pouvait apercevoir ses vicères du bas déchiré de son corps, le spectacle n'était pas très plaisant à voir...
Il remarqua deux des créatures se délecter de ses deux jambes, maintenant en charpie entre les crocs et les griffes de ces dernières.

"Il faut faire quelque chose je sens qu'elles ont faim!" renchérit-il.
"Ah bon? tu es vraiment observateur toi" rétorqua Nina sacrastiquement.

Après avoir levé les yeux au ciel, l'éolien empoigna son arc et décocha une de ses flèches en visant un des animaux se nourrissant, ce dernier l'ésquiva avec agilité et rapidité et sauta ensuite sur Zephran. En plein élan la créature reçut un violent coup d'épée de la par d'Angmor.

"-Merci
-Défends toi mieux."
lui répondit le ranger séchement.

Zephran lâcha un soupir en détournant son regard. On entendit un second cris de douleur, un deuxième homme de Rupion était tombé.

"Elles sont très vives, ils faudrait faire un sort de zone
-Pas bête
, je vais essayer répondit Papimouzo.
-Laisse plutôt Nihil faire, on ne veux pas se retrouvé en crapauds comme certains. retorqua vivement Angmor qui était d'humeur massacrante.
-Je ne pense pas faire mieux, je ne me souviens presque d'aucuns sorts." surenchérit alors l'amnésique.

"Nous sommes dans de beaux draps" pensa zephran avant de remarquer un home au loin allongé sur le côté dans l'herbe, c'était l'homme qui les avaient emmenés là.Il l'indiqua à Angmor qui était près de lui. L'homme laissa un large sourire sadique se déssiner sur son visage.








Le demi-elfe les ayant embarqué de force leur fit signe de la main. avec un léger sourire il claqua des doigts et disparus. Sans perdre de temps il réapparut sur la branche d'un arbre à 10 mètres environ des combattants.

Tarod n'eut pas le temps de penser à l'attaquer qu'une des créatures se jetait sur lui. N'ayant pas encore dégainé son arme il attrapa brusquement la créature au coup au beau milieu de son vol. Soudain, les quatre pattes griffues de la bête enserrèrent le bras du rôdeur.

Cette fois je m'en occupe.
Toi ? te battre ?
Ce n'est pas parceque je suis paladin que je ne me bat pas. et ici il s'agit de calmer le jeu pas de....
J'en étais sûr ! les seules fois où tu te montres un minimum béliqueu c'est face à un mort-vivant ou un démon. Amuse toi si tu veux mais tu ne calmeras sûrement pas ces bestioles.
Je m'en fiche, nous pourrons au moins nous servir des brigands.

Les yeux du rôdeur prirent une teinte bleutée et sa poigne se resserra autour de la nuque qu'elle enserrait. L'énorme rongeur pesait sur le bras de Tarod mais son poids indiquait bien que la créature était en disette. Tandis que ses pattes déchiquetaient la peau de son agresseur, le canidé à grandes dents perdit l'unité de sa colonne vertébrale au contact d'un arbre. Voyant ses amis entrain d'en découdre laborieusement avec les bêtes, Tarod se tourna vers Rupin et lui parla d'une douce voix étrangère à ses habitudes.

-Allons ! Vous voyez bien que ces créatures risquent de décimer votre bande ? Autant nous aider à nous en débarrasser, vous y gagnerez plus qu'à tenter de nous arracher nos vêtements.

D'un hochement de tête hésitant, le brigand fit signe à ses comparses mal vêtues de se rassembler près de lui.
Tandis qu'ils repoussaient les bêtes s'approchant du vieux sorcier a la réputation naissante d'amoureux des batraciens, Tarod donna un coup vif de la tranche de sa main entre deux côtes du monstre assaillant Nina et dont la face était déjà couverte des coupures des dagues de celle-ci.
d'un puissant coup de paume, le ranger défonça la cage thoracique du monstre ayant sournoisement  tenté de se jeter sur le dos de la donzelle.

-Tout va bien ma dame ?

Nina, surprise par le ton doux et protecteur de Tarod ne put que hocher la tête avec une expression interloqué.
Se retournant, Tarod repartit vers Zephran qui venait de transpercer la dernière créature de son épée. Le visage du jeune homme semblait légèrement effrayé.

-Pas trop secoué ?
-Non ça va, c'est juste que voir ces animaux se délecter de chair humaine....
-Je comprends. Ne t'inquiète pas, quoi qu'il arrive tu n'es pas un monstre.

L'éolien, étonné par ces mots leva un visage souriant vers son interlocuteur.
-heu.... merci

Autant je n'ai rien dit pour la jeune femme mais alors là... ça me dégoute !
Et toi ? comment tu te sens de devoir porter l'écorcheur hein ?
Puissant. Dangereux pour mes amis et ceux m'étant fidèles certes, mais j'assume mon statut alors que lui le subit et s'en en veut pas accepter qu'il EST cette bête même si son esprit n'est pas bestial. De toute façon je reprends le contrôle.
D'accord mais fais tout de même attention, les brigands peuvent être utiles si ils connaissent la région. ils pourraient nous mener à une ville.


Sous les yeux du guerrier céleste, ceux de Tarod reprirent leur teinte violacée habituelle. Sa voix redevint dur et froide, toutes émotions l'ayant quitté.

-Mais tu n'es pas moins cette créature et ses instincts sont tien.

Le ranger retourna au près du chef brigand pour se renseigner sur une éventuelle ville à proximité.








" - Kuk Yziz walhala!, prononça papimouzo en dirigeant ses doigts vers les chimères"

Leur corps gonflèrent subitement. Des pustules se formèrent, explosant une à une à maturité. Puis un son strident de fit entendre avant que les chimères n'explosent. La chair putride s'éparpilla partout, tapissant même la superbe chevelure de Nina.

" - Beurk! Répugnant! Papi tu me le revaudras!, hurla la femme barbouillée de morceaux de chimère
- J'ai réussi! J'ai réussi ce sortilège! Bon ce n'était pas tout à fait une boule de feu mais le résultat est là hein? Hein?
- Ils étaient déjà tous morts, papi, soupira Nihil.
- Tous?
- Toutes les créatures que tu ciblais."


N'écoutant qu'à moitié, le mage embrassait ses mains comme les découvrant pour la première fois.
Du haut de sa branche, l'étrange personnage ria avant de disparaitre en claquant de ces doigts fins, graciles. Personne ne fit attention à lui, ni à la teinte dorée sur la branche.
Rupin des lois, entouré de ces compagnons, se jetait sur les créatures hybrides restant. Le combat tournait rapidement à l'avantage des brigands. Mais ne souhaitant stagner, Angmor rejoignit la troupe d'attaquants. Les coups d'épée pleuvait. La dague de Nina venait à la rescousse, se nourrissant de la mort des ennemis. De son côté Nihil semblait en pleine concentration et Zephran paraissait abasourdi, le visage immobile depuis que Angmor l'a quitté pour rejoindre les brigands.

Papimouzo tenta d'incanter un autre sortilège. Gigotant ses doigts dans tous les sens, il marmonna quelques mots. Un nuage se forma au-dessus de la zone de combat. Interloqué et sur le qui-vive, Zephran hurla à papi d'arrêter ses idioties et d'éviter de transformer tout le monde en crapaud. Pourtant, toujours dans ses pensées, le mage continue l'incantation. Le nuage grossit d'avantage. Il prit une couleur sombre. Surplombant toute la zone, il se mit à pleuvoir un liquide orange et épais. De la fumée s'échappait de ce fluide au contact du sol ou encore des personnes atteintes.
Le combat se ralentit progressivement. Les coups devenaient de plus en plus lents. Les mâchoires des chimères claquèrent moins. Puis tout s'immobilisa.

" - euh... je... enfin...
- Qu'est-ce-que tu as encore fait!?, explosa Zephran.
- Tu veux dire, qu'est-ce-que le sortilège devait faire?
- Amusant, ils sont tout dur, dit Nihil en tapotant Rupin des lois. Ils sont vivants aussi, ils respirent encore et leurs yeux bougent.
- tu vois, rien à craindre. Ils sont simplement paralysés., s'excusa Papimouzo.
- Il sont aussi durs que de la roche."


Alors que les seuls rescapés, Zephran, Nihil et Papimouzo, observaient les paralysés pris dans la zone du sort, la poudre dorée déposéé sur la branche ayant soutenu le demi-elfe se mit à scintiller.

" - Et comment faire pour les sortir de là?, demanda Zephran en grondant le mage maladroit.
- Peut-être qu'un contre-sort pourrait fonctionner? Ou on pourrait les transporter dans ce village, un peu plus loin? Il y a sûrement une sorcière là-bas., demanda papi gêné par le regard sombre de Angmor qui le suivait.
- Ils sont trop nombreux ça risque d'être long. Par contre on peut en profiter pour achever les démons, proposa Nihil en s'approchant d'une chimère dont la bave coulait de sa gueule sanguinolente."









"Bouffon , bouffon , bouffon!!!!!" Se disait t'elle dans son esprit en parlant de notre cher papi.

"Pourquoi cette incompétant utilise des sorts alors qu'il à deux cacahuètes à la place des mains. Quand je pense que je suis transformé en pierre , il va m'entendre se vieux cochon boiteux quand de retour je pourrais bougé il ne va comprendre le mot douleur...." Elle continua ur une telle lancée que même son cerveau s'auto-censuré des phrases destinés à Papi.

"Tué , Tué , TUEEE!!! " Le seul mot qui lui venait à l'esprit en pensant au vieux homme.

Elle avait même écrire une chanson.

"Papi va se faire décapité , Gouda , gouda.
Papi va se faire tué , gouda , gouda.
Il va prendre chère tout à l'heure , gouda , gouda
S'il y ne me rechange pas tout sa gouda , gouda
Je sais ou je fouterai se foutut gouda , gouda , gouda là ....
"

Et ses pensés était tous dans le même rapport , La mort de Papi.








Zephran, Nihil et Papimouzo déambulaient entre les corps figés pour achever une part une les chimères, Papimouzo semblait trouver amusant des cadavres flottant en l'air car il les avait paralysé en plein milieu d'un bond.

"Bon et on fait quoi pour Nina et Angmor?
demanda alors Nihil.
-Je vais essayer d'annuler les effets de mon sort, mais il est fort probable que l'effet ne soit que temporaire, donc on peut juste attendre un moment." lui répondit le vieillard.

Zephran lui était plongé dans ses pensés, pour plusieurs choses, l'une c'était la remarque d'Angmor, et s'il avait raison? et s'il était vraiment elle, et elle était lui? Il est vrai qu'en vérité il ne s'est jamais transformé lors de pleines lunes mais seulement par crises aléatoires à durées indéterminées. Le deuxième problème qu'il se posait c'était l'étrange attitude d'Angmor pendant le combat, il s'était soudain adoucit et avait même changé d'avis sur ce qu'il avait dit à Zephran durant la marche, et soudain, comme s'il était revenu à lui même avait défendu son premier avis.
L'éolien ne savait plus où donner de la tête et se posais plus de questions qu'ils ne pouvait y avoir de réponses.

"Tu reviens parmi nous Zeph?" questionna amusé le vieux magicien.
"Oui tu pourrais un peu sortir de tes pensées, on dirais que tu as vu un mort." ajouta Nihil.

Soudain leurs compagnons se remirent à bouger, Nina la première, sa réaction ne se fut pas attendre, elle sauta sur Papimouzo qui tomba à terre, la dague de cette dernière sous la gorge.

"Meures!
-Stop! hurla Angmor qui avait repris sa mobilité, Nina le regarda folle de rage en le foudroyant du regard,
-Tu n'a pas à me donner d'ordre, pourriture" rétorqua-t-elle décidément hors d'elle.

Ils se fusillèrent du regard quand Rupin des lois les stoppa.

"Merci de vorte aide, si vous voulez, pour vous remercier on peut vous accompagné jusqu'au village le plus proche.
-Oh pas la peine il suffit de suivre la fumée là-bas;
lui répondit Zephran qui avait repris ses esprits.
-Haha, non ceci c'est notre camp, le village est bien plus loin, on va vous y emmener, mais passons chez nous, il faut se préparer un peu."

Après un hochement de tête de toute la troupe, ils partirent en suivant les brigands vers leur camp...








Regarde moi-ça... les belles potions de soin que notre amis le demi-elfe nous avait laissé ont perdues leur jolie couleur.
Maudit mage. En plus de me paralyser il détruit mes potions.
De toute façon les brigands vont nous mener à une ville, les pierreries prélevées sur la pierre payeront aisément plus de matériel.

Tu es trop agressif Tarod, heureusement que nous sommes là pour te montrer le droit chemin.
Et toi tu es trop mou. Ce n'est pas comme ça que tu m'influenceras.

Tarod aida Papimouzo à se relever sans pour autant délaisser Nina de son regard inexpressif.

-Heureux que certains aient un minimum d'humour ici !
-A quoi servirais-tu mort ?
-Ho je vois.... toujours aussi calculateur hein ?
- Et puis ce n'est sûrement pas Nina l'agressive, Zephran le timide ou Nihil l'amnésique qui vont mettre un peu d'ambiance.

Papi fit un large sourire au rôdeur qui eut bien du mal à lui répondre autrement que par un léger haussement du coin droit de ses lèvres. La petite troupe reprit doucement son avancée dans le silence. Les brigands s'étaient mis en tête de file suivit par Nina séparé de papimouzo par Zephran et Tarod fermait la marche.
La petite équipé semblait extrêmement hétéroclite : la jeune femme regardait pensivement ses dagues qu'elle faisait tourner entre ses doigts agiles, le bleu semblait réfléchir tout en écoutant les élucubrations du vieil homme venue se placer à ses côtés, le patriarche s'amusait de tout et de rien en regardant autour de lui pour ensuite papoter avec l'éolien et tout derrière, Tarod avançait tel un zombie comme si rien n'existait autour de lui.

Alors ? Non-influençable ? Quelle était donc ta réaction envers Papi rappelle moi ?
Tais toi tu veux ?
Que tu le veuilles ou non tu es différent de ton père.


Les voyageurs arrivèrent sans encombres au campement des brigands.
-Nous répartirons dès que vous voudrez. La ville la plus proche se nomme Guellèn, vous trouverez tous ce qu'il vous faudra là-bas, c'est pas de la petite cité ! Par contre ils ne sont pas très amateurs de magie ou de trouble fête et sont assez suspicieux (dit-il en regardant Tarod et Papi)... Et les gardes aiment bien... disons tâter la marchandise alors je vous conseille de faire attention mademoiselle.

Le groupe se mit à l'écart le temps de se reposer et de discuter de la marche à suivre.

-Notre "employeur avait parlé de steppes du Nord alors je suppose que la nourriture se fera rare. il faudra prendre des provisions une fois à la ville. Je propose que l'on y reste un ou deux jours le temps de se renseigner sur les environs et nous pourrons repartir, tout le monde est d'accord ?






Le groupe discutait calmement de la stratégie à suivre pour perdre le moins de temps possible dans la ville tout en récupérant le maximum de provision, potions, lotions et autres objets divers et variés. Enfin, tout le groupe moins un car papi s'éloignait déjà d'un pas tranquille.

" - Donc Nihil, tu devrais récupérer une belle arme. Histoire de changer un peu de ta vieille rapière, déclara Angmor. Quant à toi, Nina, occupe toi des potions de soins.
- Et pour la nourriture? , demanda Zephran.
- C'est vrai qu'un loup-garou dévore!, répliqua la jeune femme d'un regard perçant, toujours en colère.
- Je ne suis pas un lo.. !
- Un peu de calme. Papi se chargera de récupérer le maximum de nourriture. Au moins ça l'occupera et l'empêchera de lancer un de ses sorts surprise. D'accord papimouzo? Papi? ... PAPI !"

Le mage fou était déjà bien avancé. Malgré sa surdité passagère, il stoppa sa marche lorsque le rôdeur cria une énième fois son nom. Se retournant d'un bloc, il hurla sa réponse d'un air excité.

" - On va pas rester planté là!! La ville et ses artefacts magiques non attendent! Dépêchez-vous! Il faut que je vide mes bourses!!! Ma bourse, pardon! Quoi? J'entends rien! Pas par là? Hein?, dit papi en regardant derrière lui. Ah oui. En effet. C'est par là qu'on est arrivé. Flute!"

Tandis que le solitaire rejoignait le groupe à la fois amusé par l'étourderie et énervé par la perte de temps, les brigands eux-aussi s'approchaient des aventuriers. Rupin tenait sous son bras un petit coffre en bois foncé. Il se dirigea vers Angmor puis lâcha à ses pieds le contenant.

" - Un petit cadeau de notre part pour nous avoir... oui on peut dire aidé. Je vous laisse le soin de l'ouvrir lorsque nous serons parti. Vous y trouverez quelques objets qui vous seront bien utiles. Bon, trois objets. C'est déjà pas mal."

Rupin et sa troupe quittèrent les jeunes, et moins jeunes, gens d'un dernier salut de la main. Mais quelques mètres plus loin il s'arrêta.

" - Au fait, pour aller vers le nord c'est par là, conseilla le voleur. La ville est à trois kilomètres. A bientôt!"






"Ouais , merci pour le renseignement.." Répondit Nihil au brigands

Après cela les deux groupes se séparèrent pour allé chacun dans leur direction . Les brigands retrounèrent à leur camp et les voyageurs prirent la direction du nord en prenant garde de mettre le plus de personne possible entre papi et Nina. C'est trois kilomètre se transformèrent très vite en plus d'une vingtaine avec cette tension lourd qui règné sur le groupe. Papi essaya de brisé la glace en demandant à Angmor d'ouvrir le coffre remit par les brigands un peu plus tôt. Mais l'autre homme ne voulut pas il voulut attendre d'être en ville dans un lieu sûr pour l'ouvrir.
Alors que plusieurs personnes commencèrent à douté des information des brigands ils virent au loin des grands nuages de fumé formant des colonnes dans le ciel montrant la présence humaine dans les environ et plus il se rapproché de la ville plus elle devenait impossante. Elle a des magnifiques murailles qui ont été construit avec gout , on put voir aussi que cette ville a beaucoup d'activité car l'on put entendre des crieurs vendant leur produit dans des échoppes déjà dout il se teinnent. Ils virent aussi que des gardes qui sont postés à chaque entré de la cité, Ils préparèrent à une éventuel fouille.
Quand il se présentèrent à la porte un garde leur cria

"Hâlte là! Vous devez vous faire fouillé avant de pouvoir rentré"

Le groupe s'arrêta et se mis sur le coté pour laissé le flut de charret avancés.
Les gardes fouièrent papi , zephran , nihil et Angmor assé rapidement en laissant presque Nina comme trophée pour finir en beauté sur cette fouille.

"Bon allé à toi ma jolie , tu nous cache quoi de beau" lui sortit un des gardes.

Il commencèrent à la fouié en prenant bien le temps de touché toutes les parties de la jeune femme.

"Vous me dites si je vous gène." Dit Nina voyant que les deux gardes commé à prendre leur pied.

Mais pour être sur que ses dagues ne soit pas un prétexte pour une deuxième fouille au corps, elle les cacha quelque part ou elle sut sur qu'ils ne les trouvent pas. Après que les gardes finir de la touché , ils puissent enfin rentré dans Guellèn...






Passant l'encadrement ouvragé de la porte en chêne massif bardée de fer, le groupe s'avança dans la rue principale de Guellèn.
-J'ai faim ! lança Papi.
- Nous avons assez de viande de cerf pour ne pas avoir à aller dans une auberge. Et tu ne mangeras pas les provisions que tu achèteras ! Nihil ?
-Oui ?
-De quoi dispose-t-on pour payer ?
-Trois saphirs et un rubis.
-Donne un saphir à Papi, un autre à Nina et garde le rubis pour ton équipement.

-Et n'essaye pas d'en garder la moitié de sa valeur ou de t'évaporer avec.
-Sachez qui, si je ne suis pas généreux, je n'en suis pas moins solidaire, pas aigre et avare.
-Maintenant séparons nous. Je vais glaner le plus d'information possible alentour. Zephran, tu m'accompagneras. Il ne s'agirait pas que tu ... mange un innocent commerçant alors qu'il t'agitait un morceau de viande sous le nez ...

L'éolien n'avait pas l'air d'apprécier le sarcasme, et la perspective de passer le reste de la journée avec Angmor ne semblait pas lui plaire.
-Retrouvons nous ici la nuit tombée. Le dernier saphir nous permettra de payer des chambres dans cette auberge là-bas.
Les membres du groupe se séparèrent. Nihil partit le long de la route principale et s'enfonça vite dans une ruelle adjacente. Elle était vivement éclairée par le soleil à la verticale, bien que les maisons semblaient vouloir se rejoindre plus elle montaient. La plupart des bâtiments avaient deux premiers étages en pierres massives et lisses grises ou brunes, puis venaient s'ajouter des étages additionnels en bois, beaucoup plus anarchiques. Nihil pénétra dans une petite taverne pour y demander le chemin vers la forge la plus proche. Il y régnait une atmosphère lourde et enfumée. Alors qu'il se dirigeait vers le comptoir, il fut abordé par un homme noir d'une taille impressionnante portant un bandeau, des tresses perlées et de nombreuses breloques sur ses vêtements qui semblaient être des os de petits animaux. Il parla fort afin d'attirer l'attention de tout le monde.
-Hé ! Etranger ! Que fais tu donc ici ? !
-Je n'ai l'intention que de demander un renseignement.
-Sache qu'avant d'obtenir quoi que ce soit ici tu devras soit payer, soit me défier, et gagner à la rixme !
-Qu'est la rixme ?
-Une joute verbale rimée. Chaque strophe dois contenir huit vers. Le nombre de pieds doit être respecté et peut changer tout les quatre vers.
-Alors va pour la rixme !
-Mon ami sera notre arbitre ...

Je parie que vous céderez
Face à mes assauts forcenés,
Et que vous ne saurez bien rimer
Contre mon flot inégalé !
Depuis les gigantesques cimes
De ma faconde divine
Je vous jetterai dans l'abîme !
Vous tomberez dans les ravines !


Quelle facilité ! Hé ! Quel laxisme !
Tu évoques mais n'argumentes pas.
Je considère donc avec cynisme
Cette métaphore qui ne blesse pas !
Je n'aurais de cesse de répliquer
Que lorsque je te tiendrais en échec !
Ton flot se tarira, deviendra sec !
Et bientôt ton roi devra s'allonger !


Apparemment tu joues avec ton fou,
Mais tout le reste semble paralysé :
D'un jeu expert j'occupe l'échiquier !
Rends toi à l'évidence ! Renonce à tout !
Contre moi tu ne peux lutter
bien longtemps. Je vais t'écraser.
Une solution est pour toi faite :
Celle de prendre ta retraite !


Qu'est-ce à dire ?
Qu'est cela ?
La satyre
Ne va pas !
Tu m'attires,
Tu t'en vas :
Pour t’occire,
Ça n'va pas !


Compatir ?
Je n'peux pas !
Circoncire ?
De ce pas !
Te rôtir ?
Pourquoi pas ?
Quand tu tires ?
C'est pas droit !


Ta scansion ne semble pas aller fort !
Et bientôt tu seras parmi les morts !
Tu n'es même pas capable d'inventer,
Tu ne peux pas par toi même penser !
Crois-tu que je n'ai point tout cela remarqué ?
J'ai bien entendu quand derrière on te soufflait !
Et ce sont à mes yeux les pires de toutes tares,
Qui, c'est sûr !, Te mutilent, te rendent bâtard !


La remarque jeta un grand silence dans la taverne. Nihil en profita pour enchaîner :

Ainsi c'est ton bien piètre esprit
Qui t'a valu d'être reprit !
Soi donc sur que dorénavant
Si je te croise, alors, céans !,
Je t'embroche et puis je te pend !
Ainsi donc éternellement,
Le monde entier se souviendra
De toi comme d'un gueux, d'un judas !


La Taverne était maintenant silencieuse. L'homme en face de Nihil, si il l'avait pu, aurait pâli. Tous les regards une seconde plus tôt braqués su Nihil convergèrent vers lui.
-Que vouliez-vous savoir ? lâcha-t-il finalement.
-Ou se trouve le meilleur forgeron de votre ville ?






Pour Zephran la tournure que prenait les événements était plutôt froissant pour lui, tous dans le groupe commençais à s'amuser de son "handicap", ce qui ne faisait pas rire l'éolien du tout.

"Bon cherchons un paysans, ils connaissent souvent bien le pays, ça pourrait nous être utile, annonça soudain Angmor silencieux depuis la séparation avec le groupe.
-Je m’achèterais bien des livres pour la route, pourrait-on passer à une librairie?
-Hors de question, on est pas là pour chercher de quoi s'occuper mais de quoi se préparer."

Zephran leva les yeux au ciel et suivit le rôdeur jusqu'à un petit stand remplis de légumes gardé par un homme avachi sur sa chaise et dont le visage était recouvert d'un énorme chapeau en paille abimé. Il redressa son couvre-chef laissant apparaître son visage, c'était un homme d'une quarantaines d'années, plutôt mince et mal rasé, mais il avait un regard d'un bleu profond. Il dévisagea les deux compagnons puis cracha la chique qu'il semblait macher depuis des heures.

"C'que j'peux pour vous?
-Nous voudrions des renseignements, sauriez vous où se trouve les steppes dans ce pays?
-J'vends pas des info, j'vends des légumes, allez vous en, céti qu'c'est pas mon problème qu'vous allez aux steppes!
-Vos légumes, on s'en cogne, et vous allez nous donnez les informations qu'on est venu chercher ou je vous casse les dents de façon à ce que vous ne puissiez plus manger vos choux qu'en purée, espèce de cul-terreux." rétorqua Zephran qui était de très très mauvaise humeur suite à sa matinée plutôt mouvementée.

Le paysan le fixa surpris, ainsi qu'Angmor qui ne s’attendait pas à une telle réponse de l'éolien. Le paysan se leva doucement pour regarder Zephran droit dans les yeux.

"T'sais à qui tu t'adresse 'spèce d'lopette des villes?
-à un paysan ne sachant compter que sur les trois doigts valables qui lui reste à force de labourer des champs dans l'espoir vain d'y faire pousser quelque chose de potable.
-Toi t'tiens pas à la vie, ch'sens que ta tête va rester sur mon échope!
-Il aurais fallut qu'il y ai de la place dessus, à force de ne rien vendre, elle est pleine à craqué de légumes, ou plutôt de composte..."

Angmor le va la main en direction de Zephran pour le faire stopper. Le paysan essaya de s'emparer de la bêche placée à ses côtés mais il n'eut pas le temps de le faire que l'éolien attrapa une de ses flèches et lui planta dans l'épaule avec rage.

"STOP ça suffit!", cria Angmor qui en avait décidément assez

Le campagnard gémissait et grondait en agrippant à son épaule blessée.

"Félicitation, on avait dit de ne pas faire n'importe quoi dans le ville, et en plus on ne va pas avoir des informations par cet homme..." dit le ranger en soupirant.

L'éolien le foudroya du regard et attrapa la flèche planté dans l'épaule du paysan, il l'a tira un petit peu et ce dernier poussa un cri de douleur.

"Par où part-on aux steppes?, demanda Zephran toujours pris par la colère.
Va t'faire foutre!, rétorqua le paysan en haletant, l'éolien renouvela son action en tirant plus fort sur la flèche, l'homme lâcha un second cris plus violent encore.
Réponds!, ajouta léolien en haussant la voix.
'faut partir vers les ruines à l'Est, c't à une centaine de kilomètres d'là, cont'nuez vous trouvrez bin!!" répondit l'homme rapidement en essayant de lutter contre la douleur.

Zephran arracha finalement la flèche de l'épaule du paysan qui poussa un énorme cris de douleur puis tomba sur sa chaise.

"Merci bien, il se retourna vers Angmor qui semblait plutôt surpris de voir avec quelle violence avait agit l'éolien, C'est bizarre, des steppes à l'Est quel est ce pays, la zone froide se trouve à l'Est ici?
-Espérons qu'il ne nous ai pas mentit, en tout cas bravo, tu as rameuté tout le marché , et je sens qu'on risque de se faire avoir par les forces de l'ordre..."






-Bon, viens. Il faut qu'on vérifie si il nous a dit la vérité.

Quittant le marché les deux hommes s'enfoncèrent dans la foule et disparurent parmi les ruelles avant que qui que ce soit n'ait le courage de les appréhender.

Bon, par où souhaitez vous passer ? je vais m'occuper de la discussion et la récolte d'infos ça vaudra mieux.
Les temples. je veux voir qu'elles divinités sont vénérées ici.
Je suis assez curieux de connaître l'histoire des ruines dont a parlé le paysan. Si nous avons le temps il faudra trouver une bibliothèque. La ville est grande, il y en a sûrement une.
Très bien, je reprends le contrôle.

Les yeux du ranger passèrent de violet à bleu et un léger sourire apparu sur son visage.
Les deux aventuriers rentrèrent dans la première auberge qu'ils virent. la clientèle semblait composé à la quasi totalité d'habitants de la cité, les voyageurs étaient peu nombreux et toujours isolés.
S'approchant du bar, Tarod prit la parole.

-Allons ! deux hydromels pour moi et mon ami l'éolien !
-éolien ? c'est quoi ça ? C'est pas un elfe votre copain ?

Zephran et Tarod se regardèrent interloqués puis e second se retourna vers l'aubergiste.

-C'est... une sous-race elfique. Sinon, on doit escorter un convois de bestiaux vers le Nord, vous ne sauriez pas quelles bestioles traînent par là ?
-Si vous voulez aller au Nord y a pas trop le choix : faut aller à l'est pour emprunter le défilé Seldra. cC'est pas un endroit très fréquentable depuis que la ville qui s'y élevait est tombé en ruine.
-Le reste des montagnes est si impraticable que ça ? Plus vite le voyage sera finit mieux ce sera.
-une charrette n'y passera sûrement pas, en plus les créatures vivant là-bas ne sont pas des plus fréquentables. De plus une fois dans la partie gelée de la chaîne montagneuse les yétis sont assez agressifs. Non vraiment, quitte à perdre du temps vaut mieux passer par le défilé.
-Très bien, merci du conseil.

Le voyageur regarda le contenu de la bourse que le demi-elfe lui avait laissé avant de l'envoyer au combat.
Il en sortit quelques pièces de cuivre et les posa sur le comptoir.

-En espérant que ça suffira.
-En espérant ? Mais vous avez pillé combien de tombes pour jeter des pièces de cuivre comme ça ? Vous venez de payer une semaine de clientèle là !

Sans poser de questions Tarod et Zephran sortirent et recommencèrent à avancer dans les rues tout en discutant.

-Bon, nous sommes donc tombés dans une région où les éoliens sont inconnus et le cuivre une ressource incroyablement rare.
-Et où se terre des monstres mi-chien mi-rongeur !
-Bien vu.

Malgré leur calme, les deux comparses étaient largement reconnaissable au milieu de la foule de par leurs tenues et le port d'armes peu courant. Ils étaient visiblement dans la basse ville, les bâtiments s'empilaient de façon désordonnée en amas de bois tordus. Chaque noeud dans les planches de bois déformait un peu plus la bâtisse.
Les deux hommes évoluèrent dans le même sens que la foule pour dépasser la haute muraille de granit encadrant le quartier noble.
Après quelques minutes ils tombèrent sur une librairie et y pénétrèrent. Sans tarder ils ressortirent armer de six livres traitant de l'histoire de la région. Souhaitant éviter la cohue ils tentèrent de se déplacer le long des ruelles étroites passant entre les pâtés de maisons.

-Angmor ?
l'autre se retourna en souriant.
-oui ?
-Je peux te poser une question ?
-vas-y, qu'est ce qui te tracasse ?
-Tes yeux... ils ne sont pas violet d'habitude ?

Le sourire du rôdeur se décomposa et disparut complètement. Il leva doucement le bras gauche vers la tête de l'éolien. Celui-ci écarquilla les yeux et posa un pied en arrière se mettant sur la défensive. Son regard horrifié alternait entre le sombre personnage et la main se dressant vers lui.

-Non.... voila pourquoi quelque chose me titillait au sujet de notre premier combat : tu as tenté de me faire croire que ça n'était pas arrivé ! Et tes bras ! Les os qui en sortaient... tes yeux changeants... Ton comportement illogique...

Les traits du fils d'Eol s'étirèrent de dégoût.

-Tu prétends que je suis une bête mais toi, qu'elle créature es-tu ?

L'interrogé baissa doucement le bras et d'une voix pleine de regret laissa entendre ces mots : "désolé, il prend le relais."
-de qu... ?

Le jeune archer n'eut pas le temps de finir sa phrase que les yeux du ranger virèrent au violet et que son bras droit surgisse violemment du manteau pour enserrer son cou.
Tarod semblait pour une fois réellement énervé, tous ses muscles étaient crispés et ses dents ne desserraient pas.

-Tu veux savoir ce que je suis ? Tu veux savoir avec qui tu voyages ? Tout ce que tu sauras pour le moment est que je suis un fils de Bhaal le dieu du meurtre et que ton existence est toléré uniquement grâce à ton utilité potentielle. Maintenant que ce soit clair, si qui que ce soit apprends de ta bouche ce que je viens de t'avouer ou si qui que ce soit est mis au courant du léger problème que j'ai subis à l'arrivée des ombres, ta vulgaire petite carcasse ne sera plus qu'un tas sanguinolent abandonné dans le caniveau.

Stop, laisse le tranquille.
Pour que ce couard raconte tout aux autres et que je doivent m'en débarrasser ?
Tu ne toucheras pas aux autres. Nous ne pourrons pas garder le secret éternellement et qu'ils sachent facilitera les choses.

les yeux de l'homme perdirent toutes couleurs pour devenir entièrement noirs. Son emprise se desserra et il aida le jeune homme à se relever.

-Tu commences à comprendre ce qui passent par mes yeux ? évite juste de t'approcher de moi si ils sont violet. Je suis assez inamicale dans ce cas là.

ça fait toujours plaisir...

-Mais... qu'est ce que c'est que cette histoire ?
-Nous verrons cela plus tard, pour le moment garde tout ça pour toi. On retourne visiter cette ville avant l'heure du rendez-vous ?

Autour du Tarod aux yeux noirs émanait une aura de calme. Tout semblait être plus calme, les sons et les odeurs étaient moins atténués. Soudain, l'azur repris place et les sens de Zephran reprirent leur cours originel. Souriant, Tarod le redressa et ils reprirent leur route.






Le saphir gardé fermement dans la paume de sa main, Papimouzo avançait dans la foule, lentement. Tentant de leurrer les indigènes, il marchait d'un pas mal assuré, appuyé sur son bâton devenu canne. Vouté, la barbe pesant sur son visage, le regard dirigé vers le sol il se frayait un chemin maladroitement, heurtant quiconque faisait obstacle, lançant quelques coups de bâtons discrets à qui ne se déplaçait pas. Nombreux étaient prêts à réprimander, insulter ou user des poings contre celui qui les bousculait. Mais à la vue du vieillard qui tentait péniblement de faire sa route, la colère redescendait.

Pourtant ce ne fut pas le cas d'un jeune citadin. Il était vêtu d'un pantalon bouffant bleu vif orné de motifs dorés, d'une chemise en pure soie blanche à dentelle avec par dessus une veste large d'épaule de couleur chatoyante. Pour couronner le tout, un chapeau à plume de paon couvrait une tête juvénile, parsemée de petits boutons dont certains se dissimulaient sous les boucles blondes.Un noble dans toute sa splendeur, avec la trainée de parasites à ses bottes.

" - Regardez moi ce vieux schnoque! Allons nous amuser!, lança le pré-pubère boutonneux à sa ronde de lèche-bottes."

Arrivé à proximité de papimouzo, il balança au loin son bâton d'un violent coup de pied. Toujours dans son rôle, le mage chuta à quatre pattes sur les pavés. La foule alentour s'écarta mais ne fuis pas la scène, prête à se délecter du malheur d'autrui. D'un air arrogant, le jeune noble s'approcha de sa victime puis lui écrasa la main de sa bottine fraichement cirée.

" - Que fait un vieux ici! Il salit mon trottoir!, entonna-t-il à l'égard des spectateurs. Regardez moi ça! Il ne peut même plus se relever!"

L'agresseur ricana, immédiatement suivi par sa troupe de faux-jetons au visage caché sous une épaisseur incroyable de maquillage bleuté et rouge sang. Il leva son pied pour le loger dans les côtes du mage, qui roula sur le dos telle une tortue .

" - Oh, voyez-vous ça. On dirait un petit animal pleurnichard. Avec la barbe sale en plus AH AH AH AH!
- Jeune homme, je vous serai gré de m'aider à me relever, demanda papi d'un ton serein."


Les murmures parcourant le public s'estompèrent subitement. Tous jetèrent un regard discret en direction du gringalet en pantalon bleu. Les mains de ce dernier se serrèrent, faisant blanchir les paumes. Il redressa une de ses mèches bouclées d'un geste énervé. Tous retinrent leur souffle.

" - TOI! TU NE M'ADRESSES PAS LA PAROLE! MENDIANT!, cracha-t-il.
- Ne vous emportez pas, je ne vous demande qu'une main charitable pour me redresser.
- BOUFFON! NE ME PARLE PAS! Non mais vous le croyez vous!?!, dit-il à ses accolytes en tournant le dos à l'homme allongé sur le sol, cet idiot me... WOOH!"


A la seconde où le noble se retourna, Papi se leva d'une geste souple et assuré. Il attrapa son agresseur par le col, lui fit faire volte-face puis exerça une pression sur ses carotides. Le jeune homme eut à peine le temps de croiser le sourire de sa victime avant de s'évanouir. L'acte ne fit pas réagir de suite les observateurs. Ce sont les sangsues du nobles qui réagirent les premiers en fuyant la zone, criant, hurlant voire pour quelques uns en se moquant. Le spectacle terminé, la foule reprit vie. Comme si de rien n'était.

" - Ne jamais sous-estimer ses ainés, jeune imprudent, susurra le mage. Bon je peux quitter mon camouflage. Je crois que le leurre ne fera plus effet. Direction le magasin d'objets magiques! C'est bien utile ça pour une expédition. En plus avec ce saphir je pourrai... le saphir! Oh le jeune con! Il a du tomber quelque part!"

Le nez plongé sur les pavés, une drôle de créature barbue explorait minutieusement la zone. Pas de pierre en vue.
Une idée saugrenue lui grattouilla le crâne. Il se dirigea vers le noble puis fouilla ses poches. Une bourse bien pleine heurta ses doigts.

" - C'est toujours ça de gagné! En compensation pour la honte publique. Alors, que cache cette petite chose? Oh, une petite dizaine de pièces d'or, un anneau d'or... sympa... ah! Tiens, marrant ça! La même pierre précieuse bleue qui m'a échappé des mains. Enfin une de ses cousines. Merci à toi jeune homme."
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 19:24

Nihil déambulait tranquillement dans les rues de Guellèn. Après les quartiers anarchiques longeant la rue principale, il arrivait au coeur de l'ancienne cité. Sa haute muraille d'enceint laissait deviner son développement : au début reclus dans cette première zone enceinte, la ville s'était développé le long de l'axe commerciale qui la traversait.
Passant la deuxième muraille, Nihil remarqua que ce quartier était vraisemblablement beaucoup plus riche que ceux qu'ils avait précédemment traversé. Les maisons y était entièrement de pierre taillées avec soin, les habituelles échoppes nomade de la basse-ville laissait place à de spacieux commerces luxueux. Il y'avait même des librairies. Cherchant le commerce du forgeron qu'on lui avait indiqué, Nihil arriva devant une grande bâtisse en pierre à peu près semblable aux autres. Cependant sa façade ouvragée tranchait avec le reste. Apparemment cet artisan vivait dans l'opulence de sa réputation. L'encadrement de la porte était gravé d'anciennes runes que Nihil déchiffarit avec intêret.
Da ho morter ... Ceux là moururent ici ... Aerd hore gamtur ... Avec leur honneur ... Ed aktoriad shamred ... En d'atroces souffrances ... Ed fordalio faschkol ... Sur le champ de bataille. C'est du nain datant de plusieurs siècles ! Il doit le avoir prélevées sur les ruines d'un tumulus.
Nihil poussa la porte en bois verni dont la poignée s'ornait de lapis.
Encore un nobliau arrogant ...
Pénétrant dans l'endroit, Nihil fut surpris. La pièce dans laquelle il se trouvait était bondée d'armes en tous genres, de la rapière toute simple aux doubles hallebardes ouvragée, en passant par des arcs entre un demi et deux mètres et demi. Un mur était couvert de masses d'arme en tout genre et un autre de plastrons flamboyants et autres pièces d'armure. Nihil s'avança vers le comptoir. Avant d'avoir appelé, un homme, d'une soixantaine d'années environ, surgit devant lui. Son regard perçant se posa sur le voyageur. Nihil fut surpris par cet homme. Il était très simplement vêtu et vivait apparemment dans la modestie et la simplicité.
-Que puis-je pour vous ?
-Je cherche un épée et deux trois choses en plus pour pouvoir me défendre contre toutes sortes de bestioles ou humains dangereux.
-Oui je vois ... Une armure aussi ?
-J'ai ce qu'il faut de ce côté là.
Nihil sentait contre sa peau la fine couche de mithril à l'épreuve des pires pointes, cachées sous ses habits en tissu brun. Ce contact auquel il n'avait pas fait attention depuis le début ranima de nouveau sa mémoire. Il fut pris d'un spasme violent qui le fit se contorsionner.

Il était de retour devant le trône surmonté du roi nécrotique. Il hurla
- ARDRAZAD FALIKON KHUMDRA !
Le trône se volatilisa, laissant place a un passage assez grande pour trois hommes. Il s'y engouffra et au bout de quelque minutes arriva dans une salle fermée. Il y avait un coffre en bois très vieux dont il fit sauter la serrure facilement avec son épée. A l'intérieur, un cotte de mithril intégrale brillait d'une lueur laiteuse.
-Il n'y a pas que ça ici ...
Entendant un bruit de grattement sur le mur à sa droite, il entreprit de taper de toute ses forces dessus. Le mur céda sous ses assauts violents. Devant lui s’entendait à perte de vue des montagnes d'or, de pierres précieuses, de bijoux, des statues en or et argent massif. Au milieu de cette débauche de richesses gisait une épée magnifique ...


Une fois de plus il était tombé à terre. Le vendeur le regardait avec des yeux ronds.
-Vous n'allez pas bien ?
-Si si, ça va ... Revenons-en à notre affaire. Je n'ai que cela pour payer.
Nihil sortit d'une de ses poches le rubis. Le vendeur écarquilla les yeux.
-A ce prix là, je puis vous faire accéder à ma réserve personnelle ! Je croyais que vous n'étiez qu'un simple aventurier comme on en croise des centaines par jour ici. Suivez moi !
Le sexagénaire emporta Nihil dans une pièce adjacente. Là, quelques armes étaient de véritables reliques tandis que les autres dépassait largement le reste de ce qu'il avait pu voir derrière. L'homme lui proposa un assortiment d'armes dont les lames était ciselées d'argent. Il contenait une grande épée adaptée à la poigne de Nihil ainsi que deux dagues, une dizaine de couteaux de lancer, deux chaines crantées et des ceintures pour mettre toute sorte de choses, potions, armes, argent ... Il y'avait également un grappin et une corde elfique de deux dizaines de mètres. Nihil se vit offrir un grand sac qu'il mit sur ses épaules puis laissa le rubis au marchand et s'en vint flâner dans les rues en attendant l'heure du rendez-vous.








Nina se laissa perdre dans les ruelles formant un labyrinthe urbain, cherchant dans celle-ci un herboriste qui pourrait lui fournir des plantes de soin. Plus elle s'avancer dans ses ruelles, plus la lumière du jour eut du mal à passer entre les maisons qui deviennent de plus en plus reséré en elle-même a chaque tournant jusqu'à qu'elle arrive dans une rue qui ne déboucher sur la muraille.

"C'est bon j'ai touché le bout maintenant demi-tour et je ne suis qu'à faire le chemin inverse et dire que je ne n'est rien trouvé" Pensa elle .

Elle se retourna et reprit le même chemin . C'est alors qu'elle arriva sur la place publique où une foule dense si était amassée, elle se demanda qu'est qui se passe pour attirer autant de monde, elle s'approcha jouant de ses coudes pour pouvoir voir ce qui se passe c'est alors qu'elle entendit.

"Ohé, ohé brave citoyen de Guellèn, aujourd'hui nous allons exécuter par le feu cette femme qui est accussé d'avoir utilisé de la sorcèlerie envers d'autre citoyens." Cria un homme se tenant au pied d'un bûcher où se trouvait une jeune femme attachée à un poteau ses mains liées par-derrière.

"Je comprends mieux pourquoi c'est aussi difficile se trouvé une échoppe ici se rapprochant de près ou de loin à la sorcèlerie. Ils ont peur de finir au barbecue communal annuel..."

Puis après que le bûcher soit allumé Nina ne put voir cette femme mourir dans d'atroces souffrances et préféra partir visiter les alentours et c'est alors qu'elle vue que de l'autre côté de la place se tenait un énorme bâtiment noir ou plus précisément une cathédrale faite d'onyx et d'obsidian.
Pour une ville méprisant la magie, leurs bâtiments religieux sont assé inédit.

Elle entra dans le bâtiment tout vêtut de noir pour voir quelle divinité put si caché. Elle s'approcha de l'autel se trouvant au coeur du monument et ne put retenir un petit cri de surprise quand elle vut pour qui cet édifice fut construit. Ce bâtiment est dévoué au culte de la Trinité, représenté par tois petites filles n'ayant plus le dont de la vue tenant chacune un coffret entre les mains contenant trois grands pouvoir La persévérance , La prospérité et enfin la lumière qui doit servir de guide pour toute âme . Mais celon les légendes au début la Trinité fut quatre mais la Quatrième eut le malheur d'ouvri son coffret contenant la souffrance , on dit qu'elle en fut tellement inprégné qu'elle perssa les yeux de ses soeurs est qu'elle les abandonna et devenut une déesse à par , Nyris....








Depuis le dernier incident les deux compagnons de route ne s'étaient pas adresser la parole, les deux étant d'une humeur massacrante. L'avantage ce que cela avait permis à Zeohran de répondre à pas mal de ses question, pourquoi Angmor changeait-il  d'humeur et d'idées aussi rapidement, et bien c'est simple, il n'est pas seul, cela s'était clairement laissé apparaître durant leur confrontation.

"Bon je vais chercher quelques livres, mais cette fois si tu veux m'en empêcher et bien, vas au diable; Annonça soudain Zephran s'éloignant du Ranger vers les rayons de la librairie.
-Vas-y, je t'attends à l'entrée" répondit le plus sereinement du monde celui qui ne semblait pas être vraiment Angmor.

L'éolien se dirigea vers les rayons de livre théologiques, il chercha dans les rayons avec son doigt juste qu'à s'arrêter sur une encyclopédie de mythologie marqué d'un "B".
Il le saisit l'ouvrit et feuilleta les pages de l'important bouquin.

"Bhaall...j'ai trouvé: "Dieu du meurtre, peu connu et donc nous n'avons que peu de connaissance à sont sujet, mais on raconte qu'il serait mort ou qu'il aurait disparut.".
Zephran eut un temps de réflexion puis reposa le livre là où il l'avait trouvé, ces informations ne lui suffisait guère, mais il en apprenait un peu plus sur Angmor. Il avait déjà entendu de Bhaal il y a longtemps, il faisait parti des dieux vénérés dans certains cultes dans la cité de Breaufort, cependant il n'a jamais eu vent d'autres informations.

Il rejoignit ensuite le ranger qui avait retrouvé son teint d'yeux violets. L'éolien soupira en levant les yeux au cial, il commencer à haïr ce côté d'Angmor qui semblait être sa véritable personnalité.

"Ce n'est pas trop tôt; dit alors l'encapuché les bras croisés.
-Tant pis pour toi, ce n'est pas moi qui ai attendu de toute façon" répondit avec mépris Zephran passant devant lui sans un regard.

Le premier suivi l'éolien sans un mot, la réponse de ce dernier ne semblait pas l'avoir troublé mais plutôt l'avoir laissé complétement indifférent, comme à son habitude. Les deux reprirent la marche à la recherche de nouvelles informations, mais cette fois était tombé une ambiance glaciale entre les deux aventuriers.








Mais comment peux-tu être aussi mou ? Temps qu'il n'aura pas accepté ce qu'il est il ne pourra pas faire autrement que se lamenter ! Ta sympathie ne fait que l'enfoncer !

Comment as-tu pus devenir aussi mauvais ? Tu n'as sûrement pas toujours été comme ça, maintenant je te connais et tu n'ai sûrement pas une brute.

C'est sûr que j'ai eu une vie idéale ! Je passe mon enfance en tant que bête de foire dans un ordre de mage, mon frère tue mon père adoptif, je met fin à sa vie, d'autres de mes frères et soeurs me récupèrent pour ensuite m'élever à coup de fouet et d'insultes pour finalement faire de moi un soldat meneur d'hommes sans états d'âmes à l'image de ce qu'était mon père, un dieu mauvais lié à la mort.

Cela ne te donne pas le droit de maltraiter Zephran, même Timéus ne se comporte pas comme ça alors que le monde lui est indifférent !

Seul le résultat compte, la méthode importe peu. Cessez de m'inclure dans vos stupides querelles.


La lumière solaire commençait à décliner, Tarod reprit la tête pour retourner vers l'auberge du rendez-vous.
Le long des rues sortaient des troubadours dont les voix chantantes contaient  les histoires et légendes des environs.
Soudain, de légers gémissements de douleurs percèrent le bruit de la cohue. à l'entrée d'une ruelle, un jeune homme en habits de soie couverts de boue subissait les frappes de multiples personnes au regard avide de souffrances d’autrui.

-Alors gamin ? Ça t'amuses de cracher sur les personnes moins fortunées ? Hahaha, même plus capable de voir qui le frappe !
-Pitié ! Laissez moi ! Je veux seulement me venger du vieillard...

Les traits du noble étaient déformés par une multitude de bleus sanguinolent dont les coulées venaient souiller les rares parties propre de ses vêtements. Sans un mot, le rôdeur s'approcha des trois hommes riant de leur victime.
La fine silhouette de l'homme en noir semblait perdre forme dans la lumière déclinante mais ce manque de consistance ne protégea pas l'articulation de l'agresseur le plus proche quand une main agile vint l'enfoncer tandis qu'une autre maintenait son poignet en place. le hurlement de douleur n'eut même pas le temps de sortir que la paume ranger vint remonter son menton, fracassant les dents de l'homme les unes aux autres.
hébété, l'homme suivant ne réagit pas quand sa jambe droite fut tiré en avant par un mouvement leste de celle de l'homme avant de perdre l'usage  de son genou. Le troisième type tenta maladroitement de frapper Tarod au visage. Zephran qui était jusque là resté en arrière venait d'arrêter son poing et lui fit une clef de bras le bloquant face à sa cible. doucement, les yeux violets du sombre héros (holé) se posèrent sur lui.

-Attaquer un ennemis déjà vaincu est un acte que seul les couards idiots effectuent. Comme vous je n'ai utilisé que mes mains mais la prochaine fois cette bonté ne vous sera pas laissé.

d'un coup vif, le ranger coupa la respiration de l'ultime agresseur qui s'évanouit aux côtés de ses camarades. Redressant le jeune noble, il le traîna en dehors de la ruelle par le col.

-Lâchez moi vil roturier.
-La pitié se mérite, comme toutes choses. Maintenant retourne chez toi et cesse d'importuner les passants par tes cris.

******************

Arrivé à l'auberge Taror donna la gemme à zephran puit s'asit à une table. Le jeune éolien prit 5 chambres, paya d'avance le repas ainsi que le déjeuner du lendemain et de quoi pouvoir se laver. Il retourna à contre-coeur vers la table de son "ami". Celui ci avait déposé le coffret des bandits au centre de la table et semblait tenter de percer les parois de bois de son regard.








Le soir tombant, Nihil flânait dans les rues. Il passa devant quelques bistrots animés et fut abordé par quelques mendiants en quête d'une piecette, qu'il ne put que repousser et abandonner à la charité d'autrui. Longeant la rue principale il retrouva rapidement l'auberge servant de lieu de rendez-vous.
Y pénétrant, il apperçut Zephran et Angmor au fond de l'établissement derrière une table. L'éolien semblait d'humeur massacrante et Angmor regardait fixement un coffret de bois. Nihil les aborda prudement.
-Vous avez trouvé les informations que vous cherchiez ?
-L'éolien a encore fait des siennes, au détriment d'un pauvre et honnête commerçant qui n'avait pourtant pas l'air frais ...
Zephran l'interrompit pour détourner au plus tôt la conversation de la voie qu'elle menaçait de prendre.
-On dirait que tu t'es trouvé pas mal de nouvel équipement Nihil.
A vrai dire je ne m'attendait pas a en avoir autant avec un rubis, mais ce n'est peut-être pas courant dans la région.
-Nous l'avons constaté. Notre saphir a suffit a payer les cinq meilleures chambre de l'auberge avec un bain chaud pour chacun et de quoi manger. Le cuivre est aussi une ressource apparemment rare, et la vameur des pièces en est éxagèrément élevée. Et il ne connaisse pas les éoliens ! ajouta-t-il avec dédain.
Remarquant qu'Angmor n'avait pas levé les yeux depuis qu'il était entré, Nihil ajouta à son adresse :
-Qu'est-ce que c'est ce coffret ?
Mais Angmor ne prit pas la peine de lui répondre. Il se leva et rangea l'objet en question dans son sac.
-J'ai déjà mangé, je monte dans ma chambre. Je serais prêt demain peu avant l'aube. Faites de même.
-Tu n'as pas répondu à ma question.
Angmor semblait ne pas l'entendre, ce qui n'était certainement pas le cas.
Nihil engloutit son plat et quand il eut finit, Papimouzo revint de ses déambulations. Il était en pleine forme, le sourire au lèvre. Il portait deux gros sacs pleins à craquer.
-Vous avez passé une bonne journée ? lança-t-il à ses deux autres compagnons.
-On peut fair mieux, ironisa Zephran.
-J'ai pu apprécier quelques beaux batîments et l'art d'un bon forgeron.
-Je vois ça. Quant à moi j'ai visité quelques lieux interréssants : deux ou trois temples, des bars et ...
Zephran l'interrompit :
-Je vais me coucher.
Sur quoi il monta dans sa chambre.
-Pas que je n'aime point tes diggrétions Papi, mais j'aimerais profiter pleinement de la nuit. Nous partons à l'aurore. Tâche de na pas vexer Angmor sur ce point ... Il a l'air quelque peu tatillon.
-Je ferai de mon mieux.
Alors que Nihil s'apprêtait à monter il ajouta :
-C'est moi qui accueil Nina ?
-Désolé ...
Pauvre vieu !

Nihil passa une nuit agîtée mais qui ne remua pas ses souvenirs. Il se reveilla comme à son habitude un heure avant l'aube et se prépara rapidement. Il descendit et découvrit Angmor déjà prêt.








Quand se fut le tour de Nina d'arrivée à l'auberge , elle ne vut que le vieux assis avec de gros sacs à coté de lui , elle ne chercha même pas à comprendre et monta tout de suite dans sa chambre ou elle s'écroula sur son lit après avoir revue trois veille connaissances...

Le lendemain après avoir fait une bonne nuit bien mérité elle descendit dans la salle ou elle vue déjà qu'Angmor et Nihil furent levés aucun des deux ne dîrent rien et se fut mieux comme sa car elle ne fut pas d'humeur à répondre même à celle de politesse.

Les autres ne tardère pas à les rejoindre se levant chacun son tour plus ou moins réveillier.
Les discussions commencèrent pour savoir se que l'autre avait ramené et quand Nina du dire que trouvait un herboriste dans cette ville se révèlé aussi dur que trouvait qu'un trésor perdu ,personne ne répondit juste la regarda avec un regard déintérésser. La discussion continua pour parler de tout et de rien  de la pluie et du beau temps mais on put voir à l'ambiance qui régner qu'un malaise s'intallé peu à peu entre les memebres du groupe...








Les cinq compagnons étaient tous attablés ensemble, les restes de leur petit déjeuner ornaient la table. Tarod prit la parole.
-Récapitulons, Nihila trouvé de quoi s'équiper, Papi nous a trouvé une bonne quantité de provisions, Nina a ramené quelques potions de soin et moi et Zephran avons trouvés des infos concernant la région. Vous voyez une raison de rester encore un peu ?

-si on part dans une zone froide il vaut mieux prendre des habits et du matériel en conséquence. Même si je préférerais que nous ayons à nous dévêtir plutôt plutôt que nous emmitoufler, surtout Nina, nous risquons de mal supporter le froid si nous ne sommes pas préparés.

C'est vrai qu'il n'a pas tort.
Effectivement, je les vois mal supporter le froid des terre gelées.
mmmh ? ho non, je parlais de son allusion à la demoiselle.
hahaha ! Tu ne perds jamais le Nord paladin.
J'ai un nm Tarod, ne l'oublies pas.


-Très bien papi, tu t'occupes des vêtement ? Nihil pourra partir chercher du matériel comme des pitons ou encore des pelles si il nous faut déblayer. Je vais faire vérifier si le coffret des bandits n'est pas piéger et ensuite je reviendrais sûrement ici. Libre aux autres de faire comme bon leur semble quoi que je garderais bien Zephran avec moi au cas où.

Zephran se renfrogna mais n'osa pas contester.








Le groupe s'éparpillait déjà, terminant les préparatifs pour la longue expédition. Cette étape semblait taper sur les nerfs de chaque compagnon. Enfin presque tous. En effet, à peine Tarod eut-il achevé sa phrase que papimouzo sauta de sa chaise, la renversant brutalement, puis couru vers la sortie de l'auberge, les poings serrés sur un objet et répétant sans cesse des mots à peine audibles.

" - Le vieux perd la boule on dirait, constata Nina en soupirant
- Les toilettes ne sont pas par là!, ajouta Nihil en direction du sujet.
- Peut-être a-t-il trouvé un bon marchand de vêtements? Ou alors cet hurluberlu est un fan de mode.
- Lui? S'intéresser à la mode!? Peut-être au mini jupes! Crois moi, zeph, depuis le début il me reluque comme un damné!
- Pourtant tu as l'air d'apprécier. Tu n'économise pas ton charme envers lui. Et appelle moi Zephran, Nina, je préfère."


Laissant la troupe à son débat, Papimouzo parcourait les rues à une vitesse folle. Loin de lui l'idée, l'envie de perdre son temps à feinter la vieillesse. Les gens s'écartaient brusquement sur son passage, au risque de prendre un coup de bâton habilement placé.

Devant une maison miteuse, des enfants s'amusaient à voir si un crapaud résistait à la pression d'une pierre lâchée d'un mètre au-dessus du sol. Essai peu concluant, comme les quatre autres précédents. Subitement, un étrange personnage vêtu d'un genre de robe aux couleurs vives déboula du coin de la rue, glissant dans le virage qu'il prit serré. D'un air étonné, les trois enfants se désintéressèrent de leur expérience pour suivre la furie qui arrivait en trombe. Il eurent à peine le temps de s'éloigner de la flaque. Flaque qui fut traversée par de gros sabots. Ce passage rapide eut au moins l'intérêt de prouver aux garnements que les batraciens ne résistent pas plus au poids d'un sabot.

" - Faut pas qu'il ferme! Faut pas qu'il ferme! Viiiite! En retard! Je vais être en retard!, marmonnait le mage tout en accélérant le pas"

La sacoche gigotait dans tous les sens, heurtant la hanche puis le coude ou encore voyageant dans le dos du dératé selon la trajectoire qu'il prenait.

La rue empruntée devenait de plus en plus étroite. Les pavés auparavant bien agencés commençaient à s'espacer, à se raréfier. Les maisons qui ornaient les bas côté devenaient de plus en plus sales. Plus papi s'engouffrait dans ce qui était devenu ruelle, puis les façades des bâtisses prenaient des allures étranges. Certaines n'avaient pas de porte d'entrée. D'autres présentaient des murs aux teintes vives.

" Là! Voilà ce que je cherches! Viiiite!"


Tout au bout de la ruelle devenue chemin boueux se trouvait une fontaine immense, dépareillant avec son environnement de part ses finitions, par l'or qui la constituait. L'eau qui en jaillissait semblait d'une pureté parfaite. Une odeur de fleurs sauvages en émanait, étouffant l'atmosphère auparavant nauséabond. Papi ne freina pas. Les yeux fermé, les poings serrés, il accéléra tant qu'il pouvait et continua sa course dans l'eau... qui s'évapora instantanément, barrière de brume, camouflage de son état. Le vieux mage s'arrêta net lorsqu'il remarque que ses sabots ne produisaient le bruit spongieux de la boue qui colle aux chausses.

" - Euh. C'est bon? Y a quelqu'un? Je suis arrivé? Oulalala je ne m'y ferai jamais!, avança papi en ouvrant doucement les yeux sur un comptoir en bois duquel dépassaient maintes fioles, parchemins et artefact en tout genre.
- Non y a personne. Puis on ferme. , rétorqua une voix grave provenant de derrière.
- Il me reste quelques minutes avant la fermeture. J'ai fait au plus vite. Laissez moi vous acheter des babioles.
- Y a personne j'vous dit!
- Même pour un acheteur qui possède ceci? , lança papi en se retournant pour admirer les bibliothèques en chêne emplies de livres divers et variés."


L'odeur des vieux livres enivrait le mage qui n'était pas plus jeune. Il tournait sur lui-même, la bouche ouverte, admirant la pièce immense et chargée. Devant lui, ses mains ouvertes tenaient un magnifique saphir et des pièces d'or scintillantes. Soudain, un petit homme au visage grincheux, ridé, sorti de derrière un mécanisme compliqué fait de boules de verres, de tuyaux verts, avec à l'intérieur des vers produisant des arcs électriques au contact d'un liquide brun.

" - Oh mais il fallait commencer par là. Je suis Pili, gnome magicien et vendeur de bibelots magiques, dit la créature verdâtre en poussant son client de ses mains velues.
- Je savais que l'on arriverait à s'entendre.
- Bien entendu, bien entendu. Au fait que pensez-vous de mon illusion comme entrée?
- A ce propos... la fontaine fait un peu trop. Surtout dans ce quartier.
- Oui, je vous l'accorde. C'est un vieux sortilège d'illusion totale que j'utilisais dans les villes elfes. Un peu démodé et trop peu discret par ici, il me semble. Mais cessons de parler et donnez moi votre pierre précieuse. En échange de ce que vous voulez, il va de soi!"



Après un très long moment d'attente et d'impatience, les quatre aventuriers purent apercevoir le vieux fou revenir un sourire large jusqu'aux oreilles avec un sac supplémentaire sur le dos.

" - Pas trop tôt! On t'attendait! La journée est bien avancée, il nous faut y aller!, grommela Zephran, dont l'humeur semblait encore massacrante
- Ton sac me semble un peu petit pour contenir tous les vêtements, non?
- Vêtements?, dit le gai luron en regardant à peine Nihil qui venait de lui parler.
- Manteaux de fourrure, bottes, gants, et autres. Des vêtements!, cracha Nina.
- Je crois qu'il falloir que l'on retourne faire de rapides achats. Papimouzo semble... ailleurs."


Sur cette phrase de Angmor, tous s'échangèrent un regard désolé avant de partir vers le marché.








Nihil retourna voir le forgeron qui lui avait vendu ses armes, après avoir emprunté quelque pièces de cuivre à Angmor. Il acheta là-bas du bon matériel, léger et robuste ainsi que d'autres cordes, une pour chacun. Sur le chemin du retour, il subtilisa une bonne quantité de bois à un vendeur de scierie endormi, qu'il mit dans un de ses sacs.
Avec ça on pourra faire un bon chariot pour traîner le matériel.
De nouveau, Nihil longea la rue principale. Le soleil se levait à travers la brume sur la ville basse, donnant l'impression de vivre en plein nuage dans une ville volant éolienne, sans éoliens. Les bras de Nihil se figèrent. Son regard se fit vague.

Il déambulait dans la ville éolienne. L'incendie l'avait mutilé dans tous ses recoins, brûlant la moindre parcelle de sol. Mais il savait qu'il avait pu s'échapper. Il passa un pont de pierre rejoignant la principale île à une plus petite. Il s’aperçut que la maison de celui qu'il cherchait avait également brûlé. Il rentra dans les ruines encore fumantes. Dégageant la cendre des pieds, il découvrit une trappe au bord de métal rougeoyant à cause de sa chaleur. Il prit un morceau de bois refroidi encore solide et souleva la trappe par l'anneau. Une échelle se découvrit, descendant vers une cave éclairée. L'air y était bien plus respirable qu'en surface. Une voix monta du fond.
-Qui est là ?
Il ne s'embarrassa pas de l'échelle et sauta directement au fond. il atterrit sur un sol de pierre dallées. La cave n'en était pas une. C'était une véritable pièce de vie. Il y'avait un lit double, une table, des bibliothèques et une autre pièces adjacente ou s'entassaient tonneaux, sacs, vases et autres contenants. La lumière provenait de chandelle car aucune fenêtre n'était percée au risque de dévoiler l'existence d'un tel endroit.
-Vous ? hurla l'éolien.
Il le regarda, puis sortit son épée d'un geste ample et tranquille.
-Qu'est-ce que vous voulez ? Je n'ai rien !
-Vous savez ce que je cherche, vous le possédez et vous l'avait très certainement mis à l'abris, car vous en connaissez la valeur.
-Non je ne l'ai pas, je ne l'ai plus ! Je l'ai vendu !
-Menteur, ou est-il ?
Il posa son épée sur l'épaule de l'éolien.
-On m'a dérobé l’artéfact.
-Non. Je sens son aura magique ici. Donnez le moi.
L'éolien se dégagea de l'épée, et fouilla fébrilement sa bibliothèque. Il y trouva un livre précis, dont la couverture de cuire noire était peinte d'une main enflammée. Il ouvrit le livre. Un trou avait était aménagé dans ses pages et l'éolien en sortit une chaîne dorée.
-Le voilà ...
Il le tendit.


Nihil se releva de sa position prostrée. Heureusement, personne ne l'avait remarqué. Il conti nua sa route et retrouva les trois autres à l'auberge.
-Où est Papi ?
-En train de faire des bêtises j'imagine ...
Au bout d'un certain moment qui s’étala bien plus qu'il ne l'espérait au départ, Papi revint avec une charge supplémentaire.
-Regardez le comme il trottine admirablement ... soupira Zephran.








Un peu plus tôt dans la journée , les trois flamé au marché à la recherche de fourrure , de bottes et de manteaux pour mieux s'habié et pour que leur périple se passe dans le meilleur des conditions et bon on va dire que Nina quand elle vut les teinturier , les marchands de fourrure  , il avait même les dernières nouveauté venant tout droit de Milon , ou de la soie venant de Shena. Nina Ne put attendre plus longtemps et partit en laisant en plan Angmor et Zephran au milieu du marché . La chasse fut ouverte , elle se jeta sur les étales  comme une lionne sur sa proix ne laissant aucun répit au commerçant et au bourse de ses compagnons. En moins de temps de le dire les bras de ses deux autres compères furent rempli de fourrure , de bottes et de quelque affaire en prime pour Nina dont elle eut dit à l'eolien et à l'autre de ne surtout pas y touché

Tu es sur d'avoir besoin de tout cela? demanda un malheur qui ne sut pas tout suite son erreur

Nina fixa d'un regard noir digne d'un démon la personne ayant prononcé cette affront.

Vous croyez que tout se si sont des babioles , non monsieur , je vous préviens quand le froid sera là vous serez bien content d'avoir cela.

La conversation ne dura pas car tout cela ne mènera à rien ,juste une giffle d'une bonne femme enragé . Quand ils eurent fini , ils rentrèrent dans l'auberge avec les courses qui ravir certaine et désespérèrent d'autre...








Tous étaient réunis au sortir de l'auberge, leurs sacs de voyages en cuir étaient plein à craquer d'objets, provisions, et vêtements en tout genre. Souhaitant à tout prix abandonner cette ville où ils allaient sûrement être recherchés, les cinq comparses quittèrent l'endroit au milieu de l'après-midi.

La pleine d'herbe seiche entourant la cité s'étendait à perte de vue. Au loin, le paysage semblait légèrement blanchis mais la brume cachait leur destination. Silencieusement, la marche vers le défilé Seldra commença. le doux murmure du vent masquait les bruits faiblissants de la civilisation et éloignait ses odeurs viciés des aventuriers. Ceux-ci étaient si obnubilé à s'ignorer les uns les autres qu'ils ne remarquèrent pas la disparition progressive de la flore. Trois heures étaient passées, l'herbe n'était plus qu'à la moitié de sa hauteur initiale et elle était parsemé de trous.
Sans prévenir, Zephran s'éloigna légèrement puis se pencha au sol sur ce qui ressemblait à deux antennes chacune haute de 40 centimètres. Au moment précis où il tenta de les toucher, le sol se craquela sous ses pieds qui se retrouvèrent par la même occasion projeter en l'air tandis que le long corps d'insecte de l'ankheg s'extirpait du sol. Sans hésiter le monstre se jeta mandibules claquantes sur l'éolien l'ayant troublé. Ses crochets battaient l'air, tentant d'attirer sa proie à lui et l'acide dégoulinant de sa gueule tuait toutes les herbes se trouvant à portée.

Le crissement monstrueux faisant office de cris de la bête avait alerté le reste du groupe qui se revenait à la charge pour aider le "lycanthrope". Se jetant sur le jeune homme ébahis, Tarod le fit rouler hors de la zone d'impact de l'insecte aux proportions démesurés. La tête hideuse de l'ankheg ressortit ses mandibules de l'endroit précis où aurait dû se trouver son repas et tourna furieusement la tête jusqu'à apercevoir le patriarche grisonnant qui l'observait souriant avec un incroyable intérêt. Une flèche effilée réussit à percer la carapace du monstre tout comme l'épée du rôdeur mais ceci ne suffit pas à stopper le monstre qui s'enfouit à nouveau dans l'humus.

Le bref calme suivant la disparition du monstre ne laissait pas prévoir la suite des évènements tandis que le sol se remettait à trembler.








Zephran avait roulé trois mètre plus loin. L'épée à la main, le ranger se tenait devant le trou laissé par la créature insectoïde. Il attendait patiemment le retour de sa proie.
Quant aux trois derniers compères, ils restaient bouche bée dans leur coin, chacun prêts à se défendre en cas d'attaque fulgurante.

Nina passa son arme de sa main droite à la gauche pour saisir quelque chose dans sa poche. Tout en cherchant un objet, elle décida de s'avancer vers Zephran. Elle leva le pied puis le reposa au sol. C'est à ce moment que le sol se mit à trembler. D'abord un bruit sourd puis un grondement de plus en plus proche.

" - Tu n'aurais pas pris du poids, Nina?, ironisa le vieux moqueur en parlant de la jeune femme
- Tu la vois cette dague?, lança la victime sans se retourner. Elle risque de se ficher dans ta gorge si tu contiiiiiih!"


Le sol s'effondra sous la femme au charme dévastateur avant qu'elle n'ait pu finir sa phrase. Tarod se précipita pour tenter de la saisir. Sa main se referma sur le vide. Après s'être rapidement redressé, Zephran s'amena près du trou, tout de suite suivi par Nihil.

" - Oh! Je ne pensais pas l'avoir vexé au point de la faire partir, surenchérit Papi avant de s'apercevoir qu'il était seul".

Tous observaient le trou profond, criant le nom de la demoiselle ou se contentant d'attendre. Alors que chacun se penchait vers le fond, l'ankheg surgit de derrière, claquant ses mandibules dans l'air. Comme pour éviter de reproduire la même erreur, l'homme-loup saisit son arme et fonça vers l'insecte géant pour le mettre en pièce. Les coups pleuvaient. Les pattes avants de la créature cherchaient à lacérer la chair de sa proie qui esquivait parfois difficilement les attaques vives et mortelles. Nihil hésita à peine. Il se lança sur l'ankheg, arme au poing. Les écailles de l'assaillant s'abimaient que légèrement malgré la force de Nihil.

" - Nooon! Ne l'abimez pas! Visez la gueule! La gueule pas les écailles! Non!, hurla l'ancien, au regard empli d'effroi à chaque coup porté sur la carapace de l'insecte"

Pris de frénésie, Papimouzo courra vers les deux combattants pour les empêcher de causer plus de dégâts. Il fut stopper net par une main qui le saisit à la cheville. Il finit sa course la face contre le sol, étonné par ce qui sortait du sol. Une main... rien de squelettique, rien de malsain. Une simple main qui gigotait. Qui claquait des doigts. Rapidement. Comme pour appeler à l'aide. En urgence.
Après une bonne minute à observer cette chose qui remuait de plus en plus vite, Papi eut enfin une lueur d'esprit! Déterrer la pauvre âme piégée sous terre. Par bonheur, le sol était meuble à cet endroit et le creuser fut aisé. En position fœtale, le prisonnier était totalement méconnaissable car entièrement recouvert de boue et d'herbe

C'est d'un air réjoui que le mage se retourna vers Tarod pour annoncer la bonne nouvelle.

" - J'ai retrouvé Nina!! Regardez! Elle faisait un petit boue de boue debout... de boue... debout... une blague hé hé, annonça l'ainé du groupe en pointant du doigt le personnage plein de boue allongé à ses pieds.
- Dis moi vieux machin, tu perds sûrement la boule car je suis devant tes yeux."


En effet, Nina sortait difficilement du trou à l'aide de Tarod.

" - Euh... si toi tu es là bas alors qui est... ici... ?, termina papi en saisissant rapidement son bâton pour asséner un coup fatal à celui qu'il a sauvé si nécessaire."








Le monstre plus grand qu'aucun des aventuriers du groupe frappait avec une force et une vivacité terrifiante. Heureusement Nihil et Zephran avait l'avantage du nombre. Bien qu'il ai crié, Nihil n'avait pas entendu les recommandations du mage, que l'ouïe fine de l'éolien avait saisies. Zephran hurla donc à son tour afin de concentrer les efforts de Nihil avec les siens.
-Il faut viser sa gueule !
Kobassiza Odoumiré ! Comment atteindre la gueule de ce monstre ?
Nihil se remémora soudain l'acquisition de son nouvelle équipement le jour précédent. Il mit un grand coup d'épée pour attirer l'attention du monstre en saisissant l'une de ses chaînes crantées. Ce dernier tourna sa tête hideuse vers lui et émis un cris strident. Nihil fendit l'air avec sa chaîne qui vint s'enrouler autour d'une des mandibules de l'odieux animal. Il tira dessus de toute ses forces, forçant l'ankheg à se courber un peu et à ouvrir sa gueule béante. Zephran saisit l'occasion et fit un bond impressionnant pour venir ficher son épée dans la gorge du monstre. Un immonde liquide vert visqueux gicla tandis que les mâchoires puissantes se refermaient sur l'épée. L'éolien fut forcé de la lâcher et l'ankheg l'expulsa à plusieurs dizaines de mètres.
-Prend celle-là ! rugit Nihil.
Ce dernier lança son épée que Zephran saisit au vol. Nihil sortit sa deuxième chaîne et entreprit de lacérer la tête de la bête. Les coups n'entamaient pas sa robuste carapace mais l'occupait assez pour qu'elle ne s'occupe plus de l'éolien.
Heureusement, Angmor et Nina arrivèrent en renfort, apportant de nouvelles lames à l'entreprise périlleuse. Nihil tirait toujours comme un forcené sur sa chaîne afin d'entraîner le monstre vers le bas, ce qui n'était pas une tâche simple. Une non moins compliquée était celle de ses compagnons, chargés de visée la gueule qui ne s'ouvrait que très rapidement mais souvent. Ils devaient également éviter d'être déchiqueter par les membres crochus de l'immondice insectoïde. La vivacité de Zephran lui permit de frapper deux fois de nouveau, mais sans plus de résultats, tandis qu'Angmor cherchait le moment le plus propice. Nina semblait plus renfrognée que jamais et faisait tournoyer ses dagues entre ses doigts agiles.
Lors d'une nouvelle ruée en avant de l'ankheg Nihil tira avec assez de force sur sa chaîne et la tête du monstre se trouva presque à leur hauteur.  Celui poussa un long sifflement. Nihil sentit siffler quelque chose à côté de son oreille qui alla se ficher au fond le gorge de l'ankheg. Il aperçut un reflet et devina une des dague de Nina planté profondément dans la chair de l'animal. Zephran porta un nouveau coup et cette fois du sang rouge foncée gicla de la nouvelle blessure. Tarod renchérit et transperça le palais. Des flots de sang s'échappaient des blessures, rendant l'ankheg plus furieux. Il gigota dans tous les sens durant plusieurs minutes, maintenu par la chaîne de Nihil et les deux épées plantées jusqu'à la garde. et sans doute également le regard de Nina devait le clouait tant il était perçant et empli de haine.
Au bout de ce temps qui parut interminable, il s'affaissa enfin complètement et laissa échapper un dernier sifflement d'agonie. Nihil retira sa chaîne, reprit son épée après l'avoir lavée. Tarod essuya soigneusement la sienne puis la rangea. Zephran courut récupérer la sienne. Nina dut rouvrir la gueule suintant du monstre et en extirpa sa dague qui n'était pas souillée. Elle eut un sourire à la fois satisfait et carnassier, puis la rengaina. Les quatre compagnons n'eurent pas le temps de se réjouir de leur victoire qu'un bruit de succion le fit se retourner : une silhouette boueuse s'extrayait tant bien que mal du sol à l'aide du vieillard à la vivacité étonnante.








Nina put remarqué qu'une chose, que la terre eut le malheur de s'introduire dans son sous-vêtement de soutiennement de sa beauté féminine . Elle ne put tenir le petit cri de rage. Elle se dit qu'elle eut de la chance d'avoir une ample cape pour protéger des regards indiscrets les actions qui se passèrent en dessous de celle-ci. Avec ses doigts de fines lames elle secoua ses vêtements pour faire partie les corps intrus de son habit.
Mais Papi ne put pas remarquer que quelque chose se tripoter sous la cape de Nina et ne put oublier bloqué son esprit et l'empêché d'imaginer toute chose les plus impressemblable m'étant en scène Nina sous sa tunique.
Dans notre monde vous devriez aperçevoir une jeune Femme immobile donc nous ne voyions pas les mains et quelques mètres plus loin un veilliard la fixant comme un trophé ne sachant pas pourquoi il eut l'air bien captivé. Lorsque nous regardons plus loin une sorte d'insecte géant mort ou deux hommes fut au travail pour récupérer sa carapace et pour couronner le tout de cette vue magnifique un peu plus loin un homme ayant mangé beaucoup de terre fut en train d'en recracher et se prend de grand bouffé d'air fraie car je crois que le vieux vient d'en lâché une tellement que l'émotion qui ressentit fut intenses.
Tout ce qu'on put voir c'est que Nina eut fini de retirer toute la terre s'étant incrusté dans ses habits et vue qu'elle eut des spectateurs alors elle se disa donnont lui un joli final alors elle se baissa pour ramasser une de ces dagues et malheureusement la tunique fut entaillié qui laissa sa culotte à la vue des yeux baladeurs de passage, ce qui enclencha comme réaction chez Papi, c'est d'aller voir sa de plus près et quand il fut à porter il se prit une giffle qui l'envoya à un mètre plus loin et encra dans la peau du veilliard une marque rouge luissant ressemblant étrangement à une forme de main...
Mais revenons à notre homme venant de sortir de terre et ayant enfin pu trouver de l'air pur...








L'homme toussotait et semblait encore embourbé jusqu'aux genoux. Zephran et Angmor s'occupaient de dépecer la bête au cas où ils pouvaient trouver quelque chose d'utile, mais ce qui paraissait vain.

Nihil quant à lui se rapprocha de l'homme lâché plus tôt par Papimouzo qui trainait au sol un mètre plus loin, un sourire béat dessiné sur ses lèvres.
Aidé par la suite de Nina ils demandèrent à l'inconnu son nom et toutes informations qui leur paraissaient utiles, mais sans qu'aucun n'eut le temps de réagir, ce dernier tomba dans le coma.

"C'est le manque d'air, le contacte avec l'oxygène,un peu brutal lui a fait l'effet d'un coup de masse sur le coin du nez." Annonça Zephran qui rejoignait les autres, les mains pleines d'un liquide vert mélé au rouge du sang de la bête.

"C'est répugnant, commenta Nina fixant les mains de l'éolien avec dégoût
-J'y peut rien, va demander à la bête d'arrêter de faire suinter cette horreur si ça te dérange.
-Joues pas au plus malin", retorqua-t-elle décidément hargneuse.

Tous réfléchirent sur un moyen de transporter l'homme pendant que Angmor les rejoignait , les mains telles celles de Zephran mais tenant ferme une long poche visqueuse de couleur verdâtre, elle même recouverte de sang.
Il le mit en évidence devant les autres.

"Son estomac, ça peut toujours servir de sac ou autre, c'est très solide."

Il y eu un moment de silence, soudains tous jetèrent un regard en direction de l'inconnu assoupit.
Deux minute après ils lavèrent l'estomac qui semblait en fait être en cuir, et glissèrent l'inconnu dedans, ils attachèrent avec une corde le sac à une planche munie d'un manche fabriqué avec une solide branche puis le tractèrent au chariot transportant tout l'équipement.

"Ben voila, problème résolu" ajouta pour finir Nihil.








J'ouvre les yeux dans le noir absolu, alors qu'un lent balancement me donne le mal de mer.
- Chiure de gragon, je suis où là ?
Les parois sont manifestement organiques et tièdes au toucher, et je perçois indéniablement du mouvement à l'extérieur.
- Mais c'est qu'une saloperie de bestiole m'aurait bouffé ma parole !
Je fouille mon barda à tâtons pour en tirer une courte trompe.
- Héhé, j'espère que t'es prêt mon joli, parce que ça va chatouiller...
Je prends alors quelque grandes inspirations afin d’emmagasiner autant d'air que possible, puis je porte la trompe à mes lèvres et relâche l'enfer !

Quelques instants plus tôt, à l'extérieur du "sac"...

Zephran se rapproche un peu de papi pour lui glisser :
- Je pense que le type dans le sac est en train de se réveiller... on devrait peut-être le rouvrir ?
A ces mots, l’ancêtre prend une teinte blanchâtre et serre hystériquement la bourse qui pend à sa ceinture. Au bout d'une vingtaine de seconde et sous le regard courroucé des autres membres du groupe, il finit par réaliser le quiproquo.
- Ahhh, ce sac là ! Ben, oui tant qu'à faire, présentons ses sauveteurs à cette pauvre âme !

Trop tard semble t'il, car à ce moment même, le sac se met à tressauter dans tous les sens, tout en doublant de volume. Il en émane une étrange vibration, donnant au sac gonflé toute sortes de formes géométriques improbables, voire carrément paradoxales. Enfin, après une dizaine de secondes de ce spectacle, le sac enfle démesurément puis éclate. L'onde de choc laisse un cratère au sol, et suffit à propulser chacun des aventurier sur les fesses plusieurs mètres en arrière, tous dégoulinant de morceaux d'estomac. Au centre du cratère se trouve un nain aveuglé par la brusque clarté et jurant abondamment.

- Ah les enflures de poneys volants ! je vais te leur apprendre moi, à me foutre dans un sac !
Puis, avisant les aventuriers médusés,
- Hééé ben, une belle bande de bras cassés que voilà. On peut savoir ce qui vous a pris de me foutre là dedans ?








Retirant les derniers morceaux organiques ornant ses habits de cuir sombre, Tarod fixait leur bruyant compagnant un train de s'inspecter tout en lançant des bordées de jurons à la face du monde. Tandis que ses compagnons commençaient à s'agiter, il s'assit au sol en attendant que cette nouvelle crise passe.
Complètement hilare, le patriarche aidait l'ami nain à se débarbouiller tout en réussissant par moment à lancer quelque mots et jeux de mots qui ne semblaient pas laissés leur cible indifférente. Derrière, Zephran inspectait minutieusement l'instrument ayant fait éclater l,estomac de la bête. L'ivoire taillé qui la composait ne semblait pas l'oeuvre d'un apprentis, les arabesques se dessinant à sa surface semblaient vivantes et leur disposition psychédélique donnait des sensations de vertiges à trop y regarder. Nina pestait contre le nouveau venu qui venait de salire les habits qu'elle venait tout juste de décrasser, pour elle, le nouveau venu ne représentait visiblement qu'un nouveau socle futur pour ses dagues. Le seul à être calme était Nihil qui avait décidé de convulser tranquillement dans son coin.

- ça fait presque une semaine que mon âme réclamait la douce brise que des mètres de terre m'empêchait d'ateindre.! J'installais calmement mes instruments sur la grande place de la cité pendant qu'un demi-pédale discourait quand, au moment où je commençait à jouer un peu de cornemuse je me suis retrouvé la bouche pleine d'humus ! Et pourtant, Reorx sait que je préfère les galets frais ! Dans mon incroyabme volonté de vivre je tente de me frayer un chemin vers la surface de toute la force qu'il me restait et héroïquement, mon bras réussit à percer la surface guidé par les seuls sons audibles. Soudain le noir, puis la rugueuse sensation du cuir bestiale à mon toucher et ent...quoi l'habitude du cuir ? De... me faire tanner ? Mais au est ce que tumcoses vioc défraichis ! Et donc, de tout mon souffle je tente de faire souffir ma faucheuse avant de trépasser quand, à ma grande surprise, les parois cèdent et laissent place aux vaillants héros que vous êtes ! M'ayant sûrement arraché à la gueule d'un terrible reptile cracheur de feu dont l'aide soif de richesse avait pousse l'esprit à me vouloir au coeur de sa collection d'objets parfaits et...

-en réalité un gros insecte voulait nous manger et puis on a vu un bras qui sortait de terre alors on a tiré dessus et il s'est avéré que vous étiez au bout.

Les yeux plissés, le nain fixait l'éolien qui venait de mettre un terme à son récit épique tandis que le vieil homme tentait vainement de reprendre son souffle tout en se tapotant les joues pour faire passer la douleur de son rire frénétique. Ni il se relevait tout juste et fixait d'un sourire niais les instruments musicaux attachés au dos du nain. Nina avait finit par se rapprocher du groupe voyant que personne ne faisait attention à son regard noir et le rôdeur récupérait des morceaux de la carapace de l'ankegh pour les glisser entre les lamelles de cuir protégeant ses bras. Quelques autres vinrent se ficher sur le revers de sa cape et d'autres finirent rangés dans son sac. Un léger sourire éclaira son visage tandis que ses yeux bleus se posèrent sur Zephran qui se retrouva bientôt coiffé du crâne d'un insecte géant en guise de casque ce qui ne fait que relancer les spasmes de rire du vieil homme qui tenait à peine debout. Une fois calmé il tenta de s'exprimer face à leur nouveau compagnon pour lui expliquer sur qui celui-ci était tombé et dans quelle merde il était.








" - Oh oh oh! Mais quel ... oh oh... un nain barde.... ça va barder Ah ah ah! Et puis ça me fait penser à mon compagnon Garandhil, un nain compris ah ah ah!. Toujours fier ha ha ha! Il pé hé hé hé! Il pétait toujours plus haut que son Oh oh oh que son mouahahah! Je n'y arriverai pas! Wa ha ha hah!"

Tous fixèrent le vieux ragaillardi par cet évènement surprenant. Le nain, pourtant d'humeur massacrante et lachant sans cesse des jurons qui faisaient à chaque fois rire aux éclats son sauveur, ce nain donc, s'était tu. Un silence régnait alors percé par le ricanement tonitruant.

" - Et vous auriez du voir sa tête quand MOUAHAHAHAH! Oulà diffci hi hi hi le! Quand oh oh oh! Quand l'herbe avait poussé d'un coup! Hop! Plus de nain! AH AH AH! Juste un casque au-dessus de l'herbe! OH OH OH AH AH AAAAAH mon cœur... Ooh oh oh oooh. Depuis on l'appelait Garandhil le brouteur! Elle est bonne hein? AH AH AH Aïe mon foie."

Les yeux restaient rivés sur ce fou qui riait seul de ses propres blagues.

Il fallu un petite dizaine de minutes, trois roulades sur le sol, plusieurs crampes d'estomac et autre organe avant qu'il s'aperçoive que personne ne semblait propice à applaudir son humour bas de plafond. Réalisant sa position plutôt dérangeante et dérangée, il se releva doucement à l'aide de son bâton tout en se maintenant les côtes.

" - Bon, reprenons notre sérieux messieurs. Et mademoiselle, reprit Papi en s'époussetant.
- Tu as fini le vieux? Tu voudrais pas que je t'accompagne. Une petite musique pour un bouffon digne du cul de la reine des gargouilles! , rétorqua le nain fraichement remis de sa mésaventure.
- Je... j'en ai bien une autre... puis rien que de penser à ta face en sortant de cet estomac... oh ça recommence!, dit la cible des sarcasmes du barde en esquissant un sourire.
- Rigole encore une fois et tu risques de danser la Kouka'ratcha avec les gobelins de morte-mine!"

Ne sachant s'il s'agissait d'une menace ou d'une boutade, Papi préfera tout de même ne pas jouer avec le feu. Surtout qu'en matière d'explosion, il en connaissait un rayon et ce n'était pas particulièrement agréable. Passant une main poisseuse dans ses cheveux grisonnants, il sembla hésiter avant de se tourner vers Nihil et Zephran.

" - Dites moi mes chers... euh... compagnons d'infortune. Qu'avez-vous fait de la carapace de l'ankheg? Vous savez, cette bête légèrement agressive qui ressemble à un gros insecte inoffensif. J'espère que vous avez tout récupérer! Il me faudrait un petit morceau de cette carapace. Et rapidement!"

Étonnés par le changement de comportement soudain de l'ainé, ni Zephran, ni Nihil ne réagirent. Pourtant ce dernier avançait à grand pas en leur direction.

" - Pour le reste je pourrai vous l'enchanter. J'ai quelques connaissances en la matière, dit-il tout en s'approchant d'eux. Mais il me faut un morceau d'ankheg!"








L'estomac avait pris toutes sortes de formes burlesques et inimaginables avant d'exploser véritablement. La vibration avait complètement sonné Nihil. Expulsé, il était retombé deux ou trois mètres plus loin. Son esprit était embrouillé et sa mémoire se réactiva l'espace d'un instant, laissant un nouveau souvenir affluer.

Marchant d'un pas rapide dans la cité endormie, il essayait de rejoindre son objectif le plus vite possible sans éveiller de soupçons mais en tentant de semer ses poursuivants. Ils étaient trois. L'un marchait sur ses pas de loin, l'autre l'espionnait depuis les toits, et le dernier était dans une rue parallèle. Profitant d'une ruelle sur sa droite, il tourna et, soudain, sauta sur un empilement de caisses sur la devanture d'une boutique. S'aggripant au bords des fenêtres il grimpa silencieusement trois des quatre étages de la façade. Le toit dépassant des murs, le suiveur perché ne le voyait plus. Il continua de monter jusqu'au rebord du toit. D'un coup il se hissa et tomba nez à nez avec l'un de ses poursuivants. Il fut prompt et l'égorgea d'un coup de son gantelet tranchant. Le regard de l'homme n'évoqua que de la surprise jusqu'à ce qu'il s'éteigne définitivement. Il jeta le cadavre dans la rue qu'il longeait tout à l'heure. L'autre poursuivant qui marchait derrière lui arriva deux minutes plus tard. A la vue du cadavre il s'arrêta net. Au moment ou il s'apprêtait à repartir en courant il reçu sur sa nuque le poids d'un homme chutant de plusieurs mètres. Il se remit debout et cacha les deux cadavres dans les caisses qu'il avait escaladé un peu plus tôt. Il passa dans la ruelle d'à côté et n'eu pas à attendre le dernier poursuivant : il avait déjà dégainé devinant le fait qu'il avait aussi était repéré. Il n'était pas un combattant de niveau à l'affronter lui. Le troisième poursuivant rejoignit ses deux anciens camarades de corvée.

Après ce petit dégivrage mémorielle toujours aussi agréable, Nihil entreprit avec Zephran de trouver quelques morceaux de la carapace de l'ankheg aptes à devenir des morceaux d'armure. Ils répertorièrent une vingtaine de morceau corrects et les confièrent au bon soin du mage. Angmor expliquait patiemment au dernier arrivé qu'il s'était fourré dans les ennuis jusqu'au coup, mais que si il ne voulait pas mourir d'ennui dans ces landes désertes ou pourrir dans une ville commerciale sans grand intérêt, il devrait se joindre à eux.








"Ce tuc à une intelligence quelquonque car la faire explosé un cadavre par je ne sais quel manière et non tu peux gardé le secret entier , on ne veux pas savoir. C'est pas avec toi qu'on va se faire une meilleur image car entre le scysophrène , le vieux perver , le truc qui dépasse pas les un mètre , l'éolien qui peut mangé son voisin on ne sait quand et enfin l'autre qui est tombé du ciel , on va allé loin avec sa , je vous le dit"  Dit elle en lachant un lourd soupir qui montré le peut d'espoir qu'elle portait envers le groupe.

"Mais bon ce sac ne doit pas tombé dans d'autre mains que les miennes car autrement sa pourrais mal finir pour moi" Pensait elle troumenté par se qu'elle ateendait si elle échouait
Il disait , si sa tombe entre des mains or souffrante la chose pourrais être facheuse car celon des légendes ce sac en containdrait un qui pourrais tout changé pour nous.

Puis elle avança vers le cadavre de l'insecte pour lui prendre quelque bout intéressant , elle avait besoin de nouveaux soutiens car l'autre n'avait pas surporté le choc des événements.

Elle ne pris de la ficelle acheter au cas ou sur le marché quelque jour plutôt et perça des troue entre deux parties de carapaces pour les reliées et fut passé une autre ficelles à l'autre extrémité pour relié les deux autres bout dans son dos.

Pendant qu'elle fesait cela les autres se préparait à repartir...
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Le sac de contenance [En Cours] Empty
MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 19:25


Au bout d'une vingtaine de minute l'équipe revînt en direction du vieux Papimouzo, Angmor lui tandis des morceaux de carapaces.

"Ah bien! bon je m'occuperas d'enchanter tout ce bazar plus tard, c'est que ça prend du temps et on a de la marche à faire!
-Tiens, pour une fois que tu dit quelque chose de censé, on devrais marquer cette date sur le calendrier. railla l'éolien.
-Oh oui, on pourrais l'appeler le jour du père de la folie! ou de Papimouzo le grand ou encore ..
-Oh t'emballes pas, c'était ironique .
-Ah oui, oui je me disais aussi..."


La troupe se remis en marche en suivant les instructions d'Angmor:

"Bon on y va la route nous attend, une fois au bout de ce chemin il faudra remonter vers le Nord, c'est un grand contour, mais apparemment les steppes ne sont  pas accessibles en passant par le nord de la ville"

Ils continuèrent en silence, enfin si on peut dire d'un nain qu'il est silencieux quand il grogne, chantonne parle et se plaint en permanence.En effet Helm faisait un bruit monstre, son équipement à lui seul produisait un bruit tel la
démarche d'un ogre, sans compter qu'il ne pouvais pas s'empêcher de l'ouvrir toutes les 5 minutes.

Zephran se retourna vivement devant lui:

"Tu va la fermer oui?"

Le Nain vexé rétorqua:

"Quoi tu vas peut-être me frapper si je continu! oh ma tendre mère, viens me sauver de se vilain éolien!
-L'éolien va t'en coller une qui empêchera à ta "tendre mère"
de te reconnaître!"

Il leva la main de façon à frapper le visage du nain de son revers quand il s'aperçut que celle-ci enflait.

"Ben tiens ça me manqu.." avant de finir sa phrase il fut pris de violentes douleurs qui le fit tomber au sol avec une sorte de grognement guttural.

"C'est ça agenouilles-toi devant ton maître!" ricana le nain.

Le corps de Zephran semblait enfler , il se couvrait de pils, ce qui effaça vite le sourire stupide du nain.

"ET bien le maître devrais bien mettre une musolière à son toutou..."Commenta Nina.
"Ecarte-toi de lui!" hurla Angmor qui sauta sur la bête qui se relevais.

Le nain tomba sur le sol en arrière en regardant le lycanthrope avec des yeux ronds.

"C'est pas bon ça.." ajouta le nain.

Le ranger s'était agrippé au coup de la bête qui remuait en grognant.
"Faites quelque chose! vous voyez bien que ce n'est pas moi seul qui vais le mettre à terre!"









- Héhé, c'est le moment idéal pour tester celle la !

Alors que l'ensemble du groupe unis ses forces pour tenter de maintenir Zephran plus ou moins immobile malgré les progrès rapides de sa transformation, Helm disparaît jusqu'à la taille dans son énorme sac. Ses jambes battent l'air quelques secondes, puis il parvient à s'extirper du sac, tenant dans une main un petit bec de jade et de l'autre sa fidèle cornemuse.
- Qu'est ce que tu fout ?! s'énerve Angmor devant ce spectacle ridicule.
Ignorant ses compagnons aux prises avec une bête de plus en plus forte, il visse minutieusement le bec à un embout de sa cornemuse, avant de se redresser pour prendre une grande inspiration.
- Eloignez vous de lui vous autres ! lance t'il au groupe avant de souffler de toute ses force dans son nouvel embout.
- Ne faites pas n'importe quoi ! s'écrie Angmor, si on le lache, il va nous sauter dessus !
- Et c'est pas un peu de musique qui va le calmer, surenchérit Nihil.
- Oooh, ben moi j'attendrai de voir ce qu'il va faire, dis papi en s'éloignant de quelques pas.

Contre toute attente, la cornemuse du nain n'émis aucun son audible, mais une étrange brume de chaleur semblait l'entourer. L'air près du sol devint vibrant, comme au dessus d'une pierre chauffée par le soleil, et chacun ressentit au creux de son estomac le vide si distinctif que l'on éprouve lorsque l'on tombe rapidement. Angmor le premier sentit ses pieds se détacher du sol, quand un brusque mouvement du lycanthrope l'envoya lentement valser dans les airs. Le ranger ne comprit réellement la situation qu'en voyant papi en train de s'amuser à faire des pirouettes dans les airs trois mètres en dessous de lui. La bête qu'était Zephran s'était rapidement débarrassé des autres êtres accrochés à lui en les envoyant voler à plusieurs mètres de là, avant de bondir en direction du ranger, dans l'intention manifeste d'en finir avec lui. Un coup de pied bien placé d'angmor parvint à dévier la course du loup, qui, emporté par son élan, fini par se stabiliser à une dizaine de mètres de hauteur.

- Et voila le travail, nargua Helm, regardez moi ce pauvre loup volant patiner en l'air comme un beau diable pour essayer de nous choper, hahaha !
- Ouais, génial, et nous aussi on va flotter comme ça longtemps ? s'enquit Nihil.
- Ben... j'sais pas trop, je me sert pas de ce genre de truc tous les jours, moi !
- Donc si j'ai bien compris, on a plus qu'à espérer que le poilu revienne à la normale avant que l'on retombe par terre ? maugréa Nina.








Ho non, ça va recommencer....
Encore quelques secondes avant la surprise.
Ils vont commencer à se poser des questions là.
Non, c'est vrai ? Brillante déduction.


Le groupe hétéroclite planait doucement au-dessus du sol tandis que l'énorme homme-loup tentait de se rapprocher du rôdeur. Sans raisons apparentes, l'air commença à devenir étouffant, l'humidité presque palpable et et une odeur d'écorce brûlée se répandit. Dans une série de craquements, des arcs électriques se formèrent aux sols tandis que le ciel s'assombrissait.
Une odeur de chaire brûlée pris  place quand la foudre perça l'épaisse fourrure du lycanthrope. Les grésillements s'intensifièrent et le courant se répandit pour frapper le Tarod qui venait de repousser la bête d'un coup de pied. Cette fois-ci, Nihil ne fut pas le seul a convulser. Les dents serrés, le ranger fut soudainement rattrapé par l'attraction terrestre. Chaque aventurier frappé par la foudre se retrouvait ensuite plaqué au sol qui agissait tel un  aimant géant.

Continuant de rebondir, la décharge finit par se résorber dans le corps du ranger, cette fois ci il ne put retenir un hurlement de douleur qui s'interrompit brusquement lorsque la foudre remonta vers les cieux. Se redressant à quatre pattes, Tarod tenta de faire repartir sa respiration bloqué en crachotant. Au-dessus du groupe se redressant péniblement, les cieux devenaient presque noirs et les nuages formaient un immense vortex haletant et vrombissant. Dévorant l'air alentour, les nuages remontaient dans le ciel quand tout à coup la tempête se dissipa et un immense aigle de foudre plongea vers le sol pour remonter vers les montagnes gelées visibles au loin.

Ça par contre c'est jamais arrivé.
J'avoue que même moi je suis surpris. Ce sort ne semblait pas assez puissant pour provoquer de tels effets.
en tout cas nous n'aurons plus de problèmes avec Zephran, le flash lui a grillé le cerveau.


L'éolien avait repris sa véritable forme et était couché sur le dos les yeux grands ouverts, tous les autres fixaient l'oiseau s'éloigner hors-mis le patriarche dont le regard plissé ne voulait pas se détacher du ranger.








Zephran convulsait tranquillement au sol. Nina, dont la chute fut amortie par Nihil, fixait ce dernier d'un air accusateur. Nihil, tout aussi gêné, retira sa main, coincée sous la forte poitrine de la charmante demoiselle. Helm, toujours grognon, laissait son regard naviguer de son instrument, au bec de la cornemuse puis au ciel et vice-versa.
De son côté, déterminé et discret comme un bouffon, papimouzo s'approchait de Angmor, sans le quitter des yeux une seule seconde.
D'ailleurs, ne scrutant pas le sol, il faillit trébucher négligemment en se prenant les pieds dans une racine. Il évita de justesse la chute grâce aux réflexes surhumains du ranger.

La tête posée contre l'épaule d'Angmor, le vieux maladroit murmura:
" - De petits hiatus d'accord mais là tu as exagéré."
L'homme soutenant papi ne réagit pas.
" - D'ailleurs, si tu pouvais laisser parler ton autre toi ce serait bien plus pratique. Tu sais, celui aux yeux bleus"

Cette fois, la cible de ces propos frissonna. Cette dernière phrase l'avait perturbé, même si son visage ne laissait paraître aucune surprise.
Il écarta sèchement le poids lourd, non sans le laisser se reposer sur sa canne, puis il avança vers zephran, d'un pas moins sûr qu'à l'accoutumée.
" - N'hésite pas à m'en parler Ça m'évitera de découvrir ce que tu caches, Angmor. Tu sais que je ne suis pas du genre à me laisser aba... ab... oh..., termina le mage étonné de voir sa sacoche luire intensément. Que se passe-t-il?"

Amenant sa sacoche à hauteur d'yeux, il la scruta sous toutes les coutures. Ou plutôt à la recherche de coutures. En effet, l'ouverture avait totalement disparue. Le tissus était à présent entièrement lisse, comme fabriqué d'un seul tenant et fermé par magie. La lumière s'amenuisait peu à peu, laissant place à un léger scintillement battant régulièrement, tel un cœur. La bouche ouverte, il se retourna vers le ranger. Un...deux... un ... deux... les pulsations lumineuses se synchronisaient avec les pas de mystérieux homme encapuchonné. Un... deux... un .. Puis plus rien! Tout disparu! Le sac reprit sa teinte naturelle mais ne retrouva pas ses poches.

Comme si rien ne s'était passé, Papimouzo lâcha sa sacoche qui émit un étrange "plop" en percutant sa hanche. Il haussa les épaules puis partit à la rencontre de Helm, toujours intrigué par le ciel. Il se plaça à hauteur du nain puis s'accroupit.

" - Si tu restes aussi bas, je vais te botter les fesses jusqu'à ce que tes hémorroïdes te chatouillent les amygdales, le croulant.
- Je me mets à ta hauteur pour connaitre ton point de vue, musicien, ironisa le mage en plaçant une main au niveau de ses yeux. D'ailleurs, tu ne dois pas voir grand chose quand on passe dans une prairie, non?
- J'ai un autre instrument et je risque de l'égarer dans tes entrailles si tu continues. Relève toi bougre de sagouin!"

Après un long silence de quelques secondes, papi tourna son visage vers son voisin.
" - A vrai dire... je n'arrive plus à me redresser. Dos bloqué."

Derrière eux, Nina et Nihil frottaient frénétiquement leurs habits, sans se regarder. Le nettoyage terminé, ils s'approchèrent des deux barbus.

" - Ces montagnes... on dirait qu'elles nous appellent, dit Nihil à son entourage."








- Ces montagnes... on dirait qu'elles nous appellent, dit Nihil à son entourage.
Il ferma soudain les yeux en étant pris de virulents spasmes faciaux

Il marchait depuis plusieurs jours sur ces sommets glacés. Les crêtes rocailleuses déchiquetées balayées par des vents froids étaient passablement difficile à suivre à pied. Les vallées s'ouvraient à ses pieds comme deux plaies béantes et gercées attendant patiemment la cicatrisation printanière. "Qu'il est loin le printemps de ma vie" pensait-il, "alors que je poursuis ce but qui m'échappe obstinément je ne fais qu'endurer les évènements. Les dieux m'en veulent ils jouent avec moi !". Il s'arrêta et se mit soudain à hurler au ciel :
-Alors ça vous plaît ce que vous voyez ? Non, hein ? Avouez ! Je ne souffre pas ! Je ne bronche pas ! Vous vous lasserez de jouer à ce jeux ! C'est moi qui suis le plus fort ! Le plus endurant ! Avouez ! La patience n'est pas la vertu cardinal des divinités que je sache ! J'aurais ce que je cherche ! Vous n'êtes rien pour m'en empêcher ! C'est moi qui vous ferais souffrir ! Vos secrets ne sont pas assez bien gardés pour moi ! Et je saurais ! Je deviendrait ce que vous avez toujours redouté de voir apparaître !
Il se mit à courir contre le vent comme un forcené avec tous les démons aux trousses.


Nihil se releva péniblement, tout plein de gêne, au milieu des trois autres. Il avait mal à la tête.
-Tu as crié, lui annonça Papi. Très fort.
Angmor se rapprochait d'ailleurs apparemment soucieux de savoir la source du bruit.
-Et qu'est-ce que j'ai crié ?
-Odinatorion.
Alors que le nain commença de déverser un flot continu de jurons, Nihil retomba à genoux et replongea dans sa mémoire aussi brutalement qu'avant.

Trois homes était assis devant lui, parfaitement calme malgré ce dont ils parlaient.
-L'Odinatorion est, dit-on, le dernier vestige du Chaos.
-Une entité ?
-Non. Pas non plus un objet ou une porte, c'est bien plus complexe.
-Quoi alors ?
-On ne sait pas. Certains pensent qu'il s'agit d'une dimension parallèle paradisiaque ou chaotique dans laquelle même les dieux ne peuvent pas aller. D'autres conçoivent cela comme une connaissance infinie. L'hypothèse la plus probable que j'ai entendu à ce sujet et la suivante : c'est quelque chose qui dépasses notre capacité de compréhension et d'appréhension, bien trop matérielle.  Selon certains vieux sages tous à moitié fous pour y croire, l'Odinatorion est un état de puissance sur-divin qui confère la possibilité de modeler tout et n'importe quoi selon son désir propre. Par tout et n'importe quoi, j'entends que toutes les possibilités, tant qu'on peut les imaginer, les concevoir intégralement, sont à votre portée. Des fables !
-Et selon ces sages, y a t'il un moyen d'acquérir l'Odinatorion ?
-Un seul : mourir.


Nihil se releva pour la seconde fois. Le nain n'avait pas fini de déverser ce qui semblait être toutes les expressions grossières ou non des mondes connus.
-Jarnicoton ! Jamais vu un type aussi bizarre que l'aut' là ! Cap de diou ! Ça lui prend souvent ?
-Et à chaque fois il s'effondre lamentablement sur le sol et s'y traîne comme une larve ...








Nina ne put rester de marbre quand Nihil cria « Odinatorion ». Nyris lui en avait bien parlé car sa reine fut la personne ayant le plus d’information sur ce lieu ou cet état de spiritualité avancé mais elle ne crut au début que se fut jusqu’à ce jour que ses histoires sur cette chose qu’elle lui raconta n'était que mensonge car elle les racontair quand elle fut dans des états des plus lamentables car comme Nyris est la dernière divinité en lien avec les mortels avant leur mort et on dit qu' elle aurait eu un avant-gout et on dit qu’à cause de sa qu'elle ouvrit son coffret pour ressentir plus fortement ce délice mortel qui dépassé même les dieux.

« Si cette quête nous mener au monde des morts… »

se demanda-t-elle après avoir retrouvé ses esprits en même temps que notre comateux qui venait pour la deuxième fois de ce relevé. Elle se dit :

« Il n’est pas moche, ce n’est pas un prédateur sexuel et il me faut plus d’informations et il m'en donne quand il dort. »

Elle s’avança d’un pat déterminé et prit Nihil par la tête et l’embrassa. L’homme n’eut pas le temps de se débattre que Nina lui donnât un coup du pommeau de sa dague dans la nuque pour le faire dormir pour un petit moment pensant qu'il aurait un sommeil agité et elle ajouta :

« Bon avec l’autre qui tombe dans les pommes toutes les cinq minutes, on n’a qu’à campé ici pour la nuit car je pense que l’on n’ira pas très loin car le soleil tombe déjà ou alors vous le portez, vous avez le choix »

Papi étant bloqué n’eut pas trop à réfléchir , le nain ne tarda pas à prendre aussi une décision de camper et Angmor voyant la détermination de ses compatriotes masculins choisis de camper ainsi que Zephran.
Chacun aida à monter le camp sauf Papi toujours bloqué et le nain se remettant à énumérer toutes les insultes de tout à l’heure. Nina se proposa pour le premier tour de garde au grand étonnement des autres mais ils ne cherchèrent pas très longtemps à comprendre et commencèrent chacun à leur tour à s’endormir dans plusieurs positions différente, choisi ou obligé et Nina veilla sur Nihil à la recherche de moindre information.








Hélas, ce soir pour Nina aucune infos utile sera trouvé... voir aucune infos du tout enfaite.
Quatre longues heures passèrent, et Nina alla réveiller Papi pour la suite du tour de garde.

- Hé réveille toi, ça va faire quatre heure que je monte la garde, et je suis sure que cela va te faire plaisir d'en faire quatre aussi

- humpf, j'étais bien à dormir moi.
- Pas d'importance ça te fera pas de mal

Nina aida papi à ce lever puis parti se coucher.

Puis Papi alla s'installer sur un des caillou.

-pfffff c'est long j'aurais du faire semblant de me bloquer le dos comme ça elle aurait demander à quelqu'un d'autre...

Deux longues heures se sont écoulés et la lune était haute et claire, quand soudain Papi aperçu au loin une sorte d'homme avec des cornes et qui ne semblait pas porter d'habits et qui avais une peau d'une couleur plutôt sombre.

- Mais qui est cet hurluberlu au loin ?! On dirait un...


Avant même que le mage finisse sa phrase la personne était devant lui et plutôt souriant, en effet bel et bien nu et avec le corps étrange pour un homme...

-Salutations brave petit homme! Je me nomme Benadrog laodribus et je viens de... d'un endroit plutôt sympa.
- Ah, oui... ok... hum... Votre corps est plutôt étrange...
-Boarf non je trouve que mon corps de démon est des plus normal !
- un dé...dé...dé....dé...un.... dé... un démon?
- Bah oui vous avez l'air d'être surpris d'en voir un, pourtant des amis à moi m’ont dit qu'ils y en avaient beaucoup  dans le coin...
- Bah un démon ça fait peur quand on en croise un...
- Bof j'en est croisé beaucoup et j'ai jamais eu peur.
- Bah normal vous êtes un démon !
- oui et alors ?
-Bon ce n'est pas grave, et sinon pourquoi vous êtes ici?
- Et bien je cherche avant tout à m'amuser et aussi l'aventure, c'est pas que je m'ennuyais à piller les villages mais bon à force c'est lassant...

Papi ce mit à réfléchir longuement...








Tandis que l'étrange individu parlais un peu avec Papimouzo, Zephran dormais à poing fermé en rêvant.

Il se trouvais dans un immense endroit, qui paraissait sans limites, mais tout était noir, on ne voyait que Zephran debout au milieu de cette obscurité, il n'avait pas l'air dérangé de cet environnement peu accueillant, on pouvais croire qu'il y était habitué.
Soudain il sera un peu les poings et dit:
"De toute façon tu es un autre, tu n'aura jamais ce corps, mon esprit restera intacte..."

Il marqua une pause, il parlais doucement, mais l'endroit comparable au néant était si silencieux qu'il paraissait parler tout fort.
Il reprit:
"...et pourtant, tu es toujours là à lutter, à me hanter, tu me prend pour une proie, tu as déjà du tuer des centaines d'âmes innocentes, dans ce corps qui est le mien, et à chaque fois, je les voit mourir, je ressent leur mort, comme si c'était moi qui les déchiquetait et les dévorait..."

Il se tu un moment, dans la pénombre en face de lui on pouvais distinguer un mouvement, il y avait quelque chose, plus imposante que Zephran, plus forte encore.
L'éolien ferma les yeux pour les rouvrir avec un regard plus las et il ajouta encore après un soupir:
"...Et puis tu apparait à n'importe quel moment, j'essaye de rester attentif, pour essayer de te contenir, mais quand tu es vraiment décidé à surgir, je ne peux rien faire, je suis trop faible, moi, ce n'est pas à ma portée de te dominer, comme à tout les lycanthropes d'ailleurs. Et puis peut-être que je n'en suis pas un comme dirais Angmor, mais j'en doute, je ne vois pas d'autre solution, il st vrai que tu surgis à n'importe quel moment et je n'ai jamais été mordu ou griffé par un loup ou même un autre lycanthrope. Et puis on s'en fiche, tu t'en fiche toi, c'est en dessous de toi, tu crois régner ici, mais je reste, alors..."

Il marque une seconde pause plus courte et termina sa phrase:

"... QUAND VA TU PARTIR? QUAND?" hurla-t-il soudain.

Dans la pénombre la silhouette se dessinais, et mouvais , elle se rapprochais de lui. Une immense bête, toute noir, aux yeux d'un reflet rouge apparut, elle pris de sa patte Zephran derrière la tête pour la coller à la sienne, l'éolien ne bronchais pas et se laisser tirer par la créature. Une fois les deux le front collés , un voile couvrit tout, et au loin on put entendre une réponse d'une voix très grave et sourde, presque gutturale: "Mais pourquoi partirais-je? je suis toi...."

Soudain le dormeur se réveilla en sursaut, attirant l'attention du démon et du vieux mage.


Zephran avait hurlé les dernières paroles de son rêve, réveillant toute la troupe et attirant l'attention du démon.

- Comment ça, quand est ce que je pars ? Voici une bien grossière façon d’accueillir les voyageurs ! s'indigna ce dernier.
- Faites pas attention, l’arrêta papi, c'est son côté poilu qui s'exprime...
- Ouais, beh qu'il s'exprime en silence et qu'il nous laisse dormir, ou je t'en fais une descente de lit, moi, du crétin à fourrure ! grogna Helm.
- Tu sais ce qu'il te dis le crétin à fourrure ?
- Nan, et ça m’intéresse pas !
- Mais bouclez là tous les deux ! s'énerva Nina.
- C'est exactement ce que je lui dis depuis tout à l'heure ! repris Helm.
- Hohoho, eh bien que voilà de divertissant petits humains !  ricane le démon.
- J'suis un nain, crevure !
- Hoho, mes excuses maître nain, hohoho !
- Mais il va la boucler,  l'ahuri cornu ?

Ayant eu le temps de s'équiper convenablement durant ces échange du plus grand intérêt, Angmor et Nihil, s'approchent du démon.
- Salutation, entame Angmor, puis-je vous demander votre nom ?
- Comme je le disais à votre ami, je m'appelle Benadrog, et je parcours le monde à la recherche d'aventures divertissantes...
- Mais pourquoi on attire tous les cinglés ?! demande la voix de Helm depuis ses couvertures.
- ...et je pense avoir trouvé ici un groupe assez intéressant. Accepteriez vous que je vous accompagne dans vos aventures pour quelques semaines ?
- Comment dire, repris Nihil, d'habitude, les démons cherchent plus à nous arracher les bras pour nous les faire manger qu'à se taper la discute...
- Oui, oui, j'ai fait ça aussi, mais vous savez, les massacres et la torture c'est très surfait, on s'en lasse...
-Hé bien, intervint Angmor, si vous acceptez de nous aider dans nos entreprises, je ne vois pas de problème à ce que vous nous accompagniez...
- Excellent, l'affaire est entendue ! dis Benadrog en frappant dans ses mains. Maintenant, il faut que je vous parle d'un petit contretemps que j'ai eu avec un de mes supérieurs hiérarchiques...








Un homme normal ou un être humain sain d'esprit aurait sûrement hurler de terreur et se serait enfuis à toutes jambes vers son futur métier de bibliotécaire dans une cathédrale à la vue rougeoiyante du démon cornu.
Qu'est ce qui explique la réaction aussi peu extravagante de la compagnie ? Peut être simplement qu'à force de rencontrer des choses surprenantes à tous les coins de rues on en devient moins réceptif au monde extérieur... la seconde hypothèse serait que tous les individus concernés soient fous à lier ce qui n'est pas à exclure dans le cas présent.
Tandis que ses multiples personnalités se battaient contre l'idée qu'un rejeton du chaos intègre l'équipé, Tarod prit le tour de garde suivant laissant au patriarche le temps de se reposer. Tous dormaient tranquillement sauf le rôdeur assurant sa garde et le démon qui avait été introduit auprès du groupe de façon très atypique.
Gêné par le silence instalé, le semi-bouc toussota de sa voix grave pour, voyant que l'homme en noir ne réagissait pas, engager un peu la conversation.

-Et donc, comment vous vous êtes tous retrouvez ensemble ?
- ..... un incident magique.....
-Ha... je vois. Et qu'elle est votre but ?
- corriger cet incident.
- c'est... précis, et vous qu'est ce que vous savez dire ?
- .....
- Moi je suis capable de balancer du feu à tout bout de champs en plus d'avoir une force démoniaque hohoho !
- ......
- ......
-.......
- Chez moi j'étais connus comme étant le roi de la folie et de la poilade ! Vous voylez savoir comment je suis arrivé ici ?
- ......
- En fait je voulais me rendre aux toilettes mais je me suis trompé de porte et suis tombé dans un portail dimensionnel. c'est qu'en même pas de bol hein ?
- .......
- ........
- Vous feriez mieux d'aller vous coucher. On a encore beaucoup de marche à faire et je doute que la journé e se passera calmement.

Sans se faire prier, le maladroit démon démant partis se coucher au près des autres.
S'éloignant un peu, le veilleur planta ses deux épées dans le sol et fit chauffer celle qui ne s'ornait pas d'un crâne en y laissant apposée une torche. Assis en tailleur entre ses deux lames exalant chaud et froid, il se débarassa de sa cuirasse de cuir noir pour la poser au sol et ouvrir sa chemise fasse à la lune la plus brillante.
Son reflet laissait planer quelques couleurs irisées au centre de l'opale noire déformant les chaires du sombre paladin.
Un détail avait malheureusement échappé à sa vigilance : derrière lui, un Ni il en sueur venait de s e réveiller complètement à l'ouest.
Le sommeil étant, malheureusement pour Nihil, un moment propice au refoulement mémoriel, sa nuit fut agîtée ...

Sa situation n'était pas enviable. Sa jambe enflait désespérément autour de la morsure du lézard. Elle suintait de sa salive, le sang refusait de coaguler et l'os était probablement cassé à l'intérieur. Ça avait été une véritable torture de se traîner jusque ici. Cette cabane de bois délabrée était le seul refuge qu'il connaissait dans ces environs. Il savait que le lézard était encore dehors, guettant sa sortie. Il prit un linge dans son sac, s'entoura la jambe avec, serra, résistant à l'envie furieuse de crier sa douleur. Il se traîna ensuit jusqu'à la porte, et par une fissure dans le bois inspecta l'extérieur. Derrière un arbre attendait le vicieux reptile. Il se releva avec difficulté. Réfléchissant à toute vitesse, il prit la décision d'attendre le jour pour se débarrasser de la bête.

Nihil se réveilla pour la première fois. Son souvenir le rendit curieux et il sortit sa jambe de sous ses couvertures. Il délaça la pièce de cuir enserrant des plaques métalliques légères mais solides qui lui servait d'armure sur la jambe, et sur tout le corps par ailleurs. La lumière de la lune lui révéla une cicatrice noire. Il la caressa du bout des doigts.
Je sens le sang couler au dessous ...
Il replaça son armure et se rendormit.

Il redoutait et attendait ce moment depuis longtemps. Il allait revoir là où il avait vécu depuis sa naissance. Lieu qu'il avait renié, maudit, tenté d'effacer de sa mémoire, en vain. Il passa le dernier col et sous ses yeux s'étendit alors son village natal. La même église flanquée de deux tours grises et mornes, les mêmes rues sales et boueuses, les mêmes maisons en bois désordonnées. Il avança à pas comptés vers l'entrée la plus proche. Inspectant l'allée principale, il repéra quelle rue abritait son ancienne maison. Lorsque'il parvint devant, il en fit le tour et pénétra dans la cave par le battant de bois incliné. A l'intérieur, il renversa deux tonneaux d'huile, y versa le mélange nocif qu'il avait emporté et y mit le feu. Il repartit le plus vite possible sans se faire voir.

Nihil se releva cette fois en sueur. Il était tout abasourdi par ce souvenir, qu'il aurait préféré ne pas revoir. Au bout de quelques secondes, il remarqua à la lueur de sa torche Angmor dans une étrange position. Assis entre ses deux épées, il avait enlevé sa cuirasse. Nihil se rendit compte qu'il ne l'avait pas remarqué. Se doutant qu'il le dérangerait en lui posant des questions, Nihil se leva silencieusement et décrit un grand arc de cercle pour se cacher derrière le seul arbre à des centaines de mètres à la ronde. De là il observa Angmor.
Mokhelia Aljed ! Qu'est-ce que c'est que ce truc immonde dans sa poitrine ?
Le visage d'Angmor était crispé  et changeait d'expression toutes les cinq secondes. Redoutant ce qui pouvait le posséder, Nihil retourna à ses couvertures, décidé à un jour éclaircir ses doutes.


Nina dormait profondément laissant ses rêves l'emporté dans le fond d’une abysse ou l'attend sa chère et  tendre. Elles s'enlacèrent pour se dire bonjour après elles s’allongèrent  sur un sofa qui se trouvait au fond d'une grotte ou une lumière rouge sang fessait office de source de lumière. L'autre femme commença à lui chuchoté ses mots:
- Alors tous se passe bien, ma chère?
- Oui tout se passe comme prévu mais je sens qu’un être du peuple démoniaque est tout proche de  mon corps physique.
- Un démon, dis-tu ? Je demande qu’es qu’un être pareil peut-être dans une telle région, peut-être qu’il a perdu son côté démoniaque. Mais bon nous sommes là pour tout autre chose, se retrouvé enfin, nous sommes si loin depuis si longtemps que votre doigté et votre touché si sensuel me manque.


Mais son rêve ou son voyage astral s’arrêta nette quand elle sentit une odeur des plus désagréable car elle remarqua que le nain eut un sommeil agité qui eut comme réaction que le très chère postérieur du nain se retrouva sur la face de la dame qui manqua de peu suffoqué sous le derrière de la chose de petite taille pour sent sortir elle prit dans son sac qui fut  côté d’elle , une lotion pour cheveux long et gras à la rose des champs et la déversa sur le nain pour donner comme réaction un réveil brutal de celui-ci qui ne put s’empêché de sentir qu’il eut une bonne odeur ce qui fut comme conséquence des jurons et de de savoir à tout prix  qui fut le malheur qui commit cette affront.
Alors Nina se leva et dit :

-C’est lui ! En désignant du doigt le nouveau venue.








Le Nain en colère se dirigea vers la personne qui était cacher sous une couverture.

-Hé toi ! Arrête de faire semblant de dormir ! Je sais que tu ma arrosé de parfum !!!

-GRAAAAAAAARRRRRH!!!! C'est pas fini de me.... HAHAHAHA. un nain avec un barbe à l'eau de rose HAHAHAHA

le nain vit plutôt vite que ce dernier ce moquait de lui.

-Ah bougre, tu est pire que ces tafioles d'elfes ! Tu va voir ce que c'est de toucher à la barbe d'un nain !
-HAHAHAHAHAHA comme si un nain 1m42,5 me faisait peur !!! HAHAHAH surtout un nain à l'eau de rose.

Le nain...pas très malin...

-Oh la voix... Ta gueule !!

...enfin bref, il sauta sur le démon avec sa hache comme s'il voulait lui fendre le crâne...
Le démon plutôt fatigué s’assied et attrapa le nain au bras et à la tête...

-HAHAHA tu n'est pas à la hauteur face à un démon... seul en tout cas... Et puis je n'est pas touché à ta barbe...

Le nain beaucoup trop énervé ne voulu pas entendre benadrog, et tentais toujours de lui donner un coup.

-Mais arrête d'essayer de t'acharner sur moi tu vois bien que tu te ridiculise plus qu'autres choses!!! Déjà que tu est ridicule par ta taille !!!!

-Rhaaaa toi le démon je t'ai à l’œil !
-Oui oui en attendant maitre nain... [size=85]héhéhé[/size] comment qu'tu te nomme ? Pour ma part c'est Benadrog Laodribus
-Bah moi c'est helm

Le démon se mit à... ricaner.
-[size=85]héhéhé[/size] et tu helm ou tu helm pas ce groupe? HAHAHA
-je sais pas je suis indécis...
-Ou plutôt circoncit HAHAHAHA
-Ah mais attend tu te fou de moi là ??!!!

Le démon se mit à rigoler suffisamment fort pour attirer n'importe quoi ou même...n'importe qui...
D'ailleurs dehors lors du tour de garde de Tarod... des bruits... étrange ce faisait entendre dans un buisson...








Alors que le bruit intempestif que produisaient la bagarre de Benagrog et Helm réveillait toute la troupe, Angmor cessa brusquement ses étranges occupations de façon à ne pas se faire remarquer,il se leva et se rapprocha du buisson qui semblait habité.
Zephran ayant aperçu Angmor au loin le rejoignit pour le prévenir des événements dans le camp un peu plus loin.
A son arrivée il vit le rôdeur penché sur un buisson, intrigué il s'approcha en reproduisant la conduite du sombre personnage.Soudain surgit un petit personnage du buisson, faisant sursauter les deux voyeurs.
Ce personnage était vêtu grossièrement d'une petite veste verte pomme, d'un bonnet rouge et d'un petit pantalon blanc, il ne devait pas faire plus de 20 centimètres de haut et portait une barbe soigneusement peignée dont le bout pointait vers le haut, on pouvait l'imaginer tout droit sorti d'un conte pour enfant.

"Hohé, amis voyageurs", prononça alors le petit personnage d'une voix aigüe, ce à quoi Angmor, dont les yeux étaient colorés d'un bleu profond, signe qu'il avait retrouvé ses "bons côtés", répondit:
"Un lutin? ici? c'est étonnant.
-Etonnant, c'est le mot en effet, commenta l'éolien pensif.
-Un lutin est un être magique très rare, je crois que c'est presque impossible d'en rencontrer un, nous pouvons nous considérés chanceux.
-Pardon je ne vous suis plus, ce n'est pas rare un lutin, j'habite ici dans cette forêt dans un village, Liputia, j'ai entendu des rires bruyant alors je suis venu. Ce qui est étonnant plutôt c'est de rencontrer un démon ici, de plus il ne dégage pas un aura des plus maléfiques.
-Comment ça un village lutin?ça m'étonnerais quand même, les lutins sont des êtres magiques puissants, légendaires, on raconte des histoires de lutins aux enfants!"

Angmor stoppa de la main les paroles de Zephran, la teinte de ses yeux revenus à une couleur violette, ce que méprisait l'éolien qui leva les yeux au ciel. Fils de Baahl ou non il n'avait pas à se permettre d'être aussi méprisant vis à vis des autres membres du groupe, ce que Zephran commençait à ne plus supporter.

"Vous dites être lutin, mais n'êtes vous pas, je ne sais pas, une illusion, un stratagème pour nous abuser? Demanda Angmor
-Tu ne serais pas un peu paranoïaque sur les bords toi?, ajouta L'éolien en le regardant de travers.
-Moi, un stratagème? hihihihi, mais tu es bien trop malin mon cher Tarod.
-Comment m'as-tu appelé?
-Tarod c'est ton nom, n'est-ce pas?" Le sourire sympathique du minuscule barbu s'était transformé en un sourire malfaisant et moqueur.
Zephran regardait les deux interlocuteurs se fixer du regard étrangement quand soudain le lutin claqua des doigts pour laisser apparaître face à eux le demi-elfe et sa sacoche.

"TOI?,Cria Angmor entre ses dents.
-Oui, moi, je vous suivais ainsi depuis un moment,quand j'ai aperçut ce démon, mais tu m'a remarqué, à la limite j'aurais pu me faire disparaître, mais j'aurais bien voulu m'amuser un peu, après tout tout ceci est une aventure, une aventure c'est pour se divertir, pour s'amuser.
-Figure toi que ça ne m'amuse pas du tout.
-Pourtant ce n'est pas l'avis du démon là-bas, malgré que sa présence aurait faillit me déranger, mais il est plus bête que méchant, c'est dommage que tu m’ai percé à jour, j'aurais bien pu m'amuser avec vous deux, quoique, j'ai bien un moyen pour relancer l'action, ça traine un peu." Soudain le demi-elfe claqua à nouveau dans ses doigts produisant une petite étincelle lumineuse entre ceux-ci.
"Au revoir et bonne chance" ajouta-t-il avant de s'évaporer laissant à sa place une poussière étincelante au sol.

"Comment ça bonne chance?" demanda Angmor en se retournant vers Zephran, il se figea en voyant l'éolien qui avait reculé.
La taille de Zephran enflait à nouveau, des poils se développaient sur son corps, des griffes acérées prenaient la place de ses ongles, il haletait bruyamment, son souffle devenant de plus en plus rauque durant sa transformation.

"Ne me dit pas qu'il a... non, mais deux fois en moins de 24 heures ça devient lassant! il va falloir que j’attire l'attention des autres, j'aurais du mal tout seul... " Ajouta Angmor en ce mettant en garde.

La bête se leva enfin, elle frappa d'un coup violent et vifs le rôdeur l'envoyant au sol à plusieurs mètres de là, cependant la créature se fit remarquée par Nina qui s'était éloignée du groupe pour venir prendre son tour de garde, les autres s'étant calmés et tentant enfin de commencer leur nuit, bien qu'elle fut couchée depuis bien longtemps.








Le ranger se relevait en prenant son temps tandis que ses compagnons tentaient de contenir la bête derrière lui. Il était sur le point de se retourner quand il fit attention à la terrible douleur qui lui perçait la poitrine. Baisant les yeux, il vit de profondes entailles barrant son torse et dévoilant l'onyx au travers de sa chemise.
-Très bien, Cette fois c'est trop.

Son regard haineux s'était fixé sur le lycanthrope tandis qu'il commençait à dégainner l'épée se trouvant sur son flanc gauche et dont le crâne sculpté semblait se'réjouir de la situation. Soudain, une douce châleur au sein de sa main droite lui fit stopper son mouvement. Baissant les yeux, il vit avec horreur sa main prendre une teinte rouge maronné.
Il laissa retomber l'épée comme si elle l'avait brûlé à vif et réenfila son plastron de cuir. Ses yeux virèrent au noir tandis que son visage perdait toutes émotions. S'avançant vers la bête en furie il comença à psalmodier à voie basse.

Chaque coups placés par Nina se voyait disparaître instantanément du loup-garou dont les plaies cicatrisaient sans problèmes. Le nain, se souvenant de l'effet qu'avait engendré ses instruments la dernière fois, tentait vainement de matraquer le monstre grâce à sa cornemuse. La chaîne crantée de Nihil était enroulée autour du bras de la bête furibonde qui maltraitait celui qui l'entravait, menaçant de le projeter en l'air. Observant le spectacle, le fameux démon hurlait de rire derrière ses comparses ce qui acheva de réveiller papimouzo.
Furieuse de ce qu'elle prenait pour une moquerie, la bête se projeta en avant pour saisir le démon à la gorge et le soulever du sol en lui hurlant au visage. Un sourire sadique s'éveilla sur le visage rougeoyant de être chaotique tandis qu'il se saisissait à deux mains du bras enserrant sa gorge. Avec difficulté, il articula une phrase à l'encontre du monstre.
-Tu sais pourquoi je ne suis plus aux Enfers ? Parcequ'une sorcière a tenté de faire pleurer des larmes de feu aux cieux. À la place je suis arrivé, mais la ville ciblé à tout de même sombré dans les flammes et la femme avec.
Sur ces mots, le bras touffu du monstre s'enflamma et relacha sa proie tandis que Zephran poussait un cris de douleur tel que les plus proches de lui durent se protéger les tympans. Seul Tarod semblait insensible à cela, il semblait d'ailleurs insensible à tout ce qui l'entourait.  Levant la main devant lui, ses veines rougeoiyaient et semblaient prêtes à s'arracher de sa main. Il n'eu pas le temps de poser la main sur le dos du monstre qu'une déflagration le poussa en arrière. Un sort de foudre mal lancé venait de propulser le lycanthrope en arrière par une bourrasque de vent qui, atteignant Tarod, fit apparaître d'énormes bulles de savon. La taille du monstre commença à diminuer tandis que, couché sur le dos, il contemplait rêveur les bulles qui dançaient au-dessis de sa tête. Les yeux bleus de Tard apparurent dès que léolien fut assez léger pour être retiré.

Une petite voix aiguë s'éleva du coté de nina.
-Finalement cette taille a ses avantages, ça va être plus facile de voir madame.
Baissant les yeux, celle-ci put voir un bouffon de 10 cm de haut tenter de se faufiler dans sa robe.








La reprise fut des plus difficiles. Après plusieurs tentatives infructueuses visant à écraser le minuscule octogénaire, Nina dut se résoudre à le voir sous la protection d'Angmor et de ses yeux bleus. Papi tenta vainement de grimper à la jambe de ce dernier, mais, jetant un regard en l'air vit les yeux d'Angmor virer au violet. Il eut une moue horrifiée difficilement visible vu sa taille et se retrouva vivement projeté en l'air dans la direction de Nihil. Celui-ci le rattrapa au vol.
Se doutant que personne n'en voudrait, Nihil se résolut à transporter Papi.
-Tu veux loger où ?
-Tes bou ... TA bourse me semble fort agréable.
Et il rajouta pour lui même :
-Même si je préférerais les coussins de Nina ...
-Certes ...
Nihil rangea Papi confortablement et se réunit avec les autres pour continuer leur marche.

Deux jours passèrent sans encombres, durant lesquels l'air se refroidit notablement à l'approche de l'horizon montagneux. Les aventuriers se vêtir plus chaudement pour affronter le défilé.
Il se présenta à eux au milieu de la troisième journée. Large d'environ cinq cents mètres, il s’enfonçait dans le brouillard ambiant qui flottait autour du groupe depuis le matin. La distance de vision permettait tout de même d'apprécier les falaises abruptes formant ses limites. Les aventuriers s’enfoncèrent non sans réticence dans cette passe glaciale pour traverser les montagnes.








-brrrrr je n'aime pas le froid
-Tais toi et avance donc...
-Bon si c'est comme cela je vais raconter comment je suis arrivé parmis vous !
-Rhooooo, mais tu là déjà fais... Tu disais que tu était le roi de la folie et de la poilade, et que tu est apparu ici car tu voulais aller au toilette et que tu t'étais tromper de porte et que donc tu est passé par un portail !
-Quand tu parle tu à l'habitude de tout dire sans fais de pause où bien, c'était juste pour le fun? Sinon je n'est jamais raconter ce que tu dis là!
-Bon t'est chiant vas-y raconte !
-Non veut plus...
*Tarod dégaine une de ses deux épée et la pointe vers benadrog*
-who who who on se calme hein je vais la raconter hein...
-J'y arrive pas à croire que tu ais peur d'une épée... et puis tu as été suffisamment chiant pour vouloir la raconter que tu va la raconter !
-Bon donc... je n'étais qu'un ministre, mais tout le monde me respectaient... où en tout cas ils avaient peur de moi...
Un jour, le roi voulu attaquer et détruire les humains pour en faire des esclaves! Ce n'était pas dur il était éparpiller un peu partout et se faisaient la guerre... Nous sommes donc parti attaquer ces humains... Tout ce déroulait bien quand soudain juste au moment où les humains étaient entrain de perdre... des elfes surgir des montagnes et nous attaquèrent... Le roi mourut et les survivant qui y arrivaient retournaient dans le nether... on me nomma roi car j'était le plus proche du pouvoir mais je fut vite renversé par un sale fils de... enfin bref... on m'envoya sur ce monde et j'ai fini par tomber sur vous...

Personne ne dis mot et tout le monde continuaient à marcher ...








"Des démons renversés par des elfes? ton histoire me paraît un peu sordide, tu ne nous cacherais pas quelque chose? ;commenta Zephran emmitouflé dans un gros manteau en peau.
-Ben si tu me crois pas, tant pis pour toi, moi je raconte ça mais si vous vous en foutez je ne dit plus rien
-Ouais c'est ça, ne dit plus rien ça vaudrait mieux"


La troupe repris sa longue marché, le lendemains, ils arrivèrent sans trop de problème , mis à part quelques loups blanc rencontrés en chemin et vite digérés, dans un village, du moins ce que les ravages qui l'ont détruit en ont laissé.
Le village semblait avoir été ruiné ainsi très rapidement, on pouvais voir des étales encore ouvertes mais mises en pièces, des charrettes traversant la rue se retrouvant écrasées sur les murs et dans le même état que le reste de la ville, c'est à dire miséreux.

"Ben dis donc c'est pas ici qu'on risque de trouver quelqu'un avec qui s’éclater, enfin bon, je trouve le paysage tout de même sympathique" dit alors Benagrog en soulevant une planche de bois pour voir ce qui pouvais s'y trouver en dessous sous le regard fatigué de ses congénères.

L'équipe continua à avancer dans les monceaux de débris de maisons, quand Nihil s'arrêta net.

"Là!; hurla-t-il en pointant du doigt un cadavre humain coupé en deux sur une route adjacente.
-Oui et alors c'est un cadavre et alors?" rétorqua Nina nonchalante.

La troupe arrêtée dans son élan observa d'un même regard Nina comme si elle venait de jurer dans une église. La femme se retourna pour voir le cadavre et pensa une minute.

"Aaaah! un cadavre! il est coupé en deux!; cria-t-elle soudain.
-Dis donc tu es longue à la détente toi" ajouta l'éolien.

Angmor avança pour examiner le corps putride, il semblait trainer là depuis un moment, ce qui paraissait étrange c'est qu'à l'allure de la ville on pourrait croire qu'un cataclysme a eu lieu il y a des centaines d'année, mais le cadavre doit être là depuis quelques jours seulement. Soit l'homme est mort après la destruction du village, soit le village a été détruit plus récemment qu'il n'y parait.








Le cadavre était quasiment coupé en deux au niveau des jambes, pire, la blessure était trop imparfaite pour ressembler à une coupure, la chaire était détendue et déchiré, quelque chose avait tenté d'arracher les jambes de l'homme et avait presque réussit. il ne resté que quelque traces de sang sur la charrette où reposait le corps. Tarod se mit à palper le corps au niveau du cou des bras et des jambes. La putréfaction avait commencé mais les yeux violets du rôdeur ne décelaient aucun muscles détruits. la plupart des organes se situant dans le bas ventre de l'homme avaient disparus laissant à leur place des traces de dents et de griffes. Le cadavre ne devait pas avoir plus d'une semaine.

Se redressant, Tarod reprit la tête de la marche pour s'enfoncer dans le brouillard nimbant la ville. la luminosité était faible et les pas de l'équipe mal assuré à causse de l'épaisseur de la brume. Soudain, une puissante bourrasque glaciale balaya le brouillard et frigorifia les aventuriers dévoilant un long défilé large d'environ 600m et comblé par le reste de la cité. une gigantesque ombre ailée se profila à l'horizon avant de disparaître à nouveau en ne laissant qu'un rugissement résonner dans le ravin. quelques secondes plus tard, la neige commença à tomber, se transformant rapidement en tempête et obligeant les compagnons d'infortune à se réfugier pour la nuit qui commençait à peine, 19h   d'après Nihil qui observait le soleil déclinant. les aventuriers se dispersèrent pour récupérer du bois et se cachèrent dans une maison dont un des murs s'était effondré. ayant découvert un cadavre plus frais que le premier empalé sur une poutre brisée, Benadrog proposa d'effectuer les tours de garde deux par deux, personne ne tenta de protester sauf Zephran qui se retrouvait une fois de plus en compagnie de Tarod. Finalement, les yeux bleus de ce dernier eurent raison de lui.

La nuit commença par leur tour de garde, Tarod fixait le feu de camp comme si ses yeux pouvaient éteindre les flammes qui osaient le troubler par leur lumière.
Sans bruits, Zephran, que son camarade mettait légèrement mal à l'aise, jeta du bois dans le feu et commença à attiser les flammes.
soudain, une grande flamme s'éleva entre Zephran et Tarod, sûrement déclenché par une planche imbibé d'huile, une vague de chaleur frappa le visage de l'éolien qui recula légèrement. Les flammes diminuèrent progressivement et le fils d'Eol put à nouveau observer son coéquipier. sa moue de dégoût avait laissé place à un grand sourire qui laissait paraître ses dents. Ses yeux avaient blanchis, ne laissant qu'un bleu pâle, grisâtre et opaque. Quand il prit la parole, sa voix était nerveuse, cassante et il semblait sur le point d'exploser de rire.

-Le feu.... Aaaaah le feu, que c'est beau, si sublime si pur.... oui, tout le monde devrait profiter de sa pureté, le corps est siiii entravant et salissant.

Ses yeux se redressèrent vers Zephran.

-Quelle chance tu vas avoir d'en profiter !

la folie semblait avoir emparer le rôdeur. tandis que le fou se redressait, Zephran reculait doucement vers le fond de la pièce ne sachant comment réagir face à cet aspect de Tarod. Le vent souffla à nouveau par le trou béant dans le mur ce qui fit vaciller les flammes. et baisser la lumière quelque secondes laissant ensuite le visage stoïque de l'homme réapparaître. ses yeux avaient retrouvés un aspect noir et sombre. la lumière des flammes semblaient moins vive et la chaleur qui s'en échappait s'était adoucie. Le temps de se rasseoir et ses yeux étaient redevenus bleus mais avec cette fois une teinte de tristesse.

-Qui était-ce ?
-oh, c'était juste moi.
-Non mais ça je sais, sauf que toi... enfin vous êtes plusieurs. Lui je ne l'avais jamais vu, même le violet était moins effrayant.
-Ne soit pas si catégorique, il peut être bien pire que ce que tu as déjà vu (un frisson sembla le parcourir) surtout dans certaines situations.... Mais ne le juge pas trop vite, il a quelque circonstances atténuantes.
-Ne détourne pas le sujet, qui était celui-là, et temps qu'on y est, pourquoi tu as plusieurs personnalités, et pourquoi tu as l'air conscient d'être schizophrène ? Et si chacune de tes personnalités sont particulières, c'est qui celui aux yeux noirs ?
-Ce n'est pas de la schizophrénie, j'ai juste eu quelque déboires avec la magie. pour tes autres questions, celui aux yeux noirs, ce n'est personne. réellement personne, et celui de tout à l'heure. C'est simplement moi. [size=85]simplement moi....[/size]
-Il y a bien un moment où tu devras expliquer toutes ces choses.
-Sûrement, mais dans le plus de temps possible.

un léger sifflement se fit entendre par-dessus les bruit de la tempête.








Les tours de garde devaient durer 4 heures chacun. Zephran et Angmor avait pris le premier lorsque tout le monde se fut couché, soit environ une heure et demi après le début de la tempête. Helm et Nihil prendraient le deuxième, malgré les protestations de Papi qui assurait qu'il pouvait tenir un tour de garde dans son état. Ce dernier fut mis à l'écart, toujours dans la bourse et enroulé dans une couverture sur la dernière table branlant de la pièce. Nina et Benagrod clôtureraient la nuit.
Lorsque Zephran vint réveiller Nihil pour qu'il prenne avec le nain la relève, il était encore plus pâle qu'à l'accoutumé.
-Ça va ?
L'éolien lui répondit par un grognement que Nihil considéra comme une réponse affirmative. Il s'affala sur sa couchette, le regard dans le vide.
Helm était d'humeur massacrante, car réveillé par un coup de pied d'Angmor. Il grognait et jurait plus fort et plus vite qu'avant.
-Cordieu ! C'est pas une vie de se les peler dans un bled en ruines avec des bras cassés incapables ! Sainte mère des dieux ! C'est plus possible de s'bourlinguer n'importe où sans désagréments de nos jours !
Nihil l'arrêta avant qu'il n'ait réveillé les autres et ils se positionnèrent autour du feu dos à dos.
La première moitié du tour de garde se déroula sans aucunes encombres. De légers coups de vents glaciaux faisaient trembler les flemmes que les deux compagnons ranimaient. Mais durant l'heure qui suivit, Nihil se sentit plusieurs fois envahit par un force mentale inconnue qu'il repoussait. Cependant les intrusions se faisaient de plus en plus violentes. Nihil se retourna vers Helm qui fredonnait un air nain.
-Hé le nain !
-Foutre dieu ! Qu'est c'qu'on m'veut encore ? s'exclama-t-il sans bouger.
-Tu ... Ne l'as pas senti ?
-Ça pu la mort alors je flaire que dalle ! Demande au loup il te dira ah ah ah !
Alors qu'il se remettait à chanter, Nihil céda à un assaut psychique. Il s'écroula en travers du feu et sa joue fut mise à vif par les braises. Il roula ensuite sur le côté. Helm se retourna et avisa l'homme étendu sur le sol dont les habits flambaient légèrement. Intrigué il entreprit d'éteindre les quelques flammes persistantes puis examina le visage meurtri. Mais avant qu'il ne tire une quelconque conclusion, Nihil se releva. Il dégaina son épée et sortit une chaîne. Il entreprit alors de sortir dans le froid.
-Ventre saint gris ! Mais qu'est c'qu'il fout celui là !
Nihil revint traînant le cadavre tranché par une jambe. Son regard ne pointait nulle part et son visage était dénué de toute émotion.
-Ma parole mais t'es pas bien ! Tu veux qu'on crève en étouffant dans les tripes des cadavres, hein ? Bah vas'y ramène tout ceux de cette foutue région tant qu't y es ! Jarnicoton quelle plaie !
Helm réveilla ainsi le reste  de la troupe. Tous protestaient bruyamment contre l'odeur nauséabonde. Tous sauf Angmor qui restait parfaitement calme, planté comme un piquet.

La folie s'empara peu à peu du groupe. D'abord Nihil se jeta sur Angmor pour lui asséner un coup d'épée que le rôdeur para. Il ne put cependant évité la chaîne qui s'enroula autour de sa jambe et le fit chuter. Les deux hommes se lancèrent dans un âpre corps à corps. Zephran était tout seul dans un coin et hurlait sur un mur. Helm chantait plus fort qu'avant. Seuls Nina et Benagrod gardèrent leur lucidité. Un bruit de succion attira leur attention. Devant ce qui restait du mur effondré se tenait une hideuse créature pleine de tentacules suintantes et dégoulinantes. Benagrod réalisa tout de suite ce que c'était alors que Nina luttait désespérément pour garder le contrôle de son corps.
-Un freyeur ...
Il rit un grand coup malgré tout ce qui l'entourait.
-Ah ça mon coco, c'est pas aujourd'hui qu'on atteindra mon psychisme ! Vient tâter du démon ...
Nina, haletante se joignit à Benagrod pour aller combattre la bête. Celle-ci se retira dans la tempête. Son emprise mentale sur les autres ne faiblit pas pour autant.

Alors que les deux conscients s'enfonçaient à la poursuite de la créature, les quatre autres continuaient de délirer. Zephran tapait maintenant du poing sur le mur de pierre, laissant des marques de sang par endroit. Ses jointures étaient béantes, mais il ne ressentait apparemment pas la douleur. Helm hurlait des mélodies barbares en dansant autour du feu dans lequel il failli plonger plusieurs fois. De leur côté, Nihil et Angmor se battaient furieusement et s'abîmaient à vue d'oeil. Le visage de Nihil était complétement tuméfié sur toute sa partie supérieure et son nez cassé à cause des coups de tête d'Angmor, tandis que ce dernier avait deux doigts brisés à la main droite. Il se rejetèrent puis se relevèrent pour se faire face. Angmor donna un coup que Nihil contra. Angmor para et contraqua. Nihil esquiva et frappa à nouveau. Il saisit Angmor pour le plaquer contre un mur. Angmor en eut le souffle coupé mais asséna un violent coup de genou dans le ventre de Nihil. Celui-ci se plia et roula en arrière. Le rôdeur se jeta sur lui et fit pleuvoir les coups. Nihil lui saisit un poignet pour le tordre et lui faire une clé de bras. Angmor ne résista pas et lorsqu'il fut dos à Nihil, avant que celui-ci ne remonte son coude le long de son dos, il le frappa du coude dans la tempe. Nihil lâcha le bras pour saisir la tête d'Angmor. Il le tira en arrière et l'allongea dans le feu. Angmor se précipita à l'extérieur pour se jeter dans la neige. Nihil le suivit mais lorsqu'il atteint le bord de la route du défilé il s'arrêta.

Leurs esprits leur revenaient. La douleur aussi. Il rentrèrent à l'intérieur sans se regarder. Une étrange sensation emplit Nihil. Il avait l'impression que son visage se retournait comme un gant, que ses côtes remuaient. Il se tourna vers Angmor qui regardait ses doigts. Ceux-ci retournaient lentement à leur position initiale tandis que ses brûlures dorsales se résorbaient. Repérant un vieux morceaux de verre brisé sur le sol, Nihil s'en empara et regarda son reflet. Ses blessures disparaissaient progressivement. Sa joue brûlée se régénérait, ses plaies se refermaient, son nez se remit en place et le sang s'effaçait. Seul une chose avait changé après cette cure spontanée : son oeil droit. Nihil eut un sursaut en s'en apercevant.

Il était adossé à un arbre. Très faible. En face de lui se tenait un inconnu accroupi dont une main était appuyée sur son front. Là aussi ses blessures se refermaient. Il regarda l'homme qui le maintenait contre le tronc et ne put détacher son regard du sien. Ses oeil étaient verts. Ses pupilles étaient deux trous profonds à l'infini. Soudain il ressentit une douleur intense dans tous son corps. Il se sentit partir. Aspiré par la tronc. Et il réalisa.
-L’Odinatorion !


Nihil se ressaisit. Son oeil était de ce même vert. L’Odinatorion, le chaos, l'avait marqué. Il se tourna à nouveau vers Angmor qui le regardait aussi. Il le dévisageait, méfiant mais avec une lueur d’intérêt.

Benagrod revint avec Nina évanouit sous le bras.
-Elle a été happé par le freyeur lors du combat ...
-Le quoi ? questionna Helm.
Benagrod se rappela de l'étrange comportement de ses compagnons lors de l'apparition du monstre.
-Le quoi ? s'énerva le nain.
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Le sac de contenance [En Cours] Empty
MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 19:27

Elle se trouvait dans un monde d’une blancheur écarlate, sans savoir où elle se trouvait, sans que personne ne puisse répondre à ses cris de détresse. Elle se tenait là, seul. Elle ne savait pas quoi faire, paniquée, elle commençait à tomber dans les bras de la folie qui l’attendait impatiemment. Elle n’y croyait jusqu’au moment qu’une silhouette commençait à se dessiner au loin, avançant d’un pat déterminer, l’ombre se transforma vite en des formes très distingue de la même femme qui venait chaque fois la voir dans ses rêves.

« Te revoilà ! » dit Nina enthousiaste de la revoir.

Mais l’autre femme sorti de la main quelle tenait cacher derrière son dos, un poignard qu’elle planta directement en pleine poitrine de Nina, puis partit d’où elle venait, laissant Nina allongeait sur le sol se vider de son sang.
La seule chose que put voir ses compagnons, se fut que la jeune femme commença à avoir des convulsions et ce n’était qu’un début….






-Le quoi ? s'énerva le nain.

Tout le monde voyait que Nina avait des convulsion et ne pouvait rien faire a part attendre pour l'aider...

-Le freyeur ! Il a l'apparence d'une grosse limace avec de belles tentacules et une belle bouche bien dégueulasse... Mais le pire c'est qu'il perturbe le conscient des mortels...
-aaaaaah okééééé...et donc il nous a perturbé la tête ????
-Oui et du coup je me suis taper ce truc quasiment à moi tout seul... puisque Nina se battait pour garder le contrôle de sa tête...
-Et pendant qu'on finis de se soigner tu pourrais pas nous raconter ce combat ??
-Et bien pourquoi pas ?

Pendant que la folie était prise dans le groupe, moi et Nina suivions notre noble ennemi...
En peu de temps notre cher petit monstre était dans une impasse surement là où il avait l'habitude de dormir... Enfin bref l'ennemi était bloqué et celui là je l'avais sous estimé car il faut avoué que les coups qu'il donnait faisaient très mal, Et je m'en suis rendu compte dès son premier coups où je fut envoyer contre le mur... heureusement il n'a pas beaucoup aimé les petites brulures qu'il c'est prit...
Nina tenta d'attaquer la bête mais ce prit un coup qui l’assomma...
Cette saloperie, malgré mes défenses contre ses attaques, il m'avala et je me suis retrouvé dans son estomac.
il faut avouer que c'est plutôt le luxe là dedans, tellement c'est confortable...
Bon sinon même si je m'y plaisais dedans je me suis décidé à le bruler de l'intérieur pour en finir, l'aspect confort avec chauffage au max m'a bien plus, HAHAHAHA.
Une fois qu'il avait fini de cramer, j'ai prit Nina sous mon bras et je suis revenu au camps...


-Ah, alors il était pas trop dur alors...
-Ouais voila...

L'équipe continué à se soigner et se préparer à camper car la nuit commencer à tomber.
Une grande journée se réservait pour le groupe...






Toute la troupe se réveilla à l'aube du jour, ils plièrent couvertures et bagages et repartirent sur la route s'enfonçant un peu plus dans l'immense ravin. Aucun deux ne fit allusion au combats d'hier, et Zephran préférait oublier sa nouvelle mésaventure avec Angmor.
L'oeil de Nihil semblait avoir reprit sa teinte normale et Nina s'était remise de son combat, bref tout semblait aller pour le mieux.
Avançant encore dans le ravin, l'équipe semblait ralentir jusqu'à un arrêt net de Benagrog qui était en tête.
"Par la moustache de Satan, mais c'est qu'il fait de plus en plus froid
-Je vois que tes cornes ont trouvé un égal: ta perspicacité
" répondit l'éolien d'un ton lassé.
-Merci du compliment.
-Oui non en fait oublis ce que je viens de dire..."


Le démon ricana en se faisant doublé par toute la troupe. Le ravin semblait ne pas finir, on pouvait toute fois remarquer que le chemin s’effectuait en montée légère, la sortie ne devait plus être très loin.
Soudain un rugissement arracha à ce paysage décoloré et recouvert de neige le silence. Toute l'équipe leva les yeux vers le ciel dans l'espoir d'en découvrir la provenance, en vain.

"-Bon Dieu qu'est-ce que ça peut être comme bête ça? interrogea le barde nanesque toujours se tordant la nuque pour observer l'azur du ciel.
-Aucune idée mais ça ne présage rien de bon, continuons prudemment" lui rétorqua Angmor dans la même position la main au dessus des yeux pour se cacher du soleil.

Restant quelques secondes encore ainsi l'équipe reprit peu à peu sa démarche, restant inquiète de ce qui pouvait se passer ici, dans ses ravins recouverts de neige.






Les parois du défilé se resserrait doucement au fil de l'avancée du groupe. Une Nina épuisée s'appuyait avec peine l'épaule gauche de Nihil l'homme à tout faire tandis qu'un Papimouzo lilliputien chantait une chanson grivoise assis sur l'épaule droite du combattant à la lame crantée. Zephran et Benlaod fermaient la marche sans aucun bruits et à une vingtaine de mètres devant, de yeux violets luisaient sous le capuchon du rôdeur. Son pas semblait effleurer la neige tant le son émis était faible. Le temps semblait s'être calmé mais il subsistait une épaisse couche de nuage gris masquant le soleil.

Sans répis, le froid s'amplifiait rendant la neige plus dure et les mouvements plus douloureux. Les bâtiments se raréfiaient et la neige se montrait bosselé comme sous l'effet de petites collines. Aucun des aventuriers ne prêta attention aux petites dunes. Sous les pieds du démon la neige semblait fondre plus rapidement.

Soudain, le sol se fendit sous les pieds de l'être démoniaque, dans un rugissement, un immense homme au pelage blanc surgit du sol et enserra le démon. Devant le groupe, deux yétis surgirent et se jetèrent sur Tarod, le premier n'eut que le temps de s'empaler sur l'épée de l'homme aux réflexes sur aiguisés tandis que le second lui enserrait déjà la tête de ses deux mains. Brisant l'équilibre de Nihil, une des bêtes surgit sous ses pieds et le renversa pour ensuite lui saisir la jambe gauche prêt à la briser.
Un cri de douleur échappa au démon tandis que le froid glaciale émanant de l'homme des neiges rongeait sa peau et que l'étreinte mortelle menaçait de lui broyer les os. sa souffrance se mua en colère tandis que l'échange de chaleur changeait de sens. sous le coup de la surprise que provoqua la chaleur intense, le monstre blanc recula et tenta de lacérer Benadrog de ses puissantes pattes griffues. Papimouzo tentait désespérément de s'extirper de la congère où il s'était enfoncé alors que son porteur se débattait pour accrocher sa chaîne crantée autour du monstre avide de sang. Nina, épuisée par sa perte de sang, se relevait difficilement en tentant de venir en aide à son compagnon amnésique.
Tarod tomba à genoux. Tentant d'écarter les bras de son adversaire, il s'aperçut qu'il ne pouvait s'opposer à la force monstrueuse de celui-ci. Prenant appui sur les bras de monstre il se souleva du sol et frappa l'abdomen touffu de ses deux pieds. Il réussit à faire lâcher prise à la bête mais celle-ci la frappa du revers de sa main et l'envoya valser sur deux mètres.
Zephran, se ruant sur son ami démoniaque, fut retenu par une poigne ferme sur son col. Faisant volte-face, il vit avec horreur le sourire narquois du demi-elfe qui le fixait.

-Oh tu te souviens de moi ? je me suis dis que ce serait sympathique de te rendre visite... Je suis venu t'accorder un cadeau... empoisonné bien sûr, où serait le plaisir sinon ? Je suis curieux de savoir ce qu'est ta part bestiale alors je me suis dis qu'accélérer les choses pourrait me renseigner.

D'un mouvement vif, le demi-elfe plaqua sa main droite sur le crâne du jeune éolien, lâcha un mot et disparut.
la respiration du fils d'Eol s'accéléra, ses veines enflèrent et il sentit son esprit se rétracta face à une présence monstrueuse qui prenait de l'ampleur. La bête semblait plus forte et le phénomène était loin de s'arrêter. Il tomba à genoux dans la neige sans même sentir le contacte glaciale de celui-ci, tant il était concentré sur son besoin de rétablir son état normale. ses veines désenflèrent et il se calma, mais le cancer qui rongeait son esprit n'avait pas disparut pour autant, il le sentait toujours comme une petite sphère au milieu de sa tête.






La chaîne de Nihil s'enroula enfin autour du cou du yéti. Ce dernier lâcha la jambe pour se défaire de la chaîne alors que Nihil sortait une de ses épées. Il tira de toutes ses forces sur la chaîne et entama le cuir épais. Le pelage du monstre se tacheta de rouge. Il tenta d'asséner un coup sur le flanc de l'homme qui pointa son épée dans la paume immense de la bête. Celle ci retira sa main brusquement puis saisi Nihil au niveau du torse. L'armure en écailles d'ankheg amortit le choc et permit à Nihil de garder sa respiration. Il prit le risque de lâcher ses deux armes pour sortir deux couteaux et trancher profond dans les poignets du Yéti, qui le laissa retomber au sol. Nihil reprit son épée pour asséner un coup dans les jambes de son adversaire qui esquiva en bondissant en arrière. Nina avait sortit son arc et planta une flèche dans le torse du yéti. La flèche s'enfonça jusqu'à disparaître totalement et la bête s'effondra.

Tarod s'était débarrassé de son deuxième adversaire avec l'aide du nain en le vidant de ses entrailles sur lesquelles il se laissa mourir, et Benagrod, en proie à un furieux mal de tête, évaporait définitivement une flaque d'eau bouillonnante à ses pieds. Nihil ramassa Papi et Zephran rejoignit le groupe.
-Encore un combat passé à se cacher éolien ?
-Non ! J'ai été ... retenu par le demi elfe !
- Il s'est encore volatilisé j'imagine ...
-Oui. Vous pensez que c'est lui qui a invoqué ces yétis ? Et ce truc de glace ?
-C'était rien du tout ! hurla Papi depuis une poche de Nihil. J'aurais tous me les faire avec un magnifique sort d'étouffement général !
-Heureusement que tu n'as pas essayé ...
-Vous pensez pas qu'on ferait mieux d'avancer au lieu de vous disputer comme des gamins !? intervint sèchement Nina.
-Restons sur nos gardes, ce demi elfe n'a sans doute pas fini de nous causer des problèmes.

Le groupe reprit sa marche dans le défilé. Les vents devenaient plus violents et le froid plus intense à mesure que rétrécissait le défilé, mais le col était à moins d'une journée de marche ...






-pfffff c'est looooong combien de temps de marche il nous reste ?
-Et bien on devrait arrivé dans en gros moins d'une journée...
-Ah ! Tant mieux ! je vais pouvoir vous raconter ce qui mettait vraiment arrivé pour que je finisse coincer dans ce monde !
-Encore ? Mais tu l'avais pas deja fais??
-Si mais j'avais modifier la ligne directrice de l'histoire...
-Bon bah vas-y alors...

Très bien ! Alors voila ! J'etais juste un simple soldat haut gradé dans l'armée du roi.
Des crimes avait eu lieu et ils avaient tous fait l'objet d'un meme assassin, il avait comme signature une lettre apposée sur le corps de la victime. La lettre M etait cette fameuse signature... On aurais pu croire a plusieurs assassin qui ne faisaient que recopier l'original, mais on etait sur que un assassin meme copieur aurait chercher a ce demarquer... Ce qui n'etait pas le cas, car la trace de l'arme ou outil pour faire ce signe etait une arme blanche et particulierement un materiaux plutot utilisé pour un seul type d'arme... C'etait de l'argonyte un metal tellement rare qu'on l'utilisait pour forger les armes des plus haut gradé tel que moi le roi et les ministres...
Mais je ne mettais pas melé à cette affaire au depart, mais lorsque j'ai appris que l'on avais fait usage d'une arme d'un haut rang, je me suis mis en tete de devoir trouver le criminel qui s'allisait le nom des haut rangs.
Je n'aurais pas du m'en mele car j'ai vite appris grace a une discution des plus honteuse que le premier ministre avait commis tout ces crimes...
Mais le soir même les soldats vinrent me chercher pour m'accuser de tout les crimes et m'amenèrent aux pieds du roi pour que ce dernier m'inflige la peine maximale qui est la supression de tout privileges ainsi que l'errance terrestre...

-Voila mon histoire la vraie... Je n'ais jamais ete roi...
Tu as une histoire des plus passionantes dis moi !! dit le vieux mage
-Donc en gros vous faites punir les crimes dans le nether ?
-Bah oui enfin c'est pas de la vrai justice non plus ... Et sinon il reste combien de temps avant qu'on arrive ?
-Je dirais encore un peu de marche... Donc plus tu te concentrera sur la route, plus vite le temps passera...

Et c'est sur ces bonnes paroles que le groupe continua sa route...






La marche longue et pénible de la troupe arriva à son terme dans la soirée où ils sortirent du ravin pour atterrir dans une vaste pleine gelée. La seule vue de ce large et triste décor suffisait à décourager la troupe à avancer, on pouvait croire que dans ces steppes le temps s'était arrêté et que le ciel n'avait pas rencontré le soleil depuis bien longtemps, de sorte que ce dernier fut coloré d'un gris déprimant.

"-Par les baloches du cornu! On ne va pas traverser tout ça à pied, ni même à cheval d'ailleurs, il suffiraient de quelques heures pour qu'il ne puisse plus y bouger. annonça bruyamment le Nain las de tout ce parcours.
-Nous n'allons pas nous aventurer jusque là-bas, la nuit tombe et nous ne pourrions résister à un froid pareil la nuit. Regardez par ici, il semble qu'il y ai un batiment qui pourrait nous servir d'abri. répondit Nihil levant le doigt en direction d'une tour qui trônait à quelques kilomètres.
- Tu as raison, nous y seront surement dans une heure si nous nous hâtons, allez reprenons la marche."

Sur ces mots de Angmor la troupe reprit une nouvelle fois sa marche épuisante dans la neige de plus en plus profonde et dure.
Au milieu de ce paysage désolé, seuls quelques pins et sapins trônaient, et à l'horizon on pouvait apercevoir de gigantesques montagnes que l'on pouvait croire taillées par un géant.
Plus l'équipe avançait plus la mystérieuse tour, qu'ils avaient aperçut plus tôt leur paraissait haute.
En arrivant au pied de l'immense tour Benagrog hurla:

"-Mais elle est immense cette tour! On pourrait y caser deux ou trois léviathans en longueur.
-N’exagérons rien; rétorqua Zephran en s'avançant; regardez ce qui est gravé au dessus de la porte ça ne vous dit rien?"

Toute l'équipe leva les yeux pour apercevoir un énorme texte gravé au dessus de l'opulente porte de bois dont la poignée n'était autre qu'une tête de dragon, anneau coincé entre ses dents monstrueuses.

"-Il est écrit, "Vous pénétrez dans le domaine de la tour d'Eralthor." , en effet ce nom me dit quelque chose, commenta Angmor en touchant les naseaux de la bête en fonte en face de lui.
-Oui, c'est là où le demi-elfe voulait nous emmener, "la tour du seigneur Eralthor", c'est sous cette tour que se trouve la fameuse statuette. expliqua l'éolien.
-Nous touchons donc au but! s’exclama la voix fluette du minuscule Papimouzo.
-Bon assez parlé, installons nous ici pour cette nuit et nous fouillerons ensuit le bâtiment" conclu le ranger en poussant la lourde porte de la tour.
Il stoppa son geste quand en se retournant il vit Zephran s’effondrer sur ses genoux, la tête entre ses mains.

-"Que ce passe-t-il? interrogea Nina qui se trouvait aux côtés de Angmor.
-A ton avis?" fit-il laissant la porte se fermer d'elle même pour rejoindre le jeune éolien au sol.

Les veines de l'éolien enflaient, ainsi que ses muscles, il poussaient des gémissement de douleur qui ressemblaient plus à des grognements de rages. Il doublait de volume et se recouvrait d'une fourrure noire. ANgmor s'approcha de lui et le saisit d'abord à la gorge en espérant l'immobiliser un minimum. Tandis que Nihil enroula sa chaîne autour du monstre qui ne finissait pas de croître.

"-Euh il me semblait plus petit dans mes souvenirs, s'inquiéta le nain
-Oui quelque chose cloche, commenta alors Nina
-Hé ho! votre aide nous serais quand même utile en ce moment!" Hurla Nihil qui tentait tant bien que mal à maintenir la bête sous l'étreinte de sa chaîne.
Angmor toujours agrippé à la gorge de l'animal était soulevé à un mètre ou deux de hauteur, il lâcha prise et dégaina son épée.






La bête qu'était devenu Zephran mesurait plus de trois mètres de haut, ses immenses mains noirs faillirent briser la chaîne de Nihil quand il tenta de l'arracher. Ses cris bestiaux déchiraient l'air et frappaient le groupe comme si il s'agissait de bourrasques de vent. Face à lui, Tarod se tenait là faisant tournoyer son épée autour de lui et menaçant les flancs du monstre sans jamais oser l'approcher. Son expression ne démentait aucunes émotions mais ses yeux violets trahissaient sa préoccupation quant à la transformation du jeune éolien. Sa lame commençait à accélérer tandis que l'immense lycanthrope maltraitait Nihil qui menaçait de s'envoler à chaque nouvelles secousses malgré les cris d'encouragements du petit mage qui avait refusé de descendre de son épaule. Dans un ricanement, Benadrog fit briller une grande flamme blanche dans sa main gauche et commença à s'approcher de leur féroce adversaire.

-Allons allons, laisse toi donc faire avant que je ne te rebrûle comme la dernière fois. Moi les chiens ou les vaches c'est du pareil au même : je les marque au rouge.

Les pupilles du loup géant se rétractèrent à la vue de la flamme et ses membres cessèrent de s'agiter. Puis, à la vue du visage de l'être qui l'avait brûlé à vif, ses traits se tirèrent et un rictus agressif et il se jeta sur le démon en rugissant. Cette fois ci, Nihil ne put garder son équilibre et s'effondra dans la neige perdant au passage sa prise sur son arme. Reprenant un peu d’aplomb, Nina dégaina ses deux dagues et se jeta sur l'homme bête.
L'air sifflait au passage de l'épée du rôdeur, épée qui n'était plus qu'une ombre floue quand elle commença à taillader le dos du monstre. On aurait dit que le vent avait pris tant de vitesse qu'il s'en était aiguisé. Mais aussi impressionnante que soit la rafale de coup elle n'eut pour effet que projeter des bribes de sang noir alors que les plaies se refermaient presque instantanément. les deux dagues de Nina étaient déjà entrain de fouiller derrière le genou droit de Zephran mais celui-ci était absorbé par Benadrog. Il le soulevait par le bras gauche, l'empêchant de se servir de ses flammes et le frappa au visage d'un violent coup. Une des cornes du démon se fendit. Mais l'homme à la peau rouge était loin d'être dépendant de ses flammes, et sa force était loin d'être humaine. Saisissant la main géante, il infligea une torsion au pouce du monstre, tirant dessus il faillit le briser. Les muscles recouverts de sueur du démon saillirent légèrement. Retombant au sol, il écrasa son poing gauche brûlant au centre du torse du poilu. Ignorant totalement les flammes qui le rongeaient, les pattes griffus du monstre tentaient de happer le démon sautillant qui le harcelait par le feu. En retrait du groupe, un énorme sac se tortillait dans tous les sens tandis qu'un nain cherchait sa trompette dedans.
N'ayant pas vu l'effet inexistant des lames ordinaires sur la bête, Nihil dégaina une de ses épées et se lança à l'assaut de celle-ci alors qu'un magicien de poche se glissait dans sa botte pour ne pas mourir geler dans l'épais manteau de neige qui couvrait le sol.

Rengainant son arme, Tarod dégaina son autre épée, celle dont la lame inspirait instinctivement l'effroi et dont le tranchant semblait s'étendre au-de-là de son apparence physique. Le froid ambiant sembla masquer l'aura glaciale que dégageait l’artéfact. Saisissant la lame à deux mains, le rôdeur la fit tournoyer autour de lui, la leva au-dessus de sa tête et, accompagné du sifflement de l'air... frappa complètement à côté du loup-garou et faillit même trancher Nina en deux. Il prit alors conscience de la douce chaleur qui nimbait son esprit depuis que la créature anthropomorphique avait laissé échapper ses premiers cris. Ses membres étaient engourdis, ses sens faussés et son esprit embrumé. chancelant, il tenta de saisir l'amulette qui pesait à son cou. Son contact le brûla, baissant les yeux, il vit ses veines creusés comme si elles étaient asséchés alors que ses os semblaient plus imposants, que ses ongles prenaient l'apparence de griffes et que sa peau prenait une teinte marron parsemé de tâches rouges.

-Timéus ! Qu'est ce que tu fais ? Arrête le ! Il prend le contrôle, j'ai déjà perdu les sensations de ma main droite et tout semble plus flou !
- J'essaye, mais on est mal partit. il est sortit du puit.
- Pardon ? tu l'as laissé sortir ?! (la voix de Tarod se mua en hurlement) En plus d'habiter mon corps et de bloquer une partie de mes pouvoirs tu n'arrives pas à te servir de ce que tu me prends ?!

Une grande table de marbre blanc trônait au milieu d'une salle taillé directement dans du marbre noir. sur la table était placé un pendentif marqué d'un crâne qu'enserrait trois serres d'or, à l'opposé, au plafond, était accroché une énigmatique structure de cristal d'où émanait une douce lumière argentée. Trois personnes encadraient la table. L'une était Tarod, celui dont les yeux violets exprimaient la fougue, l'arrogance et la fierté. La seconde, Angmor, celui dont les yeux bleus ne présentaient que compassion et bienfaisance. Le dernier homme qui se tenait à la table Ne laissait échapper par ses yeux qu'une totale absence de tout ce qui caractérise l'humanité. Chacun présentait un physique quasiment identique hors mis la chevelure de Timéus qui s'ornait de cinq mèches blanches et les traits un peu plus tiré de Angmor. Trop occupé à se hurler dessus, les trois aspects ne remarquèrent pas le bruit de bottes émanant d'un des couloirs qui menaient à la pièce ronde. Un raclement de gorge roque attira leur attention. un large sourire orné de dents qui auraient fait pâlir n'importe quel démon accompagnait deux yeux rougeoyant qui instillaient un irrépressible besoin de tuer. comme les autres, le visage était celui de Tarod mais la chair semblait presque inexistante alors que les os étaient à même la peau. La chevelure de terrifiant nouveau-venu n'était qu'un amas noir et hirsute. Enfin, la queue reptilienne orné de pics et d'écailles variant entre le rouge et le noir balayant l'air derrière lui ne laissait plus aucune place à tout doutes d'humanités.
Un long silence s'installa dans l'esprit de Tarod même si la scène ne prit en réalité que trois secondes.

-Oh, vous voulez que j'engage la conversation ? Très bien. alors comme ça vous vous réunissez en votre petit conseil et ne m'y invitez même pas ? Allons Tarod, tu laisses un simulacre de justicier, un paladin, donner son avis sur ce que tu dois faire et tu ne veux pas d'un pauvre hère que le mal a corrompu ?
-Je crois que tu inverses ton rôle et celui du mal. mais qu'importe, temps que j'ai le talisman je n'ai pas à t'affronter directement, retourne là d'où tu viens et laisses nous tranquilles, deux personnes sont déjà de trop autour de cette table, je ne compte pas en laisser une de plus s'y installer.
Les yeux flamboyants froncèrent leurs sourcils.
-Deux ?
Ils fouillèrent la salle du regard puis s'étrécirent de colère en semblant remarquer la présence de quelque chose d'immonde.
-Qu'est ce que cette horreur fait ici ?
-Tiens donc, en temps normal les dieux ne peuvent pas prendre conscience de mon existence... enfin, de ma présence plutôt.
-C'est ça moque toi de moi, si tu es ici tu sais très bien que je ne suis qu'un morceau de Bhaal. Ni mortel ni dieu.
-D'ailleurs où est passé ta véritable apparence ?
-Elle est plus difficile à manier dans les couloirs alors je l'ai légèrement retouché. Et puis Il paraît que les humains préfèrent parler à leurs semblables.
-Charmante attention...
-Quoi qu'il en soit je reprends le contrôle. ne crois pas que je te laisserais t'insinuer sur le plan matériel.
Un ricanement glacial retentit tandis que la créature repartait d'où elle venait.
-Fais comme bon te semble mais je ne me laisserais pas faire non plus. ça fait trop longtemps que nous n'avons pas pu nous entendre Tarod, j'espère bien te rendre ta véritable nature. Les dégâts qu'ont causés ceux que tu as rencontré hors du Trône ne sont pas irréparables, j'en suis sûr.
Le silence retomba.

Après un instant d'hésitation, Tarod se jeta avec un grognement de colère sur le loup-garou. cette fois-ci il laissa une longue entaille au milieu du dos de la bête qui se tordit de douleur. Nihil eut le temps de voir Tarod s'éloigner en courant vers la tour en se tenant le poignet avant que Zephran, blessé sur chaque part de son corps ne s'effondre sur lui manquant de l'étouffer.
Haletant, le lycanthrope tenta de se redresser.
Enfoncé dans son sac, Helm entendit un craquement, comme si on fendait du bois. une minute plus tard il en sortait la tête avec sa trompette la main et put voir Tarod s'éloigner de la porte. Il ne remarqua pas que le bois massif avait été enfoncé sur le battant droit et que trois griffes noires y étaient plantés. L'épée enchantée de Tarod, rangée dans son fourreau, ses yeux virèrent au bleu tandis que sa main reprenait un aspect normal et que sa marche le menait vers Zephran qui reprenait le combat contre benadrog alors que Nina tentait de sortir Nihil de son étourdissement.






Nihil était à moitié assommé par le coup asséné par la forme bestiale de Zephran, mais il finit par se ressaisir grâce à Nina. Benagrod et Zephran se battaient toujours, les deux semblaient à bout de forces, la rage seule leur permettant de continuer.
-Si on les laisse faire, il va y'avoir un mort. Il faut neutraliser Zephran !
-Et tu comptes faire comment ???
-Il faut l'enchaîner et le clouer au sol avec les piolets !
-Bon courage !

Nihil sortit précipitamment ses deux chaînes. Zephran soulevait de nouveau Benagrod des deux mains au cou. Nihil passa une chaîne autour du bras gauche du Lycanthrope et avec l'aide de Nina, s'agrippant à l'autre bout, parvint à lui faire lâcher pris. Benagrod plongea pour enserrer les pattes de Zephran afin que Nihil et Nina puisse le renverser. Il plantèrent deux piolets au travers de la chaîne et firent de même avec l'autre bras tandis que le demi démon avait sauté sur le torse de son adversaire afin de la harceler de coup. Il se dégagea et Zephran resta allongé,trop épuisé pour reprendre la lutte. Benagrod haletait à une cadence impressionnante tandis que ses plaies suintaient d'un sang presque noir.

Le groupe se réunit autour de Zephran au sol, tandis qu'un Papi au bord de l’étouffement s'extirpait non sans mal de la botte de Nihil.

-Je suis d'avis qu'on le laisse ici.
-Mais t'es pas bien ? rugit Papi. C'est notre ami, on a pas le droit de le laisser dans cette galère !
-C'est TON ami.
-Suffit vous deux. On attend la fin de la métamorphose et on revient le chercher. Il peut être utile ... parfois.
-Je reste ici le surveiller.
-Bon ... On entre dans cette tour ? A moins que quelqu'un ne s'en soit déjà occupé ...
Angmor se renfrogna à ces paroles.
-Boudiou ! s'écria Helm. J'ai abusé du litron ou quoi là !? C'est'y pas quelque chose de tout à fait normal ça !
Les griffes noires se révélèrent à tout les membres du groupe. Luisantes et lisses, profondément plantées dans le bois massif de la porte, parallèles au sol.
-Il ne nous reste plus qu'à entrer puisque le passage a déjà été pratiqué.
Alors qu'Angmor prenait la tête du groupe, Nihil ruminait de sombres pensées quant'à la nature des membres de ce groupe.

Ils pénétrèrent dans la première salle de la tour juste derrière l'imposante porte d'entrée. Elle n'était en fait qu'un étage circulaire vide de tout mobilier. Un foyer éteint trônait au centre tandis que des piliers disposés sur des cercles concentriques soutenait le reste de l'imposant édifice. Examinant le sol, Nina et Angmor remarquèrent rapidement la présence de symboles gravés formant des rayons vers le foyer au centre de la tour. Deux escaliers diamétralement opposés permettaient l'accès à l'étage supérieur. Ils regardèrent de plus près les signes au sol tandis que Nihil et Helm prenait l'escalier de droite. Il menait à un petit vestibule aux murs de pierre brillamment éclairé par le soleil passant par une meurtrière sans fenêtre.
-Fait froid ... grogna Helm.
Quelques meubles de rangement bas en bois semblables à celui de la porte habillait la pièce. Nihil en ouvrit un et découvrit un assortiment de manteaux de fourrure épais.
-Ils sont en parfait état. Que ce soit les meubles ou les vêtements. Comme si quelqu'un habitait ici encore ...
-Vin'diou sont pas bien les gens d'cette foutue contrée !
Avant d'ouvrir la porte suivante, elle aussi dans le même bois sombre, Nihil chercha à s'assurer de l'absence de quiconque derrière. Il colla son oreille au bâtant et écouta attentivement durant une minute entière. Il ne se fiait cependant pas à cette seule inspection.
-Je vais sortir par la meurtrière pour essayer d'en trouver une autre le long du mur extérieur et inspecter la pièce suivante.
-Z'êtes pas bien vous non plus ...

Heureusement les jointures des pierres du mur laissaient de large sillons dans lesquelles il put glisser pieds et mains pour parcourir la distance. Cette deuxième précaution se révéla inutile et après être revenu dans le vestibule, Nihil et Helm ouvrirent la porte sur une nouvelle pièce, de toute évidence un salon. Elle occupait le reste de l'étage et comportait elle aussi des meubles en parfait état, ainsi que plusieurs sièges et canapés de cuir disposés autour d'un foyer central semblable à celui du dessous. Ils redescendirent à l'étage inférieur où tout le monde était réunis autour d'un Zephran exténué.






-Vous voulez savoir ce qui c'est dérouler pendant que vous inspectiez les lieux ?
-Bah vas-y de toutes facon la nuit ne saurais tarder...
-Bon c'est parti alors, je vais faire comme d'habitude, raconter des flash-back.
*Tout le groupe se mirent dans une position confortable afin d'ecouter le demon*

Lorsque vous entrèrent dans le batiments... Moi et zephran avont eu une discution des plus passionantes, dont je ne vous donne pas les details. Enfin bref, notre discution fut brusqument interomppu par des Gobelins... Ces derniers voulaient des renseignement au sujet d'un groupe de dangereux criminels qui roderaient dans region, apprioris c'etait des sortes de chasseur de primes... Ils avaient l'air en plus de ne pas connaitre la region... Enfin bref, j'avais besoin de reprendre des forces alors je me suis permis de manger leurs âmes qui n'etaient pas mauvaise... Je leurs est prit leur maigre sous qui ne leurs auraient plus était du quelconque utilité, il y a donc 20 pieces à vous partagez.
J'ai mis les cadavres derrière la tour pour eviter de gacher cette superbe entrée.
Après avoir fini avec cela, j'ai repris ma discution avec zephran et cette derniere semblait drolement l'épuisé...
Peu de temps après un groupe de personnes sacrement bien équipé ce ramenèrent à leurs tours, ils voulaient savoir si ils y avaient des freyeurs dans le coin, car il parait que l'un d'eux possède un trésor qui permerttrait à n'importe qui de couler sous des jours heureux, gentils comme je suis je leur est donné la direction du freyeur que l'on avais rencontrer er puis au passage je les ais maudits afin de recuperer leurs ames une fois qu'ils seraient morts au combats. MOUAHAHAHAH.
D'ailleurs je parle, je parle, mais vous avaient trouver quoi dans cette tour ?

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Le sac de contenance [En Cours] Empty
MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 19:31

Nihil reprit la parole : " Nous avons visité l'étage, il ne s'y trouve rien d'intéressant, seul cette salle semble avoir quelque chose de spécial."

Angmor analysait les marques au sol en les touchant du bout des doigts. Il se leva et ajouta

"-Il semblerait qu'il y ai un moyen de descendre, car d'après ce que disais le demi-elfe, nous devons trouver la statuette sous cette fameuse tour, je pense que cette salle est la clef du problème. Pour le moment nous allons nous reposer, je pense que tout le monde à grand besoin de dormir un peu.
-Et de manger pardi! hurla le nain avec dédain comme si on venait d'oublier son anniversaire
-Oui et se nourrir bien entendu..."

Zephran exténué s’effondra au sol sans que l'équipe eu le temps de réagir, il s'était assoupi et il était étalé au sol dans une position étrange.

"-Bon on ne peut compter sur la bestiole pour le moment, conclu Benagrog
-Peu importe, l'important c'est qu'il soit en forme demain pour ne pas nous ralentir" continua Angmor.

La troupe installa le campement et le souper fi préparé, avec des restes de jambons achetés en ville il y a plusieurs jours.
Tout le monde s'endormit sauf Nina qui était de garde. Dans les minutes qui suivirent elle aperçut une lumière venant des escaliers de gauche qui menaient à l'étage. Sa curiosité l'emporta et elle se dirigea à l'escalier qu'elle gravit lentement, la lumière s'intensifiait tout ce qu'elle put voir c'est une boule de cristal posée sur une sorte d'autel, celle-ci illuminait toute la salle d'une lumière aveuglante...






Vers 9 heure, Tarod se réveilla pour s'apercevoir que personne n'était de garde. Se redressant, il observa le reste de ses compagnons pour s'apercevoir que Nina manquait à l'appel. La pièce était toujours aussi nue que la veille et rien ne témoignait de ce qui était arrivé à l'impétueuse jeune femme. Il monta l'escalier de droite puis arpenta le vestibule en arc de cercle jusqu'à atteindre le second escalier. Sur une commode devant celui-ci trônait une sphère taillée directement dans du cristal et à la surface uniformément lisse. Aucune aspérité ne venait troubler le tumultueux nuage qui habitait l'objet. Soudain, la fumée s'y condensa pour prendre la forme de la femme ayant déserté son poste de garde, elle semblait voir le rôdeur mais ne présenta aucune réaction, son esprit semblait incapable de se concentrer sur quoi que ce soit et elle se re dissipa dans la brume.
La voix impérieuse de Tarod réveilla Nihil.

- Tien, j'ai retrouvé Nina emprisonnée là-dedans. Garde donc ça dans ton sac, le vieil homme sera sûrement très heureux de l'avoir au près de lui.

Nihil se renfrogna mais accepta de transporter la sphère non sans avant l'observer sous les moindres détails. Une pluie de jurons lui fit comprendre que son compagnon nain s'était réveillé. Celui-ci n'était visiblement que peu habitué aux températures glaciales des terres du Nord. Il monta les escaliers en grommelant.
Zephran et benadrog massaient leur corps courbaturé par leur affrontement de la veille tandis que Tard était retourné inspecter les runes gravées au sol, cherchant un indice sur leur utilité.
Un bruit de bois brisé suivit de cris de joie firent lever la tête au quatre aventuriers. L'ami nain redescendait de l'étage traînant derrière lui une défunte commode défoncée à coups de hache.
Habitués aux élucubrations du nain, le reste du groupe retourna à ses occupations... du moins, jusqu'à ce que le grincement de la pierre résonne dans la pièce. Quand le feu avait pris sur le foyer éteint, les runes avaient toutes pris une teinte doré tandis que deux escaliers descendant étaient apparus à côté de ceux qui montaient.

-vla donc pas que jme met à la magie moi aussi.






Alors que Nihil cherchait du regard la silhouette de Nina à travers la brume épaisse de l'objet il s'aperçut avec les autres que les runes étaient devenues luminescentes. Dans le prolongement des escaliers montants s'ouvrirent deux escaliers descendants. Les pierres s'enfoncèrent les unes après les autres dans le sol pour laisser apparaître au bout de ces nouvelles marches deux portes.
-Ah ben ! Cré nom de diou qu'il a fallu juste un peu de feu pour ça 'tin ! s'exclama Helm.
-Où as-tu trouvé ce bois ?
-J'suis allé m'servir à l'étage, tiens ! Vais pas m'gêner ...
Tu ferais mieux la prochaine fois. Tout le monde n'apprécie pas forcément que l'on recycle son mobilier en bois de chauffage.
-En l’occurrence ça fait plus que nous chauffer !
Les compagnons du groupe restés assis se relevèrent et ils se dirigèrent à la suite de Tarod vers l'une des portes.
-On ferrait certainement mieux de ranger notre bazar avant d'explorer le sous sol.

Après un ramassage hâtif de leurs affaires, il se restaurèrent en vu d'une journée d'investigation à l'intérieur de la tour. Soudain Papi s'extirpa du Sac de Nihil en criant :
-Nina ! Elle ... Elle est ...
-Tiens oui au fait, elle est où ? interrogea Zephran.
-Notre chère amie monte la garde à l'étage pour éviter que l'on ne soit pris à revers. expliqua Nihil en appuyant sur la tête de Papi afin de le forcer à rentrer dans le sac. Ce dernier ne put résister à la poussée et se retrouva de nouveau dans le sac, collé à la sphère.

Elle diffusait une lumière blanche froide blafarde dans la poche, et Papi en eut des frissons. Mais alors qu'il se retournait pour ne plus fixer cette boule qui lui faisait mal aux yeux, Nina reparut. Son teint était laiteux mais cette fois elle était consciente. Papi la regarda avec étonnement, quand il s'aperçut qu'elle lui parlait. Il fit signe qu'il n'entendait rien et Nina se mit à crier. Papi entendait de lointain échos dans sa tête et il se rapprocha encore de la sphère pour y appliquer son oreille et mieux entendre. Le contact froid du verre l'enveloppa peu à peu alors qu'il n'arrivait plus à se décoller, comme si sa volonté avait été annihilée, et il se sentit aspirer dans la brume intérieure.

Lorsque tout le monde fut prêt, il décidèrent de commencer par la porte de gauche. Descendant dans l'escalier, ils arrivèrent devant une porte semblable aux autres par sa matière, mais au lieu d'une simple porte rectangulaire, celle-ci était en ogive et gravée sur toute la bordure de nouvelles runes.
-Tudieu mais c'est du Nanique vieux de plusieurs siècles !
-Et tu peux le lire ?
-Naturellement ! C'est vieux mais pas oublié. On oublie rien du passé chez nous les Nains. Alors ...
Pendant cinq minutes il examina les runes puis se décida à incanter d'une voix forte et sonore qui fit sursauter ses compagnons :

"EĎ TÙ HÅRT HØĶĂ TĔ BLÅD ĂĠOĜŅ, EĎ TÙ HÅRT DĒŖN TĔ ŦŨRŰK ÉREĶŤ, EĎ TÙ HÅRT ŎŞGÅROŦH LǺAŔŢ SĖĒYŠŜŌĶŤ, EĎ TÙ HÅRT ŪŢEŘ ĀĄRŚŐTĖM ĐŖOĜŅ !"

Lorsque Helm acheva sa scansion, la porte sembla frémir sur ses gonds alors que son bois craquait.

-Qu'est-ce que cela voulait dire ?
Helm semblait bouleversé par sa lecture, il versa une larme et en oublia ses jurons.
- Eh bien pour tout dire, ce sont les paroles que prononça un roi Nain avant une grande bataille, où lui et tout ses fiers guerriers périrent, sauf un, qui fonda le royaume Nain actuel. Ils repoussèrent les invasions démoniaques sur les Landes Gelées. Pour nous, Nains d'aujourd'hui, ce n'était qu'une légende, mais le voir inscrit ici vieux de presque trois mille ans ... La traduction donne ceci : que ce jour soit écarlate comme le sang, que ce jour soit noir de la haine qui nous consume, que ce jour brille des ces héros que nous fûmes, que ce jour sombre dans les tréfonds du néant ... Cela m'inspire un chant !
-Je pense que nous ferions mieux de passer la porte. intervint Tarod.
Il saisit la poignée et fit pivoter le battant sur ses gonds pour l'ouvrir sur un couloir en pente, sans marches, éclairé par des torches accrochées a ses murs de pierre jusqu'à un coude quelques dizaines de mètres plus bas.






Pendant se temps là, au fond d'un sac.

Nina sortit enfin de son sommeil sans fin, mais qui eu en faite, une fin.

" Par l'urinoir de Satan, ou suis je ? " se demanda Nina.
" Avec moi! " Répondit une voix qui se tenait dans la pénombre environnant.
" Oh non! Se n'est pas possible ! " s'exclama elle.
" Et si. Tu n'as pas trop mal fini enfin de compte. " Répondit Papi en se montrant enfin.

Elle chargea dans sa direction pour lui mettre une bonne racler, jusqu'à qu'un "PONG!" suivit d'un cri de surprise finit par retentir. Elle venait de se prendre sa boule de cristal.

" Je vois, je vois, une femme rongé par la colère après une rencontre surprenante. " Ricana Papi en frottant ses mains sur la surface extérieure de la boule.
" Mais c'est quoi cette chose ! " Cria Nina désorienté.
" Ta nouvelle maison " S'écria Papi

...






Le couloir débouchait sur une immense salle dont on ne pouvait voir le fond à cause de son manque d'eclairage plutot impressionnant...

- Ah! J'aime bien l'endroit ! sombre, grand... genial il y a même des toiles d'araignées et des cadavres enrouler dedans ! Mais c'est le paradis !
*On pouvait reconnaitre de corps de semi-demon, d'elfe, de nain et d'humains divers et varié*
-Je crois qu'on a pas la même notions du paradis... Je dirais plutot qu'on est enfer!
*Une voix étrange et terrifiante surgis juste apres les dire du nain*
-Oui bienvenue chez moi petits aventurier ! Je me présente, je me nomme Givrepière. Reine des tant connues et mal-aimées araignées! Tout les aventuriers ayant pénétré ici n'en sont jamais ressorti ! Et cela en sera de meme pour vous ! Venez à moi mes fidèles!

Une armée d'araignées de toutes tailles surgir de nul part pour se ruer vers le groupe. Le groupe n'a pas trop eu de problème pour essuyer les première vagues de ces horribles bestioles, mais commenca vite à être déborder par ces dernières qui se faisaient de plus en plus nombreuse. Lorsque l'on pouvait tout croire désespéré et que le groupe serait submerger et tuer par ces hideuse araignées, une eblouissante lumière blanche surgit. Assomant le groupe entier.

A leurs reveils ils etaient dans la salle du donjon oú c'était trouvé la porte menant au couloir qui menait à la grande salle. La porte et les inscriptions nanesques avait disparu... Comme si cela n'avait jamais existé et pourtant tout le monde s'en souvenait!

lorsque tout le monde avait eu terminé de repredre leurs esprits, un vieillard surgit...

Et benadrog lanca la conversation:

-Vous ?! que faites vous ici !!






Le vieillard interloqué répondit d'une voix faible et hésitante:

"-Euuuuuuh.... c'eeessst pluuutôôôt à mooiiii de voouus poooser la queeestion...
-Parle plus lentement s'il te plaît , tu vas trop vite c'est incompréhensible; railla Benagrog se retournant vers ses compagnons en ricanant pour voir leur réaction, ceux-ci restèrent de mabre.
-J'aaaaaaiiiii diiiiiiiit: "c'eeeeeessst à mmmoooouâââââ de vooouuus poooseeer laaaaaaaa queeeeeeestiiiiiioooonnnn"
-Uhm , vieillard, le sarcasme c'est vieux, je pense que vous connaissez, donc euh, vous pourriez faire l'effort de pas en rajouter... ajouta l'éolien un peu las.
-AAAaah... c'ééééétaaait uune booouuutaade, trèèèès cocaaasse, je voooiiis, bon eeet biieenn je dissaiiis: c'eeest à mooi de poooser...
-Oui bon ça va! nous on cherche à rentrer dans les souterrain de la tour, nous y cherchons quelque chose...
-Soooyyeez poooli laaaiiissseez paaarleerr vos aînééés.... Peeeu immmporte, nooonnn je ne puis vooouus laisseer pénétrer dans les sooouuuterraaiiins... voooooyyyeeezz vouuuus j'eeennn suiiiis le gaaardien deeepuuiiiis près de 1000 aaannns, j'ai drésssééé une barrièèèère d'illusion , maaaiiis celle-ciii c'eeestt rompuuuue, aaavveeec leee temmmps eeellle aaavaaait peeerdu eeeennn puisssaaaance...
-Mais vous n'avez aucune raison de nous empêcher d'y rentrer... nous voulons seulement récupérer un objet...
-Soiiit , jeeee suiiiis fatiiiguééé et je n'aaaaiiiime paaas perdre duuuu temmpps à parleeeer..."

L'équipe leva les yeux au ciel à ces mots, l’ancêtre les ignora et reprit:

"-Jeee vouuus laaaiiisse pééénetreeerrr dans laaa caaave, maaaiiis eeennn auuucuunnn caaas n'eeennntreeez daaannns le teeemmmple sous-terrraaaaiiiin, c'est iiiiiciii que ce que je protèèèège se trooouuuuve... je suiiis biiienn gentiiiil de voooouuus laaaiiiser eeeenttreeer, aloooors veeeeuuuilllez respecteeeerrr mes paaarooooles...
-Uhm, c'est fort aimable à vous; lui répondit Angmor; mais comment ouvrir le passage menant à la cave ?"
-Laaaaiiisseeez moooi faaiiiire... Ανοίγει, το φως και ότι οι ψυχές μας μπορούν να περάσουν διεισδύσουν στη μήτρα σας!!"

A ces mots, le sol se déroba laissant apparaître un escalier en colimaçon qui descendait dans l'obscurité des profondeurs, le vieil homme s'y engouffra, puis après une courte hésitation ce fut au tour de l'équipe. Une fois les escaliers froids et humides descendu, le troupe se trouva dans une immense salle poussiéreuse, le vieillard quant à lui avait disparut.
Cette salle, hautement éclairée, en joignait plusieurs autres plus petites, on pouvait apercevoir au bout de celle-ci une grande porte de fer arborant de nombreux motifs.

-"Ce doit être l'entrée du temple dont à parler le vieil homme, à mon avis c'est là qu'est la statuette; commenta Angmor en l'obsservant avec attention.
-Le vieillard ne nous avait-il pas dit de...
-Peu importe ce qu'il a dit, il n'est pas là, et ce n'est pas un vieillard comme lui qui va nous empêcher d'entrer; répondit benagrog en s'approchant de ladite porte.
-On ne sais pas ce qu'il cache, à mon avis il ets plus puissant qu'il n'y paraît, il a quand même placé un piège d’illusion qui a duré un millénaire dans la tour, répondit Nihil, méfiant.
-Ce ne sont que des balivernes, je pense qu'il a dit ça pour nous intimidez, allez venez...

Suite aux mots du démon, l'équipe se résigna en s'approchant de la porte. Benagrog usa de sa force colossale pour la pousser et ils se retrouvèrent tous face à un immense escalier, sans plus attendre Angmor entreprit de le descendre suivit de tous les autres.
Une fois en bas, ils arrivèrent dans un gigantesque temple arrondi dont on ne distinguait à peine le plafond, les murs parsemés de lierre et autres plantes parasites, étaient recouvert de reliefs présentant certainement quelques Dieux d'un culte oublié, les dessins étaient d'un détail saisissant et on pouvait lire des inscriptions dans une langue surement perdue dans les âges.
En plein centre de cette salle se trouvais le vieillard assis. Il se leva à l'approche de Angmor et prononça d'une vois terriblement grave qui fit trembler les murs du temple:
"Vous n'écoutez donc rien?"







Les murs tremblant du lieu semblèrent sur le point de s'écrouler sous le coup de la voix aux intonations tranchantes dont chaque échos lacérait les tympans, déchirant les pensées et ébranlant la contenance des aventuriers.
L'écho se dissipa petit à petit, laissant le vieil homme dévisager le meneur du petit groupe.
Le silence qui s'était installé était presque assourdissant, même le bruit ténu des respirations avait cessé. Ce silence étourdissant fut brisé par sa respiration qui s'amplifiait.
La barbe argentée et les cheveux couleur de neige furent souillés d'une vague sanguinolente venant de leur racine laissant derrière elle une barbe rousse et des cheveux de même couleur. sa peau pâle prit une teinte légèrement dorée contrastant avec ses yeux prenant une teinte sombre et dévorante.
Ses muscles prirent un aspect plus vigoureux et son corps sembla grandir d'une vingtaine de centimètres tout en s'épaississant. La peau de son visage se tendit dévoilant des traits rigides et des pommettes saillantes.
Son air altier s'amplifia, son dos se tonifiant et son menton se redressant pour lorgner le groupe en laissant émaner une aura d'arrogance.

-Vous étiez prévenus. Quittez mon domaine ! Le dernier à partir mourra.

L'écho de l'ordre lancé ne cessa de se répercuter sur les murs de la salle mais à chaque retour il était plus fort et plus grave obligeant les aventuriers à se condamner les oreilles.
Titubant, Nihil tenta d'avancer vers leur étrange adversaire et se rapprocha de Tarod qui ne s'était pas bouché les oreilles mais une sensation étrange le fit s'arrêter à environ un mètre de lui. Il avait l'impression d'évoluer dans l'eau, comme si l'air se condensait et que le décor se délitait.

-Il y a un sort très puissant en action, la magie est palpable autour de nous depuis ces fichus araignées et ça empire. Je ne sais pas ce que c'est mais c'est puissant, on baigne carrément dedans.
-Estime toi heureux, c'est toujours mieux qu'un hiatus, on aurait été bon pour un choc physique si le sort avait été concentré. Il va par contre falloir comprendre quel sort il a lancé.
-Tu m'excuseras mais je vais d'abord m'occuper du vieux croûton. tu as quelque chose à dire Angmor ?
-En temps normal je dirais qu'on ne tape pas sur les personnes âgées mais là on va faire une exception.

Le ranger décrocha quelque chose à sa ceinture et projeta le bras en avant laissant fuser un coutelas. celui-ci sembla planer sur un mètre puis prit brusquement de la vitesse et transperça l'homme aux cheveux rouges. La petite lame frappa au niveau de l'estomac mais pas une goutte de sang ne la souilla, au moment où elle traversa sa cible, toute la salle sembla vibrer et se déliter le temps de deux secondes avant de se refixer.
Avec un grognement furieux, le "vieil homme" sembla prendre de l'élan en reculant la main et mima le lancé d'une lance. accompagnant son geste, une dizaine de piques surgirent du mur du fond. Zephran sauta de côté et réussit à éviter les trois piques le ciblant. Laissant ses jambes se décontracter, Nihil s'écroula au sol pour éviter les piques. Ralentit par l'air compacte l'entourant, Tarod ne put éviter qu'un des deux piques et l'autre le percuta à l'épaule droite. Étrangement, la pointe sembla s'écraser sous le choc comme si elle s'était ramollit mais l'impacte fut suffisant à projeter le rôdeur au sol. se redressant légèrement, il put voir la barre de fer à ses côtés tandis qu'elle s'évaporait comme si l'air pouvait la dissoudre.
Helm n'eut pas la même chance. Une des lances lui déchira le flanc gauche et l'autre lui transperça le bras gauche, lui arrachant un cris de douleur.
Se redressant, Nihil sembla comprendre quelque chose et se jeta vers leur agresseur, celui-ci fit un mouvement ample du bras et un vent fort sembla faucher les jambes de l'amnésique qui s'écrasa de nouveau au sol. son sac s'ouvrit et une partie de son contenu se déversa au sol, laissant s'échapper la boule de cristal. Celle ci sembla vibrer et le verre éclata. Sans raison, le verre s'arrêta en l'air et Nina en fut expulsé, reprenant sa taille normal, à côté un papimouzo lilliputien déplorait de perdre sa compagnonne miniature. Toute la pièce se condensa dans un volute de fumée et prit place dans la sphère qui se reforma par-dessus. Au centre de celle-ci en pouvait observer un homme roux habillé richement frapper rageusement des mains sur la paroi.

Le groupe d'aventurier se retrouva de nouveau dans la pièce des araignées mais celles-ci ne semblaient plus aussi impressionnantes, la plus grosse devait faire la taille d'une main, pattes comprises, et poursuivait papimouzo qui slalomait entre les jambes de ses amis. une main le cueillit juste avant qu'il finisse dévorer et le pied botté de Zephran broya l'arachnide.

Tarod baissa les yeux sur son épaule, une bosse proéminent s'y était formée. derrière eux, Helm haletait, compressant son bras ensanglanté malgré l'absence de l'arme ayant provoquée sa blessure.
Nihil fixait toujours la sphère.
-Une illusion ? ce Eralthor n'était pas, un plaisantin dites moi...






Tous avaient été passablement secoués par la puissante illusion. Nihil rangea la sphère dans son sac. Seul Papi avait conservé un stoïcisme comportemental remarquable, alors que les autres haletaient ou se remettaient de blessures.
-D'abord cette sphère bizarre dans laquelle l'atmosphère n'était pas du tout agréable, malgré une plaisante compagnie ,et maintenant que j'en sors je suis poursuivis par une arachnide de plusieurs mètres ... à moins que ... AAAARGH ! J'ai pas encore retrouvé ma taille normale !!!
-Tu n'étais pas très grand avant tu sais ...
-Certes, mais là ça dépasse les bornes !
-Ou plutôt c'est largement en dessous, non ?
Papi s'emporta à l'encontre du démon, crachant vers lui avec tout le dédain dont il était capable.
-Engeance maudite ! Retourne dans ton monde de putréfaction et de vermine et laisse nous en paix !
Et il cracha de nouveau.

Si Tarod n'était pas intervenu rapidement, Papi se serait probablement retrouvé éparpillé sur une surface correspondant à la semelle de Benagrod, qui avait stoppé son mouvement lorsque la lame du rôdeur se trouva appliquée sur son torse. Zephran remarqua que ses yeux étaient bleus vifs.
-Je te déconseille fortement de faire ça. dis-t-il posément, mais avec une fermeté qui lui était familière.
-Misérable humain, tu ne peux pas me défier raisonnablement.
Papi se tenait toujours fièrement dressé, si l'on puit dire, sous le pied menaçant. Nihil et Zephran rejoignirent Tarod, mais Nina observa la dispute dans son coin, le sort de Papi l'important peu tant qu'il restait dans un sac et Helm pansait toujours sa blessure.
-A trois contre toi, tu risques d'avoir tout de même un peu de mal je crois ...
Benagrod revint sur sa position initiale, et avec une expression de profond dégoût leur exprima son mécontentement.
-La prochaine fois que je veux tuer quelqu'un, je ne m'embarrasserai pas de vos avis.
-Nous risquons de tout de même le manifester, malheureusement.
Benagrod émit un grognement éloquent, et le débat s'arrêta sur cette note aigre.

Les yeux de Tarod redevinrent noirs. Personne ne posa de question quant à la réapparition de Nina, et cela l'arrangea bien. Le groupe reprit rapidement l'exploration du souterrain, ralenti par Helm dont la douleur s'intensifiait.
Les souterrains n'étaient qu'une suite de couloirs sans fins et sans destinations précises, jusqu'à ce qu'il débouchent après trois heures de marche dans une salle circulaire éclairée par un puits de lumière central vertical de quelques vingt centimètres de large.
-On doit être un trentaine de mètres sous la surface. estima Zephran. Le chemin était en légère pente et je pense qu'il avait régulièrement des puits d'aération pour que nous respirions toujours aussi bien à cette profondeur dans ces couloirs étroits.
Ils examinèrent plus précisément la salle dans la lumière pâle et diffuse. Elle avait un diamètre d'environ dix mètres, et se composait d'un disque central au plafond haut et richement sculpté de personnages à l'allure guerrière, et d'une coursive plus basse qui l'entourait, séparés par des arches de trois mètres de large. Au centre il y'avait un petit autel cylindrique qui s'arrêtait à hauteur de hanche, et dessus reposait une vasque d'argent. Les compagnons s'avancèrent vers le centre de la pièce et regardèrent le contenu du vasque.
-Juste de l'eau ... constata Papi juché sur l'épaule de Nihil. Mais c'est comme si du sang y flottait ... Eh ! Mais ! Mais qu'est-ce qu'il lui arrive !?
Nihil semblait perdre l'équilibre, vacillant sur ses jambes ...

-Plus rien n'est clair aujourd'hui. Et ... je pense ... enfin je crois ... que certains seraient prêts à beaucoup, trop j'entend, pour un savoir qu'ils ne méritent certainement pas.
-Surement, répondis-je en prenant un peu du raisin qu'il restait dans la coupe,et je suis convaincu que certains autres qui ont amplement assez de mérite et de sagesse pour posséder ce savoir n'en voudrait pas.
-Car la sagesse ... préconise ... de ne pas le posséder !
-N'en voulait vous donc pas ?
-Certainement pas !
-Je croyais ... non ... je ne croyais rien ... Mais la sagesse ne préconise-t-elle pas d'empêcher les indésirables de s'en emparer ?
-C'est bien là le problème ... Que faire fasse à une telle situation ? Il nous faudrait quelqu'un de totalement désintéressé ...
Je me levais et passait derrière lui pour me servir à boire de l'eau de la vasque d'argent.
-Vous en voulez un verre ?
-Oui, merci.
Je prenait mon verre et le sien et me retournait dans son dos.
-Vous savez, je pense que personne ne devrait y aller, cette expédition ne réussira pas.
Je restai toujours derrière lui.
-Pourquoi ?
-Parce qu'une fois arrivée là-bas cette expédition va se démanteler. Chacun voudra s'approprier ... prendre pour soi uniquement ... ce pourquoi nous serions allés si loin ensemble.
-Alors il suffit d'y aller seul.
-Ne soyez pas stupide !
-Non. Mais je suis prêt à tenter le tout pour le tout. Et si je ne peux pas le ramener, je le détruirai.
Avant qu'il ne se retourne vers moi, j'abattis un des verre sur son crâne et tranchait sa gorge avec un des gros morceaux. Après quoi je me lavai les mains dans la vasque et me mettait face à lui. Il était agité de quelques spasmes et dirigea un regard vitreux et presque mort sur mon visage grave.
-Dommage pour vous ... Je ne suis ni sage, ni désintéressé ... et c'est ce qui fait que je peux aller aussi loin.


-Ça y'est il revient à lui.
Nina se tenait devant Nihil, étendu contre un mur de la même salle. Le camp était dressé pour la nuit, le puits n'éclairait plus la pièce et Nihil mangea silencieusement la nourriture que Zephran lui proposa. Le bras de Helm avait enflé, et il avait dut enlever sa manchette de côte de maille pour ne pas avoir trop mal. La blessure avait un mauvais aspect, malgré la médecine appliqué de Tarod et Zephran. Puis tous le groupe s'endormit, Papi de retour dans le sac de Nihil, séparé de la Sphère par un épais tissu. Tarod prit le premier tour de garde, puis fut relayer par Nina deux heures plus tard.






" Pourquoi j'ai pris le tour de garde en pleine nuit , Pourquoi ? C'est toujours à celui là qu'il a un monstre improbable qui va venir nous attaquer ou alors une chose étrange , je ne sais comment va venir nous déranger mais dans tous les cas , ma chance de faire une nuit est très restreint. "

Pensa Nina , pendant qu'elle fessé les cents pas.

" En plus , c'est bras cassés ne sont mêmes pas d'une utilités car à cause d'eux , on se retrouve toujours dans des situations invraisemblable et surtout on ne sait jamais comment et pourquoi on n'est arrivé là. "

Continua elle sur sa belle lancé .

" En plus, je dis bien en plus on n'a deux malades mentaux qui tombe dans des comas flash back presque tous les jours. et un gnome vieux qui ne sait pas lancé des sorts et un démon et un truc qui à ses crises de transformation tout le temps et qui nous servent juste à faire chier le reste du groupe. "


Alors elle décida de laissé en plan le reste du groupe et de partir exploré sans eux le reste de ce terrier géant ...






Benadrog se reveilla en sursaut.
-Rhaaaa saloperie de rêve! Depuis que je suis avec ce groupe mes rêves ne sont que cauchemard... je peut pas fermer l'oeil sans finir par croiser un maudit poney ! Et il faut que maintenant le seul poney fille me traite de clown! moi je vais aller me promener.
Il decida donc de ce lever sans trop faire de bruits et parti se promener, pour ne pourquoi pas zigouiller quelques rats qui traînaient par là.
Il pénétra dans le couloir le plus sombre car il s'était mis dans l'idée que les rats les plus costaud se reposait dans les coins les plus sombres...
Il alluma une ptite boule de feu pour y voir plus claire...
-Si seulement j'étais nyctalope... Ca m'éviterais de gaspiller mes sorts ainsi! Et ils sont les rats pffff.
j'espère au moins ne pas tomber sur des poneys...

Il continua donc sa route en quêtes de rats à tuer. Et je suis certains que vous vous demander pourquoi il veut tuer des rats. Tout simplement car ca occupe et que c'est drôle de bruler leurs poils.
Enfin bref ce qui était marrant dans ce couloir c'est que il se découpait en plein d'autres petit couloir et même si tu faisait demi tour, tu découvrais un nouveau couloir... un peu comme dans le jeu zelda sur nintendo 64... bah quoi! le narrateur à le droit de devier un peu de temps en temps!
Bon sinon notre démon là y trouve rien... A moins que...
-beuh. Je rêve ou bien c'est un bon gros que je vois là !
MOUAHAHAHAHAH je vais le faire souffir pour tout les autres rats que je n'est pas trouver!

Benadrog courut comme un fou, poing sérré très fort vers la grosse bête poilu quand soudain la queue de cette derniere envoya valsé notre démon!
Benadrog en colère poussa un cri de rage qui réveilla toute l'équipe!
-Rhaaaaaaaaaaa, tu va me le payer saloperie!
Benadrog enflamma son poing et prit la queue du rat géant pour la lui arracher!
Ce dernier poussa un cri très fort qui fit siffler les oreilles des mortels se trouvant dans le donjon.
-AHAHAHAH. Alors t'as bobooooo?
Benadrog pour achever l'animal decoupa avec ses mains la bête en deux.
Il poussa un enorme crie de joie quand d'un coup chaque morceau du rat ce reformer chacun en un rat géant.
Ce qui fait donc trois beau rats.
L'équipe rejoignat vite Benadrog qui était prit d'une foile meurtrière.
Seule Nina n'était pas présente...






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Le sac de contenance [En Cours] Empty
MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 20:48

Suite à une lutte ridicule et inutile pour calmer le démon celui-ci stoppa ses élans meurtriers pour laisser s'échapper un rire grossier de son large gosier.
"-Hahahaha ce fut comique! c'est rare que je m'amuse autant avec des êtres humains, qui plus est pour certains des mortels!
-Je savais qu'un démon c'était pas très normal mais faut quand même qu'on m'explique ses sauts d'humeurs stupides...
soupira Zephran en s'éloignant un peu du reste de la troupe pour rejoindre leur camp, et tiens, où est la femme... Nina... elle a disparut...

Ces mots firent réagir la troupe qui s'approcha de façon homogène du campement à leur tour. Zephran avait entreprit de faire l'inventaire de ce qu'ils possédaient.

"Il nous manque bien un kilo de nourriture et son couchage a disparut, elle ne s'est pas fait enlevée ou quelque soit d'autre... elle est parti , les dieux seuls savent ce qu'elle avait derrière la tête..."

Il eut un silence royal pendant près d'une minute chacun semblait interloqués et fouillaient leurs affaires dans la peur d'avoir été volés.

Angmor repris la parole:
"La statuette, elle veut la statuette, elle a surement intentionnellement repris de l'avance pour se la procurer, mais pour quelles motivations?
-Nydris... Hyrna... ;Prononça tout bas Papimouzo enfouit dans ses pensées , il faut la rattraper ça sent pas bon du tout!"

L'équipe plia bagage avec une vitesse folle dans l'espoir de rattraper la traitresse ...








La poussière tapissait un sol crasseux et moussu par endroit. Un calme centenaire s'était installé en ces lieux et y avait planté ses racines fragiles, craquelant la pierre et laissant l'humidité perler au plafond. Les siècles avaient donnés son aspect à cet endroit alors que le temps faisait son oeuvre lentement, tentant de détruire les produits humains.

En quelque minutes, la poussière fut chambouler, les toiles d'araignées arrachées, la mousse déchiquetée par la pointe des bottes et brûlée par les pieds brûlant du démon déchu. La course effrénée de la petite troupe se poursuivait à travers les couloirs, ignorant toutes les portes délabrées pour foncer dans le sens où les toiles d'araignées avaient été repoussé. haletant plus de colère que de fatigue, Helm faisait son possible pour rester le premier de la file, hurlant ses jurons à tue-tête.

-Si j'attrape cette maudite garce, elle va comprendre ce que c'est d'être un accordéon tant je vais lui tirer les membres ! Maudite folle avare et orgueilleuse ! Rogntudju !

Un nouveau coude fut passé et à travers les ténèbres le couloir semblait se finir par une porte entrouverte vers la salle suivante d'où s'échappait de la lumière. Complètement enragé, le nain accéléra en beuglant, enfonçant la porte sur son passage et transformant son hurlement enragé et cris de terreur dont le bruit s'amoindrissait au fil de sa chûte. le reste de la troupe ralentit, et passa précautionneusement la porte. quelques dalles subsistaient devant celle-ci puis le chemin n'était plus fait que de pierre fondue formant un colimaçon autour d'une grande cheminée d'où émanait des odeurs de souffre et sur les parois de laquelle étaient incrustés d’impressionnants cristaux rouges dégageant la lumière aperçue au par avant. la cheminée immense devait bien faire trente mètres de diamètre.

-euh... Aussi robuste que soit l'ami nain, je doute qu'il soit encore en état de chanter après cette chute...
Benadrog eut un léger rire après avoir lâché cette réplique, toussa et reprit un faciès sérieux. Une descente lente et accompagnée de bon nombre de précautions s'entama, menée par Tarod dont les yeux violets ne faisaient même plus attention à leur environnement, imaginant la terrible bête qui devait se cacher dans les tréfonds du puit.

-Un dragon rouge... un dragon rouge millénaire... Enfin un intérêt dans cette quête stupide.








Nihil jeta un regard au fond du puits :
-C'est plutôt ... noir ... Dis moi l'éolien, tu vois quelque chose au fond ?
-Franchement ? Non ... Rien du tout.

Le groupe descendait lentement les marches d'à peine plus de 50 cm de large, ce qui posait un certain problème à Benagrod du fait de la largeur conséquente de sa taille. En fait il descendait de profil.
-Benagrod, ça te dérangerait de faire moins de bruit ? chuchota Angmor
-Oh ! J'fais c'que j'peux morveux !
Le rôdeur se retourna brusquement. Nihil qui marchait juste derrière lui failli le heurter, mais s'arrêta à temps.
-Espèce d'imbécile, siffla-t-il,la prochaine fois que tu cris comme ça où que tu m'insultes, je ne me gênerai pas pour te balancer à la poursuite de notre ami nain de façon plus direct !
Il se retourna et repris la descente, suivi des autres.

Plus ils descendaient, plus l'atmosphère se faisait épaisse et dense. Bientôt ils eurent un peu de mal à respirer tandis que montait la température et que l'odeur de souffre se renforçait. Nihil portait toujours Papi sur son épaule, et ce dernier semblait peser de plus en plus lourd.








la noirceur de suie du gouffre n'était troublée que par le faible éclairage des cristaux bleutés en ornant les flancs par endroit. La chaleur de cessait de grimper, le froid glacial de la toundra commença à manquer aux aventuriers, hors mis à Benadrog dont le pas sautillant l'avait fait prendre de l'avance sur le groupe

-Allé bande de flemmards ! personnellement je trouve cette petite marche tout à fait revigorante ! enfin un peu de réconfort, finit l'enfer gelé !

-Tu trouves ça drôle ? tu y es peut être habitué, mais nous nous ne voyons presque rien dans ce puit couleur de suie, et arrête de sautiller, tu vas finir comme le nain, déjà que je ne parierais pas sur sa survie....

A ces mots, sangleded trébucha et se rattrapa à une saillie rocheuse. Quelque chose d'étrange sous sa main lui fit y regarder de plus près.

-oh... Nous risquons d'avoir un léger problème : les murs ne sont pas couleur de suie, ils en sont recouvert.

L'équipe s'arrêta en silence, chacun fixant le mur qui paraissait soudain prêt à se dérober. seul Benadrog n'avait pas compris ce qu'il se passait mais le grognement monstrueux qui précéda la montée d'un nuage de fumée noire ne laissa plus aucun doute sur la provenance de la suie.

-oh merde.








Angmor dans le feu de l'action s'avança de façon à regarder plus loin au fond du goufffre pour avérer la présence d'un possible Dragon.
"Il est ici? , demanda avec fébrilité Zephran"
Il n'eu pas à reposer cette question une seconde fois lorsqu'il pu apercevoir Angmor rebrousser chemin à une vitesse fulugurante telle qu'on eu dit que ses pieds ne touchaient plus le sol.
Après quelques brefs regards échangés entre les compagnons de route la réaction non plus ne se fit pas prier, ils partirent derrière le ranger , Benagrog repris rapidement la tête de ses grandes enjambées puissantes, seulement la montée était bien plus difficile que la déscente et le Dragon avait bien finit par les repérer.

"On a aucun échapatoire possible! que pouvons nous faire! ; hurla Papimouzo juché sur lépaule de Nihil et regardant toujours derrière pour voir arriver l'eventuel flamme du reptile."
L'équipe s'arrêta
"-On a qu'une chose à faire, ce dragon doit protéger quelque chose (c'est un Dragon après tout) , on doit accéder à ce "trésor", c'est là que doit se trouver la statuette, retorqua Angmor
-Bah oui, tiens on va lui passer sous les jambes et hop nous voila derrière, bah après tout pourquoi pas! C'est pas comme si notre équipe était constitué d'un mini vieillard, d'un ranger fou à lier, d'un démon et d'un amnésique!" commença à hurler Zephran qui était sur les nerfs

Une voix commune s'échappa de dérrière eux

"Et le nain ? spèce de roue carrée
-Ah te voila toi, bah voila! hop on a l'équipe au complet, vous savez quoi la prochaine fois engagons des culs-de-jatte , je suis sûr qu'on en aurait déjà terminé!
-Au fait on parle on parle mais le dragon où est-il? Interrompit Nihil soucieux de la sécurité du groupe
-Derrière." Répondit alors Benagrog d'un air peu interressé.

En effet la tête monstrueuse du dragon se trouvait juste derrière l'équipe qui pris un moment à réaliser l'étendu de leur erreur.
"Courez!" Hurla à plein poumon Angmor.








Sans tarder, les aventurier se mirent à courir pour remonter la pente qu'ils avaient emprunter. Un gloussement caverneux accompagna la patte griffue de la taille de trois hommes qui vint s'écraser sur le chemin.
Une voix à la fois douce et caverneuse s'éleva, sa puissance faisait frémir les êtres minuscules ayant osant pénétrer son repaire et la roche même semblait parler au travers du monstre reptilien. Ses yeux pourpres fixaient les aventuriers tandis qu'une gueule semblable au gouffre lui même laissait échapper les notes graves, tranchantes d'un être habitué à des langues bien plus vieilles que le commun.

[size=150]- SSSssss des visiteurs ! cela faisait bien longtemps que je n'avais pas rencontré d'humains... ou ce qui en approche. Mais voyons voir quels cadeaux vous m'apporter donc...[/size]

Il y eu un claquement de langue et les pupilles du dragon se tintèrent de rainures bleutées. ses pupilles se contractèrent et il plissa ses paupières, à croire qu'une faille se refermait à l'instant dans la roche compacte que formait sa peau.

[size=150]- Ohoh ! Tant de magie ! je suis bien gâté aujourd'hui...[/size]

Le visage inquiet de Tarod redevint impassible tandis que deux yeux d'un noir insondable se posaient sur la créature millénaire. Celle-ci sembla déroutée, elle voyait une chose que des millénaires d'existence ne lui avaient jamais donné à voir.

[size=150]Quelle est donc cette magie ? Ne te crois pas invisible, je te vois au travers de ce voile noir. Comment fais tu cela ? je n'ai jamais vu une telle chose.[/size]

-C'est simple, la magie ne peut pas m'approcher sans être canalisée. Si tu veux réellement me voir il va falloir désactiver cette détection de la magie.

Un grognement de désapprobation fut chuter quelques pierres des hautes parois mais les paupières rouge sang clignèrent. A cet instant précis, un éclair de la taille du mini sorcier jaillis de celui-ci pour frapper les écailles incrustées de gemmes. quelques jurons partirent de l'épaule de Nihil, épaule qui s'attendait à voir partir un nuage toxique. Un avenir peu enviable résonna au travers d'un sifflement reptilien, juste après que l'éclair est rebondis pour s'écraser sur un mur sans laisser une seule trace sur les écailles titanesques.

[size=150]-Très bien, je comptais discuter un peu avant de passer à ça mais vous me forcez la main. Vous n'avez pas de chance, mon souffle risquerait de détruire vos objets enchantés, je vais donc devoir vous dépecer.[/size]

La patte surplombant les aventuriers commença à racler le parapet en s'approchant à toute vitesse des héros de fortune.








D'un reflexe bien supérieur à ceux des humains, Zephran s'eloigna à toute allure d'un pas presque animal, quant au reste de la troupe , benagrog bousculat Angmor dpour le mettre hors de portée de la patte titanesque qu'tlas lui même n'eu poins arrêté, il roula ensuite en emportant de ses grands bras puissants Helm et Nihil qui roulèrent avec lui tandis que le sol se fendit sous la force du dragon.

[size=150]-AAAAAAH , j'ai l'impression de chassser des rats![/size] siffla le Dragon ; [size=150]Cela m'inspirerait bien de la pitié, hélas ces bons sentiments n'affaiblissent que le coeur des morrtels! [/size]
-En parlant de rat, en voila un beau, fit remarquer à la troupe Benagrog en pointant du doigt Zephran qui n'avait déjà plus forme humaine.

Le dragon émit un grognement sourd qui résonna tel une deflagration au fond du gouffre , l'équipe navait déjà oublié l'état de leur équipier qu'ils laissèrent ici pour fuir la monstre à une vitesse fulgurante.
Zephran de son côté s'attaqua au Dragon avecu ne agressivité inouïe, seulement du haut de ses petits mètres il parraissait ridicule et le monstre n'eu à lui donné qu'un coup de ses puissantes griffe pour qu'il s'encastre dans le mur opposé.

"-On l'a semé, il doit s'occuper de l'éolien, annonça fierement Helm
-Attendez une minute... "

Nihil vérifia dans son sac , dans ses poches et même dans le fourreau de son épée avec l'allure d'un furet:

"-Papimouzo... Je l'ai perdu!"

Au loin un rugissement puissant qui transpersa à même la chair des fuyards , une flamme immense se rua aussitôt sur l'équipe en dévorant l'obscurité sur son passage aveuglent tous les spectateurs du spectacle magnifique et funeste qu'offrait ce puissant flot ardent.








-Et merde...
La sinistre flamme s'abattue sur les aventuriers mais une chose étrange se produisit, au moment de faire fondre leur chair à même le sol, le feu sembla heurter une masse d'eau et laissa place à une immense effusion de vapeur tiède.
Les yeux violets de Tarod repassèrent par-dessus ses bras levés.
-Mais... pourtant ça n'arrive que avec la....

[size=150]-Une boule de feu sur un seigneur rouge ? Tu te fiches de moi petit sorcier ?[/size]

-Ben en réalité je pensais lancer un cône givrant mais ça n'a pas eu l'air de fonctionner correctement...

Le regard violacé du rôdeur repris son habituel reflet arrogant et sûr de lui tandis qu'un sourire annonçant une idée débile se déployait sur son visage.

-Un grand ver... Je suis en présence d'un grand ver, probablement âgé de plusieurs millénaires et je ne pense qu'à fuir ?

Il regarda le chemin vers lequel ils se précipitaient, les cristaux bleutés formaient un chemin assez propre au travers des immenses galeries. Son regard se porta de l'autre côté. les pierres fumaient encore et des bruits de chien haletant se rapprochaient tandis qu'un rire sinistre secondait le cliquètement de griffes titanesques.

[size=150]-Petit petit petiiiit... ramène le sorcieeer[/size]

Bientôt, à l'angle du couloir jaillit un Zephran hésitant entre loup et humain, ne sachant plus si il avait assez d'adrénaline pour rester sous forme bestiale et n'en possédant en tout cas plus assez pour faire front aux épaisses écailles digne du plus travaillé des métaux. Un petit lutin s’accrochait désespérément aux poils de la jambe droite du sprinter, s'efforçant au passage de retenir son chapeau en place.


Deux fentes rouge baignant dans un océan noir observait les trois aspects de Tarod autour de la table de marbre blanc. le visage tiré sur des os plus épais qu'à la normale était à moitié masqué par l'ombre du couloir, mais ses dents étonnamment pointus luisaient d'un éclat dangereux.
-Allé, vous savez très bien que je peux le retenir, il suffit de retirer le vilain pendentif qui traîne au milieu de cette table d'une immonde clarté.
-Il n'a pas complètement tort, Lui au moins est insensible au feu et pourra peut être encaisser les coups.
-c'est peut être contraire à mes préceptes de paladin mais quelles que soient les armes en notre possession, je préférerais de loin un peu de footing dans les souterrains plutôt que de découvrir ce que ça fait d'entrer dans une gueule capable de gober deux éléphants.

Les yeux pourpres fixaient toujours le centre de la table où trônait un pendentif orné d'un sinistre crâne pâle enserré au coeur de trois griffes d'or. Une solution beaucoup trop radicale à son goût mais une solution qu'il risquait de devoir envisager bientôt...


-Mais... mais... mais non ! range cette foutue cornemuse nain abruti !








Ignorant les hurlements de Benagrog , le petit musicien joua un air de cornemuse étrange avec force. Le son se répercuta sur tous les murs du gouffre en un écho assourdissant qui fit trembler la roche à telle point qu'elle se brisa par endroits. Le couvercle de la grotte seffrita et sécroual petit à petit au sol , ni une ni deux l'équipe fuya sauf benagrog qui crourut à l'opposé pour récupérer l'éolien qui chancelait plus loin.

Les roches s'écrasèrent une à une avec lourdeur sur le sol qui crachait d'immenses nuages de poussières. Les compagons s'arrêtèrent se jugeant en sécurité à quelques centaines de mètres de là.
Le vacarne des masses rocheuses s'attaquant dans un élan kamikaze au sol avec violence cessa pour ne laisser qu'un lourd nuage de poussière brunâtre et le son des derniers graviers qui roulaient sur les plus gros rochers.

"-Le démon survivra, s'enquit Angmor qui semblait revenir d'entre les morts, quant à Papi et le canidé il est probable que ce gouffre restera leur tombeau.
-Foutre Dieu saleté de Nain! Tu n'avais pas mieux à faire! tu nous a coincé au fond du gouffre et anihilé la moitié de ce qui restait de l'équipe! , nihil hurlait sur le nain en pointant du doigt le tas de caillasse que cachait la fumée retombante.
-Bon sang de bois! Au lieu de beugler estime toi heureux que le dragon soit de l'aut' côté!"

Tandis que les deux compagnons clamaient leur fureur, Angmor aperçut la silouhette massive de Benagrog per delà le mur de poussière.

"-On a faillit attendre! Lui fit remarquer le ranger
-Ca va hein, j'avais le pieds sous un caillou! "

Le Démon rejoignit le restant du groupe avec sur son épaule un Zephran sans vie. Il le posa lourdement à terre et lança le minuscule Papi dans les vappes à Nihil.

"-Prends bien soin de tes joujous à l'avenir."

Tandis que l'équipe décida rapidement de continuer sa décente les rugissements de rages du Dragon perforaient les entrailles de la roche qui céderait bientôt à ses assauts répétés.








Nihil remit précipitamment Papimouzo dans son sac et le groupe repris la pas de course pour s'éloigner le plus vite possible du dragon, dont chacun des coups faisait trembler la caverne du sol au plafond, menaçant de la faire encore plus écrouler. Nihil commençait à ressentir la fatigue du voyage et la course lui demanda une quantité non négligeable de forces.

Ils arrivèrent au bout de trois minutes à, ce qui semblait être un cul-de-sac, ou qui semblait l'être à l'échelle d'un dragon. Une ouverture étroite se dessinait entre deux rochers saillants. C'était un couloir qui avait du être coupé, comme si le dragon avait creusé un terrier au milieu d'un dédale souterrain préétabli.
"-Rentrons là dedans sans plus attendre !"
Ils s'y engouffrèrent, mais Benagrod avait un problème : sa stature lui imposait de se baisser et son buste raclait les murs en avançant. Il commença à jurer mais s'interrompit après une injonction irritée de la part de Nihil.

Le couloir avançait en ligne droite, et il n'en voyait pas le bout, malgré les quelques torches qui parsemaient l'ombre. L'angoisse étant que le dragon ne déchaîne son souffle qui serait canalisé comme dans un tube. Heureusement, une centaine de mètre plus loin il y'eu un coude puis une salle circulaire d'environ huit mètres de diamètre et trois de haut avec un puits de lumière central qui ne laissait plus filtrer grand chose de la lumière du jour.
"-Quelle profondeur ? s'enquit Angmor.
-Je dirais entre soixante quinze et cent mètres. répondit Nihil.
-On se pose ?
-Fatigué hein ?
-Non, mais vous apparemment si !"
Angmor décida de ne pas répondre au rempart d'orgueil vaniteux de Benagrod pour ne pas dégrader encore plus l'atmosphère. Nihil ressortit Papi pour s'occuper de lui, tandis qu'Angmor et Zephran furetait alentour.
"-Hé ! Nina est passée par là !"
Zephran avait repéré quelques traces d'un passage récent.
"-Elle saignait ..."
Nihil finit de réanimer Papi et les rejoignit. Ils inspectèrent le départ du couloir en face.
"Elle est repartie il y'a une heure à peine !
-Vous pensez qu'on devrait tenter de la retrouver maintenant ?
-Non. Nous avons trop besoin de repos, et avec le rythme que l'on a mené, elle ne doit plus avoir beaucoup d’avance et sa blessure va la ralentir. Si elle ne se pose pas elle non plus elle sera perdu rapidement.
Ils établirent le camp pour une petite nuit de sic heures. Angmor insista pour prendre le premier tour de garde, puis ce serait Nihil et enfin Benagrod. Zephran fut désigné pour dormir la nuit entière mais porterait un petit supplément d'équipement le lendemain. Ils s'endormirent rapidement.








Une lueur blafarde s'échappait du puit de lumière, rien n'était discernable dans l'obscure salle ronde, rien hors mis deux yeux pourpres jetant un faible éclat. Pas un mouvement. Le temps s'écoulait doucement, glissant par le conduit vertical et s'échappant par le couloir de leur arrivée dans un léger souffle de vent.
Puis même le souffle de la nuit s'arrêta. un léger soupir siffla et s'enfuie au travers des fissures de la roche. Le fantôme porteur des deux flambeaux pourpres glissa vers le centre de la pièce et s'abaissa, posant dans un léger bruit de tissus ses genoux au sol. Un faible et nouveau froissement fut audible et une main encore chaude de son gant approcha sa peau nue du sol. Un doigt presque fantomatique caressa le contour du halo pâle que laissait ici une des deux lunes. Les paupières du rôdeur se plissèrent puis s'abaissèrent, se rapprochant du sol.  Quelque paroles filtrèrent de deux lèvres sèches et un souffle semblant destiné à chasser la poussière les suivit.

-Parle, dis moi ce que tu veux.

le souffle balaya le sol et dans un miroitement argenté, des runes apparurent, des runes enchaînées les unes aux autres et dansant avec une lune blanche parfaitement ronde. Dans le ciel à peine visible brillait une demie-lune qui ne semblait plus vraiment à sa place. Le visage de marbre se tourna de nouveau vers le sol.

-Se pourrait-il que tu puisses m'aider sur ce plan aussi Séluné ?

La main nue glissa doucement à la ceinture de la silhouette à peine éclairée et tira du ceinturon un petit médaillon de nacre représentant une lune blanche à l'arrière de laquelle on pouvait observer la gravure d'une petite tête d'ours gueule ouverte.
La petite effigie de l'astre se balançait au bout de doigts fins et fantomatiques. Un nouveau miroitement se fit dans la poussière, les runes se délièrent petit à petit et se réassemblèrent tandis que les fins traits d'argent redécidaient de leur position. Le dessein se stabilisa en un nouvel enchevêtrement de runes emprisonnant cette fois ci une demie lune. La main se recula et une faible lueur s'échappa des runes au contact des rayons de l'astre nocturne.  Un fredonnement cristallin résonna dans la pièce tandis que le sol s'enfonçait en un escalier en colimaçon prenant pour pilier central une colonne de pierre au sommet de laquelle trônait les runes. Il n'y eut aucun bruit de pierre grinçante mais simplement celui de sable s'écoulant. Le groupe, réveillé par le mouvement du sol, émergea doucement de ses songes. Zephran se rendit compte qu'aucune blessures sévères ne semblait le meurtrir, ne pouvant se douter que deux iris noir s'étaient déjà penchées sur le problème. Il leva les yeux sur Tarod et eut le temps d'entrapercevoir un sourire de joie sur le visage auquel des yeux violacés donnaient si souvent un air de mépris et de sévérité. Le capuchon noir se rabattait, masquant ce trait d'humanité.

-Allez Bande de fainéants, on se remet en route. je ne sais pas combien de temps cela restera ouvert.

Regardant ses compagnons descendre, le si froid rôdeur laissa naître un nouveau sourire face aux réminiscences de ses souvenirs que provoquait la lune. Une douce voix familière chantonnaient dans sa tête des paroles l'ayant autrefois envoyées sur les routes. Il prit la suite de ses compagnons et laissa s'enfuir quelque chuchotement.

-Aujourd'hui je m'éveille, dans une vie nouvelle...



Fixant le groupe, un homme aux allures légèrement reptilienne s'avança dans le couloir à leur suite. Une lueur d'intérêt brillait dans ses yeux. L'éboulement ne lui avait pas résisté bien longtemps et il possédait bien des moyens pour changer de forme et se faufiler dans les plus étroits conduits.

-Finalement, je suis curieux. Curieux de savoir où vous mourrez.

Il s'enfonçant dans l'escalier sans un bruit, suivant les aventuriers sans même que ceci ne se doutent de sa présence.








Tandis que la troupe s'enfonçait dans les abîmes l'obsucrité se faisait de plus en plus dense.
"-Y'en a pas un assez malin pour allumer une torche ? vociféra le nain dans sa barbe
-Une seconde camarade! répondit immédiatemment Benagrog avec un air narquois avant d'allumer dans sa main droite nue un brasier qui éclairait bien toute la troupe mais manquait de brûler Nihil qui se trouvait juste devant.
-Hé ho! arrête ça tu vas me tuer!
-Ce serait drôle tiens!
-Taisez vous et avancez, l'escalier et étroit c'est pas ici qu'on doit se bouffer le nez, annonça Zephran qui jeta ensuite un oeil intrigué à Angmor.
-Tu as un problème?
-Il me semble qu'on pénètre un escalier apparut cette nuit et si j'était stupide je m'imagtinerait sûrement que c'était là avant et qu'on ne l'avait pas vu, manque de chance il me semble que j'ai vu un energumène encapuchoné nous inviter à y descendre.
-La prochaine fois je vous laisserais seul à pourrir dans cette caverne en caompagnie du lezard, mes excuses.

Zephran leva les yeux aux ciel et la troupe continua sa lente déscente aux enfers.

"-Mais où vont-ils comme ça? ces mortels me paraissent bien sûrs d'eux"








Encore une descente ... pensa Nihil, et il n'était pas le seul. Zephran aussi semblait si'inquiéter, jetant à tout va des regards comme pour vérifier que rien n'allait arriver de fâcheux que l'on ne pût prévoir.
Papi se hissa hors de la poche du sac de Nihil dans laquelle il reposait depuis quelques temps et grimpa sur l'épaule en s'agrippant aux quelques anfractuosités de la cuirasse. Une fois là il s'assit et fixa la descente.
"-C'est une véritable fatalité que d'être condamné à descendre encore et encore ... dit-il
-Effectivement je pense que l'on s'en passerait bien ..."
Et le moral de Nihil variait avec le niveau. Il manquait cruellement de repos et redoutait une nouvelle rechute dans sa mémoire embrouillée. Au bout de dix minutes, la fatigue l'avait complètement transi alors qu'ils descendaient inlassablement. Zephran aussi semblait manquer de sommeil.
Nihil ne se rendit même pas compte lorsqu'ils eurent fini leur descente. Il fut réveillé par Tarod qui lui fit prendre le deuxième tour de garde. Ils se trouvaient dans une cavité naturelle d'environ vingt mètres de long dont les parois étaient recouvertes d'humidité et de champignons luminescents qui poussaient en grappes serrées. Trois passages partaient de la caverne, outre celui qu'ils avaient emprunté pour venir.Leur direction globale semblait être l'ouest, mais celui le plus à droite lorsque l'on se plaçait dos à l'escalier, donc en regardant vers l'ouest, faisait un coude qui partait au nord.
Après ses deux heures de gardes qui se déroulèrent sans heurts, Nihil alla chercher Zephran pour qu'il prenne le relais, puis il sombra rapidement dans un lourd sommeil.








Aucune gène notable ne vint troubler le sommeil des aventuriers. Il était difficile de se faire à l'idée qu'il n'y avait plus ni jour ni nuit là où ils se trouvaient, ainsi le matin ne se résumait plus qu'au moment du réveil.

-Je me demande où nous mène ce chemin... et surtout où nous sommes actuellement.

Le nain sembla humer l'air, s'approcha d'un mur et en lécha la parois.

-mmmh, mettons 1300m sous le sol, peut être 1400.

les autres membres du groupe tournèrent leur regard surpris vers lui. Helm prit quelque temps avant de se rendre compte que tous les regards convergeaient sur lui et que ses compagnons étaient en l'attente d'une explication.

-Bah quoi ? chuis ptêtre un barde mais je reste un nain sacré nom de diou !

Personne ne chercha à en tirer plus du nain bourru et le groupe pris la route par le tunnel Nord, tunnel d'où filtrait une légère lumière bleutée. Le chemin débouchait sur un précipice. à y regarder de plus près il ne s'agissait pas d'un précipice mais d'une immense caverne dont plusieurs centaines de mètres séparaient ciel et terre. D'immenses stalactites et stalagmites joignaient haut et bas et d'énormes champignons bleus fluorescent éclairaient le tout. De nombreux tunnels fuyaient la caverne, seul l'un d'eux était occupé de champignon et celui-ci ne semblait que peu se rétrécir par rapport à l'immensité de l'endroit.








La troupe s'enfonçait dans l'immense caverne pour en atteindre le fond où les éclairages naturels ne perçaient plus guère. Devant eux se dréssais une parois monumentale couverte de fresques ornant une lourde porte de quelques dixaines de mètres de hauts qu'encadraient deux imposantes colonnes à la forme triangulaire. Les murs étaient recouverts de gravures ancestrales qui ne semblaient resister au temps que grâce à la protection que leur apportait l'environnement sombre et humide de la caverne.

"-Nina est passée par là... , s'enquit Zephran qui pulvérisa le silence pesant qui dominait les lieux
-Comment le sais-tu?
-Son sang... ajouta-t-il à voix basse après s'être pencher en direction du sol pour vérifier ses dire.Il chercha des traces du fluides funeste sur la parois jusqu'à en trouver une trainée au pied de la porte, il passa son doigt dessus et huma lentement ses doigts rougis du sang de nina, il sembla y éprouver un plaisir étrange et peu familier à son comportement habituel.
-Est-ce que tout va bien; le questionna Benagrog qui remarquait son comportement étrange
-Absolument! répondit-il avec vitesse en se relevant brusquement; elle est passée par là!
-elle à dû entrer, mais comment a-t-elle passé cette porte? songea Nihil "

Angmor s'approcha de ladite porte et fronça les sourcil, ses yeux passèrent de leur teint violet habituel à un noir profond, il souris alors discrètement puis ajouta d'une petite voix:

"Un sceau..."









Aussitôt Nihil sentit un nouveau sursaut de sa mémoire mutilée l'envahir. Il s'appuya contre le mur pour éviter de tomber trop brutalement au sol.

Il était de nouveau dans cette salle exiguë de pierre brune et face au bureau de marbre.
-Aujourd'hui je vais t'apprendre à briser un sceau. On en trouve régulièrement lorsque l'on cherche aux endroits où l'on ne veut pas que l'on trouve ...
-J'ai entend dire que c'était de très puissantes protections. répondit Nihil, interressé.
-Certains oui ! D'autres moins. Cela dépend du niveau de maîtrise de la personne qui le crée. Certains sceaux anciens de plusieurs siècles, si ce n'est millénaires, n'ont toujours pas été brisées malgré les efforts incessants de centaines de spécialistes de cette magie, et toute leur puissance réunie. C'était un art très prisé dans les sociétés Éoliennes et Naines antiques. Des archéologues ont retrouvé des traces de rituels pendant lesquels toute la population d'une cité, c'est à dire parfois plusieurs milliers de personne, se consacrait à la confection d'un sceau destiné à la protection de cette cité.
-Mais j'imagine qu'un sceau créé par une seule personne doit être bien plus facile à briser.
-Encore une fois, oui et non. Un puissant expert peut certainement mieux se protéger que trois cent novices, mais il aura le plus grand mal face à deux adversaire possédant une même maîtrise ! De plus c'est un domaine qui n'est pas exclusivement exploité par les races humanoïdes : les dragons utilisent les sceaux, et avec beaucoup de finesse, ainsi que les liches et même certaines goules.


Nihil reprit connaissance, et son souffle. Autour de lui chacun vaquait à ses occupations, sauf Papi toujours juché sur son épaule. Angmor scrutait le sceau, Zephran examinait les gravures, Helm le sol et la pierre, et Benagrod ses mains.
Le premier se tourna vers Nihil. Ses yeux était d'un bleu profond.
-T'es-tu déjà confronté à ce genre de magie ? Car je crains de ne pouvoir le briser seul ...
-Cela m'est arrivé, cependant je crains de ne plus la maîtriser autant qu'auparavant.

-Moi aussi je m'y connais ! ajouta Papi. De ma troupe de joyeux drilles j'était de loin celui qui l'avait le plus étudié, et que la maîtrisait le mieux !
-Nous risquons tous de même d'être confronté à d'énormes difficultés  qui pourraient s'avérer insurmontable si jamais il s'agit d'un sceau de dragon ...
-Ça ne coûte rien d'essayer.


Ils se préparèrent à défaire le sceau, posté juste en face, pendant que les autres vaquaient à leurs occupations. D'un regard ils s'informèrent qu'ils étaient prêts. Aussitôt ils rassemblèrent toute leur énergie, toute leur force mentale et toute leur volonté pour défaire le sceau.

Ils s'attendait à une résistance forte, si ce n'est brutale et agressive, mais au lieu de cela, le sceau se délia de lui même avant qu'il ne l'ait attaqué et cerné mentalement. Ils se regardèrent, déconcertés par une telle facilité.
-Il n'y a eu aucune résistance ... Le sceau s'est ouvert ... de lui même ?
-Ou alors quelqu'un veut que l'on entre, nous incite à prendre cette voie ...

Ils se retournèrent pour scruter l'obscurité qui les précédait, mais n'y virent rien.

Si il vont jusqu'au cœur, ils sont de toute façon condamné, mon sceau n'y changera rien !








Sur quelques dizaines de mètres de diamètre s'étirait un immense escalier en colimaçon  plongeant dans les entrailles de la terre. Le petit groupe se tourna vers le nain qui inspectait les magnifiques arabesques gravées sur les murs.

-Bin... J'aurais bien réclamé cette affaire là pour les miens mais c'est trop précis. On y voit même pas d'entaille, la roche aurait été comme ça naturellement ça aurait pas fait de différence ! C'est plus du travail de pros à ce point là, c'est d'la magie, et encore.

Le silence mortuaire des souterrains s'insinua de nouveau, se diluant dans l'atmosphère tendue. un léger souffle d'air semblait s'élever des tréfonds pour se faufiler par la porte ouverte.

-Bon. On continue à descendre.

La marche repris. Ils n'avaient pas encore finit de descendre qu'ils s’arrêtèrent, épuisés. 2400m d'après le nain. Le gouffre noir que représentait le centre de l'escalier ne motivait pas plus à avancer, témoins d'une décente encore bien longue.








Benagrod grogna bientôt son mécontentement, brisant le silence épais qui les enveloppait.
"-Y'a rien ici ! Pourquoi est ce qu'on s'obstine à descendre au fond de ce gouffre sale et puant au lieu de marcher à la surface ?
-Cette tour est une étape obligatoire de notre quête. De plus, c'est la seule structure repertoriée sur les cartes à soixante kilomètres à la ronde, mais si tu veux profiter de deux jours de marches dans un blizzard glacial en espérant trouver au hasard d'un monticule de neige une bâtisse pour t'abriter, je ne te retiens pas. chuchota sèchement Angmor.
-Votre manque de volonté est affligeant à vous les humains ..."
Angmor décida de ne pas renchérir pour éviter une nouvelle dispute.

La descente continuait inlassablement, l'escalier ne fut bientôt plus éclairé et il fallut que deux membres du groupe se munissent d'une torche. Angmor et Zephran s'en chargèrent, le premier menant le groupe, le deuxième fermant la marche. De temps en temps, Helm jettait un regard à la fosse centrale pour tenter d'estimer le reste de distance à parcourir. Même les yeux de Zephran ne distinguait pas le fond.

Soudain l'escalier s'interrompit. Il ne restait que le vide devant eux.
"-Ha ! C't'une vielle ruse naine doudiou ! s'écria Helm retrouvant le sourire. Il doit y'avoir un passage quelques mètres plus hauts !"
Il se teint à une distance d'environ six mètres de la fin brutal de l'escalier et s'appuya lourdement sur la paroi qui céda aussitôt, révélant un couloir de deux mètres de haut et autant de large.
"-Ha ! Ca je reconnais la taille naine crénom !
-Tu veux dire, petit mais large ? lâcha Benagrod,
-La taille de la pierre bouffon ! La façon de la tailler ! Ton esprit obtus n'a d'égal que ton manque d'appréciation des belles choses !"
Et ils s'engouffrèrent dans ce nouveau passage. A la lueur des torches ils ne distinguaient pas le bout du couloir qui qui semblait en légère pente.
"-On descend encore ...fit remarquer Nihil.
-Cette agencement chaotique d'architectures différentes, cette tanière de dragon ... Ce lieu semble avoir interressé de nombreuses personnes ..."








La position à demi-accroupi que leur forçait de prendre le couloir donnait l'impréssion que le couloir fut deux fois plus long, seul le nain qui beuglait les éloges de cette pierre finement taillée et de l'architecture inexistante des lieux n'avait pas eu à se baisser en y pénétrant.

Ignorant les propos du dit nain Nihil s'interrogea:
"-Minute, à votre avis Nina est tombée dans le piège de l'escalier?
-Pour sûr! haha vous avez eu de la chance que je sois là, on ne peut pas en dire autan pour elle! il faut dire, quelle ingéniositée! Impossible de voir le piège arrivé, comem ce couloir d'ailleurs qui...

-Non je ne pense pas; le coupa Angmor on l'aurait su.
-Comment l'aurait-on su?
-Le chien l'aurait flairé, si tu as bien remarqué c'est lui qui a repéré toutes les marques et à mon avis on devrait peut-être s'inquiéter à ce propos...
-Pourquoi s'inquiéter? tant mieux on va pouvoir la retrouver
-Ce n'est pas de ça que je parle" conclut Angmor en jetant un regarde bref mais sérieux en arrière pour surveiller l'éolien.

Il tomba un silence chartreux dans le couloir. Au bout de 10 bonnesm inutes de marches ils débouchèrent enfin dans une cave naturelle étrange éclairée encore une fois par quelques cristaux étrangent qui parsemaient les parois.

"-Encore une caverne?
mais y'en a marre! les cris du nains raisonnèrent jusqu'aux entrailles de la caverne.
-On ne sait pas ce qui s'y trouve, et gardons les torches, les cristaux nous éclairent trop peu, avançons prudemment" décida Angmor avant de se lancer.








Le faible écho des pas semblait être la seule réponse connue des immensités caverneuses. La monotonie du décors n'arrangeait rien au calme ambiant, alourdissant encore la sensation sépulcrale qui flottait dans l'air. Le long conduit caverneux ne cessait d'avancer toujours dans la même direction. après quelques dizaines de minutes, Tarod entendit un reniflement venant de l'arrière de la file. En se retournant, il vit Zephran s'éloignant un peu du groupe, les sourcils froncés et humant l'air. Sa posture n'était pas réellement pour rappeler l'éolien qu'il était, ses jambes arquées et son dos voûté s'achevant sur des bras légèrement écartés offraient l'inquiétante impression d'un fauve aux goûts très prononcés pour la viande humaine.
il humait l'air sans relâche, semblant chercher quelque chose dans l'obscurité du tunnel malgré que rien ne soit visible.
Tarod observa quelques secondes le spectacles puis détacha une des trois petites dagues de jet attachées à sa ceinture. Le sifflement de l'air se déchirant interrompit les reniflements. Zephran se tenait toujours dans la même position, totalement abasourdie. Devant ses yeux, sa main s'était instinctivement agrippée au manche de l'arme au moment où elle passait devant lui.

-Hum, excusez moi...

Il reprit une posture plus humaine, gêné et troublé en s'apercevant de ce qu'il venait de se passer. Il s'approcha de Tarod qui récupéré la dague et la rengaina sans rien dire. Son regard violacé se posa quelques secondes vers l'endroit où se dirigeait l'éolien aux instincts primaires en éveil avant de reprendre la longue marche pour progresser au travers des couloirs obscures.
Une heure s'écoula, une heure à arpenter les tunnels sombres aux faibles reflets bleus. Une énorme circulaire trônait devant eux et Helm s'en approcha étrangement vite pour ses petites jambes.

Une voix émue s'échappa de sa barbe hirsute.
-Bondiou de vindiou... Une... une porte en adamantite... J'vendrais ma cornemuse et mes bras au grand cornu pour être l'auteur de ce machin là ! y a pas la marque qu'un marteau, d'une pioche ou d'un clous, rien ! c'est pas possible de faire ça avec des mains humaines ou naines ! c'est... c'est.. magnifique...

Il renifla et caressa le métal du bout des doigts. Dans un léger soupir, la porte gravée de somptueux desseins représentant des milliers de serpents enlacer s'ouvrit en partant du centre, comme si elle coulait vers l'extérieur. Chancelant, le barde de 1m35 avança et observa la pièce magnifique derrière la porte : Douze immenses piliers s'élevaient. six de chaque côtés, s'élevant sur plus de cinquante mètres et renvoyant magnifiquement la lumière provenant de leur sommet. les douze piliers étaient entièrement fait de cristal, joignant sol et plafond et filtrant la lumière, probablement magique, émanant de leur sommet. de chaque côté, derrière les piliers, s'amoncelaient le prix de cent empires en pièces d'or, pierreries et objets magnifiques en tout genre. Ceci sans compter les probables objets magiques présent un peu partout. le petit groupe ébloui avançant doucement dans la salle illuminé et finement sculptée. encore une fois, l'adjectif sculpté n'était pas vraiment approprié, car rien d'inférieur au divin n'avait put créer telle beauté.

Dans l'un des innombrables rayons de lumière qui tombaient de la voûte Tarod remarqua une apparition surnaturel, un homme se tenait à quelques centimètres au dessus du sol et fixait le groupe d'un air ravis. Il était grand, d'une extrême pâleur qui contrastait avec ses cheveux noir, en fait il n'était pas seulement pâle il semblait translucide, presque irréel.
Lorsque les autre remarquèrent l'étrange apparition tous se figèrent, Zephran qui était devant recula de quelques pas pour venir se placer derrière Tarod.

-Vous allez tous mourir.

Le fantôme car s'en était un avait prononcé cette simple phrase sur un ton parfaitement monocorde, de la même façons qu'il aurait annoncé la pluie en pleine orage il semblait exprimer une vérité absolu et évidente.
Tarod s’apprêtait à prendre la parole lorsque le démon projeta un jet de flamme sur le fantôme qui disparut aussitôt. Il réapparut l'instant d'après dans le dos de la créature.

-Un démon, un petit démon, misérable vermine des enfers, rebut de l'univers que croyais-tu faire avec cette flammèche ?

La créature tenta de frapper le fantôme qui disparut à nouveau, une brume étrange recouvrit le sol de la salle, puis tout aussi vite qu'elle était venu elle se retira laissant de nouveau place au spectacle merveilleux du trésor du dragon.

Brisant la magie du moment, le soupir de la porte se fit de nouveau entendre, suivit cette fois-ci des sifflements des milliers de serpents. Les bêtes reptiliennes semblaient s'être plantée dans les murs, bloquant l'accès vers la sortie tandis que l'apparence de l'homme aux cheveux noirs se tenant devant la porte reprenait doucement son apparence draconique. Son regard meurtrier se fixait les aventuriers.

-Je ne sais pas si vous êtes venus pour mon trésor ou pour récupérer la statuette enfouie plus bas dans les tréfonds de cet endroit magnifique mais j'attends depuis déjà trop longtemps et ne vous laisserait pas si facilement passer la prochaine porte mortels.
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 20:55

Les compagnons se tinrent tétanisés devant ce nouveau phénomène. Puis brusquement, comme si une conscience collective les avait tous secoués en même temps, ils déguerpirent en désordre au milieu des tas immenses de richesses éblouissantes, cherchant un endroit où se cacher pour éviter de finir dans les flammes du dragon. La salle rectangulaire faisait plus de quatre vingt mètres de large pour plus de deux cent de long, leur laissant un choix plutôt conséquent comme trajectoire de fuite.

Nihil se précipita vers un sommet d'or qui culminait à une quinzaine de mètres de haut, vers la gauche derrière le premier des six piliers. Lorsqu'il y parvint, il se retourna et vit que le dragon avait presque achevé sa transformation. Papi s'agrippait de toutes ses forces aux cuir de son armure pour ne pas tomber. D'un rapide coup d’œil, Nihil aperçut ses compagnons partis dans d'autres directions. Benagrod fuyait tout droit, dans la direction l'opposée à la porte, suivi de près par Helm qui bifurqua sur la gauche au bout d'une quarantaine de mètres. Benagrod continuait dans l'allée centrale semblant vouloir atteindre la porte en face de celle par laquelle ils étaient entrés. Zephran et Angmor avait fuit ensemble sur la droite, contournant une armoire en bois d'essence rare qui contenait probablement des bibelots plaqués de métaux précieux. Nihil les perdit de vue lorsqu'il franchirent une crête de bijoux argentés aux reflets roux.

Nihil se laissa glisser le long de la pente d'or et atterrit sur une table de cristal étonnement résistante aux bordures, puis sauta et continua sa course vers le troisième pilier et espérant retrouver Helm sur le chemin. Il se déplaça au milieu des amoncellements de richesses pour atteindre un nouveau sommet entre les deuxième et troisième pilier.
De là il vit que le dragon avait achevé sa transformation. Il s'envola à travers la salle et atterrit en dérapant devant Benagrod. Il se retourna et lui cracha son feu dévastateur. Mais Benagrod hurla, parvenant à couvrir le bruit du dragon :
"-Tu peux cracher autant de feu que tu voudras vermine ! Le feu ne m'effraie pas !"
Le dragon l'envoya alors valser d'un puissant coup de patte. Il atterrit à l'endroit où Helm se trouvait probablement, et le dragon le poursuivit. Nihil se précipita sur la crête suivante pour observer. Helm était en effet avec Benagrod. Il avait sortit sa corne et souffla de toute ses forces en direction du monstre pour l'effrayer. Toute la salle se mit à vibrer avec force, mais le dragon ne bougea pas.
"-Meurt !" déclara simplement le dragon,
Et avant que Helm n'ait put se mettre à couvert ou se protéger, il déchaîna sa fureur et Helm ne fut bientôt plus qu'un tas de cendres fumantes parsemées de quelques éclats de métal.

Nihil redescendit la crête et chercha un endroit ou se cacher en attendant que la bête ne reparte. Il trouva une armoire et rentra à l'intérieur. Elle était pleine de pendentifs en métaux divers incrusté de cristaux de bismuth.








Le fantôme avait réapparut aux côté de Nihil qui sursauta.

-Et d'un ! Qui sera le prochain ?

Après avoir carbonisé le nain le dragon repris son vole, il envoya le démon s'écraser contre l'une des parois de la salle d'un coup de queue rageur. La créature poussa un cri qui fit trembler les murs, quelques éclats de roche se détachèrent du plafond , les montagnes d'or  s'effondrèrent , les piliers se brisèrent puis rompirent les hommes trébuchèrent et s’étalèrent sur les pavés . La bête se retourna vers Nihil qui tombait lourdement sur le sol , l'amnésique se releva d'un bon et commença à courir pour échapper au coups de griffe mortel du monstre , au moment ou l'une des pattes griffue allait s'écraser sur le pauvre homme qui dégaina sa lame pour un baroud d'honneur Angmor se jetant sur Nihil le projeta dans une pile de pierre au reflet enchanteur où ils s’enfoncèrent jusqu'a disparaître. La bête ayant perdu sa cible de vue se rabattit sur Zephran qui était comme tétanisé derrière un tas d'objet en argent, tandis que l'animal fonçais sur lui le spectre apparut à ses côtés.

-C'est ton tour !

L'éolien se repris brusquement , il entrepris de s'enfuir à travers les montagne d'or et de bijoux, la bête gigantesque était sur ses talons et gagnait du terrain à chaque seconde, soudain il eu l'impression que le temps lui même s'était arrêter et de nouveau le spectre se tenait devant lui un sourire aux lèvres.

-Veux tu vivre petit monstre ?

Zephran n'eu pas le temps de répondre et le fantôme ajouta.

-Tu vois cette épée la-bas ?

Il montrait un petit d'objet, un ridicule petit tas comparé aux autres composé d'arme divers et somme toute assez quelconque excepté une magnifique épée finement ouvragée.
-Si tu peu l'atteindre et la sortir de son fourreau tu vivra, sinon...

Et il fit un geste éloquant en direction du dragon immobile.
L'éolien s'élança de toutes ses forces et au moment où il fit le premier pas le fantôme disparut et le temps repris sa course, tout comme le dragon qui était plus proche que jamais de tuer sa proie.
Une fois au devant le monticule l'éolien tira l'épée en question d'un fourreau doré et se retourna pour faire face à la bête. Le Dragon se dressa de tout son haut devant Zephran, il l'entoura de ses ailes et de sa longue queue écailleuse pour lui couper toute retraite . Cette fois il allait mourir c'éatait sure et lorsque le dragon ouvrit une large gueule pour avaler Zephran, une voix puissante et impérieuse s'éleva de l'épée et le dragon visiblement déconcerté recula quelque peu : "Je suis la Noble épée , je fut forgé dans les temps anciens par les pères des pères des hommes , ma lame est plus tranchante et plus solide que le plus pure diamant je suis ... attend t'es qui toi ?"

L'éolien faillit lâcher l'épée de surprise mais à sa plus grande surprise il répondit tout de même :

"Euh mon nom est Zephran , je suis un éolien et .. attend pourquoi je parle à une épée ? "

"Une épée ?! Par tous les dieux et les trois primordiaux t'a bêtise n'aurait donc pas de limite ? Je suis la Noble épée , je fut forgé dans les temps anciens par les pères des pères des .. "
A ce moment une puanteur atroce saisis l'éolien à la gorge et l'épée se tut , quand il leva la tête une immense gueule pleine de crocs acérer fonçait sur lui , d'un geste désespéré , il fit un grand moulinet du bras et entailla la gueule de la bête qui hurla de plus belle et fit un pas en arrière . Un mince filet de sang draconnique coula le long de la lame qui fut agitée de soubresaut , ceux-ci devinrent de plus en plus violent jusqu'au moment ou l'éolien dut se résoudre à lâcher l'arme , elle resta suspendu dans les aires et le sang de la bête fut absorber comme de l'eau par une éponge, un filet de liquide argenté semblable à un métal en fusion coula le long du tranchant acéré de l'épée et vint s'accumuler sur le sol, le liquide coula de plus en plus vite jusqu’à suinter de chaque parcelle de l'arme. L'atmosphère devint lourde , emplit de magie à tel point qu'elle en était suffocante pour ceux qui y était sensible, le dragon recula de quelque pas et l'éolien dut mettre un genoux à terre et faillit perdre connaissance. La magie liquide continua de couler et fini par former une masse ressemblant vaguement à un corps humain, chaque muscle, chaque os s’assemblât pour former une entité bien réel et quand tout fut terminé un homme se dressait, l'épée à la main face au dragon qui entra dans une colère noir .

-Je t'avais pourtant tué... J'ai tout fait pour te tuer ! Je t'ai déchiré ! J'ai brûler ton corps avec toute la magie des dragons mais tu n'es toujours pas mort !! MAUDIT !

Un mince sourire apparut sur le visage de l'homme qui tenait fermement son épée dressée au dessus de lui en direction du monstre écumant de rage . Il était grand et élancé , ces cheveux noire en désordre lui retombait devant l’œil droit le rendant invisible, il fixait la bête de son œil d'argent et semblait la toiser, évaluer sa force et l’étendu de sa colère.

Pendent un court instant rien ne bougea, l'éolien sous le choc observait un fantôme en chair et en os qui brandissait une minuscule épée face à un dragon titanesque qui fulminait . Soudain, d'un geste vif l'homme s'élança sur la bête et planta sa lame dans l'une de ses immenses pattes, la créature poussa un hurlement , plus de surprise et de rage que de douleur et ce même si l'épée avait entaillé profondément la patte du Dragon qui était pourtant protéger d'épaisses écailles plus dure que l'acier. L'homme ressorti son arme du corps de la bête et entrepris de lui porter un nouveau coup mais il n'eu pas le temps de le faire, l'animal avait projeté l’inconscient en arrière pour s'en débarrasser et celui-ci atterris dans un monticule d'or .

-Tu es un crétin Aeris, après toute ces année à me manier tu persiste à vouloir abattre de tel créature sans utiliser t'es pouvoir, je pensais que la mort t'aurais appris la prudence mais il semble que tu sois plus têtu que la faucheuse... Tu m'afflige mon garçon .

-Merci du compliment mais sort moi de là au lieu de badinner .

-Débrouille toi , je suis La noble épée mais mon pouvoir à ces limites et il faut une puissance démesuré pour ramener un homme à la vie , même un demeuré comme toi et encore j'ai pu utiliser un peu du sang de notre charmant adversaire

-SILENCE !

Le monstre qui se tenait au dessus du mage empêtré  cracha un jet de flamme sur la montagne d'or , celle-ci commença à fondre et coula sur le sol de la salle , Aeris parvint de justesse à s'extraire du monticule avant de finir emprisonner dans l'or fondu . Il se redressa et plongea sont regard dans celui du dragon , la créature s'immobilisa et soutint le regard de l'homme, tous deux restèrent face à face sans bouger d'un centimètre, sans ciller .

-Cour !

L'ordre résonna dans la tête de l'éolien, après un instant d'hésitation il pris ses jambes à son coup .








Laissant l'inconnu face au Dragon Zephran se hâta de fuir dans le sens opposé. Il s'arrêta quelques mètres plus loin et aperçut le rejeton de l'épée échapper tant bien que mal aux coups du reptile. Se restreignant à laisser un homme, sortis d'on ne sais où certes, mourir contre pareille bête il s'empara d'une hallebarde argentée et sertie de pierres précieuses peu utiles au combat mais très élégantes.
Il fit demi-tour et accourut d'un pas rapide vers le dragon qui s'acharnais sur son agile proie. Il semblait protéger son trésor de lui même car il s'empêchais de cracher du feu, l'or fondu c'est vrai que ça rend moins bien.
Se servant de son élan et de toute sa force Zephran projeta son arme contre la cupide créature, celle-ci ne lui fit même pas l'effet d'un caillou lancé contre un mur de bois.
La bête fit volte face et donna un coup de griffe puissant à l'éolien qui fut projeté contre un monticule dorée qui s’effondra sous le choc .
L'inconnu réapparut alors dans le dos du dragon et lui enfonça la lame dans le dos d'un bond phénoménale, celle-ci s'enfonça entièrement mais ne faisait l'effet que d'un clou au Dragon.
Fou de rage celui-ci donna un coup de queue puissant à Aeris.

Surgissant du tas d'or comme d'un chapeau Angmor s'empara de l'épaule l'éolien qui gémissait mais il stoppa net son geste:

"Il convulse étrangement..."
remarqua-t-il non sans inquiétude
"Ah non pas maintenant!" Hurla ensuite le ranger avant de se décider à esquiver le coup que lui porta l'immonde reptile.
Ce coup ensevelit de bijoux et de pièces d'or l'éolien dont le corps gonflait et arrachait à l'éolien des cris de douleur et de rage qui se firent de plus en plus intenses, graves et gutturaux.

Benagrog qui se remettait peu à peu des coups qu'il avait subit remarqua au loin l'éolien qui hurlait à la mort mais ne se transformait pas aussi vite qu'à l'accoutumée.

"Il lutte contre la transformation l'imbécile, plus il luttera plus il souffrira, faut faire quelque chose!"

Jetant un coup d’œil vers les cendres du nains il y lança une large pièce d'or couverte d'un sceau nanesque qu'il tenait jusqu'à lors dans sa main puis partis à la hâte tenter d'apporter du soutiens au reste de l'équipe disséminée dans toute la pièce.

Tandis que la bataille faisait rage entre Aries et le Dragon, un combat à sens unique car les seuls coups portés étaient ceux du titanesque lézard qu'esquivait son rival.








Les grognements de rage du monstre emplissaient la pièce, la lumière s'était intensifié au niveau des piliers mais ne se répartissait plus aussi bien maintenant que les facettes avaient été détruite, le jeu d'ombre ainsi créé transformait l'aura d'effroi cernant le dragon en véritable halo de terreur, abrutissant du froid glacial de l’appréhension tous ceux observant les mouvements de plus en plus agiles de la bête dont l'immobilité avait probablement durée plus d'un siècle. Aeris sautait en tout sens, évitant les terribles membres griffus, mais il sentait le rythme s'accélérer et lisait dans la précision des coups que les sens exacerbés du reptile s'éveillaient aux mouvements simples des muscles mortels.

La gueule du monstre se projeta en avant, libérant un terrible rugissement sur le nouvel arrivant. Tétanisé par l'assaut provoqué sur son ouïe, sa vue et même son toucher, il ne put éviter le coup de patte dévastateur qui le propulsa d'une vingtaine de mètres en arrière. à force de roulés-boulé, il se retrouva à se redresser lentement à une dizaine de mètres d'une nouvelle porte en adamantium, marquant la sortie verrouillée de la salle. Un simple coup d’œil permettait de comprendre qu'il allait falloir de bons sortilèges et un peu de temps pour forcer le passage.

Nihil sortit en hurlant d'un tas de gemmes, faisant tournoyer sa chaîne crantée autour de lui, ses yeux avides de sang ne s'attardaient sur rien, cherchant la cible de son futur assaut. Devant lui se dressait l'immense patte arrière droite du monstre mais c'est à peine si la bête sentait les coups lui étant porté. Voyant que son arme n'arrivait même pas à entailler ne serait ce qu'une écaille, le jeune homme amnésique préféra prendre ses jambes à son cou, se ruant vers Aeris et donc la sortie supposé.

Les cris injurieux du démon résonnaient dans la pièce tandis que ses deux mètres quinze de muscles rouge sautaient en tous sens et attisaient la colère du dragon. Si intense était son envie d'abattre l'insolant qu'il ne fit pas attention au rôdeur tentant désespérément de traîner l'éolien vers la sortie. Une fois à une distance respectable, les yeux bleus du sauveteur improvisé se posèrent sur le torse de l'éolien, torse sous la peau duquel les veines gonflaient affreusement et les os se déformaient. Les deux mains gantées vinrent se poser sur le torse du jeune homme convulsant, une légère lumière blanche fut émise mais rien ne changea si ce n'est que le semi-lycanthrope poussa un cri de douleur et tenta de le frapper. Un bond agile mit Tarod hors de portée.

Nihil observait la scène depuis la porte et parlait d'une voix nerveuse au petit mage agrippé fermement à son épaule.
-Aïe aïe aïe, je n'aime pas quand il mute comme ça, on sent qu'il va se passer quelque chose de très mauvais, surtout que la métamorphose à l'air particulièrement violente cette fois-ci !
-Ah parce que toi c'est l'éolien qui t'inquiète ? Je prendrais plus peur du regard de Angmor à ta place...

Nihil reporta son attention sur l'anti-paladin et avala sa salive en voyant son expression. Deux yeux violets fixaient l'éolien, une lueur indescriptible s'en échappant et pouvant simplement être interprétée comme une pure envie d'en découdre. Mais le pire se trouvait en son sourire. Un sourire malveillant dévoilant la partie supérieur de sa mâchoire. L'homme semblait surexcité, la fièvre du combat émoustillait ses sens. Un petit gémissement s'échappa de la bouche du mini-mage : comme Nihil, il avait vu que se trouvait dans la main droite du rôdeur le pendentif d'un crâne enserré dans une serre dorée qu'il portait habituellement autour du cou, mais lui semblait mieux saisir la signification de ce geste.

Les trois hommes entouraient la table de marbre blanc comme à leur habitude, à ceci près que cette fois-ci, le médaillon se trouvant au centre de la table semblait légèrement mal en place, laissant une partie de la marque noire placée en dessous visible. Un sinistre ricanement filtra d'un des couloirs.
-Tu joues à un jeu dangereux Tarod, affaiblir la barrière qui me retient n'est pas très sage de ta part, mais si tu en décides ainsi je te conseillerais bien de lâcher ce stupide pendentif pour de bon.
-Oh non vil parasite, j'ai juste besoin d'un peu de mes pouvoirs que ce cher Timéus s'amuse tant à endiguer, c'est si plaisant de ressentir la puissance de Bhaal courir de nouveau un peu plus mes veines !
-risque inconsidéré. J'amplifie l'effet de l'amulette pour que lui ne puisse pas t'influencer et toi tu l'affaiblis.
-Trêve de bavardages, je vais enfin pouvoir savourer de nouveau un combat...


Les jambes du fils de Bhaal s'arquèrent tandis qu'il courait vers le pilier effondré le plus proche. Le cristal devenant opaque formant une grande ombre sur le sol. d'un geste brutal, il dégaina son épée et la pointa sur le plafond au dessus du dragon. à la vitesse d'une flèche, un trait noir fusa, trait que la bête titanesque esquiva avant de se tourner ricanante vers le rôdeur.

-Et un pathétique fils de Bhaal pense pouvoir affecter Drojkamius liak'kania avec un simple sort de ténèbres ? insecte ! on ne combat pas un être millénaire ainsi !

Le rictus narquois du monstre s'effaça quand la silhouette de Tarod se déchiqueta en volutes de tissus noirs.

-Oui ! un tel monstre on s'y attaque par fourberie !
le rôdeur planta profondément sa lame enchantée dans le long coup reptilien du dragon, s'accrochant à un des pics osseux en ornant le long pour ne pas chuter plus bas maintenant qu'il s'était rematérialisé dans les ombres qu'il avait créé. Prenant appuie entre deux pics il extirpa l'épée de la chair et frappa de nouveau à trois reprises. La bête hurlant de douleur comme de rage tenta de se débarrasser du sournois en se propulsant dans divers directions, finalement il laissa échapper un claquement d'un langue ainsi qu'un mot dans une langue cassante et gutturale. une forme bleuté sembla l'enveloppa puis pulsa de son corps, projetant avec force Tarod qui lâcha prise sous la violence de l'énergie déployée.

Les conclusions fusaient dans sa tête, s'apercevant que la magie draconique si proche des forces élémentaires, arrivaient tout de même à l'atteindre quand il s'agissait d'explosion de forces. Dans sa chute il vit un Zephran galopant se jeter sur une des pattes pour tenter d'une arracher violemment une écaille.








"-Le Bismuth est un matériau étonnant tu sais.
-Oui. acquiesçai-je. De ce que j'ai entendu dire,  il est capable d'absorber de grandes quantités de pouvoir magique.
-Des quantités hallucinantes. La seule contrepartie est que cette absorption se traduit par des manifestations physiques aléatoires : lumière éblouissante, hausse de température, déformation du cristal et caetera ...
-J'imagine que de tels talismans ne doivent pas foisonner.
-Certes, non. Mais cela ne nous empêche pas de pouvoir essayer d'en dénicher un ...
-Vous avez une nouvelle idée derrière la tête, je vois ..."


Nihil émergea de derrière quelques fagots d'or sur le flanc gauche du monstre qui faisait face à la porte supposée de sortie. Brandissant les cristaux de Bismuth sur lesquels il était tombé par hasard dans l'armoire, il apostropha le dragon. Ce dernier se tourna vers lui. Nihil était hors d'atteinte de ses griffes, ainsi il décida de lui cracher un torrent de flammes dévastatrices. Nihil se protégea grâce aux cristaux.

Lorsque les flammes entrèrent en contact avec le bijou, une onde d'énergie se propagea dans la salle, comme une rafale courte et puissante de vent qui fit frémirent les amoncellements de richesses, soulevant quelques pièces comme les voiles de sables sont soulevés par le vent.Chacun des membres du groupe sentit la gifle froide. Même Zephran stoppa quelques instant sa course ahurie vers le dragon. Le médaillon devint rapidement brûlant dans les mains de Nihil, se forçant à ne pas lâcher prise sur la chaîne qui lui entourait les doigts et le poignet, tandis que le médaillon absorbait les flammes.

Soudain Nihil hurla : "Libère !" et le cristal libéra toute l'énergie qu'il avait accumulé en quelques secondes qui avait semblé une éternité pour Nihil. Une colonne de lumière partit du médaillon et remonta celle de flammes qui sortait de la gueule du dragon. Sentant le danger arriver Angmor sauta à bas de sa monture hostile. Seulement Zephran lui s'était jeté contre la bête et défoulait toute sa rage. Le dragon referma sa gueule et tenta de se projeter en avant, mais le rayon qui jaillissait du médaillon le frappa sur le flanc. Il fut projeté contre un pilier en cristal. Il semblait sonné, mais il avait emporté Zephran et l'avait écrasé sous son poids. Le lycanthrope était coincé entre la masse énorme du dragon et les monceaux d'or et d'argent. Le dragon avait le flanc gauche noirci par l'impact de la projection du médaillon et là où elle avait frappé avec le plus d'intensité, les écailles avaient volé et laissaient voir sa chair rouge palpitante et déjà suintante d'un liquide épais.








La créature était couchée sur le flanc et respirait bruyamment . Saisissant l'occasion les compagnons je jetèrent sur la bête pour lui porter le coup de grâce, la victoire semblait enfin être a portée lorsqu'un déferlement de magie vint s’abattre sur l'esprit d'Aeris et ses compagnons. La bête tentait de pénétrer la psyché de ses ennemis, et de la réduire en bouillit le mage dressa immédiatement ces murailles mental, rempart magique protégeant son esprit des intrusions, malheureusement les autres membres ne semblait pas posséder un tel don et déjà le démon ainsi que l'amnésique s'écroulait sous le choc de l’assaut de la bête, le rôdeur visiblement plus résistant chancela avant des'écrouler à son tour, Aeris luttait désespérément contre les vagues de magie qui s’abattait sur son esprit, de tous les combattants qu'il avait rencontré aucun ne maîtrisait à ce point l'art de jouer avec l'esprit et les sens, pendent une seconde il manqua de vigilance et il sentis la créature pénétrer son esprit de la manière la plus violente et intrusive le monstre se déchaînait et remuait toutes les pensées, tous les souvenir et les fondement même de l'esprit du mage, chaque parcelle de son être, même les plus secrètes, mais celle qu'il avait lui même oublier, tout fut dévoiler à la créature et c'est ainsi que la magie opéra.

Je me trouvait dans mon salon particulier, une tenture représentant une mer déchaîné ornait le mur nord de la pièce, à droite la paroi était percé d'une porte en chêne, en face du bureau d'acajou incrusté de motif marin en bronze doré s'ouvrait deux grande fenêtre . J'étais agité, une fois de plus le Marquis m'avait envoyé l'une de ces sinistre lettre . Cette fois il s'agit de la fille cadette du Comte de Limeclaire, un proche de sa majesté le roi de Castel-Rage et un ennemis de longue date du marquis de Sombrécume,  la pauvre créature avait probablement découvert quelque chose qu'elle n'aurait pas dut savoir et voilà pourquoi je devais à nouveau réparer les pots cassé, ce travaille de "diplomate" ne m'intéressait guère, je n'avait d'yeux que pour la tranquillité et la paix que je parvenait à voler à mon destin. Mais une fois de plus le fils maudit allait devoir faire son devoir, j'avais déjà pris mes disposition la jeune aristocrate allait être contrains de fuir son château et la protection de ses murs ainsi que celle, non négligeable de son père pour se réfugier chez un ennemie de longue date de son détracteur là.. Je ne préfère pas y penser, quand on ne réfléchit pas à son travail tout devient plus simple et tellement plus supportable. Mes pensées furent interrompu par l'entrée d'un jeune domestique qui m'informa de l'arrivé de la fille du comte de Limeclaire qui demandait à me voir au plus vite pour une affaire urgente et vital, vital ? Le mot était ironiquement bien choisi.

-Fait la entrée dans la salle basse et apporte lui de quoi patienter ainsi que mon coffret , celui avec la tête de dragon sculpté au dessus de la serrure .

-Celui que vous m'avez demandé d'apporter lors de la visite du Viconte ? demanda le garçon .

-Celui-là même mon jeune page.

Le garçon sortit en courant par la porte caché dans le mur qui donnait sur le couloir de service des domestiques, je me préparait pour mon travail, j'enfilait une tenue plus appropriée pour recevoir une dame de la haute société et réajustait mes manchettes, ciel ce que je pouvait déteste ces manchettes, il faut dire elles m'ont toujours démangé et il est très difficile de manier convenablement et discrètement une arme lorsque l'on est affublé de se genre de fioriture vestimentaire. Après avoir fini de m'habiller comme un vrais noble qui se respect je me surpris à me demander si il était bien utile de me donner tant ce mal pour une fille qui ne ressortirait jamais de mon manoir, de plus si je tachais mon costume les domestique pourrait s'apercevoir de quelque chose et je serait obliger de tous les tuer, notamment mon page et bizarrement je répugnait à penser au meurtre de sang froid de mon jeune page, je m'y était attaché depuis que le Marquis me l'avait envoyé deux ans plus tôt alors qu'il n'avait qu'une dizaine d'année et puis il me connaissait bien et ces bavardages incessant quand il m'accompagnait à la cour était une distraction bienvenue. Je décidait d'éloigner ces sombres pensées de mon esprit , il était inutile de se perdre en réflexion sur ce qui n'arrivera probablement jamais et mieux valait se concentrer sur la sombre tache à venir, qui était inéluctable. Je descendis les marches du grand escalier et entrait dans la salle basse, là une belle jeune femme d'une vingtaine d'années m'attendait, elle avait les cheveux brun et les yeux vert comme les émeraudes qui ornaient son cou délicat, elle portait une tasse de thé à ses lèvre et quand j'ouvrit la porte, elle posa précipitamment le breuvage et se leva pour me saluer d'un geste raide et mal assuré.

-J'ai beaucoup entendu parler de vous Vicomte , vous êtes connu pour votre discernement et pour votre hospitalité  dit elle pour la forme en faisant une révérence maladroite à la manière des nobles de campagne peut habituer à ces usages fatiguant de courtisans.

Et pourtant elle n'était pas d'une famille de nobliau, elle était un Limeclaire, probablement l'une des plus anciennes famille de la côte des écumes, mais elle n'avait surement pas été amener à la cours au vue de son jeune age ce qui expliquait son manque de maîtrise des usage. De plus je voyait bien qu'elle n'avait pas le cœur à ces courbettes aristocratiques ce qui tombait bien puisque je les avaient toujours détestées. Étrangement je  ne put m’empêcher de la dévisager quelques instants, je la trouvait très attirante, elle était vêtue simplement et la seule marque évidente de sa haute naissance était son collier, cette simplicité ne me l'a rendait que plus désirable en comparaison des courtisanes parée comme des paons qui m’ennuyaient de leurs bavardages sans intérêt le reste du temps. Elle pris mon regard appuyé comme un reproche pour sont manque de manière et tenta donc une approche plus direct puisque que ces manières aristocratique ne semblait pas me satisfaire.

-Je vient vous voir pour une affaire de la plus haute importance, ma vie est en danger et même mon père et ses hommes ne peuvent plus me protéger du Marquis, cet homme cupide est prêt à tout pour prendre la place de son frère sur le trône du nord et j'ai par accident eu vent de certain projet, disons compromettant. Voyez-vous...

-Il est très risqué de dire ce genre de chose au premier venue, madame le Marquis est un homme influant et il a des allier et des espions partout

-Mon père ma certifié que vous étiez un homme de confiance...

-L'imbécile, pensais-je

-... et un ennemis du marquis, je ne risque donc rien à vous parler. N'est ce pas ?

-Eh bien.. Je me levais pour aller chercher mon coffret.

-La vérité est que le marquis et moi avons eu quelques désaccord dans le passé mais depuis.. J'ouvris le coffret et saisis mon poignards d’exécution.

-Depuis ? Demanda-t-elle inquiète.

Je relevais les yeux vers elle, la main toujours serrée sur le couteau, elle était belle, si belle... Je crois que de ma vie je n'avais jamais vue une femme aussi attirante. Je lâchait le coffret qui s'écrasa sur le sol, le poignard se planta dans le parquet et plusieurs fiole de poison se brisèrent. Je venais de réaliser une vérité atroce, une vérité qui allait me poursuivre pour toujours, ma vie était brisée, fini et sans but. Je ne pourrais jamais tuer cette femme, pour une raison inconnu je savais que je ne porterais jamais mon poignard sur sa gorge, je savais que j'allais désobéir à mon père et je savais aussi que j'allais le payer, cher, très cher.

Elle se leva horrifier, je dut rapidement reprendre le contrôle de mes émotions, d'un air impassible je ramassais le poignard fiché dans le sol et le posais sur la table devant elle.

-Qu'est ce que cela veux dire ?  

-Ce couteau était pour votre gorge, se tapis pour votre corps et votre tête pour mon père, le marquis.

-Qu'allez vous faire ? demanda-t-elle froidement.

Son ton était devenu si méprisant et ses traits si dure que j'eu du mal à reconnaître mon interlocutrice.

-Je dois vous faire disparaître et c'est ce que je vais faire.

Elle jeta un rapide coup d’œil au couteau sur la table.

-Prenez le !

Elle hésita.

-C'est vous ou moi.

Elle se leva lentement et c'est d'une main tremblante qu'elle saisis le couteau pour le poser sous ma gorge.

-Bien, maintenant un coup sec, net et précis.

Elle ne bougea pas.

-Allez ! C'est un peu salissant mais on s'y habitue.

-Vous vous y êtes habitué ?

Je soupirais.

-Non, bien sure que non. Mais ce qui doit être fait sera fait, vous devez disparaître de la cour et du monde et ainsi le marquis sera satisfait... Ou c'est moi qui mourrais et honnêtement je préférerais que ce soit de votre charmante main que de celle de mon père bien aimé.    

-Faites moi disparaître. Dit elle en plantant le couteau dans le dossier de mon fauteuil.

Belle et sure d'elle... Je vis un sourire se peindre sur mon visage puis ma vision se troubla, la scène disparut dans l'obscurité et après quelques seconde une nouvelle scène apparu:  

J'ouvrais la lourde porte de chêne du manoir, le froid resserrait sur moi son emprise, mon manteau était trempé et avait gelé, il était couvert de sang séché et de crasse . A peine étais-je entré que je vis mon jeune page accourir, une bougie à la main, il attendait visiblement mon arrivé emmitoufler dans une grande couverture de laine, un reste de repas me montrait qu'il avait probablement passé toute la soirée et une partie de la nuit à m'attendre.

-Maître ! Tout le monde est partit, les autres on dis que vous étiez mort en même temps que monsieur le Marquis, je n'y est pas cru et je suis resté, je savais que vous étiez vivants, je le savait grâce à vos leçon je vous sentais encore dans ma tête mais il y a trois jours vous avez disparut et j'ai pris peur j'en ai parler à mademoiselle qui m'a demandé d'attendre votre arrivé ici. Elle est au plus mal monsieur, elle ne mange plus et je crains qu'elle ne tombe malade à passer toutes ces journées devant la fenêtre à fixer le portail

J'interrompis sa tirade en lui demandent de me débarrasser de mes affaires tremper ce qu'il fit immédiatement, je le rassurait sur mon état de santé mais il couru à la cuisine cherche un bouillon qu'il me fit avaler de force après m'avoir installer à la table du salon.

-Dois-je réveiller mademoiselle Lise ?

-Tu dis qu'elle va mal, laisse la dormir. Demain sera une rude journée. Va te reposer petit, je débarrasserais moi même.

-Maître je...

-Tu es un bon garçon mais tu es épuisé va donc te coucher tu as besoin de repos

Tandis qu'il s'en allait je me perdis dans mes sombres pensées, il était mort, je l'avait tuer et je n'était ni heureux ni soulager.. j'avais juste froid, si froid...

La scène disparut à nouveau pour laisser sa place à une autre, mon cœur se serra, je connaissais la suite et je ne voulais pour rien au monde revivre ce moment, mais ma volonté fut balayé, comme des empreintes sur une plage par une mer déchaînée, c'est à ce moment là que je pris conscience que tout ceci n'était pas réel, ce n'est qu'un vieux souvenir...

Je me trouvais maintenant devant la porte de mon salon particulier, je l'ouvris Lise était assise sur un fauteuil devant le feu, leva d'un bond et se précipita vers moi, ces mains entourèrent mon cou et ses lèvre chaude effleurèrent les miennes, elle était la, elle était tout à moi et à son contact les horreurs de la nuit disparurent puis d'un seul coup elle me repoussa je revint à la réalité et du me retenir au bord du bureau pour ne pas tomber tant j'étais épuisé.  

-Que c'est il passé ? Pourquoi as-tu disparus comme ça sans prévenir ? Qu'est ce que tu as fait ? Le Marquis est mort et toi aussi disait on ! Par tout les dieux Aeris qu'as tu fait ? où étais tu ? Tu n'as pas dormis ? Tout en parlant elle m’entraînait prêt du feu et  je la laissait finir son monologue affolé puis je répondis d'une voix que je voulais calme et rassurante.

- J'ai fait ce qu'il fallait, il ne posera plus de problème.
Je m'effondrais plus que je ne m'assis sur la pierre de l'âtre, elle s'approcha de moi et s'installa au bord du feu, elle plongea ses yeux d'émeraude dans les miens, je restais là à les regarder pendent de longue minute jusqu’à ce qu'elle repris d'une voix tendu :

- Promet moi de ne plus jamais disparaître, je n'ose pas imaginer ce qu'a été ton travail pendent toutes ces années mais je te demande d’arrêter, arrête tout, reste avec moi

Je l'a prit dans mes bras et lui glissait à l'oreille.

-Je te le jure, je ne te quitterais plus, je ne tuerais plus, je t'aime tellement...

-Ça suffit, elle va trop loin , la voie résonna dans mon esprit, je fut pris d'une terreurs sans précédent, Je puis tolérer qu'elle partage t'es jours et t'es nuits, je puis tolérer que tu tienne à elle plus qu'a moi, mais je ne la laisserai pas nous détruire, je suis né de la mort et si tu cesse de tuer, tu m'abandonne, je ne peut pas te laisser faire ça, cette fois elle va trop loin

Je sentis ma main glissé le long de mon flan, saisir mon poignard et en un instant je le plantais fermement dans la nuque de mon aimée, le sang gicla et se rependit sur moi, je restais là abasourdis, je n'en revenais pas, il l'avais vraiment fait, elle était morte et c'était moi qui l'avait tuée.

"AERIS !! Écoute moi mon garçon ouvre les yeux MAINTENANT !"

La voix tira Aeris de la transe dans laquelle le dragon l'avais plongé , Ragnard brillait faiblement contre son flanc. La bête s'était redressée et se dirigeait à pas hésitant vers le lycanthrope étendue sur le sol . Aeris était en sueur, il tremblait et débitait un flot de parole inintelligible d'une voix affolé, d'un coup il projeta sa colère, sa haine, sa souffrance dans une vague de magie inimaginable qui partis dans toutes les direction, l'esprit du magicien était projeter dans toute la pièce et détruisait tout ce qui était à sa porter, il sentis l'esprit de ses compagnons d'infortune se disloquer et s'éparpiller dans le torrent de magie, le rôdeur était ballotté de si de là mais gardait son intégrité, des rires s'élevaient dans toute la salle et semblait provenir du corps inanimé du rôdeur mais Aeris ne pris pas le temps d'en savoir plus car il projeta d'un coup toute sa magie sur le dragon .

Tandis que l'équipe tressaillais sous les flots de magies que lançait le Dragon blessé , Zephran sous sa forme bestiale retrouvais à une faible allure sa forme initiale mais n'était non moins affecté par la magie draconique.

"Père où m'emmenez vous?
-Hahaha tu le sauras bien assez tôt mon fils!"

J'étais bien jeune et sot à l'époque, je me répugne à ces jours, si vaniteux... si arrogant... j'étais le portrait craché de mon père, il m'avait façonné à son image, c'était si facile il m'avait eu si jeune. Peu importe que son fils ne fusse pas humain il voulais un héritier pour BreauFort et si ça avait été un elfe rien ne l'aurait dérangé l'important c'était qu'il puisse vivre en son héritier de par ses actes.
"Allez entre et observe, dis moi ce que tu vois
-C'est... un cristal?
-Magique...
frottant de sa lourde main son menton recouvert d'une barbe blonde et finement taillée il me jeta comme il avait l'habitude de le faire son regard autoritaire et glacial; Sais-tu quel est son pouvoir?
-Il me semble l'avoir lu dans un livre... ce type de cristal profère à un lieu une aura magique, et suivant sa taille ou sa puissance sa magie recouvre une zone plus ou moins grande...

-Oui mais celui-ci à quelque chose de spécial, vois-tu son enchantement lui a été ôté il y a des années par mon aïlleul et il n'a aujourd'hui que l'utilité d'une mauvaise bougie et c'est ici que tu dois me poser une question: alors pourquoi la garde-t-on?"
Je ne prononçais mot j'observais le cristal qui luait faiblement n'éclairant pas le reste de la sombre et vaste pièce, à vrai dire j'ignorais l'endroit ou je me trouvait. Mon père adoptif s'empara du cristal et l'ammena devant ses yeux à qui il conféra un reflet inquiétant, une lueure bestiale.
"Nous le gardons car c'est un symbole! Jadis il donnait au Baron, mon ancêtre, un pouvoir immense, son peuple le craignais comme il me craint aujourd'hui, ce cristal est le symbole de mon pouvoir, c'est celui qui fait de moi leur souverain, peu importe ce qu'il adviendra le seul qui m'assierai sur ce trône sera moi! Il marqua un temps d'arrêt éloignant le crystal de son visage il posa à nouveau ses yeux sur moi; ... et à ma mort, ce sera à ton tour car même éteint mon pouvoir restera."
Il posa le cristal sur son socle sans dire un mot, je ne compris le sens de cette leçon que plus tard.

Ma vision se troubla soudain et je revenais à un autre moment de ma vie, surement celui de mon règne...

Je siégeais comme à mon habitude sur mon imposant trône doré , toisant du regard le pathétique paysan accroupit et épaulé par deux puissant soldats en armure d'argent.
"-Mon seigneur! Ayez pitié, de ma vie je n'ai fait que servir votre éminence, seule cette erreur dois faire de moi un criminel? Ne suis-je pas un des moins coupable en ces lieux?"
Je me penchai en avant et le regardai d'un air narquois
"-Soit alors si c'est le cas vous payerez pour les autres, quoi de mieux que de leur informer de la sentence encourue quand on me raille? Que vous soyez des plus honnête fera passer le message mieux encore, que d'aucuns se sentent à l'abri du chatiment quelque soit leur place entre ces murs..."
"-Par les dieux, non! vous assassinez avec moi trois enfants! privés d'un père et si jeunes il ne pourront pas survivre!"
"-Soit, je les ferais mener en ces lieux et il me serviront de pages, ou que sais-je encore, j'ai toujours besoin de braillards à qui couper les mains en punition de quelques actes impardonnables lorsque je m'ennuie..."
"-Vous êtes un monstre! vous ne valez pas mieux que votre père et qu'aucun de ses foutus ancêtres! Vous seriez une foutue charogne que j'irais encore pisser sur votre chair! D'un loup ou de vous je préfèrerais mourir de la gueule du premier, ce sera toujours plus belle mort!"

Je me levai avec rage descendais les quelques marches qui me séparait de l'incolent lui serrai le menton avec ma main et plongeai mon regard dans le sien.
"-J'aurais voulu te faire mourir plus proprement, cul-terreux!"
Il me cracha alors de façon peu civile un dégoutant molard au visage, à peine eu-t-il fait ceci que mes gardes le plaquèrent violament au sol en lui demettant une de ses épaules.
"-J'aurais voulu que vous soyez plus propre aussi crevure bleuit!" Ajouta alors le paysan en me lançant un regard haineux.
Je le toisait en m'essuyant le visage
"-Je veux que vous lui coupiez chacun de ses membres avec des scies et que vous le fassiez attacher à un pilier en place publique, qu'il se vide de son sang... Ah et emmenez moi ses enfants, je les ferais brûler sous ses yeux sur la place une fois qu'il y sera placé..."

Je fut saisi à nouveau d'etourdissement et je voyageai à travers mes souvenir pour arriver à ce qui serait peut-être mon souvenir le plus douloureux.

Couché dans mon vaste lit je m'assoupissait et partait dans le monde des rêves. Cette fois si c'était différent, je rêvais mais tout semblait bien plus que réél, j'était transporté vers le ciel à travers mon esprit, à une vitesse fulgurante je perçais les nuages. J'arrivai au dessus de ceux-ci il faisait noir, je fut déposé doucement sur le sol de coton. Au dessus de moi, un ciel étoilé mais soudain toute les lueurs qui s'y trouvais s'éteignirent. Je fut plongé dans le noir complet, au loin je reconnu une voix obscur
"... mon fils... sais-tu ce que tu es devenu?"
Surgit de l'ombre l'homme de qui je fut l'héritier, le précédent Baron de Breaufort, mon père adoptif, ce tyran.
"-Votre héritier! Le plus puissant baron des terres de Fïor!"
"-Ce que tu es naïf , tu es devenu bien pis! Tel que moi ou tes ancêtres tu es devenu un animal assoifé de sang, une bête effroyable, tu sais la quantité de sang que tu as fait coulé n'est-ce pas? "

"-Je ne compte plus mes condamnés, mais en quoi vous vous permettez de me le reprocher, je n'ai suivi que vos enseignements!"
"-Soit mais tu as dépacé de loin ma violence, je suis juste venu te prévenir..."
"-En quoi me prévenir?"
"-Que tu as fait de toi un monstre, tu vas payer le pris de ce que tu as fait, comme moi je l'ai payé, je suis maudit à errer parmis les démons de ce bas monde, je suis des leurs, j'ai fait de moi un démon de mon vivant, maintenant je partage leur quotidient, je les subis!"

"-En quoi cela ma concerne?"
"-Tu as faits de toi un monstre te dis-je! un démon!"

Soudain dans un hurlement strident il disparut je chutait, retombait jusqu'à ma place initiale mais je ne me reveillais pas. Je convulsais, je souffrais atrocement et hurlais de rage, jmon corps enflait, tout le chateau en fut reveillé, je n'était plus moi, j'étais une bête immense et devastatrice, qui sait combien ai-je fait de victimes cette nuit là mais jamais je n'ai compris comment j'en était arrivé là, est-ce que ma seule tyranie avait fait de moi ce que je suis? Par qui étais-je punis?
Cette nuit marqua la fin de cette vie de puissance et de sécurité, j'en revînt par la suite à mes origines, au peuple éolien et ma vie n'avait plus qu'un but, expier mes péchés et lutter contre moi même, contre ce monstre....

Soudain tout redevint trouble à nouveau.

Zephran ouvris doucement les yeux et n'eu le temps d'apercevoir qu'un vaste halo de lumière qui approchais dangereusement...
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Le sac de contenance [En Cours] Empty
MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 21:06

Une lumière crépusculaire s'échappait du prisme ornant le plafond. cette douce clarté éclairait les visages des trois hommes identiques positionnés autour de la table de marbre blanc. Soudain, les murs de pierre noire tremblèrent, le sol irrégulier gronda et le terrible cri caverneux du dragon résonna au fil des couloirs.

-Il assaille la citadelle ! vous pensez qu'on peut retenir longtemps l'assaut psychique d'un drag...

Un souffle de flamme s'engouffra dans le couloir principal, celui menant sur la mer astral, il emplit la salle à la table de marbre et étouffa la phrase d'Angmor dans son rugissement. Une fois le souffle achevé, Tarod et Angmor n'était plus dans la pièce, seul subsistait Timéus, impassible aux événements, un soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'il se retournait pour sortir par un des couloirs.

Le souffle haletant, l'homme reprit doucement conscience, se redressant sur ses jambes usées. Deux yeux violets scrutèrent les ténèbres et observèrent les portes de bois qui craquaient sous l'assaut mental du dragon. Un pas lent et mesuré s'éleva dans les couloirs tandis que le demi-dieu tentait de retrouver son chemin. Perdu, il était perdu dans le dédale de son propre esprit. Que se passait-il ? Il sentait quelque chose le démanger. Un reste. Un souvenir. Il se sentait incomplet, quelque chose lui manquait. Soudain, une porte s'ouvrit à la volant, cédant sous la force de l'être millénaire. Un vide se fit et le rôdeur fut aspiré par la porte.

Sa conscience avait faiblit, sa volonté avait cédé et il avait laissé l'écorcheur le submerger à la vue du massacre des saintes dans les grandes pyramides d'ambre. Il ressentait à nouveau cet instant, cet instant durant lequel ses os sortaient, déchirant ses chairs, cet instant durant lequel ses dents grandissaient, déformant sa mâchoire, cet instant où l'humanité qu'il voulait trouvé en lui-même taisait sa terne lueur, ne laissant que l'envie brûlante de sang animer ses yeux si froids et dont le calme violet virait au rouge palpitant, deux fentes rouges dans un océan de noirceur. Ses mains n'étaient plus les siennes, les griffes mortels les parant lui insufflait le pire des dégoûts tandis quelles donnaient la mort aux nombreux assassins envoyés à sa recherche. Du sang, toujours plus de sang tachant son corps noir, marron et rouge, imbibant sa peau de cuir à la senteur de tombe. Pas celle du cadavre putréfié non, celle du mort froid et abandonné, celle du désespoir et de la fin.
Et la suite, il s'en souvenait atrocement, il savait la suite des événements, il savait ce que la bête allait lui faire perpétrer. Il entendit le cris, le cris de terreur de la jeune femme qu'il avait protégé et dont petit à petit il s'était entiché. Mais l'écorcheur l'entendit aussi. Quelques secondes, les traits tirés par les os déformés se figèrent dans un rictus de plaisir puis tout repris. Les pattes puissantes s'élancèrent, propulsa les tonnes de muscles démoniaques sur la jeune femme. Il s'entendait supplier, il entendait sa propre voix hurler ce qu'il lui restait d'énergie sur l'écorcheur, tenter vainement de le stopper, tenter vainement de protéger Kithiara. Rien n'y faisait. Elle courut, claquant une porte derrière elle. Le craquement de la porte ne fut rien à côté de l'explosion de la pierre, le mur n'aurait pas été là que la charge monstrueuse aurait été inchangée. Il la vit recroquevillée contre un mur, recroquevillée et terrifiée en attente de sa fin sanglante. les paroles suintantes des horreurs futures coulèrent de sa propre bouche tandis qu'une patte vindicative s'approchait de la jeune femme. Une lumière bleuté, une douleur prononcée et une brûlure généralisée, c'est tout ce qu'il y eut quand le sceau de Séluné protégea la jeune femme.

Quelques heures s'écoulèrent en accéléré. Il se vit, trébuchant sur les corps, venant d'absorber le sang d'un fils de Bhaal agonisant, un de ceux l'ayant traqué. Il ne savait plus si il pouvait se considérer mortel, humain. Peu de sentiments hors mis rage et haine arrivaient à percer la manteau gelé que la Mort lui avait prêté, la Mort, une amie de longue date, une amie à qui il avait offert bien des vivants. Il avait faillit blesser Kithiara, celle qui aujourd'hui était sa seule raison d'avancer, tout le reste ayant été balayé. Que faire ? Ni divin, ni mortel. Simplement un monstre. Une arme de mort irraisonnée, crée dans le seul but de tuer et de ramener un dieu dans le monde des vivants. Il n'avait sa place nul-part alors pourquoi imposer au monde son existence ? Parce qu'il voulait la voir vivre, il voulait ressentir ce que c'était de vivre, vivre sans le poids de la monstruosité sur son âme, son âme agonisante. Sa marche chancelante se stoppa devant un autel. Un grand croissant de Lune en nacre ornait l'autel d'ivoire mais la beauté de l'objet sacré se voyait bafoué par des symboles impies. Des chaînes noires faites de runes semblaient inscrites sur la pierre, et à leur point de confluence se trouvait un étrange emblème. Un œil noir était recouvert par les chaînes, un œil noir dont la pupille ressemblait à une petite pépite tremblotante. Des tentacules lézardaient du contour de l’œil. Quelque chose de particulièrement malsain s'échappait de la souillure impie, quelque chose que le temps avait tenté d'étouffer mais qui avait subsisté, si bien que l'oubli en était devenu le manteau. Qui suis-je ? la question résonna dans l'esprit de Tarod. Qui suis-je ? Je suis... je suis Tarod, un assassin. Un assassin ? non, je suis un fils de Bhaal, c'est ce qui fait de moi un assassin. Si je suis un assassin, suis-je humain ? ai-je encore de l'humanité ?
Le soupir de tous ceux qu'il avait tué s'insinua dans son esprit, perçant le bois de chêne des portes si nombreuses.
Non soufflèrent-elles, non tu n'es plus humain, tu ne l'as jamais été, tu es un meurtrier, un assassin, un démon.
Les muscles glacés du "démon" se contractèrent, dans un mouvement de rage il dressa son épée au-dessus de lui et l'enfonça  violemment dans l’œil insolent fouillant ses angoisses. un cris de douleur fit vibrer l'épée ainsi que son porteur, les tentacules s'agitèrent vainement avant de s'effriter. La marque noire commença à s'effriter, se transformant en fumé. Les chaînes de runes se retirèrent d'un coup, comme si quelqu'un tirait dessus pour les cacher. L'autel avait retrouvé sa blancheur, en son centre l'épée était toujours plantée. Tarod ressentait encore ce qui à l'époque l'avait épris lorsque sa main s'était arrêtée avant la garde de l'arme. Suis je inhumain ? Je suis un assassin, je suis né ainsi. Je suis le meurtre. Je suis l'enfant du meurtre, enfant d'un viol, je n'ai pas de place pour la honte ou l'amour. Et alors Kithiara ? Si je suis inhumain, pourquoi ne puis-je pas tout simplement la laisser mourir... sa main retomba sur son flanc tandis que son regard se faisait plus froid sur la lame.

-C'est toi... Toi qui est ma haine, toi qui est ma colère et ma folie. Tu es le fils de mon père, tu es la souillure de mon âme humaine alors reste là insanité, reste ici au lieu de pourrir mon existence.

Il se retourna et s'éloigna. Plus la distance le séparant de l'épée grandissait, plus il pouvait sentir son âme s'alléger du poids de ses méfaits, mais parallèlement, un vide se creusait dans son esprit tandis que la plaie laissée par la transformation en écorcheur stoppait sa cicatrisation. Il lui manquait quelque chose mais il était trop tôt pour qu'il s'en aperçoive, trop tôt pour qu'il sache que le verrou d'une porte avait cédé en lui. Quelque part, là où sa conscience même avait du mal à progresser, au plus profond du dédale de couloirs que formait son esprit, une porte jusque là scellé était prête à s'ouvrir. Le couloir étrange où elle se trouvait était celui des lignages, capacités innées que certains possèdent dans leur subconscient. Lignages du sang et des ombres étaient dévoilés depuis longtemps déjà, mais cette porte résolument close n'avait jamais pris la peine de s'exprimer.

Ce jour là elle avait commencé à parler. Tarod ressentit un froid intense, celui qui avait accompagné son tout premier regard au-de-là de cette porte. Le froid du Néant.


Le chêne craqua et se rouvrit à la volée, avec un bruit sourd l'assassin s'écrasa contre le mur. Le porte se referma dans un claquement tandis qu'il reprenait son souffle. Se redressant, il reprit sa marche mal assurée dans les sombres couloirs de ses pensées, évitant de s'approcher de trop prêt des portes fragiles dont les craquements multiples menaçaient de laisser déferler les souvenirs douloureux. Un autre bruit de pas résonna. Cherchant à le localiser, Tarod tendit l'oreille puis repris une marche rapide vers le son. Le bruit de pas s'accompagna de sanglots. Sa marche s'accéléra, cherchant à faire taire les pleurs torturant son esprit. A qui appartenaient ses lamentations ? Un enfant ? Une femme, un adulte, un vieil homme ? Ces larmes de tristesses qu'il sentait tomber étaient-elles les larmes d'une énième famille en deuil ? une famille plongée dans le désespoir par lui seul ? Lui qui portait la mort dans son sillage sans même se retourner pour voir les blessures infligées... Encore ! Encore le bruit des lamentations ! Il fallait que cela cesse, que cesse l'échos de ses remords persistant ! Assez d'horreurs couraient déjà ses souvenirs sans que s'en échappe la tristesse des défunts ! Il commença à courir, courir au seul repère du bruit, à la seule sensation de la douleur qu'il ressentait venant de devant lui. Une porte, une porte en pierre cette fois-ci, une porte polie et percée de lapis-lazulis. Il l'enfonça, sans hésiter.

Les sanglots résonnaient sur dans la salle, profitant de l'effet cathédrale. l'écho sinistre que renvoyait les sculptures gothiques semblaient les pleurs de celles-ci. Et les pas continuaient. Réguliers, lents. Une grande cathédrale dépourvue de vitraux. Si, un, un vitrail solitaire ornant le mur du fond, et face à lui un banc esseulé, un banc sur lequel était assis un homme la tête dans les mains tentant de retenir sa tristesse. Un autre marchait. Il tournait lentement autour du banc, en orbite autour du malheureux. Il semblait fredonner quelque chose mais son visage était invisible à cette distance. Sans bruit, Tarod avança entre les colonnades splendides. Elles étaient argentées, marquées par des arabesques nacrées... Et par la suie. Des tâches de suie, noires, épaisses. Il ne se souvenait pas. Il ne se souvenait de rien de cela. A pas feutrés, il repris son avancée. Il évita celui dont la tête baissée fixait un chemin pré-établit et qui fredonnait, fredonnait quelque chose d'incompréhensibles. Les sanglots résonnaient, résonnaient de mille remords. En s'approchant, le Demi-Dieu put s'apercevoir que ce n'était pas la lumière du jour que filtraient les magnifiques vitraux, mais celle du feu, celle des flammes d'incendies et de bûchers. contournant le banc il discerna mieux l'homme en proie au désespoir.

-Angmor ?
-Non, je ne voulais pas, ce n'est pas moi, non... si, je les ai tué, tous brûlé, et leur chair, fondue, à mes pieds... Pas ça non, plus le feu, je ne peux plus...

Il se leva, tournant un visage emprunt de fureur et de dégoût sur l'homme lui tournant autour. Un hurlement de colère s'éleva dans la cathédrale.

-C'est ta faute ! C'est toi qui les a tous tué ! Monstre infâme ! Si de ma descendance il ne reste rien c'est parce que tu as déchaîné les flammes en mon foyer ! Ma femme, brûlée sous mes yeux, mes fils, éventrés, éviscérés, et enfin ma fille. Ma douce fille. Tu l'as abandonné dans le manoir ! La laissant seule dans le tourment, seule dans l'incendie !

L'autre homme s'arrêta, levant ses yeux vers le paladin déchu. Bien des regards étaient anormaux, exprimant des émotions, des sensations, mais celui-ci exprimait un brasier, un brasier éteint. Des yeux opaques, des yeux d'aveugles qui donnaient la sensation de brûler si ils s'arrêtaient sur vous.

- Moi ? Oui moi. J'ai fais danser les flammes de la justice, j'ai purifié le manoir de tous les vices, les vices qui infestent la vie. Tu as bien agis, tu as amené la rédemption. Nous l'avons fait Angmor, nous avons purifié notre femme et nos enfants, ils n'auront plus à connaître la tourmente du péché, la tourmente de la tentation. Le feu leur a donné la liberté et nous libérerons le monde de toutes ses tares. Nous avons toujours aimé le feu, la Colonne de Flamme fut l'arme préférée de notre foi, le sort qui nous était le plus facile à façonner à partir de l'essence divine...

-Cesse de me tourmenter ! tu as détruis ma famille, détruis ma vie, détruis les Dénélan... Souillure infernale, quand donc retourneras-tu dans l'enfer où tu es né ?!

Tarod fut plongé dans la perplexité. Dénélan ? Il s'agissait du nom de sa mère, celui qu'il avait porté si fièrement au fil du temps, le nom grâce auquel il s'était détaché de sa nature sanguinaire. Angmor se rassit, enfouissant de nouveau son visage dans les sanglots tandis que derrière les vitraux on pouvait voir mourir un à un ses trois fils avant que leur corps ensanglantés ne laissent naître l'odeur insoutenable de la chair brûlée. La neige blanche crissait, tandis que la cathédrale semblait reculer, laissant apparaître en grand l'immense manoir en flamme. Une jeune femme était visible par l'embrasure de la porte, devant elle des poutres de bois s'effondraient, soulevant des nuages de fumées et d'étincelles. L'horreur était à son comble quand Tarod remarqua quelque chose.

-Angmor, lève les yeux et regarde devant toi. Ta fille a survécue, elle a prit le chemin des souterrains et a réussis à s'échapper. Je suis Tarod Dénélan, ton descendant, et ta fille a été l'ancêtre de ma mère.
Le visage accablé du paladin se redressa, fixant avec avidité la scène derrière les vitraux. Son double aux yeux opaques fit de même, abandonnant son sourire malsain. A la limite de la perspective, au travers des langues de flammes crépitantes, une jeune femme tentait désespérément d'ouvrir une forte en fonte. Les trois spectateurs la virent saisir un tison sur la cheminée voisine et fracasser la serrure avant de rentrer dans le couloir qu'elle venait d'ouvrir. Les pleurs d'Angmor reprirent, mais cette fois il s'agissait de sanglots de bonnheur. En revanche, haine et colère se mêlèrent sur le visage du fou.

- Non ! Je lui ai donné la liberté ! Je l'ai donné au feu ! Pourquoi a-t-elle survécu ?! AAAAH !

En hurlant il se jeta en avant, brisant le vitrail de tout son poids. Le décor entier sembla voler en éclat, tombant en morceau et ne laissant plus que les contours de fer du vitrail. Puis les pierres se replacèrent, reconstruisant des murs et des colonnes, un plafond et un sol dallé, le verre se répara prenant la forme d'une grande vitre donnant sur la pièce, pièce se trouvant sans doute au sommet d'un bâtiment et surplombant une vallée couverte de neige. Tout cela reprit place au rythme des paroles de Tarod.

-Ta fille a survécu, elle a du se remarier et a finit par revenir dans ce manoir pour lui redonner sa gloire passée. Au fil du temps, la famille Dénélan a commencé à perdre ses racines et est partit sur les terres de la Côte Des Epées. Là-bas, une de tes descendantes a épousé le seigneur de ChâteauSuif et je suis né de son viol par Bhaal. J'ai cherché mes racines après l'aventure que j'ai vécu avec Kithiara, nous sommes arrivé sur les terres des Quatre Royaumes. J'ai fais ordonner la réparation du manoir Dénélan quand j'ai découvert son existence, il n'avait pas été entretenu depuis des dizaines d'années. J'ai du me séparer de Kithiara le temps de trouver un moyen d'échapper à l'écorcheur, il devenait trop dangereux pour elle. Je l'ai donc laissé dans la demeure Dénélan de Nobleterre et suis venu m'installer ici. Deux mois plus tard, toi et Timéus avez fait ma rencontre. Ces deux mois, j'ai passé de longs moments à contempler cette vallée depuis le grand bureau, un endroit calme et apaisant. Ton héritage existe toujours Angmor.

Le paladin usé par les siècles tourna son visage larmoyant vers Tarod, autour d'eux s'était reformé le grand bureau, bureau dans lequel tous deux avaient passé de longs moments malgré les siècles de différences. Un sourire s'étira sous les yeux bleus azur tandis que le corps d'Angmor se transformait en une poussière argentée que le vent faisait filer par la porte menant au dédale de l'esprit d'un fils de Bhaal.

-Merci Tarod, mille fois merci.

Le regard du demi-dieu se posa sur la vallée. Il combattait les souvenirs qu'il savait continuer de se battre pour sortir.

-Un jour Kithiara. Un jour tu découvriras toi aussi le calme si agréable de cette vallée. Je me débarrasserais de tous ces problèmes et nous nous retrouverons.
-Un jour Tarod. Un jour tu l'as retrouvera, mais pour l'instant nous avons encore du travaille.

Tarod sursauta et se retourna à la volée. Timéus était à côté de lui et le fixait de ses yeux immobiles et inflexibles.
Une fois son sang froid récupéré il prit la parole.

-Pourquoi tout cela ? Je sais d'où tu viens mais je ne connais rien de tes buts ou de ton histoire. Je ne sais même pas jusqu'où s'étendent tes pouvoirs et tes connaissances. Aurais-je un jour la possibilité de tout comprendre ?

Quelques minutes semblèrent s'écouler tandis que les yeux d'une noirceur incomparable gardaient l'immobilité la plus totale. Finalement, et pour la toute première fois depuis que les deux hommes s'étaient rencontrés, un lueur passa dans les yeux de l'étranger.

-Un jour tu le sauras. Je te le promet. Tout comme je te promet que tu retrouveras ta femme. Que nous le voulions ou non nous sommes tous deux liés, et même si la sensation de bonheur n'est pas la même entre ton peuple et le mien, nous nous arrangerons pour que les deux soient mis en accord.

Aussi froid et rigide qu'à son habitude, sous le poids de tous ceux qu'il avait fait disparaître, Timéus avança vers la porte avant de se fondre dans les ténèbres. Un léger sourire anima les lèvres de Tarod tandis qu'il repensait à son compagnon. Une lueur de sympathie. Un peu d'humanité était peut être né au sein du vide.

Un nouveau tremblement secoua l'endroit et la salle se contracta sur elle même, expulsant son occupant dans les couloirs. Perdu de nouveau, sonné, ne sachant où aller. Une nouvelle présence le fit réagir, il la connaissait mais n'arrivait pas à s'en souvenir. Se souvenir. Se souvenir de quoi ? Qu'avait il à savoir ? Il disparaîtrait comme tous, pas besoin de savoir. Mais pourquoi disparaître ? Qu'allait il arriver ? Il s'était passé quelque chose, il en était sûr. Les couloirs humides de son subconscient l'entourait mais il ne les reconnaissait pas. Pourquoi le sol tremblait, que faisait il là ? Oui, il se souvenait de quelque chose. Il était là à cause de... à cause de quoi ? il ne se souvenait pas. peut être pour rien. Cela ne rimait à rien. Il n'y avait plus rien.

-Si, Moi. Tu as encore du chemin à faire Tarod, tu as encore du chemin à faire avant de devenir un dieu.

Il vit le sourire pointu de l'écorcheur qui le fixait à l'angle d'un couloir. Devenir un dieu. Oui, oui il l'avait promis. Une porte s'ouvrit à la volée et par appel d'air aspira Tarod dans son embrasure.


La lune semblait gangrènée, des tâches noires la marquaient et elle semblait craquelée. Tarod était à genoux, respirant avec difficulté. Il tenait son bras gauche contre lui, bras mutilé par une vieille blessure faite par l'écorcheur, blessure incapable de guérir. La statue noircie et déformée de Ky se dressait face à lui, les tentacules d'ombres violacés en échappant de toute part. Partout dans les ruines de la ville il voyait s'élever des démons difformes, des âmes en peine, des êtres à la peau noircie et dont les membres semblaient s'entraver eux mêmes.
Devant les genoux du demi-dieu gisait le pendentif représentant un crâne enfermait dans des serres dorées.
De nouveau il sentait le terrible poids de la défaite. Il avait échoué, il n'avait pas été capable de protéger Kithiara et maintenant un des plus grands danger de l'existence allait récupérer sa place en ce monde. Un autel noir était dressé, et à cet autel était enchaînée une jeune femme pâle à la longue chevelure noire. la vision de son aimée sur le point d'être sacrifié au traître des dieux, au manipulateur du mal impie, à celui qui avait découvert l'essence pure du mal. Une épée brisée gisait à côté de lui et un bol plein d'eau se trouvait juste à côté de son pendentif.
La voix de la statut se fit entendre, une voix abominable arrivant à prendre à la gorge toute personne venant à l'entendre se sentait pris à la gorge tant il fallait empêcher la bile de s'échapper.

-Tu vas être le premier mortel à pouvoir apprécier le retour du dieu enchaîné ! Tu ne peux plus rien petit rat d'humain, la catin servante de Séluné est venu m'apporter la part de pouvoir qu'il me manquait, et c'est toi qui me l'a amené ! La plus grande sorcière de tous les temps à ma merci et son chien de garde inutile à mes pieds. Et vous pensiez pouvoir sauver une déesse ? Vous n'êtes rien, que de la vermine. Et toi, toi qui seras témoin de mon retour en ce plan, tu vas devenir mon serviteur, le premier d'une armée, et pour cela je vais plonger dans l'oubli toute ton existence. Adieu Tarod.

Les tentacules noirs vinrent caresser le visage du demi-dieu, affolant ses sens, détruisant ses repaires tandis que le rire fou du dieu enchaîné lui torturait l'esprit. Il ne savait plus. Il ne se souvenait plus. Qui était-il ? Que faisait-il ici ? rien. Il ne faisait rien ici. Il était venu pour disparaître comme tous devraient disparaître. Disparaître pour le maître. Quel maître ? Oui, quel maître ?... Tharidzun probablement... Cela sonnait faux. Pourquoi cela sonnait il faux ? Il était Venac Gaphrio, grand guerrier au service de sa divinité. Dans le bol d'eau devant lui, son visage s'ornait de deux grands yeux verts, des cheveux blonds, quelques tâches de rousseur et un sourire blanc scintillant.

Non, faux, faux, tout est faux, je le sais, je sais que c'est faux. Rien n'est vrai, je ne suis pas son serviteur. Je suis... qui suis-je alors ? Si je ne sais pas le dire c'est que cela doit être vrai... Alors je vais l'honorer, honorer le retour de l’œil Élémentaire Ancestral !

La tête penchée de Kithiara se redressa légèrement, son regard voilé réussit à percevoir Tarod au travers de la brume noir et du voile de sa douleur. Elle le vit chanceler, regarder la statue avec des yeux écarquillés et sentie qu'il perdait le contrôle, qu'il devenait ce que l'Enchaîné voulait. Les pupilles bleus de la jeune femme se contractèrent, se concentrant sur une unique sort, une unique injonction. L'air moite et lourd sembla se vivifier, le vent souffler, la pierre retenant la jeune femme ne semblait plus une véritable entrave tant sa captive retrouvait vie. Le vent siffla aux oreilles de Tarod qui fronça les sourcils. Venait-il de sentir quelque chose ? Pourtant il n'y avait rien, rien d'autre que le maître, alors pourquoi avait il sentit quelque chose ? que se passait il ? il redressa le menton et tourna un regard intrigué vers Kithiara qu'il ne reconnaissait visiblement pas. Son esprit était clos, embrumé, chaque porte était scellée, condamnée par la brume de l'oublie. Un nom fit vibrer les portes de son esprit. Un nom Cognant aux portes de son subconscient. Un deuxièmes s'y ajouta, ébranlant sa conviction de servir le dieu ultime.

-Tarod ! Réveille toi ! c'est moi, Kithiara !

-Ramasse l'épée brisée à tes côtés serviteur, et exécute cette femme insolente bafouant la suprématie de ton dieu ! Obéis mortel !

Mortel. Le mot sonnait faux lui aussi. Que se passait-il ? que signifiait tout cela ? Tarod ? Kithiara ? Un sentiment familier à l'écoute de ces deux noms s'éveillait. Le premier faisait naître... de la fierté. Oui, de la fierté. Le besoin de se lever et de vaincre. Mais vaincre quoi... Le deuxième nom évoquait... Qu'était-ce ? Cela ressemblait à... de l'amitié ? non, plus fort... de l'amour alors ? peut être... et ce dernier mot, mortel, pourquoi paraissait-il si étrange ? Qu'importe, il fallait obéir au maître. Se saisissant de la lame brisée, il se redressa et se tourna vers la jeune femme.

Le souffle du vent devint plus froid, plus intense. Des murmures semblaient s'y cacher : "réveille toi, Tarod, Tarod, réveille toi". Que se passait-il ?

-Tarod ! Tu es Tarod ! Celui qui m'a délivré et protégé ! Celui pour qui je vis depuis bientôt deux mois ! Tu es Tarod ! Le fils de Bhaal !

Bhaal. Le nom fit l'effet d'une gifle au guerrier troublé. Il regarda de nouveau au sol, retombant à genoux. Il tenta d'apercevoir son reflet dans le bol, reflet lui renvoyant un homme aux yeux violets et aux cheveux noirs. Pourquoi n'était-il pas blond ? d'étranges yeux que ceci. Que se passait-il ? Fils de Bhaal... il le savait, mais savait-il la vérité ? Fils de Bhaal...
Son reflet se troubla et les yeux devinrent rouges. Une voix résonna dans la tête de l'assassin immobile.
Tu m'as renié, pourtant il va te falloir m'accepter. Alors dis le. Qui es tu ?

-Je... je suis... je suis Tarod Dénélan !

Un air contrarier passa sur le la part déformé de la statue faisant office de visage.

-Dommage. Saignez le comme un porc.
-Inutile, je m'en charge dieu de pacotille.
Serrant plus fort le reste de lame, il remit à vif la plaie de l'écorcheur sur son bras gauche avant de le tendre au-dessus du bol. Le récipient se teinta de sang, dessinant des méandres voluptueux qui commencèrent à tourbillonner. Une main plongea au centre du petit siphon pour en ressortir serrée. Serrée sur la poignée d'une épée. Le vent froid s'amplifia tandis que se faisait l'apparition de la lame maudite de l'enfant du meurtre. Les yeux rouges du crâne brillaient plus fort que jamais et le sang se trouvant dans le bol rampa le long de la lame avant de rentrer de nouveau dans la plaie à vif. Petit à petit la plaie se referma et se tenait debout Tarod Dénélan.

-Je suis Tarod Dénélan, fils de Bhaal, le dieu du meurtre. Cette femme n'est pas une hérétique ou une sorcière, Il s'agit de Kithiara ! Retient bien son visage, c'est la seule vision réconfortante qu'il te restera de ce monde. Elle sera Kithiara Dénélan avant de devenir la déesse des sorcières, la déesse de la volonté et de la création. Quant à moi, je suis Tarod Dénélan, futur dieu du sang et des pensées, du corps et de l'esprit ! Et je suis surtout celui qui va te bannir de nouveau !

Sur ces mots, le rôdeur se jeta en avant. Deux démons tentant de l'arrêter se contractèrent soudain, et tombèrent au sol tandis que le nuage de sang leur ayant été arraché se mettait à voler autour du guerrier arrogant. Chaque goutte était une arme. Une larme d'acier employée dans une danse de toute beauté. Un maelstrom sanguinolent arrachant des cris d'agonie aux démons mi ombres mi Chaos. Le flot vengeur s'enroulait autour des mouvements rapides du rôdeur, se gonflant des restes de ceux que la lame venait frapper.

-Et dieu sépara la mer en deux.

Et la flot se scinda en deux. des monstres déchiquetés tombèrent les uns sur les autres, laissant le passage à une furie de lames dansantes. Les tentacules sombres redevenaient fumée avant de toucher le sol. La statue tenteait de se mouvoir dans son habit de pierre mais ses mouvements lents ne pouvaient rivaliser. La poigne glaciale de la mort enserra la gorge du dieu fou tandis que sa lame s'enfonçait en son torse.

-Adieu Tharizdun.


Tarod rouvrit les yeux, il était devant la table de marbre blanc. Devant lui, Timéus et Angmor le fixaient, attendant  de voir si il était de retour.

-Nous sommes, Tarod Dénélan.


Le rôdeur se mit à rire sous la déferlante de pouvoir du dragon. Il se redressa, l'épée pendante à son flanc. Quand la déferlante de pouvoir venant d'Aéris surgit, il ne broncha pas. Son esprit fut expulsé de son corps mais revenait instinctivement vers sa réserve d'ichor.

Malgré l'attaque mentale, le dragon enchaîna un rythme complexe de syllabes dans une langue cassante et gutturale. Ses écailles se recomposèrent là où elles avaient disparus, son corps sembla se durcir, retrouver des forces tandis que son visage grimaçant se contractait en se débarrassant de l'immonde vermisseau tentant de troubler ses pensées.

Dans la main de Tarod, Le crâne ornant l'épée souriait étrangement. Deux lueurs noirs perçaient par ses orbites. L'épée buveuse d'essence avait un invité surprise.







Nihil tomba lourdement sur le sol, mais ne ressenti pas le choc. Son esprit était déjà ailleurs, noyé dans des brumes infinies.

J'étais assis dans un fauteuil de pierre grise sombre zébrée de veines d'argent qui luisait doucement au fond de cette caverne étroite et longue. Une ancienne demeure des Nains disait-on. Un endroit où la magie avait façonné la destiné tragique d'une civilisation il y'a plusieurs milliers d'années. C'est ce que je traquais depuis trente ans déjà : les plus puissantes sources de magie qui puisse exister. Je voulais le trouver. Il me le fallait. C'était ma seule solution, ma seule porte de sortie.

Nihil se retrouva dans un néant affreux. Il semblait flotter au dessus du vide, mais ses pieds sentait un appui solide. Il ne voyait rien, sinon lui même. Aucune source de lumière, un noir profond et infini qui lui donna un vertige. Alors une voix lui susurra quelque chose à l'oreille : "As-tu encore de l'espoir ?" Nihil se retourna vivement pour voir d'où cela venait. Mais il n'y avait aucun changement.
"Quoi ?
-Tu as cherché bien longtemps, puis tu l'as trouvé. Par accident."
La voix semblait venir de l'extérieur, tout près. Nihil fouilla encore du regard, en vain. La voix continuait à débiter sur un ton mystérieux.
"-Aujourd'hui tu ne le possède pas. Non, c'est lui qui te possède. tu as cru que tu pourrais le contrôler.
-De quoi parlez vous !?" hurla Nihil.

Un temple, encore. En un an c'est le troisième que je visite. Tous abandonnés. Pourtant on voit clairement, qu'ici, de grandes puissances magiques se sont exercées. Mais j'ai toujours était déçu par mes recherches. Pourtant je ne désespère pas. En réalité il m'est impossible de désespérer, car je n'ai rien d'autre à faire, pas d'autre but.

Nihil revint à lui dans cette atmosphère vide. Il suait à grosses gouttes. La voix était là.
"-Tu ne t'es jamais lassé. Pendant sept vies d'homme tu as arpenté ce monde, la rage au cœur, la faim au ventre, les pensées embrumées par la haine. Mais aujourd'hui tu sais que cela a été vain.
-Je ... Je ne cherche rien ! Je n'ai jamais rien cherché !
-Tu ne t'en rappelle plus, n'est-ce pas ? Ta mémoire n'est qu'un grand vide qui attend d'être comblé ... Elle sera servie.

J'ai onze ans. Je ne suis pas particulièrement fort, ni particulièrement beau. Je joue comme tous les enfants de mon village à des jeux innocents. Mais, toujours, m'accompagne une sensation de malaise. Je ne me sens jamais bien. Avec personne, où que ce soit, n'importe quand : ce sentiment m'assaille, s'agrippe à moi comme une sangsue et me draine de mon énergie, vide mon esprit de toutes ces pensées et de tous ces sentiments que l'on trouve chez les gens normaux.
Ma vie est banale, ma famille est comme toutes les familles que je connaisse, ni pauvre ni riche, avec des hauts et des bas, des querelles et des réconciliations. Tout le monde en tire beaucoup de bonheur, se réjouis d'être normal, bénit les dieux pour leur bonté de leur accorder cette instant sur ce monde. Je ne ressens rien de tout cela. Juste du malaise.
J'ai l'impression que je ne vis pas, rien autour de moi n'est capable de m'imprimer une véritable impression, de me faire ressentir une émotion qui anime mon esprit. Je ne vois pas les belles couleurs du couché de soleil d'été, ne sent pas le doux parfum des fleurs printanières, ne goûte pas les saveurs des fruits de l'automne, ne frissonne pas au toucher des premières neiges hivernales, n'entend pas les voix mélodieuses et les chants des fête traditionnelles. Rien ne me fait ressentir ce que les autres appellent "le sentiment de vivre". Et pourtant, je ne suis pas mort.


Nihil émergea de nouveau dans le noir absolu. Il était nu. Il prit conscience du silence, de la perte de contact avec le sol, de l'aveuglement dans lequel il était plongé. Et de nouveau il lui semblait ressentir ce vide qui le rendait si mal à l'aise.
"-Oui ... Je viens d'abolir chez toi toute cette douleur que tu t'infliges constamment. Et de nouveau, tu te sens mal et dépourvu d'existence.
-Je ne m'inflige aucune douleur ! Je refuse de croire cela ! Vous vous jouez de moi !
-Regarde ta peau." l'interrompit calmement la voix.
Et Nihil regarda, et ce qu'il vit l'effraya. Sa peau était constellée de trous. Des petits trous espacés régulièrement aux bords nets et qui laissaient voir sa chair sur un demi centimètre de profondeur.

Et pourtant, je ne suis pas mort.
Mais hier, il s'est produit quelque chose d'étonnant. J'étais seul dans les allées boisées qui font le tour des petits remparts de bois du village, mes amis clopinant cent mètre en avant, lorsque je vis une poule s'échapper par un trou à la base du mur pourrit par les pluies de la saison passée. Elle n'était sans doute jamais sortit de son enclos, car elle se dirigea droit dans des ronces, et fut incapables d'en sortir. Elle se débattait ardemment pour s'extraire des vicieux végétaux, mais rien n'y faisait. Je m'arrêtai à sa hauteur et m’accroupis devant elle.
Alors j'ai vu, j'ai entendu, j'ai senti, j'ai goûté, j'ai humé. j'ai vu la détresse dans son regard crétin d'animal de basse cour, j'ai entendu ses cris de stridents qui s’échappaient de son gosier frêle, j'ai senti ses muscles ridicules se contracter alors que je la maintenait dans le piège, j'ai goûté son sang qui avait giclé dans ma bouche ouverte de désir malsain, j'ai humé l'odeur du cadavre lorsque la vie vient de s'en échapper. Et je me suis senti vivre.


Nihil se retrouva de nouveau dans le vide. Il était abasourdi, et son malaise croissait affreusement.
"-C'est depuis ce jour que tu as su que pour vivre, il te faudrait constamment assister à la douleur et à la détresse des autres, et à défaut, te repaître des tiennes.
-Je ne serai pas ce que vous voulez que je sois !
-Mais tu ne l'es pas ! Tu as toujours été toi même. Même si cet être est un peu étrange pour le monde dans lequel il évolue."
Nihil se débattait contre ce malaise qui l'envahissait, qui le prenait au tripes et lui vidait la tête. Mais il replongea dans ses souvenirs oubliés.

C'est la cinquième cérémonie que j’exécute depuis le début de mon périple. elles sont obligatoires pour prolonger ma vie artificiellement, sinon je n'accomplirai jamais mon but. Seulement, j'en ai besoin de plus en plus souvent. Si le nombre d'années d'effectivité de ces rituels va en diminuant, j'en serai trop vite dépendant. En outre, je dois sacrifier à chaque fois plus d'âmes pour que la mienne trouve la force de survivre et de maintenir mon corps en état.
Cela fait deux cent ans que je vis. Je parcours inlassablement les terres qui s'étendent sur ce monde pour le débusquer. Si j'échoue, ma vie aura été vaine, c'est ce que je redoute par dessus tout. Il me faut le trouver !


"-Ta chasse n'as pas été vaine, force est de le reconnaître, mais cela n'as pas eu l'effet escompté.
-Mais qu'était-ce !? Je ne me rappelle plus de rien ! Je me noie dans l'ignorance de ma propre existence !
-L'ignorance. C'est, avec la vanité de l'existence, tout ce que tu as toujours redouté ! Il te fallait un but, et tu voulais enfin pouvoir vivre, vraiment !"

Hier à l'Académie, j'ai entendu une théorie fort intéressante au sujet de la création du monde durant le cours magistral d'un des Grands Maîtres. Il disait que le Monde avait émergé de la rencontre de deux entités fondamentalement différentes : le Néant, et le Chaos. Il ajouta que notre monde ne pourrait exister si un déséquilibre entre ces deux forces s'instaurait.
J'ai l'impression de ressentir en moi ce Néant, ce vide qui m'emplit de malaise, et d'avoir besoin du Chaos pour exister normalement. Alors j'ai passé la journée à consulter tous les livres que j'ai pu trouver sur les Chaos. Il faut que je trouve quelque chose qui m'aide à rétablir mon équilibre. J'ai envie de vivre.


"-tu as cherché longtemps quelque chose qui pourrait s'apparenté à une incarnation du Chaos dans ton monde. Et tu a fini par trouver ...
-L'Odinatorion !
-Oui, c'est cette quête qui t'a maintenu en haleine si longtemps ...

Mon convoi a été attaqué à l'aube par des monstres arachnides, nous avons été décimés. Je gis mollement sur la route au milieu des cadavres de mes compagnons, blessé à mort. Soudain un homme se penche sur moi. Mes paroles jaillissaient désordonnées de ma bouche :
"-Les... les araignées.... des os... des pics... transpercés !"
L'homme me souleva et me transporta jusqu'aux racines d'un arbre. Il me posa contre, toucha mon front. Je sentais les derniers souffles de vie s'échapper de ma poitrine.
"-Mandibules... toile.... pas maintenant.... dois trouver le... le..."
Je me sentis partir, et tout mon corps se relâcher. Ma dernière vision fut celle de l'homme qui pleurait doucement.
Puis brutalement je senti revenir en moi toute l'énergie que j'avais perdu. Une douleur si effroyable que je criai de toutes mes forces. Mes plaies se refermaient, mais l'écorce de l'arbre m'emprisonnait petit à petit. Cependant, la sensation qui me frappa le plus brusquement, c'est que je sentis en moi un grand vide se combler. Je regardai l'homme en face de moi et compris :
"-L'Odinatorion !... enfin !..."


"-Alors lorsque tu fus libéré, tu sentis en toi qu'il n'y avait plus rien à combler. Tu t'es débarrassé de ta cottes qui t'emprisonnait le corps dans ses pics pour t'empêcher de ne rien éprouver et être sur de vivre.
-Mais je garderai éternellement les marques de ce passé ! dit Nihil en regardant de nouveau ces trous nettes et si bien dessinés.
-Certes. Mais la priorité est le retour aux réalités. Alors que tu avais atteint un but, tu en avait trouvé un deuxième : reconquérir ton passé. Maintenant, il va falloir que tu en trouve un nouveau si tu veux triompher d'un dragon, Nihil."

Alors Nihil sentit le cocon mental s'estomper. Il revêtait de nouveau son armure et ses armes et sentit les assauts du dragon sur son esprit. Il mobilisa toute son énergie pour repousser ces forces immenses et reprendre conscience








Je tentais désespérément d'enfoncer l'esprit de mon adversaire, il était immense, plus grand encore que son corps et ressemblait à une immense citadelle avec de grandes tours noir et de aux hautes muraille de pierre. Aucune de mes attaques ne porta ces fruits alors que j'y mettais tout mon savoir et toute ma puissance, le dragon ne semblait pas en souffrir outre mesure et maîtrisait mon assaut avec une facilité déconcertante. Après plusieurs seconde d'attaque inefficace je rassemblais une nouvelle vague de magie que je m’apprêtais à envoyer sur mon adversaire quand je sentis quelque chose me marteler les cotes, mon corps était attaqué et ce n'était vraiment pas le moment . Je tentais dans un premier temps de faire abstraction de la douleur et de me concentrer sur mon objectif, mais la bête profita de cet instant d’inattention pour se débarrasser de moi comme on repousse l'assaut d'un moustique. Je revint dans mon corps et reçut un coup au flanc, ça ne devait pas être le premier car la douleur devenais insoutenable, la Noble épée dans son fourreau était agité de tremblement et me martelais le flanc avec insistance . Elle arrêta son manège dès que je revint dans mon corps.

" C'est inutile imbécile que tu es !! Tu ne fait que renforcer sa volonté et ses pouvoirs avec ton attaque pathétique, il n'avait pas combattu depuis notre dernière rencontre et semblait un peu rouiller mais toi aussi tu as perdu la main à la différence que ton pouvoir mettra des jours à revenir alors que le sien est déjà entrain de remonter à la surface, ne crois pas pouvoir le combattre comme la dernière fois !! Il était beaucoup plus petit et faible et il t'a quand même tué, je ne sais pas combien de temps tu es resté en moi mais ça à duré plus d'un siècle je le crains ...

La tirade de l'épée fut interrompu par une intrusion des plus étrange, à la frontière de mon esprit flottait des brides de souvenir, de vie qui s'écrasaient sur mes murailles mentale dans un fracas assourdissant , des brides de souvenir me parvenais, entraient dans mon esprit et ressortais aussitôt pour retourner volter dans la salle.

"-tu as cherché longtemps quelque chose qui pourrait s'apparenté à une incarnation du Chaos dans ton monde. Et tu a fini par trouver ...
-L'Odinatorion !" , la voie me parvenais clairement et je décidais d'entre ouvrir mes défenses pour surprendre une plus grande par de la conversation, grossière erreur. Une vague de voix me submergea .

"Non ! Je lui ai donné la liberté ! Je l'ai donné au feu !" "-Ta fille a survécu"  "mille fois merci";
"Père où m'emmenez vous?
-Hahaha tu le sauras bien assez tôt mon fils!" "-Mon seigneur! Ayez pitié, de ma vie je n'ai fait que servir votre éminence" "-Tu as faits de toi un monstre te dis-je! un démon!"

Une voix plus forte vint mettre fin au vacarme des autres ;

[size=150]"Trouvé, petit insecte"[/size]

Pris de panique je refoulais tous les intrus et me barricadais dans mon esprit, je me levais et parti en courant à l’opposé du dragon qui marchait à présent vers moi d'un pas assuré.

[size=150]"Où compte tu aller, misérable humain ? Tu ne peut pas te cacher, toi et t'es camarades allé tous mourir et je dois dire que tu m'a bien aidé, t'a magie les a éparpillé et il ne me reste plus qu'a les piétiner"[/size]

A ces mots un flot de magie jailli du dragon et me projeta en arrière, je m'écrasais contre la parois de la salle et le choc me coupa le souffle, je vis les corps des autres suivre le même chemin que le miens et percuter le mur à leur tour, un horrible bruit de craquement s'échappa du corps de l'éolien qui venait de se briser, le sort du dragon eu plus d'effet qu'il ne l'avais escompter et la voûte de la salle s’effondra dans un tonnerre assourdissant .

Un homme était assis dans une caverne basse et sombre il avait le visage couvert de suit et le coté droit brûlé, une profonde entaille courait de son cou à son ventre , à côté de lui une épée reposait sur la paroi irrégulière, un éolien couvert de cicatrice phosphorescente était allongé deux pas plus loin et respirait régulièrement à la façon des dormeur, plus loin encore un démon rougeoyant ronflait avachi contre une grosse pierre, l'amnésique était recroquevillé sur lui même au milieu  de la grotte et parlait dans son sommeille, à l'autre bout de l'excavation le rôdeur était assis et regardait dans le vide, il semblait éveillé mais ne bougeait pas et ne parlait pas plus . L'éolien ouvris les yeux dans l'étrange caverne et se redressa lentement, il ne parvint pas à ce relever complètement, son corps ne lui obéissait plus correctement et un anneau rouge flamboya sur son bras quand il décolla celui-ci du sol, l'anneau plaqua le membre sur la pierre humide et fit trébucher l'éolien qui s’étala de tous son long sur le granite . Après quelques instant il s'assis e se retourna vers le borgne qui le regardait fixement .

"Qu'est ce que c'est ?" demanda l'éolien .

" Un sort d'entrave, je préfère prendre mes précautions avec toi, tu as failli m'éventrer une fois déjà je ne tient pas à retenter l'expérience, alors ne m'en veut pas si je ne te l'enlève pas tout de suite" Répondis l'autre du voix éteinte, il ajouta après quelque instants d'hésitation :"Ça à quand même du bon, si tu n'avais pas été un monstre je n'aurais jamais pu te soigner, je n'ai eu besoin que de rassembler ton esprit et quand j'ai voulu rafistoler ton corps il c'est mis à ce reconstruire de lui même, après sa je lui est donné un coup de main d'ou les cicatrice phosphorescente malheureusement ça à trop bien marché et tu t'es mis à gonfler, puis tu as essayé de me tuer, j'ai dut te rendormir...

"Désolé" répondis l'éolien en baissant la tête, "Çà arrive de plus en plus souvent ces temps si" Il resta sans rien dire quelques minutes puis repris " Qui es tu ? Tu es sortis de l'épée tu as fait quelque chose au dragon, après j'ai .. je ne sais pas trop ce qu'il c'est passé, mais je sais que ça venait de toi, qui es tu et d'ou vient tu ? "

" Je suis Aeris Sombrécume, j'étais... diplomate avant de finir ici, pourquoi j'étais dans l'épée je ne sais pas vraiment, et d'où je vient cela ne te regarde pas"

"Que c'est il passé ? Où est le dragon et où sommes nous ? "

" Tu parles trop pour un blessé" lâcha l'épée contre le mur "Beaucoup trop"

"Laisse Ragnard, cesse de bougonner, si tu veut savoir le dragon n'est pas loin et nous n'avons pas bougé depuis mon arrivé dans votre groupe, la salle c'est effondrée suite à un sort de la bête et nous sommes sous les décombres"

"Il y a un moyen de sortir" s'enquis le blessé.

"Oui, mais t'es amis ne sont pas en états de bouger pour le moment, je suppose que tu te demande comment ils vont ? Oui, et bien plutôt bien, le corps du rôdeur est intacte mais son esprit divague, je ne sais pas ce qu'il lui arrive, l'amnésique dort paisiblement et le démon ronfle comme un sonneur, j'ai trouvé une sorte de petit lutin barbu dans les décombres et il à l'aire de se porter à merveille, toi tu étais le cas le plus grave mais tu t'es vite remis."

" Toi tu as l'aire dans un sale état, comment t'es tu brûlé ? "

"En essayant de sortir"

"Peut tu me libérer maintenant ? Je ne suis plus dangereux ."

Le magicien tapota le l'anneau du doigt et celui-ci disparut, de l'autre côté de la pièce le rôdeur se leva.
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Le sac de contenance [En Cours] Empty
MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 21:11

Un pas, deux pas, trois pas. C'est bon, l'os avait l'air reformé correctement.
Au moment de la démonstration de la toute puissance draconique, un des nombreux blocs de pierre ayant chuté s'était abattu sur la jambe du rôdeur. Il avait réussit à s'en dégager assez vite, assez vite pour que personne ne le voit avec une jambe brisée. Après une heure assit sur son rocher, il avait vu apparaître Aéris traînant le corps inanimé et auréolé de rouge de l'éolien, puis le nouvel arrivant c'était écroulant en soufflant. Sur les côtés de la petite pièce formée par les décombres, Nihil et Benadrog gisaient, à moitié ensevelis. Au bout d'une nouvelle heure, le borgne les avait dégagé et avait même retrouvé Papimouzo sous Nihil. Cela faisait maintenant cinq heures qu'il avait réussit à à se dégager. Sa jambe s'était certes reformée, mais elle était juste assez solide pour supporter la marche et lui faisait encore souffrir. Les tissus ne s'étaient probablement pas réellement réparés, le tout s'était juste replacé de façon à ce qu'il puisse avancer. De toute façon ils ne pouvaient pas rester assis là le temps de récupérer, c'était une mauvaise idée. Très, mauvaise. Depuis quelque minutes, il sentait que la magie ambiante commençait à s'activer d'une façon étrange : elle avançait à reculons. Le reptile géant était sûrement entrain de la manipuler pour redonner son apparence originelle à la salle. Ce qui laissait entendre que les éboulis les masquant au courroux ardent de la bête allaient disparaître sous peu.

Il entendit le bruit d'un liquide goûtant au sol. Ses deux yeux se posèrent sur la petite flaque de sang à ses pieds, flaque alimenté par sa main gauche laissant échapper le précieux liquide au compte-gouttes. Il se rendit soudain compte que celle-ci était meurtrie et lui faisait affreusement mal. Dépliant douloureusement les doigts, il caressa du regard la plaie arrondie faisant le tour de l'amulette qu'il tenait toujours. Il la serrait depuis plus de cinq heures et l'avait serré à s'en déchirer les chairs. Et il ne s'en était pas aperçu. Troublé par cette découverte, il passa de nouveau l'amulette autour du cou, frémissant comme à l'approche du grand froid tandis que le peu d'ichor mêlé à son sang sombrait dans un sommeil artificiel. Doucement, l'emprise glaciale de Timéus fit taire les veines palpitantes et décontracta les muscles tendus du demi-dieu.

Son pas lent et mesuré le mena jusqu'à la porte d'adamantium dont les fines gravures représentaient un entrelacs complexe de chaînes et de serpents. On pouvait dénombrer sept reptiles en tout, la gueule de chacun était fermé sur une chaîne. A vrai dire, il n'y avait qu'une seule chaîne, mais celle-ci se divisait à de nombreuses reprises et rejoignait les bords de la porte ronde en de nombreux points. Dégainant son épée, Tarod la planta sauvagement au centre de la porte, sur le crâne de serpent lui faisant face. Ou plutôt essaya de l'y planter : la pointe de la lame ricocha et le métal proche de l'indestructible de la porte se mit à vibrer d'une note claire et assez aiguë. la tête qu'il venait de frapper sembla se ternir au niveau des fentes lui servant d'yeux. Le regard noir de Tarod se porta sur ses deux seuls compagnons encore éveillés.

-Nous ferons les présentations plus tard, pour le moment il faut sortir d'ici. Le monstre est entrain de reconstruire la salle et je ne donne pas cher de nous lorsque son désir ardant de vengeance aura découvert que nous avons survécu. La porte semble réagir aux chocs et aux vibrations donc si l'un de vous à une idée pour que l'ouverture se fasse, il a carte blanche. A condition de ne pas brûler tout le reste du groupe au cinquième degré.






L'éolien qui s'était remis bien vite de ses blessures avança vers la porte:
"C'est pas Dieu possible de ne jamais pouvoir mettre une poignée à ces foutues portes?"
Aries le devança et de la poignée de la Noble Epée il frappa doucement l'un des septs serpents gravés. Il résonna d'un son à nouveau aigue mais plus faible que précedemment.
"Cette porte... je me souviens que j'avais réussi à découvrir son système d'ouverture mais c'était il y a bien un siècle maintenant, et à vrai dire je ne m'en souviens pas
-Si seulement tu m'avais écouté à l'époque
-Epargne moi tes remontrances Ragnard...essayant de se remémorer le temps jadis où il s'était retrouvé au même endroit l'homme repris; Il me semble qu'il y a un système qui relie ces serpents
-Ouah je suis impréssioné j'aurais pas trouvé ça tout seul
-Ah ne t'y mets pas non plus
-Il suffit ces paroles sont aussi inutiles que désagréable, nous devons passer cette porte en vitesse!"

L'éolien examina la porte de près et ne trouva pas grand chose pour l'aider à résoudre le problème.
"-Bon et bien la seule chose qu'on puisse faire c'est faire vibrer ces reptiles et éspérer trouver la bonne fréquence, ou alors tous les faire résonner en même temps , il va falloir un peu tout essayer, mais commençons par la seconde c'est moins long à mettre en place...
-Tu as peut-être raison ça devait bien être ça la solution...
-C'est juste une conclusion après on verra bien, tout ce qu'on peut faire avec cette porte c'est jouer à faire de la musique alors allons-y
-Soit, je propose de m'occuper des trois plus hautes, faites en sorte de toucher les autres débrouillez vous pour vous organiser, peu m'importe
-Tu m'a l'air plutôt gravement blessé pourtantet si tu agrave ton cas tu seras plus un boulet pour la suite... je préfère m'en occuper, tu t'occupera des plus basses avec l'éolien.
-Mes blessures ne m'affectent pas toi, en revanche fais ce que je dis."

Sur ces paroles Aeris se résigna et l'équipe dans une synchronisation presque totale s'acquitta de leur tâche. Tous les serpents émirent un son différent, le bruit était assourdissant et penétrait les tympans des incongrus visiteurs. Le son s'altéra puis stoppa rien d'autre ne bougea, la porte restait close.






Lorsque Nihil émergea doucement de sons semi-évanouissement, le changement de décor le frappa et secoua assez son esprit pour le faire sortir de la torpeur. Il se hissa sur les coudes et balaya le décor sombre du regard : il aperçut les trois qui essayait d'ouvrir la porte puis Benagrod étendu sur le sol non loin de lui. Le démon avait essuyé de nombreux coups, et son corps meurtri ressemblait à la surface d'une pierre sur laquelle on vient de briser une autre : le derme rugueux portait des traces blanches en guise de contusions.
Nihil acheva de se remettre debout. Il entendit alors une petite voix derrière lui : "Hé ! Il serait temps que tu te réveil, j'peux pas bouger dans ces décombres !". Nihil se retourna et vit Papi trônant fièrement sur son bagage. Il le passa à ses épaules et Papi reprit sa place dans la poche supérieure, en profitant pour lui conter les derniers événements.
"-Le dragon a déclenché un sort suffisamment puissant pour écrouler le plafond de la salle et quelques uns des piliers d'Adamantite. Angmor a été blessé, Zephran aussi, quant à toi et l'aut'couillon de démon, vous étiez encore à terre.Et puis le dernier, j'ai toujours pas compris comment qu'il est arrivé ... M'est avis que sans lui on pourrait être mort, mais c'est pas une raison pour se défaire de toute méfiance !
-Je suis d'accord, mais nous lui sommes tout de même redevable de beaucoup." conclut Nihil.

Nihil se dirigea vers la porte, et les trois compagnons se tournèrent vers lui. Angmor parla en premier :
"-Cela fait bientôt une heure que l'on essaye d'ouvrir cette porte, rien n'y fait.
-Il n'y a ni sceau, ni glyphe, mais c'est bien un mécanisme magique qui la bloque, bien que son poids puisse être amplement suffisant si il fallait uniquement se fier à la force de nos bras. renchérit Zephran.
-En tout cas, le défaitisme ne nous servira à rien, interrompit le troisième, il nous faut nous atteler à cette tâche avec la plus grand ardeur si nous voulons définitivement échapper au dragon !"

A cinq, ils cherchèrent alors un moyen d'ouvrir la porte massive. Aéris tentait de trouver un moyen de l'activer grâce aux vibrations et à la résonance étrange de la porte tandis qu'Angmor récitait des formules dans des langages compliqués. Zephran cherchait parmi les décombres un quelconque objet qui puisse se avoir un lien avec cette porte, et Nihil inspectait les inscriptions autour pour tenter d'en déchiffrer la signification.






Au bout d'un quart d'heure à tourner en rond autour de la porte qui refusait toujours de s'ouvrir, je commençais a perdre patience, non seulement on ne pouvaient pas sortir de cet éboulis autrement que par cette satané porte mais en plus le dragon reconstruisait la salle par la magie et les éboulis qui nous dissimulaient allaient bientôt retrouver leur place d'origine sur la voûte et là, le dragon nous mettrait en pièce une bonne fois pour toute . je faisais les cents pas devant la porte jusqu’à ce que le rôdeur m'ordonne d’arrêter avec force mécontentement, je n'appréciais pas cette remontrance mais mieux valait ne pas me mettre cet homme à dos, il semblait être une sorte de guide pour les autres dans cette sinistre caverne. je m'assis sur une pierre et entrepris de fouiller ma mémoire pour tenter de retrouver le souvenir de ma dernière confrontation avec les portes magiques de la salle, quand je vis l'éolien ramasser un petit objet sphérique et noircie dans les décombres, il s'approcha de la porte et voulu glisser l'objet dans un interstice de forme identique.

"Je ne ferais pas ça à t'a place" dis-je à l'imprudent, "Tu risquerais de finir comme moi ..."

"De finir comment ? Humain ?"

"Non, brûlé plutôt" répond-y-je en montrant mon bras carbonisé, "j'ai déjà essayé sa quand vous dormiez, et visiblement ce n'est pas la bonne solution."

Il s'éloigna de la porte et n'insista pas, je me remettais à fouiller ma mémoire quand mon épée m'interrompu :

"La dernière fois, tu n'as pas ouvert la porte, c'est le dragon qui avait détruit de mur à côté en tuant les autres. Mais il n'y a aucune chance qu'il recommence aujourd'hui" ajouta l'épée pour briser le semblant d'espoir que sa phrase aurait pu faire naître en moi.

"Si tu n'a rien à dire d'utile tu peut te taire, nous n'avons pas de temps à perdre avec les élucubration d'une veille épée sénile" répliquais-je sèchement.

"Au contraire, cette information est plus que capital" La voix du rôdeur me parvenais de derrière un rocher, il se redressa et s'approcha de la porte. "Alors comme sa les murs sont plus fragile que la porte elle même..."

"Oui mais nous n'avons clairement pas la force nécessaire pour les détruire même s'ils sont plus fragile que la porte"

"Nous non, mais lui peut être" Ajouta le rôdeur en pointant le démon endormis du doigt . Tous se retournèrent vers Benadrog qui ronflait bruyamment.

"Bon qui le réveil ?"


Tout le monde se retourna brusquement vers Nihil, qui fit un pas en arrière.

"Pourquoi moi ?"

"Tu encaisse bien les baffes" lâcha l'épée avec un petit rire.

Devant le regard approbateur du reste du groupe Nihil s'approcha du démon et entrepris de le réveiller, d'abord en douceur puis, plus énergiquement. Après une minute de veine tentative l'amnésique due se résoudre à frapper le démon pour le tirer de son sommeil. Se fut un franc succès, le démon projeta la pauvre homme à plusieurs mètre et se leva en sursaut flamboyant et prêt à en découdre, il croisa le regard amusé des autres membres de la compagnie et se calma.

"Qu'est ce qu'il se passe ici ? Qui m'a réveillé je dormais bien et puis ... On ai où là ? "

Après un court résumé de la situation le rôdeur convainquis le démon de défoncer le mur nous empêchant de sortir, Benadrog s'y repris à trois fois mais fini par faire effondrer la parois à force de frapper dedans, il lui fallut quelques minutes d’intense effort pour ouvrir un passage assez grand pour que l'on puisse s'y engouffrer, ce que nous fîmes sans perdre une seconde . A l'instant ou le dernier d'entre nous eu franchis l'ouverture , celle-ci se reconstitua sous nos yeux et reforma bientôt une parois impénétrable, nous plongeant par la même occasion dans une profonde obscurité. Je n'y voyais absolument rien, et mes compagnons semblaient tous loger à la même enseigne, le démon alluma une flammèche dans sa main qui nous éclaira suffisamment pour nous permettre d'avancer dans l'obscurité du couloir. Je me retournais et mis une main sur la parois, je sentis l'esprit du dragon derrière le mur, je l’effleurais .

"Adieu le lézard"

"Adieu,veille homme" La réponse me parvins distinctement mais sens la moindre attaque contre mon esprit, je me retournais et poursuivis ma route . Nous marchâmes pendent plus d'une heure sans croiser le moindre croisement, ni effectuer le moindre petit virage. Soudain un bruit étrange nous parvint, un cliquetis irrégulier et très rapide, la source du sons se dirigeais selon toute vraisemblance dans notre direction. Au bout de plusieurs minutes nous aperçûmes à la lueur de la flamme du démon qui avait considérablement grandie depuis notre départ une nuée de petite créature insectoïde de la taille d'un gros chat que se dirigeait vers nous en émettant des sons aiguë couvert jusque là par le vacarme de leurs milliers de pattes sur le sol de la caverne . Elle se déplaçaient autant sur les murs du couloir que sur le sol et même au plafond.

"Qu'est ce que c'est encore que ces bestioles" pesta le rôdeur. "On va devoir toutes les tuer une par une ..." ajouta-t-il en dégainant son épée.

"Non, j'ai plus simple." Je me plaçais en avant du groupe et lançais une onde de magie dans le couloir qui fit voler les créatures sur son passage, elles tombaient des murs et du plafond et courraient en désordre dans le couloir se cognant autant sur les murs que les unes aux autres . Tandis que j'observais avec satisfaction le résulta de mon intrusion dans leur minuscule esprit le démon me poussa de l'épaule et se mis à brûler avidement tout ce qui passait à sa porter. Le démon pris dans l'ivres du combat se lança à la poursuite des créatures qui fuyaient sous son attaque nous privant du même coup de la lumière de son brasier .

"Génial, il va falloir le rattraper maintenant, et sans lumière qui plus est ..."






Beurk.

L'odeur de chair carbonisée agressait les narines des aventuriers alors que leur progression s'accélérait pour rattraper le démon dont ils apercevaient la flamme vacillante loin devant. Soudain, la flamme disparue, laissant l'épais manteau des ombres se reformer autour de la frêle équipé. Arrivés au bout du couloir, ils virent Benadrog seul un peu plus bas au beau milieu d'une caverne assez spacieuse grêlée de milliers de trous et d'où partait deux autres tunnels. Le visage du démon se tourna vers le reste du groupe et son air grave contrastant avec l'image jovial que ses compagnons s'étaient fait de lui, ils surent que quelque chose n'allait pas.

-On court. On choisit un tunnel et on court.

Aéris tenta de protester mais Zephran l'arrêta de la main. Il tendit l'oreille. un bruit. Un grattement. Non, des bruits. Des milliers. Ils résonnaient, partout, s'échappant des petites cavités et prévenant de l'arrivée imminente de leurs occupants insectoïdes. Mais derrière cela, un plus gros bruit se faisait entendre, un grattement bien plus fort qui montait du sol. En descendant la pente légère menant à la zone plate où se tenait le démon, il tenta d'observer de plus près ce sol de pierre.
Non, ce n'était pas de la pierre. C'était entièrement plat et en forçant dessus on pouvait le déformer légèrement. De la matière organique, légèrement semblable à de la cire d'abeilles.

-bonne idée, on court...

Sans chercher à en savoir plus, tout le groupe se précipita vers le couloir de gauche tandis que les tapotements des pattes pointues s'amplifiaient et que la cire faisant office de sol commençait à émettre de faibles craquements.
Le bruit des pas du groupe hétéroclite ne fut même plus audible quand l'armée d'insectes commença sa ruée frénétique le long du couloir. Dans un élan d'orgueil, Aéris se retourna, prêt à envoyer une nouvelle pulsation d'énergie et à brouiller les esprits des petites créatures comme il pouvait broyer leur exosquelette sous sa botte. Il sentit les millions de petits êtres autour de lui, il sentit les premiers vaciller sous son assaut et finalement... non, il n'y arrivait pas, il n'arrivait pas à saisir les petites flammes vacillantes qu'étaient les esprits des millions de monstres. Les flammèches se regroupaient, faiblissant en nombre, augmentant en puissance. Bientôt, les torches solitaires des pensées simples se fondirent en un seul et unique brasier immense, un esprit collectif indéfectible et tenu par une unique main de fer : la reine.
La reine. Un grondement se fit entendre, prélude au cris affamé qui allait retentir et rendre frénétiques les petites créatures ouvrières.






Aeris repris rapidement sa route et rejoignit rapidement le groupe qui filais à toute allure. Le flot monstrueux des insectes gagnaient peu à peu du terrain, les murs recouverts de milliers de pattes semblaient disparaitre à leur passage.
Un peu plus loin en arrière on entendait des pas plus lourds et quelques peu plus lents, la reine sans même qu'on la voit était déjà effrayante.
"-Mais cessez de fuir je peux tout à fait les contenirs! Hurla le petit Mage qui se cramponnait au col de Nihil
-Tu es fou! tu n'auras jamais la puissance nécessaire pour les stopper tous!
-Qui ne tente rien à rien sacripant!"

A ces mots le vieillard sauta de l'épaule de l'amnésique qui s'arrêta net et le pria de revenir le plus vite possible. Trop tard les vagues rampantes étaient déjà toutes proches. Le mage murmura doucement des incantations inaudibles mais qui semblaient résonner dans la grotte. Soudain du gnome surgis une vive lumière qui ébloui pendant quelque seconde Nihil et fit stopper le reste de la troupe qui se retourna d'un bloc sur le coup. La lumière se dissipa et les monstrueux incesctes se trouvèrent alors derrière une immense barrière transparente qui leur bloquait le passage.
"-j'ai réussi.. J'AI REUSSI!
-Il a réussi..." soupira Nihil qui n'y croyait plus.

Soudain contre la paroi s'écrasa une créature immense, elle surplombait de bien des mètres le groupe, son abdommen répugniant et enorme trainait au sol en libérant un mucus ecoeurant. La bête clacqua de ses immenses mandibules et d'un pas en arrière chargea contre la barrière qui ne céda pas.

"-Et voyez de quoi je vous ai sauvé!
-Trève de bavardage! l'interrompit Angmor, on a encore de la route à faire poursuivons, on ne sais pas combien de temps cela va tenir, avançons.
-Il a un don pour être rabat-joie celui-là" Grommela Papimouzo en remontant sur l'épaule de l'amnésique.

L'équipe s'enfonçait plus lentement dans le tunnel en récupérant de leur précédente course, soudain au fond apparut une faible lumière, à peine l'eu-t-il remarqué que le groupe se rua vers elle et arriva dans une immense salle. Les murs sculptés donnaient à la salle comme un air solennel. Le plafond, élevé à plusieurs dizaines de mètre au dessus des têtes des voyageurs était porté par de lourdes colonnes parsemées de cristaux qui éclairaient d'une douce lumière blanche la large cavité de la salle.
Zephran jeta son regard au centre de la dite salle où s'élevait un pied destal et écarquilla les yeux.
"la Statuette!"






De nombreux motifs entrelacés gravés dans le sol et qui luisaient légèrement partaient du piédestal sur quelques mètres, puis se dessinaient des cercles concentriques qui éclairaient le sol d'un halo laiteux. Le tout atteignait un rayon d'environ vingt cinq mètres, et eux se trouvait à une distance semblable du bord du premier cercle. Sur son socle resplendissait la statuette, haute d'une vingtaine de centimètres en métaux finement ciselés.

Le groupe entendit se refermer derrière lui le mur. Ils s'avancèrent vers le centre de la salle, comme hypnotisés par l'objet qui trônait sur le réceptacle. Ils arrivèrent ainsi à la lisière des cercles et s'arrêtèrent tous ensembles. Aucun n'osa faire un pas de plus. Aeris prit la parole le premier : "Nous ferions bien de nous méfier de ces gravures. Reculons un peu par sécurité.
-De toute façon il faudra bien qu'un jour on les franchissent ces lignes si on veut atteindre la statuette ! répliqua Benagrod. On est quand même là pour ça ! Assez de ces atermoiements incessants !"
Et il fit un pas en avant, franchissant la première ligne.

Il tressaillit légèrement, et toutes les sources de lumières de la salle frémirent aussi. Un léger grondement se fit entendre. Mais Benagrod continua, franchit la deuxième ligne. tous les autres membres du groupe étaient restés en arrière et contemplait fiévreusement son avancée. Il lui restait encore cinq cercles à franchir pour atteindre les motifs complexes qui entouraient le piédestal. Le passage du deuxième avait produit les mêmes effets que le premier, mais en plus prononcé."Recul Benagrod. avertit Nihil. On ferait mieux d’étudier un minimum ces sigles avant de se lancer aveuglement vers le centre." Mais le démon n'en prit pas compte, et il continua sa progression.

Les deux cercles suivants firent retentir un peu plus fort le grondement dans la salle. Les compagnons reculèrent dans la direction opposée à celle que prenait le démon. Cependant ils remarquèrent que plus il avançait, plus il avait du mal à faire un pas supplémentaire. Le sixième cercle sembla une véritable épreuve, et il hurla dans l'effort pour passer le dernier. Alors les grondements se muèrent en véritable tonnerre, les cristaux frémissaient plus que jamais et les murs vibraient affreusement.

Mais soudain tout s'arrêta. Alors Benagrod se regonfla et, du haut de son habituelle assurance, il se retourna et dit aux autres : "Alors ! vous voyez qu'il n'y avait rien à craindre ! Maintenant bougez vous un peu je vous attend !" et alors qu'il finissait sa phrase, le pan de mur derrière lui, en face du reste du groupe, s'écroula sur une dizaine de mètres de hauteur, et apparurent deux imposants élémentaires de pierre et un gigantesque golem qui semblait être fait d'adamantite. Ce dernier poussa un long cri grave et rauque qui semblait être de colère, déclenchant l'apparition de sept murs magiques qui partaient du sol aux emplacements des cercles blancs et enfermèrent Benagrod.






Le groupe resta tétanisé devant cette apparition, mais les créatures se dirigeaient vers celui-ci ce qui obligea tout le monde à reprendre ses esprits au plus vite sous peine de finir écrasé sur un mur. Les élémentaire de pierre était imposant mais le golem d'adamantite était le plus grand danger . Je sondait l'esprit des créatures et remarquais que les élémentaires étaient d'une bêtise accablante mais possédait tout de même un esprit que je me ferais un joie de mettre en pièce au plus vite, le golem lui ne semblait avoir ni esprit ni conscience ni quoi que ce soit pour le diriger d'autre qu'un ordre simple "Tue les tous". Le golem s'approcha de nous à grandes enjambées et tenta de tous nous écraser du plat de sa gigantesque main, nous partîmes dans toutes les directions mais notre fuite était entravée par les barrières magiques qui tenaient le démon en échec, ces même barrière ne semblait pas représenter le moindres obstacle pour nos assaillants qui les franchissaient sans problème. Les élémentaires voulurent rejoindre la chasse mais je leur intimais de faire demi-tour et ils obéirent sans faire de difficulté. Une fois qu'ils furent à l'autre bout de la salle je leur ordonnais de s'entre tuer et un combat dantesque s'en suivit, chacune des deux créature était très grande et faisait presque cinq mètres de haut et elle étaient de force égal ce qui rendait l'affrontement totalement imprévisible. Au bout de plusieurs minute ou j'avais put me mettre à l'écart pour maintenir mon emprise sur les créature pendent que mes compagnon affrontaient le golem, l'un des élémentaires pris le dessus et causa de lourd dommage à son adversaire qui se releva tout de même pour continuer l'affrontement. Cet exercice ne me demandait pas un trop grand effort car la bêtise extrême de ces choses me permettait de les dresser l'une contre l'autre très facilement, leur minuscule esprit n'était qu'une poupée de chiffon entre mes mains avides. Je finis par mettre l'une d'elle en miette après avoir annihilé son misérable esprit ce qui fit que le second retourna mon ordre de tuer sur moi et se mis à ma poursuite. Il avait une profonde entaille au torax pour peu qu'on puisse qualifier la fissure béante qui lui traversais le torse d'entaille. Il s'approchait dangereusement de moi et je ne parvint pas à modifier mon ordre mental à temps, un trois enjambées il était sur moi et je dus me résoudre à lâcher prise sur son esprit et à abandonner le peu de contrôle que j'y avais encore au profit de mes facultés à courir.
J'entendais la créature me rattraper mais je n'osais pas me retourner pour voir de qu'elle avance je disposais, je devais réunir assez d'énergie pour le faire exploser et cet exercice, lui, requérais toute mon attention et je devais le faire en fuyant devant un monstre trois fois plus grand que moi qui n'avait qu'une envie, celle de me tuer.Je vis passer près de moi une silhouette floue qui se jeta sur l'élémentaire et enfonça son épée noir dans la faille, la violence du coup fit vaciller la créature. L'homme sauta au sol et repris son élans et avant que sa victime n'est plus se relever un nouveau coup ébranla le corps de pierre qui se fissura de plus belle. Recommencent l'opération trois ou quatre fois il fini par mettre son adversaire en pièce. Les deux élémentaires n'étaient plus mais le groupe n'était pas tiré d'affaire.

Il restait encore le terrible golem qui courait dans toute la pièce en frappant le sol de ses poings démesurés, espérant probablement écraser les petites créatures qui détalaient à ses pieds. La créature avait bloqué Nihil dans un coin de la salle et s’apprêtait à l'écraser, l'homme avait une chaîne crantée dans la main et tirait dessus avec vigueur, l'autre extrémité de l'arme était enroulé autour de l'une des jambes du géant qui ne frémissait même pas sous l'effort désespéré de l'homme pour le déséquilibrer. D'un geste aussi insensé qu’inutile je saisi une javeline qui reposait contre l'un des murs de la salle et qui était très semblable aux armes que j'avais pus voir dans l'antre du dragon et la lançais de toute mes forces contre le golem espérant ainsi détourner son attention de l'amnésique pour lui permettre de fuir ou de contre attaquer s'il voyait une ouverture. Je ratais lamentablement ma cible d'un bon mètre et mon arme vint se ficher dans le mur derrière le golem, à quelques enjambées de là Zephran était recroquevillé contre le mur et semblait avoir le plus grand mal à ce contrôler, soudain je m'aperçue qu'une silhouette étais apparue là ou ma javeline était planté et qu'un flot de sang se rependait sur le sol de la salle. Quelques seconde plus tard une jeune femme apparut clairement, appuyé contre la parois et tentant d’arrêter l’hémorragie causée par mon attaque . j'entendis derrière moi le rôdeur murmurer:

"Nina!"

Je posais mon regard sur l'éolien qui fixais la pauvre femme d'un œil carnassier.

"C'est pas bon du tout..." dis l'épée à ma ceinture. "Arrête le !!"

J'obéie et me lançais vers l'éolien qui convulsait affreusement, la jeune femme rampait pour s'éloigner de lui comme si il avait pressentis la crise de lycanthropie qui allais suivre. Un poing, presque aussi gros que moi me percuta de plein fouet et m'envoya voler, dans mon empressement j'avais complètement oublier le plus grand danger qui pesais sur moi, je n'eu pas le temps de maudire ma stupidité car je m'écrasais sur le sol et perdais connaissance.






Zephran se transforma alors en loup sauta sur Nina et la dévora d'une façon bestiale et incroyablement violente.
Nihil qui l'aperçut hurla
"-On a une problème!"






Tout allait mal.
Zephran était incontrôlable.
Nina n'était plus que le nom passé d'un repas.
Benadrog était bloqué.
Aéris gisait au sol, nombre de ses os devaient être en miettes.
Nihil se débattait tant bien que mal mais avait autant d'effet qu'une mouche.
Papimouzo employait toute son énergie à ne pas tomber de Nihil.
Tarod testait douloureusement ses appuis, sachant que sa jambe ne tiendrait pas le choc face à une frappe directe du monstre de métal.

Il était bien trop tard pour Nina, personne ne se risqua à tenter de sauver sa dépouille. Elle avait au moins trouvé dans la mort l'utilité d'occuper Zephran qui mordait joyeusement dans ses tripes sanguinolentes. La marche lente du golem se tourna vers Aéris. La chaîne crantée de Nihil vint s'enrouler autour du cou massif tandis que lui même tentait de grimper la surface lisse du dos immense pour s'approcher de la tête.

Tarod s'approcha de la barrière et apposa ses deux mains dessus. Des étincelles jaillirent en tous sens et le rôdeur grimaça de douleurs. La teinte jaune du mur de lumière commença à se ternir, virant au violet et au noir. De fines craquelures commencèrent à se former à la surface de la prison du démon.

Le golem stoppa sa marche et commença à se retourner, fixant de ses orbites vides le demi-dieu occupé à détruire la barrière magique. Sa main se leva, partant à la recherche du parasite qui tentait d’abîmer son cou en se pendant à la chaîne crantée. La poigne du monstre enserra la chaîne et un grognement évoquant du métal fondu s'éleva de l'humanoïde de 7m 20. de minuscules éclairs bleus jaillirent de ses membres, se répandant dans la chaîne et laissant échapper une fine fumée de Nihil.
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 21:19

Le choc fit lâcher prise à Nihil qui retomba du milieu du dos du golem sur le sol, c'est à dire à environ cinq mètres de hauteur. Il s'affala lourdement et faillit envoyer Papi valser dans les airs.

Au milieu des cages Benagrod frappait de toutes ses forces sur les parois magiques, hurlant et gesticulant dans tous les sens. Soudain il se retourna et se rua vers la statuette, qui représentait quatre tyrannoeils saisissant un cœur par leur pédoncules. Le golem sembla le ressentir, et il se tourna instantanément vers le démon, puis fonça à grands  enjambées vers lui. Il traversait les murs magiques comme si il n'existait pas. Lorsque Benagrod fut à hauteur de l'objet il s'en saisit et tenta de l'arracher de son piédestal. Seulement la statuette y resta solidement rivée. Il donna alors un grand coup dessus, et toute la salle vibra et le golem s'arrêta net. Puis il poussa un cri retentissant, mais avant qu'il n'ai pu faire un nouveau pas, Benagrod avait de nouveau frappé a statuette, et le golem en fut tout abasourdi.

Angmor profita alors de cette engourdissement de leur adversaire pour  jeter sur son esprit un voile de peur et de désespoir. Comme le monstre avait abaissé ses défenses psychiques, le rôdeur y parvint, au prix d'un grand effort. Alors le commença à s'agiter dans tous les sens, balançant ses membres massifs à d'avant en arrière et sur les côtés. Dans sa dance folle il faillit écraser Zephran, qui se jeta alors sur lui. Son bond gigantesque le mena directement sur son bras, et il grimpa rapidement sur ses épaules. Le golem ne savait plus quoi faire, il frappait dans tous les sens pour dégager Zephran, mais le lycanthrope était si agile qu'en esquivant ses coups, il parvint à le faire se frapper lui même. Plusieurs fois le bruit fracassant du choc de deux masses d'adamantites résonna dans la salle.

Angmor tentait de maintenir le golem dans cette état de démence tandis que Zephran le forçait à s'autodétruire. Finalement, Zephran se retrouva au niveau de son genou, et alors le golem joignit ses deux poings pour l'écraser sur son articulation. Le lycanthrope s'esquiva au dernier moment, et le puissant coup que s'asséna le golem fit voler sa jambe en éclat. Il s'effondra de tout son long dans un fracas épouvantable et les barrières magiques disparurent.








Le démon se précipita vers Nihil et Angmor la statuette à la main. Ceux ci ne réagirent pas, ils étaient trop absorbés par la scène répugnante qui se déroulait devant leurs yeux. Zephran après en avoir fini avec le golem était revenu sur ses pas et dévorait maintenant la pauvre jeune femme qu'il avait précédemment tué. Une foi sa victime mise en pièce le loup se lança à la recherche d'une nouvelle proie. Il sembla juger que le rôdeur et l'amnésique faisaient des adversaires trop dangereux, il lorgna le démon quelques instant et se ravisa à nouveau. Enfin il repéra à quelques mètres de la un corps inerte. Avant que qui que se soit n'est put réagir la bête comme folle se jeta sur Aeris qui gisait à terre. L'animal enfonça ses crocs aiguisé dans le coup de sa victime qui ne bougea pas. Les autres compagnons se jetèrent à la suite de l'éolien pour l’empêcher de tuer un nouveau membre de l'équipe . Peine perdu, l'animal qu'était devenu Zephran enfonçait toujours plus profondément ses dents dans la gorge du magicien qui restais immobile. Soudain le lycanthrope lâcha prise et fit un bon en arrière. L'épée avait quitté son fourreau et pourfendait le loup garou avec fureur la lame semblait danser dans le sang que la créature perdait en grande quantité, les blessures du loup ne se refermaient que très lentement et laissaient de large cicatrice dénuée de fourrure et suintant le pue. Les trois compagnon restèrent stupéfait par cette nouvelle étrangeté. La bête laissa peu à peu la place à l'éolien qui se retrouva couvert de profondes entailles qui saignaient abondamment. Angmor se précipita vers son compagnon et l'allongea sur le sol. Là il passa ses deux mains au dessus du blessé et elles émirent une étrange lueur. Les blessures de Zephran se refermèrent lentement et il sembla revenir à la vie. Quand il ouvris les yeux le rôdeur quitta son chevet et le laissa sous la surveillance de Nihil puis alla voir si le magicien était récupérable. Quand il approcha du corps il remarqua une émanation anormal de magie qui provenait de sous le cache œil d'Aeris. Le corps du blessé irradiait une magie intense, les blessures dut au coup du titan n'étaient plus, seul restais les profonde entaille que le loup avait laisser dans la gorge de l'homme. Déjà celle-ci se refermait et une peau nouvelle se formait à une vitesse hallucinante. Angmor resta quelques minutes à observer cet étrange phénomène.

"Bon on a la statuette, et les gardiens sont mort. Que fait on maintenant?" demanda le démon.

"La mort ne t'atriste pas beaucoup toi" répondis Nihil.

"Toi non plus, tu n'est pas plus triste que moi, mais tu ne dis rien c'est tout..."

"Fermez la." La voix d'Angmor était catégorique et ne laissait place à aucune forme de discussion. Il se leva et vint s’asseoir à côté de l'éolien qui reprenait connaissance. Ses blessures n'étaient plus très grave mais malgré la magie du rôdeur elles se rouvraient sans cesse et causaient de grande douleur à Zephran qui gémissait dans son sommeil.
Il mis des heures à se réveiller et quand il le fit il sombra dans une torpeur morose en apprenant ce que la bête avait fait, son corps était toujours recouvert d'entaille qui ne disparaîtraient probablement jamais.

Je me réveillais couché sur un sol dur et froid, j'avais mal partout et plus encore au cou. Quand je portais la main à celui-ci pour le palper et vérifier mon état je ne sentis aucune blessure mais je détectais le travail que ma magie avait opérée pour les refermer. Je sombrais à nouveau dans le sommeil, décidément j'utilise trop mes pouvoirs ces temps si... Pensais-je avant de sombrer dans les ténèbres. J'émergeais une nouvelle fois quelques heures plus tard et je tendis l'oreille pour surprendre la conversation qui se tenait à quelques mètres de moi. Mes compagnons en cercle autour d'un feu allumé avec des reste déchiqueté de cocons d'insecte. Des cadavres de ces même créatures gisaient un peu partout. Autour de moi une dizaine de bestioles estropiées étaient éparpillées, certaines coupées en deux et d'autres éventrées. Leur misérable exosquelette n'avait par résisté à la lame aiguisée de la noble épée, celle-ci reposais dans son fourreau sur mon flan et irradiait le calme et la sécurité. Le démon semblait questionner Angmor qui arborait des yeux bleu terne et semblait attristé et pensif.

"Il est temps que tu t'explique, qui est tu exactement ? Que fait on maintenant qu'on a cette statuette ?" Demanda Zephran d'une vois éteinte d'ou ne perçait aucune curiosité mais seulement la résignation et le dépit.

Je me levais silencieusement et m'approchais des autres, je m’arrêtais à la limite de l'aura lumineuse du feu, ça faisais du bien, la chaleur est quelque chose qui vous manque quand on a passé des siècles dans une épée glacial à l'intérieur d'une grotte humide qui tout aussi froide.

"J'ai aussi quelques questions, vous formez un groupe des plus étrange et maintenant qu'on à la paix il va falloir mettre quelques petite chose au point" Dis-je en approchant du feu pour être visible.

"Alors tu t'es réveillé. Nous avons nous aussi des questions à ton sujet mais nous verrons cela demain, pour le moment je n'ai pas le cœur à ça." Dit le Rôdeur la tête posé sur les mains."Et notre amis Lycanthrope non plus..." Ajouta t-il en coulant un regard désolée à l'éolien qui se morfondait dans le claire obscure. Il se leva et m’entraîna à l'écart, hors de portée de voix du feu pour me faire un rapide topos de la situation, l'éolien avait réussie à tuer la jeune femme que j'avais blessé par inadvertance, il avait fini par la manger et avait essayer de me dévorer avant de se faire attaquer par mon épée qui s'était soudain animé. Cette dernière nouvelle me fit peur, les blessures infligées par l'épée ne guérissent pas facilement et au vue de la description qu'il m'avait fait de l'attaque je craignais que ma compagne n'y soit pas allée de main morte. En plus des séquelles mentale que l’accident ne manquerait pas de provoqué chez nôtres compagnon bleu il risquait de souffrir de séquelle physique importante et ce pour longtemps. Je fit part de mes craintes au rôdeur qui émit l'hypothèse que le statut de loup garou de Zephran le protégerait de ce genre de désagrément. Je me rangeais à son avis mais je le mis en garde de ne pas trop y compter, si il avait eu du mal à guérir sous sa forme bestial je craignais que cela ne s'arrange pas sous forme éolienne . Nous retournâmes près du feu et un à un nous nous endormîmes. Quand j'ouvris les yeux le rôdeur faisait les cents pas autour du feu mourant le démon ronflait bruyamment et l'amnésique revenait avec un tas de cocons dans les bras. Je ne voyais l'éolien nul part et je le cherchais des yeux pendent plusieurs minute jusqu'a ce que je le repère loin à l'écart contre la parois de la salle.








Zephran était accroupit et s'appuyait contre la parois de pierre. Il regardait pensivement ses mains encore salis par le sang de Nina. Il lacha un soupir et laissa son regard se soulever sur le plafond invisible de la sale.
L'obscurité l'entourait, seule la flamme du campement voisin perçait l'ombre opressante qui l'entourait.  La flamme devint de plus en plus faible jusqu'à disparaître. Il était seul, effroyablement seul dans une obscurité farouche qui ne semblait jamais vouloir le libérer.
"Je n'ai jamais voulu tuer ainsi
-Allons ce n'est qu'une de tes victimes"

Surgit des ténèbres un second zephran portant un riche costume, un costume de baron, son costume de baron.
"-Celle-ci je l'ai dévorée! je m'en suis nourri, regarde mes mains! n'ont-elles jamais étés aussi sales?
-Hahaha tu as toujours eu les mains sales sans jamais pourtant les trainer dans le sang, à par cette fois là,t u l'avais décapité sur les marches du palais, ce page qui t'avais insulté de sous-espèce malpourvue, quel delectable sensation avais-t-on éprouvé ce jour là!
-Quelle horreur arrête ça!
-Mais ne sois pas idiot, c'est bien toi qui l'a voulu tout ça! Ne va pas me repousser, je suis toi de toute manière!
-Oui et me voila tellement perdu que j'en reviens à me parler à moi même...
-Tu n'essaies que trop de te rejeter toi même, c'est stupide tu le sais que tu ne parle qu'à un reflet, tu essaye de faire de toi un autre homme et d'avoir une vie que tu ne méritera jamais.
-Tout ça je le sais! J'aimerais vivre à jamais tranquille, quitter ces remords, faire fi du passer, me libérer de cette foutue malédiction!
-Cette malediction tu te l'ai jetée toi même, et n'y vois tu pas une bénédiction? quelle puissance, quelle vivacité! tu repousse ce qui te sauverais! n'étais-tu pas heureux avant ? pourquoi ne pas reprendre ce que tu as perdu, avec ces outils qu'on t'a donné!
-Ces outils dont tu parle sont une punition pas un quelconque moyen de faire preuve à nouveau d'une cruauté sans borne! J'étais peut-être heureux mais je vivais dans la stupidité j'étais avide et sans respect pour autrui, il fallait que ça change, j'ai changé, tout à changé, Breaufort est mort avec moi!
-Non tu n'as pas changé tu te refuse à toi même! Tu ne fais preuve que de lâcheté parce que tu es juste effrayé par ce que tu as fait de toi!
-Peu m'importe d'être lâche, j'ai fait de moi un monstre, ma cruauté et les horreurs que j'ai commises sont incarnées dans cette bête!
-Mais sombre fât! Ce monstre, c'est toi! Tu te ferais bien de t'accoutumer à lui car il te suivra à jamais et jusque dans la mort! Vois comme tu lutte et comme tu souffre à chaque fois que tu prend cette forme, accepte le et alors ta douleur s'apaisera, tu refera de toi l'honorable homme que tu étais.
-Justement! je suis un éolien, et je piétinais des hommes, je faisais fi de ma race , je me sentais homme parmi les hommes alors que j'étais la termite dans la fourmillère.
-Reste dans tes illusions et tes barrières bancales que tu te force de maintenir contre toi-même!"

La lumière du camp revînt soudain un peu plus loin ce qui extirpa l'éolien à ses rêveries, il regarda dans la direction de celui-ci, Aries l'observais de sa position.
"Allez viens tu n'as pas mangé!"
L'éolien s'approcha et regarda l'humain avec un regard sévère avant d'aller s'installer dans sa couchette.
"Ah oui, en effet tu ne dois plus avoir très faim"








-Attends un peu Zephran, le repos va devoir attendre, il va d'abord falloir que nous éclaircissions certains points de cette histoire avant que tu rejoignes le pays des songes.

Le regard de Tarod se posa sur Aéris.

-Bien sûr tu es convié à t'entretenir avec nous.

Aéris tenta de soutenir le regard des deux yeux noirs du rôdeur. Il avait l'impression que des vrilles d'acier gelées s'enfonçaient à l'arrière de son crâne. Avec un léger grognement, il détourna les yeux et se redressa de sa position avachie, posant sa gamelle au sol. Zephran se rassis à son tour aux abords du feu, entre Nihil et Aéris, le plus loin possible de Tarod, celui ci lui faisait d'ailleurs face de l'autre côté d'une flamme vacillante. Un peu plus loin, benadrog ronflait paisiblement dans la petite zone à 40°C enveloppant son corps. à côté de l'amnésique, un petit mage s'était blotti dans les replis d'une petite bourse en toile. Le rythme lent et régulier de sa respiration était autant audible que les battements de cœur d'autrui. Quatre paires d'yeux fixaient intensément le feu de camp, observant avec détachement le crépitement des braises pour ne pas avoir à croiser le regard interrogateur d'un des autres aventuriers. Tous avaient quelque chose à cacher, pas un n'avait une histoire un minimum claire à exposer et pas un ne souhaitait réellement avoir à parler de lui même, mais ils avaient en revanche tous envie de connaitre la vérité sur les autres. Finalement, après cinq minutes d'un silence pesant, Tarod redressa ses yeux violets sur Aéris et prit la parole, sa voix calme et sérieuse prenant un air grave sur le fond de crépitement des flammes, enveloppant les compagnons du linceul du secret au sein de l'atmosphère oppressante des souterrains.

-bien, tu as probablement un grand ombre de questions à nous adresser, mais avant cela c'est moi qui vait chercher à savoir certaines choses. La première est simple : qu'elle était cette magie qui a réparé ton corps aussi vite ?

Nihil et Zephran gardaient le visage rivé au sol, espérant passer entre les mailles du filet et ne pas avoir à affronter l'aura terrifiante du rôdeur. Impossible de savoir d'où provenait cette sensation, tout ce qui était sûr c'est que soutenir le regard de plomb de l'anti-paladin passait pour un horrible calvaire. Ainsi, ils ne purent pas voir le visage surpris d'Aéris quand celui-ci s'aperçut contempler deux yeux violacés alors que quelques minutes auparavant il avait l'impression d'étouffer dans la poigne de ténèbres d'iris noirs comme... comme... non, il n'y avait pas de comparaison possible, la noirceur de son regard restait un trou noir au centre des feux du firmament que représentaient les mers abyssales. Il n'avait pas pu imaginer cela, mais alors était il entrain d'imaginer ce qu'il voyait à l'instant ? Ces yeux violet semblant être fait de sang cristallisé ? Et pourquoi cette comparaison lui venait à l'esprit ? Le sang était rouge, pas violet, alors que venait faire cette comparaison dans les yeux de cet homme, pourquoi y voyait-il l'image de la mort se refléter, pourquoi était il persuader que les enfants de la Faucheuse possédait tous des yeux identiques ? Un frisson lui parcouru l'échine avant que sa voix n'arrive à percer le barrage de sa gorge sèche. Elle était hésitante et refermée sur elle-même et perçait l'impression que son possesseur abordait un sujet déplaisant.

-Il s'agit d'une magie ancestrale et héréditaire, elle ne se transmet normalement pas dans ma famille, seul les anciennes dynasties des duchés du centre la possède. Je suis un bâtard, profitant de la magie paternel pour lire les pensées puis les déformer et également de communiquer par l'esprit avec ceux qui en sont capable. L'autre magie est celle de ma mère, une étrange magie basé sur la loi d'équilibre. La destruction et la régénération. La régénération de mon corps est un réflexe de survie comme respirer, mais je contrôle les phases de destruction et heureusement d'ailleurs...

-Très bien, et donc si je te trouve gênant, que je t'arrache la tête et que je te brise tous les os du corps, tu seras capable de survivre ?

Le ton du rôdeur n'avait pas changé d'un iota et son visage ne s'était déformé d'aucune façon non plus, aussi Aéris fut fortement pris au dépourvu lorsque des paroles aussi agressives jaillirent d'une personne aussi impassible. Il déglutit.

-Le temps de ma reconstitution évolue en fonction de la gravité de mes blessures. Une décapitation me laissera sûrement dans les limbes pour une très longue période.

Tarod sembla malaxer la réponse dans sa tête, creusant les possibilités concernant le futur et surtout cherchant à deviner jusqu'où s'étendait le domaine de cette étrange magie. Il n'y avait aucun doutes sur le fait que l'homme borgne venant de les rejoindre cachait bien d'autre capacités dues à cette étrange magie.

-Bien. Cette épée, pourquoi a-t-elle autant blessé Zephran ? J'ai bien compris qu'elle était magique, mais je veux savoir à quel point.

-C'est simple, elle a été conçue pour combattre "le mal" si je puis dire, elle attaque directement l'essence de créatures telles que les démons, les dragons ou encore les lycanthropes...

Les blessures marquant les bras de l'éolien furent le point de convergence de tous les regards pendant en instant. Enfin, tous sauf un, Tarod avait quant à lui porter son regard ainsi que son attention sur l'épée d'Aéris. le temps de quelque secondes, ses yeux reprirent la noirceur d'Outre-tombe. Le jeune homme tenant l'épée sur ses jambes sentit un frissonnement lui parcourir le corps. Non, pas le corps entier, seulement les jambes : le frissonnement ne provenait pas de lui mais de la Noble épée qui s'était, contrairement à son habitude, plongée dans un profond mutisme.

-D'accord. Et que faisais tu dans la tanière de ce dragon ?

-j'étais venu garnir mon tableau de chasse d'une corne de cette bête en trophée et de cette immense salle au trésor comme pièce d'exposition. Malheureusement il m'a quelque peu massacré et mon essence a survécu grâce à la noble épée. Mais puisqu'on en vient à cette question là, par tous les divins comment un groupe aussi étrangement constitué et aussi mal préparé a pu finir dans l'antre d'un dragon millénaire ? êtes vous totalement suicidaire ? Et puis... Un démon ainsi qu'un lycanthrope allié à deux humains pour le moins anormaux ainsi qu'un lutin, et le tout poursuivis par une femme douée du don d'invisibilité ! Franchement, à côté de ça, mon histoire est tout ce qu'il y a de plus banal.

Un nouveau silence

-Très bien, vu que nous sommes partis pour faire route ensemble, je vais répondre à vos questions. Cela nous permettra à nous aussi de mettre les choses au clair car nous avons tous ici des points sombres à mettre au jour, moi y compris. Le lutin, comme vous dites, est en fait un mage. Probablement puissant mais lié à une étrange entité, nous n'avons pas été capable de lui en tirer plus. il emploie un large panel de sorts mais l'instabilité de son lien avec la créature fait que ses sorts sont... dénaturés. C'est à cause d'un de ces fameux sorts ratés qu'il s'est retrouvé à la taille d'un lilliputien lors de notre voyage. Pour ce qui est de la jeune femme, elle faisait initialement partie de notre groupe, je vais donc vous expliquer comment tout cela a commencé.

Il se redressa et avança d'un pas souple jusqu'au corps massif du démon ronflant paisiblement. La main nue du rôdeur se posa sur la statuette dorée dont émanait une douce chaleur. c'était sans doute une simple divagation, mais l'air semblait se dilater et se contracter autour de "l'oeuvre d'art", à la façon d'une respiration lente et mesurée... ou plutôt d'un battement, un battement de cœur enchaînant systole et diastole pour faire correctement circuler l'air.  Revenant à sa place, il posa l'objet abondamment sertis devant lui.

-Ceci, est la raison de notre venue. Le lycanthrope nommé Zephran, le lilliputien nommé Papimouzo, la femme que vous avez vu se faire dévorer nommée Nina et moi, répondant au prénom de Angmor, Nous trouvions tous les quatre sur la grande place d'Arcania le jour où un demi-elfe encapuchonné est venu conter d'invraisemblables mais épiques aventures depuis le bord de la fontaine centrale. Il s'est levé, a crié à la foule tout un chemin à parcourir, a ouvert le grand sac qui pendait jusque là à son flanc et tout a commencé. Impossible de se souvenir de ce qu'il s'est passé mais nous et d'autres habitants de la cité nous sommes retrouvé au centre d'une petite clairière surplombant une vallée encaissée. Le plus étrange est que nous étions chacun équipé de nos meilleurs équipements et de tout ce que nous aurions nous même décidé d'emporter si nous étions partis à l'aventure. la majorité des compagnons d'infortune est resté sur place, espérant que le sort s'inverserait et qu'ils pourraient rentrer chez eux. Nous quatre sommes les seuls à avoir eu l'intelligence de partir sur le chemin indiqué par le commanditaire de l'expédition. Nina manipulait une magie bien sombre, mettant en avant un large panel de sceaux de sang et de rituels impies. Une personne peu fréquentable. Récemment, nous sommes entrés dans une immense tour à la recherche du chemin menant aux profondeurs ainsi qu'à l'antre du dragon. Lors d'une nuit, Nina s'est éclipsé, se rendant invisible, elle tentait probablement de nous doubler et de récupérer la statuette avant nous. Depuis quelque temps, Zephran que voila semble de plus en plus mêlé à son essence lycanthrope, il a donc réussis à plusieurs reprises à pister la jeune femme grâce aux gouttes de sang perdues en chemin. Pour ce qui est du démon, nous l'avons tout bonnement rencontré en chemin. Il a refusé de nous dire ce qu'il faisait sur le plan primaire, racontant une fois qu'il s'était trompé de porte en voulant se rendre aux toilettes et s'étant retrouvé ici, une autre qu'une sorcière a voulu déclencher une pluie de flammes pour raser une cité et qu'il est apparu à la place -pour un résultat similaire bien entendu- et aussi qu'il avait été envoyé sur se monde pour se venger d'un être ayant réussis à détruire son enveloppe corporelle il y a de cela cent ans. Encore réveillé près de ce feu, tu as Nihil, un aventurier dont l'arrivée a été pour le moins... percutante. A un point de notre aventure nous avons été opposé à une liche et lors du combat, Papimouzo a eu l'idée de tenter un sort ce qui a engendré la chute d'un Nihil totalement amnésique depuis le firmament. inutile de préciser que j'ai été le point d'impact. Celui-ci étant amnésique, nous n'avons pas grand chose à lui faire dire. En revanche, la chose est différente pour notre ami éolien dont la fourrure épaisse n'est pas celle d'un véritable lycanthrope, la lune n'ayant pas d'influence sur ses mutations hasardeuses ou sur sa forme bestiale bien plus dangereuse que n'importe quel loup-garou normal. Il va d'ailleurs peut être enfin nous donner une explication à cela.

L'atmosphère était pesante. Pas l'air ou la chaleur environnante non, plutôt trois regards convergeant en un point et émanant de personnes si inquiétantes de part leur comportement ou leurs capacités que quelque minutes au point de convergence aurait suffit à faire fondre le golem d'adamantite. Il tenta de s'humecter la gorge en vain et, dans un long soupir résigné, redressa les yeux sur les restes de cocons insectoïdes crépitant.

-Bien. Je n'y échapperais pas. Mais en échange, crois bien que tu devras t'expliquer aussi Angmor, je pense que Nihil et moi attendons cela bien plus que toi tu attends que j'avoue d'où viennent mes transformations. Je suis un éolien, peuple sage et paisible ne connaissant comme conflits que ceux des alizés. Et pourtant, je suis devenu une bête assoiffée de sang. Je suis maintenant une bête assoiffée de sang, et avant ça j'étais un monstre assoiffé de sang. Je suis le fils adoptif d'un seigneur pour le moins tyrannique prônant terreur et violence pour gouverner. Je pourrais bien cracher mille fois sur sa dépouille et profaner son tombeau jusqu'à ce que les vents même n'osent plus s'engouffrer dans un lieu aussi souillé, je n'en reste pas moins son digne fils, celui ayant fait coulé tant de sang par pur plaisir qu'on aurait pu le croire vampire. j'ai frappé au sang de nombreux paysans avant de les faire écartelés devant leur famille désespérée, forçant les enfants à ouvrir les yeux avant de les crever "par pitié". à de nombreuses veuves j'ai ordonné de faire subir le dernier outrage pour que tous me craignent et sachent que me servir sans faillir était le seul but de leur misérable existence. Et ainsi est arrivé mon malheur. Mon père défunt m'a parlé en songe, expliquant que lui avait été maudit dans la mort, supportant le harcèlement des démons pour le reste de l'éternité. Il m'a aussi avoué que pour mes actes mille fois plus sanglant je serais maudit dans la vie, une vie que je serais condamné à subir aussi longtemps que lui subirait la mort et où mes démons prendraient forme en mon corps. La bête est donc l'incarnation de ma violence ainsi que de ma soif de sang intarissable.

Il releva un regard tout aussi intense que celui de ses compagnons.

-Voila mon histoire Angmor. Maintenant, contes nous la tienne, sans omettre la raison de tes yeux aux couleurs instables.


Un silence de mort s'installa, même le crépitement du feu sembla se taire alors que Tarod restait muet, impassible face à la demande. Au bout d'une minute ainsi, il prit la parole.

-Très bien. Je vais vous expliquer en quoi mon cas est spécial.

Il se remit debout puis retira l'armure de cuir noir couvrant son torse et ses bras. En dessous de celle-ci se trouvait une chemise à lacet de soie blanche. Doucement, il défit les lacets, exposant son torse à l'assistance qui observait circonspecte les mouvements du rôdeur. Les interrogations sur les actes de l'inquiétant chef de groupe cessèrent, laissant place à celles ayant pour but de comprendre ce que leur offrait leur vue. Au centre du torse de l'homme, dans l'alignement de sa trachée, une onyx noire meurtrissait la chair. Elle était plantée là comme l'aurait été un fléau, déformant les muscles et laissant des cicatrices en sillons autour d'elle.

-Ceci, est un artefact, un artefact ne possédant pas de nom. Depuis que je le possède, il s'agit simplement de "l'onyx noire" pour moi. Enfin, dire que je le possède est un abus de langage, c'est plutôt lui qui me possède. Je suis Tarod Dénélan, fils du seigneur de Château-Suif, forteresse dont les ruines couvertes de cendre marquent encore la Côte des épées comme la brûlure qu'elle est dans le livre contant l'histoire de la région. Je suis un des nombreux fils de Bhaal, enfant d'un viol parmi tant d'autre et né pour tenter de ramener un père ayant prédit sa mort, dans le monde des vivants. Ceci est bien sûr la version courte. Il y a de cela trois siècles, Angmor Dénélan a fait l'acquisition de cette pierre de la même façon que moi, elle a jaillis d'un adversaire transpercé pour se planter en son torse. Cette pierre est le point d'ancrage d'une conscience aussi vieille que notre monde, un esprit nommé Timéus. J'ignore moi même tout de lui, ses objectifs comme ses origines, ses pouvoirs comme ses faiblesses, même si son esprit est maintenant mêlé au mien, je reste incapable de percer ses pensées. De ce que j'ai compris, il est sensé être enfermé dans la pierre et influencé son porteur en déformant son esprit, son caractère et ses envies, mais ce phénomène a été endigué par Angmor. Celui-ci était un puissant paladin, employant le pouvoir offert par les dieux pour punir les indignes par les flammes de la rédemption. Seulement, il a un jour été maudit après avoir noyé dans les flammes un concile de sorcières. La maîtresse des lieux a survécu à la fournaise et a eu le temps de maudire son adversaire avant que celui-ci ne la perce de sa lame. Ses plus sombres côtés se sont exacerbés pour former une autre personnalité se manifestant à la vue du feu et lors des combats, une personnalité maîtrisant à merveille le sort de colonne de flamme et persuadé que le feu n'était que la purification finale que la souillure de la vie attendait. Quand la pierre s'est implantée en Angmor, l'esprit de Timéus s'est incarné en celui du pyromane plutôt qu'en celui du porteur, faisant donc surface lors des crises de folie d'Angmor dont l'esprit a ainsi pu rester intact. Mais la réaction n'a pas été la même que chez les mortels normaux, le pyromane n'était qu'une création sans âme, un patchwork malsain de traits caractériels exacerbés et sans aucune psyché réelle. Timéus a donc bien plus facilement prit contrôle de sa cible, enfonçant ses racines impies au plus profond des convictions de la double personnalité d'Angmor. Et c'est par ce moyen que mon ancêtre paladin a échappé à la mort. Pour je ne sais quelle raison, je l'ai découvert prit dans les racines d'un arbre nommé le noisetier sanguinaire, arbre organique dévorant les animaux et les humains passant à portée. Quand mon épée a percé son torse squelettique affaiblis par le temps, la pierre a jaillit et s'est enfoncé en mes chairs. Mais à cause du lien s'étant formé entre Timéus et le pyromane, je supporte maintenant le fait de devoir partager mon esprit avec Timéus ET Angmor, l'âme de celui-ci ayant été emprisonnée dans l'onyx noire.

Sa main encore gantée se posa sur la garde de son épée.

-Ceci est une épée offerte par mon père. Chaque fils de Bhaal en possède une. Elle peut changer de forme à volonté, la seule chose à être systématiquement présente est le symbole de Bhaal sur sa garde. Entre autres pouvoirs elle est capable de boire l'essence des êtres qu'elle tue. Dans son palmarès on peut entre autre dénoter la destruction de l'avatar d'un dieu.

Il fixa le fourreau de l'arme quelques secondes, retira sa main et regarda de nouveau le feu de camp.

-Oh, et pour une raison qui m'est inconnu, la magie a tendance à se distordre à mon approche. Les objets magiques et les potions n'en sont généralement pas affectés, mais les sorts en eux même change totalement de nature, n'importe quoi peut arriver.

Aéris s'apprêtait à poser une question concernant les deux pendentifs pendants autour du cou du rôdeur, celui de nacre représentant une demie-lune et celui d'argent représentant un crâne emprisonné dans des serres en or, mais l'échos d'un bruit de pas venant du couloir leur parvint. le sourire blanc du demi-elfe brilla sous son capuchon quand il approcha.

-Ah ! je vois que vous avez récupéré ma statuette ! excellent, excellent, désolé de vous avoir fait subir tout cela, maintenant remettez la moi que je puisse tous nous sortir d'ici, elle est la clef qui me permettra de rouvrir le sac vers l'extérieur. je vous remercie grandement de m'avoir présenté un spectacle aussi amusant messieurs ! dommage que la jolie jeune femme n'ait pas survécu, il aurait été amusant de... la faire jouer un peu plus longtemps.

Il tendit une main en avant, main dans laquelle Tarod plaça à contre-cœur la statuette. La saisissant à deux mains, il la souleva devant son visage et sourit.

-Magnifique, absolument magnifique. J'avais besoin de quelqu'un pour la récupérer pour moi, le créateur du sac a placé de terribles sortilèges empêchant le possesseur d'interagir avec la tour ses souterrains simplement pour protéger ce petit bijou. Je vous remercie grandement de m'avoir offert la clef du Royaume Lointain, malheureusement mes pouvoirs n'ont que peu d'emprises sur cet endroit et votre retour dans le monde réel n'est pas souhaitable, je me vois donc contraint de vous laisser ici, bonne chance avec le dragon messieurs ! il risque de vite venir vous chercher !

Sur ces mots, l'homme disparu tout bonnement, comme si jamais il n'avait existé. Le groupe resta médusé. Que venait-il de se passer ? ils étaient obligés d'affronter le dragon pour sortir ? en commençant par passer la reine insecte... L'espoir de ressortir vivant venait de s'évaporer, tout comme celui de rentrer chez soi. Chez soi ? Qui donc ici avait encore un chez soi ? Zephran ? l'éolien courant de ville en ville en ne faisant qu'agrandir à chaque fois la liste de ses poursuivants ? Le roi déchu dont le royaume avait sûrement choisi la voie de la démocratie et dont l'armée ne serait employée que pour le tuer si elle apprenait qu'il était encore en vie ? Nihil ? Le pauvre humain tombé des cieux et totalement amnésique ? Benadrog ? Le démon arpentant la Terre dans le seul et unique but de s'amuser ? Aéris ? Aéris, celui ayant passé un millénaire dans une épée, quelle chance y avait il que la moindre de ses connaissances soit encore de ce monde ? Peut être Papimouzo ? Cet homme énigmatique que des cauchemars contant la mort atroce de ses compagnons dont les spectres venaient chercher le dernier survivant harcèlent chaque  jour ? Ou encore peut être Tarod ? Le fameux Tarod ! Celui ne pouvant même pas se permettre de retourner au près de sa femme sans risquer la vie de celle-ci, sans risquer que l’Ecorcheur ne détruise à jamais le corps mortel de la sorcière, sans risquer que Angmor se manifeste et ne devienne fou, transformant de nouveau l'immense manoir en gouffre flamboyant. Sans risquer, sans risquer que Timéus n'apparaisse. Timéus. Il le savait pertinemment, il avait depuis longtemps compris d'où venait Timéus, mais il ne voulait pas l'admettre. Que pouvait il admettre ? Que la personne contrôlant son destin n'existait pas ? Que si il tentait de nouveau de serrer sa femme dans ses bras l'âme de celle-ci pourrait être broyée et disparaître à tout jamais ? Non, c'était totalement impossible à envisager. Il ne pourrait pas retrouver celle qu'il aime, tout comme il lui était impossible d'envisager la partager avec ses multiples personnalités.

Il se mit à rire, rire comme un damné.
Quelle ironie ! Il avait tenté de se débarrasser de son passé d'assassin, de meurtrier sanguinaire, et voila que le peu d'humanité qu'il avait retrouvé l'avait poussé à faire confiance à cet homme, cet homme qui l'avait envoyé contre sa volonté dans une aventure extravagante. Il avait perdu. Perdu son humanité depuis longtemps, perdu sa femme dès qu'il avait trouvé la pierre, perdu la raison dès qu'il avait tenté de la contrôler, perdu la statuette qui faisait battre la magie de cette salle, et il allait bientôt perdre la vie.

Mais... la statuette ? Il fronça les sourcils. Son visage intrigué se porta sur le piédestal au centre de la pièce circulaire. Il avait l'étrange impression que quelque chose n'allait pas. Il marcha vers le piédestal.

-Zephran, Nihil, venez par ici.

Il en était sûr. Ce n'était pas la statuette qui pulsait ainsi. Elle, son rôle était tout autre. Le demi-elfe avait dit qu'elle lui servirait à ouvrir le passage vers le Royaume lointain. Elle sert donc à ouvrir un passage. Un cœur entouré de trois tyrannoeils. Il l'avait sentis, c'était sûr. Si l'air pulsait ainsi, ce n'était pas en rapport avec l'étrange phénomène se déroulant autour de la statuette. Il posa les mains sur l'autel. C'était ça le cœur de la salle, le piédestal était le cœur de la salle. Lui et ses deux compagnons se placèrent en triangle, posant chacun leurs deux mains sur le piédestal.

Rien ne se passa.

Ils poussèrent vers le bas.

Le piédestal s'enfonça dans le sol.

Un battement fit trembler les murs. Puis un autre, et encore un. Les anneaux gravés au sol se mirent à briller en rythme avec le battement. Son et lumière se faisaient de plus en plus intense, déboussolant les sens, réveillant le démon et le petit mage, faisant trembler les pierres de la pièce. Le bruit grave du battement se faisait de plus en plus puissant, faisant vibrer régulièrement le sang dans les veines du groupe, martelant leurs tympans avec la conviction que la mort suit la vie et les sonnant comme l'aurait fait une chute de cent mètres.

Puis tout devint noir.

La lumière revint doucement, filtrant à travers des fenêtres. ils se trouvaient tous au sol, dans une pièce ronde d'où partaient deux couloirs opposés. Aux deux autres points cardinaux se trouvaient de grands vitraux au-de-là des quels s'étendant une immense vallée verdoyante au pied de la montagne sur laquelle était juchée la pièce et à l'opposée, deux immenses portes d'ébène. Le sol de marbre de la salle arborait les même symboles que la pièce de la statuette, mais à la place du piédestal se dressait une immense vasque de cuivre remplie d'une eau noire. Tarod se redressa et s'approcha de la double porte d'ébène. Fermée à clef. Il se retourna et regarda ses compagnons se redresser, s'étirant pour faire partir l'engourdissement qui les avait gagné.
Benadrog produisit quelques flammèches pour se remettre d'aplomb.  

-Mais qu'est ce que vous avez encore foutu ?

Le rôdeur regarda successivement les deux couloirs identiques, tous les deux possédaient deux portes sur chaque mur avant un croisement.

-Excellente question.

Il récupéra son armure de cuir posée au sol et la renfila avant de se diriger vers le couloir de droite, ouvrant les portes une à une. Derrière chacune d'elle se trouvait une chambre richement meublée. le couloir continuait tout droit et tournait sur la gauche, il faisait e même à la première intersection. Il prit le premier tournant, repris un tournant et vit face à lui un escalier descendant. Il entendait les pas de ses compagnons se dépêchant de le rejoindre dans son dos. En bas des escaliers se trouvait une salle carrée, en face de lui se trouvait un second escalier montant et à sa gauche partait un couloir. il avança dans le couloir. Une pièce carrée, trois doubles portes. Un épais tapis de poussière couvrait le sol de la salle. Il n'y eu pas un souffle de vent pour expliquer le mouvement de la poussière. Les grains de poussières semblèrent se liquéfier, puis se mirent à couler vers le centre de la pièce. Le flux de la poussière s'éleva doucement au-dessus du sol, prenant une forme humanoïde. Plus la poussière se condensait, plus les traits du visages étaient nets.  D'un coup, la forme se contracta puis retomba au sol, laissant un elfe enveloppé dans une épaisse cape noir au milieu du nuage de poussière retombant au sol. Il étala un large sourire sur ses lèvres et pris la parole.

-Bienvenue à vous tous dans le sac d'Illmatar, je suis Telendril et je suis ici pour vous expliquer ce qu'est cet endroit, ce qu'est ce sac et ce que vous allez devoir faire maintenant que vous avez malencontreusement remis la clef des Royaumes Lointains à un mage probablement à moitié fou, si ce n'est complètement. Vous me poserez toutes les questions qui vous viendront à l'esprit après cela. Bien. commençons. Vous vous trouvez actuellement dans le Sac D'Illmatar. Illmatar fut un mage tout bonnement exceptionnel, ainsi qu'un voleur hors du commun. Rien ne pouvait lui faire obstacle et il mettait un point d'honneur à se montrer différent de tous. Il détestait se conformé aux règles et lois régissant le monde, au point qu'il se défiait d'absolument toutes les autorités. Il ne se joignit même pas à une guilde des voleurs, se contentent de prendre un disciple : moi même. Il désirait tellement être différent qu'il n'employait jamais de sorts n'étant pas de sa propre création. Quand un vol se déroulait mal, il ne risquait jamais de blesser autrui, ça aurait été être un mauvais perdant disait-il, quoi que personne n'ait jamais réussit à l'attraper. Malheureusement, il avait amassé tant de trésors et de marchandises qu'il ne savait plus quoi en faire et s'ennuyait fermement, il a donc décidé de se dresser contre la dernière chose qu'il n'avait pas outrepassé : le temps. Par un procédé qu'il a préféré garder secret, il a réussi à donner naissance au sac de contenance et donc à ce plan d'existence qui se trouve dans le sac de contenance. Le possesseur du sac possède tout pouvoir sur le déroulement du temps au sein du sac. Il y a de cela une vingtaine de siècles, Illmatar a tout bonnement disparu de la circulation, beaucoup supposent qu'il a finit par mourir de vieillesse. son sac est donc passé de mains en mains depuis ce jour. Je suis le gardien du sac, je suis sensé expliquer au nouveau maître les pouvoirs du puissant artefact dont il a prit possession. Mais ce lieu contient énormément de secrets, et Illmatar y a caché des artefacts qu'il jugeait trop dangereux pour le monde des mortels, comme par exemple la statuette... Elle est la clef vers le royaume lointain, un territoire au-de-là de la mer astrale, au-de-là du chaos élémentaire et où la réalité n'est pas régit par les mêmes lois qu'ici. Un parfait exemple de cela sont les tyrannoeils et les argos, créatures difformes provenant des royaumes lointains. Si le portail s'ouvre, le monde entier va être totalement déchiqueté par le conflit des lois physiques, et les créatures du Royaume Lointain semblent bien plus douées que nous à s'adapter et surtout à adapter le monde alentour. Je ne sais pas pourquoi votre ami demi-elfe souhaite ouvrir le portail, mais il est sûr que nous courons à la catastrophe. Bien, la porte derrière moi mène à mes appartements, appartements que je vais réinvestir maintenant que j'ai repris forme humaine. La porte à votre droite Mène à la partie inférieur de la demeure d'Illmatar, le lieu où vous vous trouvez. C'est aux tréfonds de la demeure que vous pourrez trouver la dernière clef, celle ouvrant la salle aux portraits, salle où chaque ancien possesseur du sac possède un tableau ayant adopté sa personnalité. En étant en possession de la clef, vous pourrez sortir du sac à l'endroit exact où se trouve le mage.

Aéris fit un pas en avant.

-Mais... moi je suis originaire de ce monde, quel intérêt aurais-je à sortir du sac ?

-C'est très simple, si les habitants du Royaume Lointain entrent en possession du sac ils vont y entrer à leur tour... voir le détruire tout simplement pour en dévorer la magie, et donc tous vous détruire.

-Très bonne raison à mon avis

-Donc, le problème est que la porte de droite ne s'ouvrira qu'une fois que vous aurez récupérés toutes les autres clefs. Je m'explique : Illmatar étant assez joueur, il a placé 9 clefs dans différents endroits, derrière la porte de gauche se trouve le couloir aux neuf portes, chacune menant à un lieu de façon plus ou moins étrange. Les portes se déverrouilleront une par une au fil de la récupération des clefs, tout comme les salles se déverrouilleront dans la demeure, donnant accès aux conseils et services de tous les autres disciples d'Illmatar. Des questions ? oui ? tampis, ce sera pour une autre fois, cela fait une éternité que je n'ai pas mangé ! J'ai beau être assassin de métier, j'ai bien le droit de profiter des plaisirs de la vie plutôt que ceux de la mort !

Ainsi l'assassin jovial contourna le groupe médusé et entrepris de monter les escaliers de pierre.
Les membres du groupe s'entre regardèrent complètement éberlués puis avec un haussement d'épaules, Zephran prit les devant en ouvrant la marche vers le couloir des neuf portes.

-De toute façon il semblerait que nos choix soient assez restreints. Quoi qu'il advienne, je ne pense pas désirer la fin de cette aventure, cela reste bien préférable à l'idée de se faire pourchasser par des bouseux armés de fourches rouillées.

D'un geste théâtrale, il ouvrit les deux portes de chênes probablement taillées directement dans le bois de l'arbre. Derrière s'étendait un couloir pour le moins banal, quatre portes de chaque côtés et une neuvième au fond du couloir. Rien de spécial n'était à dénoter, hors mis le fait que le bois des portes formait systématiquement une petite plaque avec le numéro de la porte. La plaque n'était pas accroché, elle faisait partie intégrante de la porte. Ils ouvrirent la première porte, dévoilant ainsi à leur grand plaisir...

-Des escaliers ! Non pas encore ! Pitié, mais pitié plus d'escaliers !

Et malgré les lamentations de Benadrog le groupe s'enfonçant dans une cage d'escalier plongeant de trois kilomètres sous Terre pour ouvrir sur de putrides égouts emplis de déjections et de détritus ainsi que de créatures qu'il est peu recommandable de fréquenter...








Les six aventuriers se retrouvèrent donc dans un tuyau humide et poisseux, comme la majorité des égouts, mais également abondamment habité. Il se était dans un conduit probablement secondaire d'un diamètre d'environ deux mètres. Le centre formait un grand caniveau et de part et d'autre de cet écoulement nauséabond, deux passerelles de brique longeaient les parois, parfois rejointes par un pont étroit. La poisse semblait s'être infiltré partout, se dégageait du flux constant qui gargouillait d'un manière écœurante dans lequel elle s'agglomérait parfois pour former quelques îlots d'immondices, elle s'était collée aux murs, formant une couche de gras puant parfois assez dense pour former de véritables stalactites de crasse qui pendaient lamentablement du plafond luisant, et avait colonisé le moindre espace libre entre deux briques dont la rougeur s'évanouissait sous le gris vert sombre de la moisissure omniprésente. Quelques grilles percées dans ce dernier donnait un peu de la lumière du jour arrivant par les tuyaux de plombs qui acheminait les déchets, mais elles étaient insuffisantes : ainsi avait été placées quelques lanternes à huile, espacées d'une vingtaine de mètres chacune, dont la lumière chaude peinait à traverser l'atmosphère épaisse d'une moiteur lourde.

Le groupe, dont les nez s'étaient peu à peu froncés à mesure qu'il s'approchaient de l'endroit, remarqua alors que, malgré que l'environnement puisse paraître hostile, l'égout était grouillant de vie. Des semblants de mollusques et de crustacés flottait paresseusement à la surface du liquide ou se fixaient aux bords du caniveau, et les rats étaient bien entendu présents en nombre. Mais d'autres créatures, certainement plus dangereuses, avaient élu domicile dans cet endroit malsain.

"-C'est dégueu ! Fit bruyamment remarquer Benadrog.
-Certes, mais il nous faut avancer." trancha Aeris
Ils avaient débouché à la perpendiculaire du conduit dans lequel ils se trouvait. A leur gauche, il se finissait un dizaine de mètres plus loin. Il partirent donc vers la droite, longeant le mur en essayant de ne pas s'appuyer dessus. Le boyau faisait un coude arrondit une centaine de mètres plus loin, rejoignant un autre plus imposant. De là, ils purent distinguer de part et d'autre de leur position que ce nouveau conduit ouvrait sur de nombreux autres.
"-Il y'en a ... des dizaines ... comment va-t-on trouver lequel emprunter ? questionna Zephran.
-Décidemment, cet Illmatar était bien joueur. constata Nihil dans un soupir de lassitude. Peut être devrions nous tout de même rechercher si il n'y a pas un quelconque indice qui ne mettrait sur la voie aux alentours.
-Je suis du même avis, conclut Angmor, inspectons les environs."
Et les membres du groupe se séparèrent, sauf Papi dépendant des mouvements de Nihil, afin de couvrir un rayon d'une vingtaine de mètres sur les deux "rives" de l'égout.

Leur recherche ne dura pas plus d'une demie heure, car il furent soudain interrompu par un bruit strident qui provenait d'un embranchement secondaire cinquante mètres au nord de leur position, l'égout principal courant de ce dernier vers le sud. Le bruit en question était le cri d'une créature humanoïde de petite taille, courbée, vêtue  et dont le visage était entièrement dissimulé par l'ombre. Lorsque les six compagnons se tournèrent brusquement vers elle, elle se figea quelques secondes, puis s'enfuit par le tuyau par lequel elle était arrivée.
"-Nous devrions faire attention à ce qu'elle ne ramène pas de ses semblables, remarqua Aeris."
Et c'est ce qui arriva deux minutes plus tard : une vingtaine de petits monstres débouchèrent brutalement dans l'égout. Certain sautèrent sur la rive qui leur faisait face, d'autres plongèrent dans l'eau, mais tous avançaient vite vers le groupe. Ces derniers étaient heureusement préparés, et le temps qu'ils parcourent la distance, trois d'entre eux étaient déjà tués par l'arc de Zephran. Les autres avait sortit leurs armes, sauf bien sûr Benadrog qui affectionnait davantage le corps à corps avec ses poings.
Les créatures furent brutalement massacrées, seules trois en rechapèrent, se précipitant de nouveau dans leur conduit d'arrivée. Les cadavres jonchaient le sol, mêlant leur odeur à la puanteur ambiante. Les équipiers balancèrent dans le caniveau le peu qui avait réussi à rester sur les étroites passerelles en mourant, et les corps partirent doucement à la dérive dans l'eau noire, inertes et repoussants.
"-On dirait des gobelins, sans doute transformés par la vie dans ce milieu ... dégoûtant. remarqua Nihil. Ils vont sûrement opérer comme à leur habitude lorsqu'il repèrent un ennemi : nous harceler irrégulièrement pendant tout le temps où nous resteront ici. Il faudra être sur nos gardes."
Ils reprirent finalement leur recherche d'indices afin de poursuivre leur route dans une direction qu'il saurait être le bonne.








"Je déteste les égouts... Des souterrain sordide, des odeurs nauséabonde, de la crasse à n'en plus finir et en plus une armée de Gobelin misérable pour nous harceler toutes les cinq minutes..." Un rapide tour d'horizon du groupe m'appris que mes compagnons ne semblait pas apprécié plus que moi notre situation, nos vêtements étaient dans un état pitoyable, il faudrait surement des jour pour faire partir l'odeur si c'était possible.

"A droite ! Il y a un tunnel au sec qui s'enfonce vers l'est" Dit Zephran. Ni une ni deux tout le monde se précipita dans la galerie. Elle était plus étroite et nettement plus propre que l'égout nauséabond que nous venions de quitter, cependant le conduit était aussi bien plus sinistre, des rangée d'alcôve composaient le mur, chacune d'elle renfermait un crâne humain ou non et ce sur presque trois mètres de hauteur et sur toute la longueur de la galerie. L’absence d'eau et le sol sûre sous nos pied facilita grandement notre avancé, en deux heures nous parcourûmes à la lueur des flammèches du démon le double de la distance que nous aurions put faire dans l'égout humide. De plus les Gobelins ne semblaient pas venir dans cet parti du réseau souterrain. Une brume épaisse recouvrait maintenant le sol du tunnel, petit à petit la brume monta et bien tôt toute la galerie baignait dans l'humidité étrange.

"Des égouts puant et maintenant des catacombe interminable avec des crânes et des humains pour seul compagnie, pour couronner le tout une brume épaisse... Ça pourrait difficilement être pire.." grogna le démon dans le noir alors que sa flammèche s'était éteinte pour la troisième fois.

"Certain d'entre nous pourrait ne pas être tout a fait humain" Répondis-je en glissant un regard au démon. "Pour ma part je ne compte pas rester en t'a compagnie éternellement donc si les humains te dérange tant que sa tu peut toujours t'en aller, tu ne nous manquera pas !"

"Ne commence pas à te refaire des ennemis Aeris... Tu devrais plutôt profiter du fait que la plus part de tes adversaire de jadis soit mort et enterré depuis longtemps."

"Je ne t'es rien demandé à toi!!"

"Dites vous pouvez la fermé vous deux ? On voudrait éviter de se retrouver avec toutes les créatures des catacombe à nos trousse si ça ne vous dérange pas!" Dit Angmor visiblement exaspéré. Soudain nous fûmes plongé dans le noir. "C'est quoi ça encore ! Benadrog rallume t'es flammes on ne voit plus rien là!" pesta Zephran.

"Non, débrouillez vous sans lumière!" répondis le démon avec hargne.

"C'est pas bientôt fini !!" Hurla Angmor "Qu'est ce que vous avez à vous chamailler comme des gamins!"

"C'est la brume bande d'abruti"

"Explique toi" dit Angmor à l'épée alors que je m’apprêtais à rembarrer l’impertinente.

"La brume va amplifier vos ressentiment les uns envers les autres et vos trait de caractère les plus problématique.. Il vous faut sortir de là avant de vous entre tuer joyeusement. Le seul moyen de dissiper la brume si ma mémoire est bonne est de rater un sort suffisamment puissant et de crée un gros hiatus, évidement c'est dangereux et n'importe qui n'arrive pas à rater intentionnellement un sort..." Tout les regard se tournèrent vers papy qui était tranquillement assis sur l'épaule de Nihil.

"Quoi ? Qu'est-ce que vous voulez ?"

"Lance un sort, n'importe quoi lance un sort puissant" dit Angmor, papy s’exécuta et une violente explosion se produisit, projetant tout le monde sur le sol, après avoir repris mes esprit je constatais que tout une partit de la cavité avait été noircie par l'explosion. La brume s'était dissipée mais le groupe était éparpillé le long des murs et se relevait avec difficultés.

"Au moins...La brume est dissipée." Dit Angmor en se redressant.

"Bon le pire est passé" dit joyeusement Benadrog

"Ne parle pas trop vite tu va nous porter la poisse.." répondis-je en souriant. Mon sourire s’effaça bien vite quand un craquement retentis quelques mètres devant nous, la parois des catacombe semblait bouger, une créature des plus étrange, squelettique, sans un gramme de chaire se détachait du mur à grand renfort de cris aiguë et de saccade elle libéra sa patte droite du mur en créant un nuage de poussière. Ses orbite vide s'allumèrent soudainement, ses deux yeux rouge semblable à deux flammes se fixèrent sur nous. La bête faisait au moins trois mètres de haut et le double de long, sa tête démesuré était massive et sa gueule grande ouverte pleine de dents effilé d'où s'écoulait un liquide visqueux s'approchais dangereusement d'Angmor et de Nihil qui était en tête du groupe. Une goutte du liquide que sécrétais la créature tomba sur le sol et se mis à grésiller, la dallage de pierre fondit là où la goutte l'avait touché. Seul Zephran remarqua se détail car tout les autres était occupé à fixer la créature qui s'approchais d'eux d'un air menaçant.

"Poison!!" Hurla l'éolien, tout le monde fit un pas en arrière quand la créature s'ébroua et envoya des dizaines de goutte de son dangereux poison dans toute les direction, une goutte tomba sur sa patte avant et l'os se mis à son tour à grésiller, la bête poussa un cris de surprise puis repris sa marche inexorable. Nihil sortis sa chaîne crantée et l'enroula autour des cottes de la bête qui se cabra pour se débarrasser de l'amnésique mais celui-ci tint bon pendant qu'Angmor tirait sa lame et commençait à briser tous les os de la bête qui passaient à porté de son bras.

"Maintenant sa ne peu pas être pire" Dit le démon. Une fois de plus il avait parlé trop vite et un nouveau craquement se fit entendre derrière nous, je me retournais et assistais à l'arrivé d'une autre créature semblable et en même temps très différente, elle était plus petite que la première et tout aussi difforme mais différemment. Zephran tira l'épée qui pendait à sa ceinture et se mis en garde face à la bête qui sembla hésiter. A l'avant Angmor brisait pour la troisième fois la même patte qui se reconstituait instantanément.

"Inutile de leur briser les os!" Lança-t-il dépité.

Zephran évitait facilement les attaque de son adversaire qui tentait visiblement du lui arracher un bras, je me précipitais vers lui pour lui prétter main forte et tirais mon épée quand il commença à trembler et à enfler démesurément...

"Ça recommence !" Cria Papy sur l'épaule de Nihil en remuant son minuscule doigt en direction du Lycanthrope en pleine transformation.

"C'est pas le moment sale bête" Rugit Benadrog en assénant un violent coup de poing au loup garou, tout le corps de Zephran trembla sous l'impacte et la transformation s’arrêta net, le coup aurait réduit les os de n'importe quel humain normal en miette et il faudrait surement soigner l'éolien car son corps qui reprenais une apparence normal était tordue de façon anormal et ne semblait ps se régénérer. Malheureusement ce temps d'inattention de ma part permis à la créature de me mordre le bras qui tenait la noble épée pendent que j'avais le dos tourné, la douleur fut immédiate et rapidement insupportable, ma chaire se consumais sous l'action du venin de la créature diabolique. Je lâchais mon épée qui s'envola dans ma main valide, d'une saccade j'arrachais mon bras droit de l'étreinte de la créature, il pendait mollement sur mon flanc et la chaire se détachait des os et tombait au sol avec un bruit répugnant. J'enfonçais rageusement ma lame dans le palais de la bête qui voulait prendre mon autre bras, la créature se mis à hurler, l'os se reconstituas après que j'eu enlevé mon épée de ma victime mais elle continuais de hurler et perdait de grande quantité de venin qui suintait de son palais abîmé, rongeait ses os qui ne se reformais pas. Dans un râle de souffrance la bête s’effondra et ne bougea plus.

Mon œil droit me brûlait atrocement, le bandeau ne parvenais plus à cacher l'éclat bleu qu'il déversait tout autour de moi, je sentis la chaire de mon bras recouvrir lentement mon os à nue, la douleur était inimaginable mais étrangement je l'accueillais avec plaisir...








Les deux créatures se raprochaient dangereusement du groupe, resserrant peu à peu l'étau qu'elles formaient.
"-On est dans de beaux draps!
-Aah oui, si seulement on était dans des draps et que ce ne soit en fait qu'un vilain rêve" ajouta Papimouzo rêveur.
Le groupe se recroquevillait sur lui même jusqu'à ce que chacun se retrouve serré l'un à l' autre seul Aeris restait immobile, la paume de sa main recouvrant son cache oeil d'où s'échapait un lueur bleue de plus en plus forte.
Cette fois-ci il n'y avait aucune issue, il allait falloir un miracle encore une fois pour s'en sortir peut-être la lueur bleue d'Aeris pouvais donner suite à ce miracle, tout espoir était permi.
Seulement le miracle n'arriva pas de là où on s'y attendait, Benagrog au milieu de la troupe ordonna aux autre membre de celle-ci de se baisser, l'impatience commençait visiblement à le gagner et il hurla:
"Suffit j'en ai assez là, et puis de t'façon au point où j'en suis!"
Il tendit chacune de ses paumes vers les deux monstres, ses deux mains produirent alors une lumière rouge prodigieuse qui semblait apeuré les deux créatures.
Soudain de chacune de ses paumes une puissante et rapide boule de feu fusa à une vitesse inimaginable et alla pulvériser chacune des immondisses éparpillant leurs os et un liquide jaunâtre et visqueux dans tout le tunnel.
Tout le monde se redressait et regardait ébahit le démon.
"-Tu penses pas que ça aurait pu être utile plus tôt non? commenta Nihil d'un ton sévère
-Je ne suis pas censé utiliser ce genre de sort pour aider un mortel, c'est inscrit dans le code.
-Oui enfin même, tu penses pas le Dragon il nous aurait laché plus vite avec ça?
-Mais non et puis c'était amusant faut l'avouer."

Soudain les morceaux d'os qui recouvraient la salle se mirent à se déplacer pour se rejoindre les uns au autre.

"-Ils sont coriaces, va falloir dégerpir avant qu'ils ne se reconstituent d'eux même!" annonça Angmor.

Benagrog saisit alors l'éolien et ils dégerpirent tous à vive allure tentant d'enfin sortir de l'obscurité. Seul Aeris trainait le pas, le regard vers le sol et toujours cette lueur bleue qui ne semblait jamais cesser de s'intensifier.








une course effrénée fut lancée dans les conduits sombres de ces catacombes malfréquentés, qui contre toute logique s'étaient vu reliés à des égouts. Quel étranges égouts par ailleurs, hantés d'immondes créatures, parcourus de gobelin et coincés sous des kilomètres de roches. De quelle ville pouvaient-ils donc assurer l'écoulement ? le mystère alait rester entier car les aventuriers ne tenaient pas réellement à s'attarder ici et couraient aussi vite qu'il était prudent de le faire.

Le décor reprit sa lente et subtile transformation, laissant réapparaître quelques moisissures au sein des toiles des hordes darachnées et offrant de nouveau la présence plus ou moins réconfortante des canaux déversant ailleurs l'eau poisseuse des sous-bassements de la ville. sauf qu'ici, les conduits se trouvaient totalement asséchés. Il s'agissait probablement d'une zone désaffectée de la ville et donc des égouts. Progressivement, ils ralentirent leur course, reprenant leur souffle et tentant de se repérer. Zephran faillit lacher un juron lorsqu'il aperçu gravé dans un mur le symbole d'une clef et d'un diamant bleu. Le diamant brillait par ailleurs d'une douce lueur, probablement d'origine magique. Illmatar avait indiqué la voie à suivre, mais cette façon de faire relevait presque de la moquerie envers le groupe.

un peu plus loin, ils eurent sous les yeux l'étrange spectacle d'un être mélangeant les traits d'un orc, un gobelin, un rat, une chèvre et un humain de la façon la plus immonde qui soit poursuivit par une arraignée dont le corps à lui seul faisait bien un mètre de diamètre.

Mais que diable se passait il dans ces égouts ?
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 9 Déc - 21:19


L'humanoïde perdait rapidement de son avance tandis qu'il hurlait en courant désespéramment vers le groupe, et il sauta au centre du conduit dans le lit asséché des égouts. Cependant, un tapis d'algues humides rendait la pierre glissante et il s'affala sur le dos lorsque son pied se posa au sol. L'araignée bondit sur lui et ses mandibules percèrent son ventre recouvert de fourrure pour en extirper le contenu à l'odeur rance et l'enfiler goulûment dans son gosier.
Lorsque le monstre eût fini sa besogne, il leva la tête et fixa silencieusement les membres du groupe qui avaient assisté au spectacle peu ragoûtant dans un silence de surprise. L'araignée se retourna et repartit prestement dans la direction d'où elle venait. Et cette direction était précisément celle qu'indiquait la clef sur la paroi. Aeris poussa alors un cri grave et rauque et relevant la tête, déchirant le silence lourd et attirant l'attention de tous le groupe. La lumière intense qui perçait sous son bandeau avait disparu, et à travers l'étoffe en lambeau, on apercevait son bras dont la chaire s'était reformée. Il ne restait plus que quelques plaies qui marquait les emplacements où les dents avaient pénétré, et de ces plaies suintait du poison qu'Aeris faisait goutter sur le sol où il se rependait en rongeant légèrement la pierre. Il se rendit compte du poids de tous les regards tournés vers lui, et il voulu cacher son bras d'un air gêné. Heureusement pour lui, Angmor ne s'en souciait guère :
"-Nous devrions repartir immédiatement, nous rencontrerons certainement cette araignée sur notre chemin, dit il calmement, et si nous sommes chanceux elle sera seule ... ajouta-t-il dans un soupir.
-Si seulement la chance avait été de notre côté plus souvent qu'elle ne le fût ..." conclut Nihil.
Intervint alors une petite vois fluette à hauteur d'épaule d'homme :
"-Bande de lavettes molles ! Tas d'chiffons ! Allez on avance et on fais pas d'chcichis ! C'est pas comme ça que vous finirez riche et assez entier pour en profiter !
-J'suis assez riche comme ça, chez moi sur mon plan, jeta Benadrog, j'fais juste ça pour m'amuser !
-Eh bien retournes-y, sur ton plan ! cracha Papi, ranimant leur querelle enfouie. Tu y seras mieux, et nous nous porterons aussi bien sans toi ! Et puis d'ab ...
-Je crois qu'Angmor avait raison en disant que nous devrions avancer !" cria Aeris pour empêcher les choses de s'envenimer encore pus.

Le groupe reprit sa marche à travers les égouts dans un silence de plomb. Même le son de leurs pas  était étouffé, d'abord par la couche de saleté restante, puis peu à peu ce fut du fait des toiles qui recouvraient les parois de tous côtés. La couche se faisait de plus en plus épaisse, et Benadrog fut obligé d'utiliser ses pouvoirs pour éclairer le groupe, car dans cette section des conduits d'évacuation l'entretient ne se faisait apparemment plus, et les lampes à huiles n'était pas rechargées. Le groupe semblait pénétrer dans un cocon. Nul doute que la population d’arachnides devait être important pour avoir recouvert ainsi les murs sur de centaines de mètres de couloirs, peut être des kilomètres.








La troupe continuait son chemin seulement éclairée de la lumière de benagrog. Sans dire mots ils inspectaient les parois avec dégoût, trébuchant parfois sur une solide toile adhésive en étouffant un juron qui rompait le silence environnant.
Au bout de vingts bonnes minutes ills arrivèrent enfin dans une sorte de pièce plus large. En fait le tunnel s'élargissait de quelques  dix mêtres sur une longueur de trente mètres, l'eau coulait toujours salement au centre et les bordures de pierres étaient beaucoup plus larges que précédemment et seule une lampe à huile pendue au plafond éclairait la pièce. Toute la pierre qui les entourait était recouvertes d'épaisses toiles sur lesquelles étaient parfois suspendue un corps désséché informe de gobelin où d'autre espèce peu identifiable et des cocons de toiles visqueux.
-J'aime la décoration, je devrait m'en inspirer pour mon intérieur, ricana Benagrog qui élevait la lumière émise par la paume de sa main
-Outre l'esthetique, ça m'a l'air dangereux; commenta Nihil en passant sous le bras du démon.
Personne d'autre ne pris la parole se contentant de plonger leurs regards dans l'obscurité.
Angmor restait pensif et regardait aux alentours, il semblait percevoir des mouvements dans l'ombre.
-Ne perdons pas de temps il vaudrait mieux qu'elles se trouvent derrière nous une fois dans le tunnel que devant.
-Heureusement que tu es ici comme guide je sens que sinon je serrait rester ici pour camper; ironisa Zephran froidement en ignorant le sombre regard que lui lança ANgmor en réponse.
-Allons, fit-il alors avec un geste de la main invitant Benagrog à passer devant, intensifie ce feu, effrayées elles n'approcheront pas.
Ils traversèrent la salle avec hâte en esquivant habilement toutes les toiles au sol, sauf pour le démon car elles brûlaient à son contacte.
Une fois arrivés à l'autre bout ils pénétrèrent dans l'étroit passage, et aussitôt que la troupe y fut au complet des bruits de nombreuses pattes grattant les parois se mirent à les suivre.
-Elles ont faim, observa Nihil
-Vous m'épatez tous en ce moment, à quand celui qui annonce que nous sommes sous terre? fit Zephran non sans son ton ironique habituel.
-Suffit, taisez vous et en avant, se contenta de dire Angmor tout en progressant devant eux.
A peine eu-t-il fini sa phrase que la voix de Benargog se fit entendre:
-Cul-de-sac
La troupe freina/
-Pardon? s'écria Zephran
-Et bien cul-de-sac, y a pas de sortie
-Tiens je commençait à enfin trouver ça facile.
-Ce n'est pas possible il n'y avait pas d'autre chemin! ajouta Aeris
-Ben le seul chemin n'était pas le bon, répondit le Démon en haussant les épaules
-Nous devons être sur la bonne voie, reste à ouvrir le passage, commenta Angmor qui inspectait la paroi.  C'est une porte.
Les bruits de pattes qu'ils avaient semé se firent soudain de plus en plus fort, elles venaient.








Les créatures approchaient de plus en plus mais finirent par s’arrêter à distance respectueuse du groupe visiblement terrifié par la flamme du démon mais toute fois agressive, elles coupèrent rapidement toute retraite au groupe en formant une ligne compacte de corps velue et difforme, leurs immense pattes s’emmêlaient alors qu'elle n'osaient toujours pas avancer.

-"Bon on fait quoi ? On sort les sandwich ?" continua d'ironiser Zephran.

-"On crame tout ?" lâcha le démon avec un sourire carnassier qui sema la panique dans les rands des gigantesque arachnide.

-"Toi on peut dire que tu fait pas dans le détail..." répondit Nihil "Je propose de les laisser tranquille tant qu'elle ne vienne pas on a aucune raison de les combattre..."

-"J'ai besoin de passer mes nerf..." répondit Aéris dans un souffle en tirant son épée, "Il est grand tant que tu serve à autre chose qu'a me faire la moral toi". A ces mots il pointa son épée sur les créature qui poussèrent des cris strident et reculèrent de quelque pas prisent de panique, elle se trouvaient à  quinze bon mètre mais leur fuitent ne leur attira cependant aucun salut, la noble épée fendit l'air devant Aeris en émettant un son perçant, au même instant l'araignée se trouvant devant la lame fut tranchée en deux et s’effondra lamentablement au milieu de ses congénères terrifié, avant qu'aucune n'ai put faire un pas de plus une seconde créature s’effondra l'abdomen perforé. Aeris qui se tenait toujours à ça place loin des monstre porta un nouveau coup dans les airs qui trancha à son tour les pattes d'un créature qui s'effondra en poussant des cris de douleur. Le macabre spectacle se poursuivie quelques minutes jusqu'a ce que la dernière créature se soit effondrée en se vidant de son sang vert. Aucun survivant, les grandes, les petites celle qui avait chargé celle qui avait fuit, même celle qui passaient simplement dans le corridor alertée par les râle de leurs congénères toute était morte sans avoir put approcher leur ennemie, elles étaient mortes sans combattre. aéris rengaina sa lame sous les regard surpris de ses compagnon.

-"Bon on l'ouvre comment cette porte ?" dit-il pour briser le silence.

-"Et après c'est moi qui fait pas dans la dentelle ?" ricana Bénadrog

Aéris lui lança un regard glacial qu fit exploser le démon de rire.

-"Tu devrais retourner sur ton plan la brute, on a pas besoin d'un taré dans ton genre"répliqua Aéris piqué au vif.

-"On à pas tellement besoin d'un mage télépathe à moitié fou avec une épée parlante mais on fait avec" répondis Zephran aussi sec.

-"Dites vous avez pas l'impression de perdre votre temps les comiques ? C'est pas comme si le sort du monde était en jeu mais se serait pas mal de vous grouiller un peu non ?"

-"On t'a demandé le temps qui fait à toi ?" réplique Aeris en enfonçant l'épée dans son fourreau.

-"Quand vous aurez fini vos chamaillerie vous pourriez peut être avancer" dit finalement Angmor pour couper cour à la conversation "Parce que pendant que vous vous amusiez j'ai ouvert la porte..."

-"Il va vite falloir sortir de se trou avant que vous vous écharpiez..."
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeJeu 2 Jan - 21:38

La porte s'ouvrit dans un frottement sur une petite salle ronde au milieu de lequel se trouvait un piédestal. Sur ce piédestal brillait de mille feu un splendide saphir taillé. Comprenez qu'il illuminait la salle, la nimbant de son halo bleuté. Lentement, la pièce s'emplie de ses visiteurs, ils se placèrent en arc de cercle autour de la gemme.

Tarod leva la main droite et fit signe à Aéris

-Prends là.

-Et pourquoi tu ne le fais pas toi même ? Tu as peur de te brûler ?

Les yeux noirs du rôdeur restèrent fixées sur Aéris, sans que la moindre expression ne paraisse. Aéris tenta de lui rendre son regard, tenta de percer le masque impassible de son expression, mais ne tenta pas de s'insinuer dans ses pensées, mieux valait ne pas s'y tenter sauf en cas extrême, qui sait comment l'étrange meneur de cette compagnie déjà anormale pourrait réagir si il s'en apercevait. Il finit par détourner le regard en feignant le dégoût.

-C'est simple, si cet objet est enchanté, les choses seront bien pires si je la touche plutôt que quelqu'un d'autre. Je rends la magie complètement folle.

Le télépathe ne tenta pas de protester et approcha la main de la pierre scintillante. Elle était chaude au touché, pas comme si elle avait été au contact du feu, plutôt comme... comme l'est un être vivant. Il tenta de refermer la main dessus, sans succès. L'objet s'enfonça dans le piédestal qui a son tour s'enfonça dans le sol en redescendant comme un tir-bouchon que l'on aurait enfoncé dans le sol. Le parterre était de nouveau plat, excepté la pierre bleu qui se trouvait maintenant en son centre. De fines rainures jusque là invisibles se teintèrent de bleu, une lumière liquide qui coulait pesamment, comme si l'on avait tenté de remplir un moule de métal en fusion. Au bout d'une minute, le phénomène avait finit par atteindre le sommet de la voûte pour s'y concentrer.

Brusquement, projetant Benadrog à terre, la pièce pivotant. L'ouverture par laquelle ils étaient arrivés ne montra que de la pierre, puis montra en escalier en colimaçon semblant monter vers la surface. Un rire nerveux, voir désespéré, se fit entendre. à l'opposé de la pierre, Nihil se tenait debout les mains sur les yeux.

-Encore... Encore un escalier... S'il vous plaît, dites moi que celui-ci est une illusion... pitié.

Et il leur fallut trois heures pour en venir à bout. En réalité, il fallut une heure pour persuader Benadrog et Nihil qu'il fallait continuer d'avancer et qu'essayer de défoncer un autre mur pour voir ce qu'on y trouverait ne servirait à rien et après ça seulement deux heures pour gravir l'escalier. Tout le long de celui-ci, la lueur bleuté sembla suivre la progression des aventuriers, jusqu'à atteindre le palier, s'arrêtant quand ils s'arrêtaient, accélérant quand ils accéléraient, reculant quand ils reculaient. Quelques mètres avant la surface, des voix résonnèrent dans la cage d'escalier, visiblement une dispute.

-Bon sang mais vous allez arrêter de toucher à ce paquet !

-Tu voulais que je fasse quoi ?! mes sabres ne faisaient rien à cette foutue gélatine !

-Mais qui nous a collé un dégénéré pareil ? J'étais sur le point de lui envoyer mon spécial météore bleu scintillant étoilé ! il ne me manquait plus qu'un sigma a tracer pour exploser ce monstre et voilant que monsieur l'abruti tire une carte parce qu'il est frustré de ne pas pouvoir jouer avec ses petits cure-dents !

-Le détruire ? Mais n'importe quoi ! Si mes sabres ne pouvaient rien lui faire c'est pas des dessins à la craie qui allaient donner quelque chose, abruti !

-Vous ne voulez pas que je vous joue un air ? ça nous détendrait après une aussi rude épreuve.

-Mais la ferme idiot, tu pourrais au moins m'applaudir pour mon initiative, je viens de vous sauver la vie !

-mes sceaux, inutiles, tu vas voir si ils sont inutiles, gros flan aux poires.

-c'est ça, dessine autour de mes pieds, tu n'as pas du tout l'air idiot.

Un bruit étrange ressemblant vaguement à celui d'un cor de chasse en plus aiguë se fit entendre.

-Bon dieu, le voila qui se met à faire de la musique, tu devrais laisser tomber Uchesi, aussi bonne soit ta musique, elle ne calmera pas Zell, c'est comme essayer d'affecter une pierre, il ne se posera même pas la question de pourquoi tu souffles là-dedans, en fait il ne se posera pas de question du tout.

Un homme armé de deux sabres aux lames noirs apostrophait un mage entrain de tracer précautionneusement un sceau autour de ses pieds, derrière eux, un homme mate jouait de la trompette tout en improvisant quelques pas de danse. Un quatrième personnage, cette fois-ci richement vêtu, se tenait à côté de lui et fixait, la mine désolée, le mage et l'épéiste. A ses pieds un homme ramassait au sol ce qui ressemblait à des champignons pour les fourrer dans un grand sac rapiécé tout en les comptant, enfin, un dernier homme se tenait appuyé contre un mur. Lui avait au moins pour avantage de paraître normal... Jusqu'à ce que l'on s'aperçoive qu'il comptait les pierres du mur les larmes aux yeux.

L'homme de couleur et aux veines légèrement verdâtres tournait autour du groupe en jouant de son instrument de cuivre et finit par s'arrêter, stoppé par la main de Tarod.

-Escusez moi, mais que...

Le dénommé Uchesi se dégagea soudain en grimaçant et mit la main sur son épaule, là où le rôdeur avait posé la main. Affolé, son regard passa de la chair nécrosée d'où tentaient de s'échapper des racines agonisantes, à la main responsable de cette blessure. L'homme richement vêtue sembla enfin prêter attention aux nouveaux arrivants dont les yeux du leader prirent une teinte violacé à sa vue.

-Vous ?!

-Toi ?!

Tarod se jeta en avant les bras tendus pour attraper le jeune homme à la gorge et probablement lui briser la nuque. En tentant de s'échapper, la future victime buta dans le mage qui rata la dernière rune de son sceau. Il écarquilla soudain les yeux et se mit à hurler :

-A COUVEEEEERT !!

Même l'épéiste décida d'obéir et se jeta de côté un dixième de seconde avant q'une imposante colonne de flamme s'échappe du sol pour frapper le plafond. L'événement aurait put être sans suite si Tarod ne s'était pas trouvé juste à côté de la déflagration.


Un objet non identifié lui percuta les jambes et le fit s'écrouler dans la colonne de flammes, colonne de flammes qui se mua alors instantanément en une monstrueuse bourrasque de vent, plaquant les aventuriers aux divers murs et repoussant Tarod loin de sa cible.
La chose sur laquelle Tarod avait trébuché se releva en chancelant après avoir effectué une bonne dizaine de tonneaux.

-Ooooh.... Naze watashi no atama wa jitsugetsu o mohō suru yori kyōmibukaitadarou sakana no yō ni watashiniha kanojodesu ka?

Un petit papier marqué de divers sceaux retomba en voletant pour se poser aux pieds de l'homme grimé en grenouille.

Aéris était entrain de prendre une forte inspiration pour enfin décharger toute la colère qu'il avait emmagasiné à cause des multiples bouffonneries endurées depuis son réveil, quand le jeune homme richement vêtu se jeta en avant pour se saisir d'un paquet de carte ayant mystérieusement survécu à la fournaise et n'ayant pas bougé d'un centimètre sous l'effet de la bourrasque. Précipitamment, il en arracha une carte et la jeta au sol sans même la regarder.

..............................

Tarod regardait fixement la carte de tarot qu'il venait de ramasser au sol. Le Monde. Il ne restait plus un seul des étranges occupants du couloir, toutes les portes s'étaient déverrouillées et ouvertes quand la carte avait touché le sol, exactement au moment où le second groupe d'aventurier avait disparu. La carte avait un aspect étrange, la couronne de laurier avait été remplacée par une corde et en son centre, là où aurait dû se trouver le dessin d'une personne nue, se trouvait un homme souriant, la main gauche un pouce coincé dans la poche et la main droite tenant un sac de cuir par-dessus son épaule.

Probablement une nouvelle surprise du créateur de ce lieu étrange. Le rôdeur rangea la carte dans sa besace puis commença à avancer vers la porte du fond à grands pas, celle sensé marquer la fin de leur voyage.

-Eh, tu ne crois pas oublier quelque chose ?

Il ne se retourna même pas pour répondre à Aéris.

-Quoi donc ?

-Cette personne, celle qui, semble-t-il, les a téléporté hors d'ici, elle te connaissait. Tu nous explique ça ? ou alors cela fait encore partie des choses que tu prétends ignorer totalement.

-C'est simple, il y a plusieurs années, je me suis défait d'une quête périlleuse durant laquelle j'ai faillis à plusieurs reprises perdre corps et âme, durant cette aventure j'ai été le compagnon de voyage d'une jeune personne devenue finalement ma femme. J'étais sur le retour, emmenant cette personne nommée Kithiara en lieu sûr le temps d'achever quelques... problèmes me concernant.

Il tapota son torse.

-Les prémices de désagréments biens plus importants. Quel mal je m'étais donné pour la persuader de me laisser partir seul (presque imperceptible mais présent, un léger souffle s'échappa du nez de Tarod, le genre de souffle qui caractérise le plaisir d'un souvenir. Le genre de souffle qu'on ne connaissait pas à cet être froid et dur qui aurait semble-t-il jeta ses compagnons en pâture pour avancer d'une case de plus vers le roi adverse sur un échiquier). Pour le retour nous nous déplacions en compagnie d'une caravane marchande, et cet idiot figurait parmi les voyageurs. En haut des abruptes falaises d'ambre, il a trouvé moyen de se plaindre de l'inconfort du campement et a essayé de trouver un endroit plus adapté pour s'abriter. Il a finit par trouver un semblant d'abris fabriqué à l'aide de solides poteaux de bois sur lesquels reposaient de grande pierres plates retenant d'autres pierres, qui retenaient d'autre pierres... en manque de place, il a essayé de déplacer une des poutres, qui était bien sûr une poutre de soutien permettant aux voyageurs de se déplacer à l'abris des éboulements. à peine le reste de la structure de bois s'était-elle mise à craquer qu'il courrait à toute vitesse vers notre campement pour chercher un abris. Pris d'un élan de simili héroïsme, ou plutôt parce qu'il lorgnait dessus depuis le début du voyage et croyait pouvoir l'impressionner en agissant noblement, il se précipita sur Kithiara pour la plaquer au sol avec lui dans ce qu'il avait pris pour un renfoncement rocheux au beau milieu de la nuit. Et s'est ainsi qu'il la jeta par dessus la falaise avec lui. J'ai été obligé de me jeter à leur suite Par chance, un rock passait juste à ce moment là et interrompis notre chute. Cela tenait déjà du miracle qu'une de ses créatures lui sauve ma vie. Furieux, j'ai essayé de lui planter ma lame dans le ventre, mais, alors que ces créatures sont en elles même extrêmement rares, surtout à cette altitude, un AUTRE rock percuta le premier, faisant dévier mon coup qui déchiqueta le dos de l'oiseau. Cet idiot de Valto Ambarene fut projeté par le choc sur le second animal qui était encore en état de voler et s'y accrocha solidement quand il repartit à tire d'aile de la saillie rocheuse sur laquelle il avait, de nouveau miraculeusement, réussis à s'écraser sans trop de dégâts. J'ai tiré flèche sur flèche et abattue son oiseau et serais bien partis achever le travail en le voyant toucher mollement la cime des arbres si Kithiara ne m'avait pas persuadé de rejoindre la ville au plus vite. Cette vermine abrutie a faillit nous faire passer l'arme gauche ce jour là, et c'était déjà la TROISIEME FOIS qu'il nous mettait dans un pétrin pareil !

L'élan de plaisir qu'avait provoqué la mélancolie chez le rôdeur s'était à coup sûr éclipsé. Il fulminait maintenant de rage et tentait d'écraser le cadran de la porte avec son poing.

-Si un jour j'attrape cet abruti... Je lui brise chaque os de son petit corps fragile et lui arrache mains et pieds pour être sûr que jamais plus il n'échappe à la mort.

Il sembla se calmer soudain et ses yeux noirs se tournèrent vers ses compagnons.

-Bon. Continuons d'avancer.

Et ils franchirent la porte. Rien ne se passa. Puis tout devint rouge et bouffit de chaleur.
Une puissante déflagration se fit ouïr dans leurs dos tandis qu'ils couraient à toute vitesse pour s'éloigner la porte qui trônait dans le vide.

-Moi je trouve ça assez cool comme coin.

-La ferme Benadrog.

Zephran prit même la peine de coller une baffe à l'arrière du crâne du démon rigolard tandis qu'il courrait pour échapper à l'explosion d'un des très, très nombreux volcans qui les entouraient.
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeMer 8 Jan - 20:31

Le groupe poursuivait sa course effrénée sur le sol irrégulier en évitant les crevasse fumante d'où s'échappait une odeur de souffre insupportable, les bombes volcanique et les projections de lave les rattrapaient et papi usait de sa magie pour dévier la pluie mortel, étrangement aucun des sorts du vieux lilliputien n'échoua et aucun des compagnon n'eu a subir une pluie de cactus. Cependant comme les bonnes choses on toute une fin il arriva ce qui devais arrivé et toute l'équipe fut transporté en un éclaire dans une profonde caverne. La chute, car il était apparue au plafond de la grotte fut douloureuse et l'humeur du groupe en prie un coup, Benedrog pestait sur la décoration du lieu alors que Zephran se frottait douloureusement le crâne, papi était tombé dans un profond sommeil et Nihil s’évertuait à retrouver le mage miniature dans l'obscurité de la caverne. Angmor était tombé sur Aeris qui n'appréciait visiblement pas. Après quelque secondes de confusion le groupe se releva, Nihil retrouva papi et Benadrog fini par allumer la lumière Zephran qui contemplait les murs de la caverne se retourna.  

-Booon, il manquait plus que ça, une caverne. On reste dans l'originalité à ce que je vois.


-Je préfère ça au volcan répondit Aeris, au moins ici on ne va pas finir brûler.


Nihil s'épongea le front avec la manche de sa veste et s'avança dans la lumière


-Il fait un peu chaud non ?


-Mais non !! La température idéal ! rugit le démon, et maintenant on remonte à la surface le paysage me manque déjà !

Angmor jeta un regard noir au démon et scruta l'obscurité à la recherche d'une sortie ou de la moindre trace de lumière.

-Je crois qu'on est sous le volcan, et je sais pas pourquoi mais ça ne me plait pas du tout.

-Il ne reste donc plus qu'a sortir , s'écria la démon visiblement ravi, puis il s'avança immédiatement suivie par le reste du groupe, seul Angmor et Aeris restait à la traîne, quand le groupe eu marché suffisamment pour mériter de se reposer les compagnon se dispersèrent en emportant chacun dans leur coin une flamme du démon lié à une petite gemme qu'Aeris avait offerte à chacun. Angmor fut le premier à s'isoler, visiblement toujours en colère après sa rencontre avec Valto, Aeris se tenait non loin d lui et le dévisageait.

-Que veux tu ? demanda Angmor sur la défensive.

-Je cherche à revoir l'éclat d'humanité que j'ai perçut en toi tout à l'heure, mais plus je te regarde plus je perçois le démon que tu cache.

-L'éclat d'humanité ?

-Tu vois, continua Aeris, j'ai été plus que surpris qu'un être comme toi est pu avoir des sentiments, alors que tu puisse ressentir de l'attachement voir de l'amour m'a étonné au plus haut point.

-AH ? Tu as donc une si mauvaise image de moi ?

-Le plus étrange avec ça c'est qu'il semblerait que tu es été aimer en retour, qu'est devenue cette femme Kithiria ? Elle a fini par mourir avec un homme tel que toi ? Où l'as tu abandonné ?

Le rôdeur se crispa, et posa sa main sur le pommeau de son épée:

-Je ne l'ai pas abandonner !! Je l'ai caché, pour qu'elle ne soit pas mêlé à mes histoires !

-Tu l'as cachée ou mise en cage ?

Angmor se troubla de plus belle et sa main droite serait de plus en plus le pommeau de sa lame noir.

-Tais-toi !

- Les femmes ne sont pas faites pour vivre en cage, même si c'est pour leur bien...Es-tu humain ?

-Bonne question, suis-je humain a ton avis ? Le regard d'Angmor se fit plus froid.

-Non, pour sûr, mais une partie de toi l'est encore... peut être. répondis le mage, qui soutenait le regard glacial de son interlocuteur. Et elle ? est-elle encore humaine ? A quelle point peut tu corrompre ton entourage ?



Angmor tira son épée, elle était grande et acérée, la lame brillait d'un éclat méchant et dégageait une aura malsaine, le pommeau orné d'un crâne semblait presque vivant, maintenant qu'elle était hors de son fourreau elle semblait plus grande et imposante que précédemment. Au même moment Aeris tirait la noble épée qui était tout le contraire de la lame d'Angmor, elle était plus courte, plus épaisse et dorée à la garde elle dégageait une aura de chaleur et de noblesse, quiconque croisait le fer avec cette épée ne pouvait qu'admirer sa beauté mortel. Quand les deux lames s'entrechoquèrent les aura des deux combattants se confrontèrent, l’atmosphère devint lourde, les flammes de Benadrog s'éteignirent, la conversation entre Nihil et papi s'arrêta net. Plus rien ne vint briser le silence. Les deux combattants ne bougeaient plus, lame contre lame, les yeux dans les yeux. Aeris avait profité de la colère d'Angmor pour lui tendre un piège, sur le sol un sceau obscure retenait le bras du rôdeur, et paralysait tout son corps. Pendant un temps indéfini, rien ne bougea, personne ne pouvait se lever et encore moins parler tant l’atmosphère était oppressante. Quand la paralysie pris fin Aeris fit un pas de côté, la noble épée bloquait la lame du fils de Bhaal et un poignard recourbé à la mode des ancien elfes vint se poser sur la gorge d'Angmor.

-Je n'ai aucune confiance en toi, je te tuerais ici si j'en avait le pouvoir. Seulement les autres semble te suivre et je t'en félicite, cependant sache ceci, tu es le genre d'homme que je déteste le plus et tu n'a pas ma confiance.

Les yeux de l'homme changèrent de couleur, de violet ils passèrent à un noir profond. Aeris se senti comme vidé, l'atmosphère s'alourdie et sembla atténué tout les sentiment, toutes les sensation, tout. Angmor profita de l’inattention d'Aeris pour se dégager du sceau,sans aucune difficulté comme si il n'avait été qu'un simple dessin sur le sol froid de la caverne, il recula reculer d'un pas et baissa son épée. Sans qu'il sache pourquoi, Aeris baissa son poignard, il lui semblait qu'il  devenait plus lourd, la noble épée, elle resta en garde flottant au côté de son maître qui l'avait lachée

-Tu joue a un jeu dangereux mage, très dangereux. L'intonation était étrange, trop calme, trop froide... Les yeux de l'homme redevinrent violet et dure la paralysie sembla quitter le mage et après s'être repris il rengaina son arme, ramassa son poignard qui lui avait échappé et le fit disparaître dans sa main. Il se détourna, retourna vers le reste du groupe toujours hébété, il ralluma les gemmes d'un mouvement de la main. Tous le regardèrent avec incompréhension, il évita leur question muette et repris sa marche. Angmor rejoignis le groupe et ne fit pas plus de commentaire. Ils reprirent la marche sans un bruit.
Aeris marchait loin devant, sa routé était éclairer par une petite gemme qui voltait à côté de lui garce à deux ailles aux plumes d'argent, le mage avait les yeux baisser sur sa main, celle qui avait tenue le poignard face à Angmor. Elle tremblait toujours, quel étrange sensation et quelle frayeur de s'être retrouver face à ces yeux noir de jais. Alors c'est ça le pouvoir du troisième être ? C'est donc lui le Timéus dont parlait Angmor qui vit en parasite dans une onyx noir...

-Pourquoi as tu fait ça ? demanda l'épée à se ceinture, Pourquoi l'as tu provoqué ? Tu es simplement idiot ou tu aime te faire des ennemies ?

-Je ne lui est dit que la vérité, je n'ai aucune confiance en Tarod, seul l'homme aux yeux bleu m'inspire un minimum de confiance et encore il est pervertis par les autres ou trop faible pour s'exprimer

-Toues les vérités ne sont pas bonne à dire tu sais, en plus je te soupçonne d'avoir abordé le sujet justement au moment ou Tarod était déjà en colère... Qu'elle était ton but ?

-Si je te dis que c'était par honnêteté tu me crois ?

-Non

-Je voulais faire sortir ce Timéus, voir à quel genre de monstre j'avait à faire. et je ne suis pas déçu, il est pire que ce que j'avais imaginé et je doit avoué qu'il me fait peur...

-Quand bien même, jouer sur les souvenirs de sa compagne pour arrivé à tes fin tu es ignoble, surtout que tu sais ce que c'est...


L'éclat des gemmes vacilla un instant, la marche du mage se ralentie, ses traits se crispèrent et il répondis sur un ton glacial.

-Ne parle pas d'elle, c'est le contrat. tu me débarrasse du Fou et de mes souvenirs et je te donne ce qu'il te faut pour grandir, un point c'est tout.

-En parlant de ça, tu ne m'a pas donné ce que je voulais depuis longtemps, et pourtant tu as sous la main tout ce qu'il me faut...

Le mage se retourna et coula un regard discret sur le démon qui tentait de fracasser la gemme volante sur les parois de grotte puis sur Zephran qui marchait la tête basse visiblement déprimé.

-De toute façon, Tarod à joué le jeu, il ne se serait pas emporté pour si peu. Il a voulu me montrer qui il était ou bien joue-t-il contre les autres qui sait ! Déclara Aeris pour changer le cour de la conversation qui ne lui plaisait guère.

-Tu es sure de ça ? répliqua la noble épée, Tu ne compte pas me nourrir ?

Le mage ne répondis rien et accéléra sa progression dans la caverne, son œil bandé pouvait percevoir de la lumière naturel au bout du tunnel, bientôt Aeris courrait en direction de la sortie de plus en plus visible, il se retrouva à l’extérieur devant un torrent de lave, qui lui barrait le passage, la grotte ressortais sur une île entouré par deux bras d'une rivière de lave devant et sur la gauche, à droite la falaise fumait abondamment et semblait infranchissable et derrière eux il n'y avait que le gouffre que formais l'entrée de la grotte. Les bruits de pas de ses compagnons retentirent derrière lui et Zephran fut le premier à jaillir de la grotte, il s’arrêta abattu aux côté du mage et fixa le torrent, désespéré. Il regarda Aeris, espérant qu'une sortie lui avait échappée mais ce n'était pas la cas. Après quelques secondes l'éolien prit la parole.

-Que c'est il passé dans la grotte tout à l'heure ?

-Rien, un simple incident de magie.

C'était un mensonge grossier et Zephran le savait, il s’apprêtait à interroger de nouveau le mage quand le reste du groupe apparue.
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeSam 11 Jan - 22:55

Le reste du groupe balança des regards de chaque côtés ils semblaient coincés à nouveau et ne savaient pas comment s'en sortir cette fois-ci.
Nihil observa la falaise avec attention.
-N'y aurait-il pas un moyen de l'escalader ?
-Trop haute et trop raide,et elle offre trop peu de prises, c'est fichu, pesta Zephran.
-Roh si, je pense ça faisable moi.
-Toi Benagrog tu es un démon, moi je suis un éolien on a pas la même vision des choses.
-Un toutou éolien.
-Tais-toi.
-Et traverser par dessus la lave ça serait envisageable ? Continua Nihil
-Bah vas-y à la nage et dis nous si elle est bonne.
-Vous êtes pas très courageux vous, moi la lave personnellement ça me dérange pas plus que ça.
-Tais-toi j'ai dis.

Alors que la tension au sein du groupe montait Angmor bouscula Zephran pour s'approcher du bord de l'îlot sur lequel ils se trouvaient. Zephran ne réagit point, et pour cause, il avait d'autre problème.
Il sentait à nouveau une grande douleur l’envahir et ses veines pulsèrent, soudain son visage se tordit de douleur ce qui fit se retourner Angmor qui approcha et voulu l’assommer à l'aide du pommeau de son épée. Seulement Zephran qui commençait à perdre ses moyen stoppa net et inconsciemment le mouvement du rôdeur en lui attrapant le poignet d'une main ferme. Sa main qui se déformait et se recouvrait de pelages, ses ongles se muaient en griffes. Il repoussa sa main ce qui fit tituber le demi-dieu en arrière, il reprit son équilibre et regarda froidement la transformation de l'éolien qui hurlait de rage et de douleur, se tordant dans tous les sens. Cependant cette fois si la transformation semblait peiner, ses muscles pulsaient mais ne se transformaient pas totalement, certaines parties de son corps  se recouvraient de poils rêches et aussi tôt redevenaient normaux pour se transformer à nouveau.
Il luttait contre la transformation il luttait de toutes ses forces en hurlant.
-Assomme le Angmor !
-Non, je veux voir ça. Fit-il froidement.
Des regards s'échangèrent et chacun se munirent de leur arme respective.
Zephran faisait résonner sur la falaise le son de ses hurlements rauques, tout en gémissant parfois de façon qu'on aurait pu qualifier de normal puis ensuite de guttural. Sa voix se muaient par moment en un sombre écho bestial.
Autour de lui tout devenait sombre un voile noir emplissait ses yeux, et il les ferma, crispa ses paupières tout en hurlant.
-NOOOON PAS ENCORE PAS CETTE FOIS TU …  N'AURAS PAS CE COOORPS !
Angmor recula avec précaution, la troupe observait anxieusement la scène serrant les poings ou le manche de leur arme.
-Il faut faire quelque chose !
-A ce stade je crois que rien ne peut vraiment être efficace.
Soudain l'éolien lâcha un hurlement horrible, s'arrachant les poumons la tête dirigées vers le ciel serrant les poings et crispant tous les muscles de son corps puis s'évanouit dans un silence de plomb.
La troupe s'approcha du corps de l'éolien inerte qui gisait sur le sol volcanique.
Angmor s’accroupit à son côté et l’observa attentivement.
-Il semblerait qu'il aie résisté à la transformation, je ne suis pas certain qu'il se relèvera de si tôt
-On va devoir trouver une solution pour quitter les lieu avec un éolien au pays des lutins, ça promet du bon temps ! Commenta Papi depuis l'épaule de Nihil.
-On trouvera un moyen.

Il se redressa en regardant l'éolien endormit. Comment était-ce possible ? Sa volonté avait empêcher la bête de le dominer. Il avait résisté à ces démons avec sa volonté, lui.
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeLun 13 Jan - 20:40

Les membres du groupe s'éloignèrent des torrents de lave tant la chaleur devenait insupportable. Tous ressentaient l'intense rayonnement sur leur visage découvert, sauf Benadrog qui y prenait un plaisir tout naturel. Les yeux et les gorges s'étaient vite asséchés, et la sueur commençait à perler à grosses gouttes sur le front de chacun.
"-On ferait mieux de rentrer, suggéra Nihil, en attendant de trouver une solution à notre nouvelle situation ...
-Sans doute, approuva Aeris.
-Moi j'apprécierai de pouvoir profiter de ces agréables températures qui revigorent mon être ! intervint Benadrog.
-Eh bien reste donc, je t'en prie, si il n'y a que ça pour te faire plaisir ! rétorqua Nihil. De toute façon ta collaboration  ne me semble pas indispensable lorsqu'il s'agit de prendre des décisions réfléchies, destinées à nous maintenir en vie."
Benadrog n'ajouta rien, et se tourna vers le torrent, un sourire au lèvre. Une bulle se forma dans la coulée et, éclatant à proximité de la berge, projeta le liquide incandescent sur ses occupants. Quelques gouttelettes atteignirent Benadrog qui ne broncha pas, mais d'autres atterrirent sur Zephran qui gisait encore, enflammant son manteau. Nihil, Angmor et Aeris se précipitèrent pour éteindre les flammes et tirer Zephran à l'intérieur, mais d'autres bulles se formèrent et arrosèrent de nouveau les compagnons. Il hissèrent Zephran tout en étouffant les flammes qui naissaient sur leurs propres vêtements. Ils essayait tant bien que mal de se protéger le visage - et Papi eut vite fait de se cacher quelque-part - mais malgré toutes les précautions qu'il prenaient, Nihil sentit sur sa joue la brûlure intense de la roche en fusion. La douleur était telle, et si surprenante, qu'il lâcha le bras de l'éolien qu'il tenait pour tenter d'effacer la blessure sur sa joue. Il avait l'impression qu'un gros clou chauffé à blanc venait de lui transpercer la peau. Cette dernière fondait littéralement à l'endroit de l'impact, et se racornissait autour, devenu toute noire. Mais ce ne fut pas la seule réaction que cela déclencha chez Nihil : outre la douleur physique, il ressentit un nouveau soubresaut de sa mémoire, un nouveau souvenir surgissant de sa vie passée et qui refaisait surface, à un moment pour le moins inopportun. Comme d'habitude, il tituba et tomba à genoux, et n'eut le temps d'entendre qu'Aeris poussant un juron de surprise et Angmor un juron d'agacement avant que sa conscience ne soit définitivement oblitérée.

Il retirèrent la pointe de fer portée au rouge de ma plaie.
"-J'suis désolé, mais c'est le seul moyen qu'on ait de la faire cicatriser correctement. D'autant plus qu'ici elle se serait vite infectée.
-Ça va, ça va, je vais bien, je le supporterai ..."
Je me relevai avec difficulté du tapis de mousse sur lequel je m'étais allongé pour subir les premiers soins. La forêt dense nous empêchait de voir très loin sur les bords du chemin qui la traversait, et ce genre d'embuscade n'en était que plus meurtrier. C'était la deuxième fois de la semaine que nous subissions une attaque d'animaux sauvages, et la dernière avait vu la mort d'un des membres de notre caravane. Cette fois c'est sur moi que le premier coup avait été porté : au niveau du mollet gauche un fauve de petite taille dissimulé sous de grosses fougères avait sauté vers moi et planté ses griffes, puis tiré vers le bas, déchirant mes guêtres bien qu'elles soient faites d'un tissu épais et résistant.
La caravane se remit rapidement en route comme à son habitude, depuis ces deux mois que nous progressions lentement à travers la végétation dense. Cinquante hommes au départ, déjà plus que trente six, et chaque journée et chaque nuit la menace d'en perdre d'autre planait. Cependant il n'était ni question de se séparer ni de repartir en arrière. Pour certain c'est l'appât du gain qui les tirait vers l'avant, d'autre la peur d'avoir à refaire tant de chemin à travers cet endroit si inhospitalier.


Aeris et Angmor portèrent Zephran et Nihil à l'intérieur. La caverne leur sembla d'une surprenante fraîcheur après l'oppressante chaleur qui régnait à l'extérieur. Nihil repris conscience brusquement comme à son habitude, quelques secondes après qu'il ait été posé sur le sol. Aeris l'examinait du coin de l'œil, circonspect et certainement un peu inquiet. Cependant Nihil se montra avare en explications, et comme si rien ne s'était passé, il reprit la parole :
"-Si on escalade pas cette falaise, je vois mal comment on peut s'échapper d'ici.
-Certes, mais qui sait ce que l'on va trouver en haut. Il n'y aura peut être pas de passage, juste un autre plateforme de roche entourée de lave. répondit Aeris.
-Si tu voies autre chose, dis le nous alors !
-Hé, pas besoin de s'énerver, je suis tout autant que vous plongé dans cette mouise !
-Alors des remarques un peu plus constructives seraient les bienvenues ! Grimpez là haut sera certainement notre seule chance ! Je ne vois pas d'autres endroits possibles !
-Et comment grimpe-t-on ? intervint Angmor.
-C'est justement à ça que j'aimerai que nous réfléchissions. Si nous sommes ici ce n'est certainement pas par hasard. Le propriétaire du Sac doit posséder de grands pouvoir, et peut être celui de transformer ce monde. Depuis le début nous avons été manipulés,  je ne pense pas que nous ayons été amené ici pour mourir.
-Ouais tout ça c'est bien, mais pour ce qui est de cette falaise ? interrogea Aeris.
-Je pense que Benadrog pourra surement se rendre enfin vraiment utile. supposa Angmor.
-C'est à ça que j'ai pensé aussi, dit Nihil, j'ai une corde, et Benadrog, je l'espère, pourra nous porter."
Aeris sortit chercher  Benadrog pour lui exposer le plan, avec une certaine appréhension. Angmor en profita pour dévisager franchement Nihil qui, sentant le poids du regard du rôdeur lui peser sur les épaules, préféra se tourner ver Zephran pour l'examiner et éviter Angmor. Mais ce dernier ne put retenir sa question :
"-Encore des souvenirs qui reviennent, j'imagine ?
-Oui.
-Ca faisait un certain temps pourtant que ce n'était pas arrivé.
-Effectivement."
Angmor choisit de ne pas insister, sachant que Nihil n'avait jamais été très bavard à propos de ces épisodes. Ce dernier était encore travaillé par ce que ce souvenir avait ranimé comme sentiments en lui : celui d'être irrésistiblement tiré vers l'avant dans une quête qui le tenait en haleine depuis longtemps. Etant incapable d'estimer de quand ce souvenir datait par rapport au temps présent, Nihil se questionnait sur l'accomplissement de cette quête. Si il avait atteint son but, il ne pouvait le savoir, mais il sentait au fond de lui que cela avait un lien avec l'Odinatorion.
Aeris revint à ce moment accompagné de Benadrog renfrogné.
"-Qu'est ce qu'on me veut encore ? grogna-t-il.
-Tu vas nous aidez à grimper cette falaise, l'informa Angmor.
-Et pourquoi est ce que je ferais ça ?
-Parce que bien que tu apprécies certainement l'endroit, tu finirais par y croupir d'ennui sans nous.
-Et comment voulez vous procéder ?
-Tu vas y aller en premier avec la corde attachée autour de la taille puis , puis lorsque tu seras en haut tu nous hisseras.
-Sans nous lâcher inopinément, précisa Aeris.
-Bon j'imagine que je n'ai pas le choix. Et qui portera l'éolien ?
-Je monterai en premier, répondit Nihil, pour t'aider à hisser Angmor et Zephran."

Ils sortirent de la caverne et se plantèrent au pied de la paroi rocheuse. Benadrog saisit un extrémité de la corde et se fit un solide nœud autour de la taille puis se décida à commencer à grimper. Faisant montre de sa force, il ne s'embarrassa pas de chercher des prises dans la pierre et y planta son point. Sur la trentaine de mètre de haut que comptait la falaise, les dix premiers furent gravis rapidement, mais au delà l'exercice devint plus difficile : des trous par lesquels s'échappaient du gaz brûlant auraient pût faire de bonnes prises, si justement il ne s'en échappait pas du gaz. Seulement le demi-démon décidé de faire fi de ce détail et y enfonça son poing. La pression devint rapidement suffisante pour faire éclater la pierre autour du poing de Benadrog, le projetant en arrière. Il se retint de justesse grâce à son autre bras solidement ancré, mais il s'en fallut de peu pour qu'il tombe. En bas la tension avait fait un bond, mais lorsque Benadrog lâcha un rire sonore, elle reprit son niveau normale - c'est à dire tout de même assez haut.
Le démon fit attention durant le reste de son ascension à là où il enfonçait ses poings, mais il faillit tout de même tomber à nouveau et tuer ceux qui attendait en bas en faisant éclater une bulle de lave visqueuse quelques centimètres sous la surface de la falaise. Il retira son poing brusquement de l'endroit et la lave dégringola vers le sol. Les trois hommes  se précipitèrent vers l'entrée de la caverne. Mais au moment où ils furent en sécurité, Aeris s'écria : "Zephran !" puis repartit dehors en trombe. Lorsque Angmor et Nihil eurent entendu le bruit mat de la lave s'écrasant sur le sol, ils ressortirent, s'attendant au pire. Evitant de marcher sur les gouttelettes qui parsemaient l'entrée, ils découvrirent Aeris, haletant, qui s'était apparemment jeté sur le dos en travers de Zephran puis avait créé un bouclier magique pour les préserver de la chute de la lave. Le sol en était en effet dépourvu sur un rayon d'environ un mètre et demi autour des deux.

Lorsque Benadrog arriva en haut, il fit un bref signe pour signaler qu'il était prêt à hisser Nihil qui devait passer en premier. Les trois ascensions suivantes se déroulèrent sans problème tant ils firent attention à là où ils posèrent les pieds. C'est seulement lorsqu'ils furent tous réunis au sommet de la falaise qu'ils commencèrent à inspecter autour d'eux pour trouver un passage. Ils se trouvaient sur une nouvelle plateforme plus large que l'ancienne ce qui rendait la température plus supportable du fait de l'éloignement de la lave. Au milieu de cette plateforme s'élevait un petit monolithe d'à peine un mètre de haut, d'une pierre blanche immaculée. Cette couleur semblait irréel en ce lieu dominé par le noir et rouge sombre. Ils s'approchèrent tous, Benadrog portait Zephran. Au sommet du monolithe ils retrouvèrent la clef gravée, celle qui les avait guidés dans les égouts. Elles brillait légèrement d'une lumière bleue pâle. Nihil caressa la pierre : elle était gelée. Il retira sa main de surprise, s'attirant des regards étonnés.
"-La pierre est froide. explique-t-il simplement.
-Elle est certainement magique alors. conclu Aeris avec une grande justesse.
-Mais c'est certainement pas en la regardant, même avec le regard le plus intense que vous puissiez fournir que vous allez l'activer ...
-Merci Benadrog, tes interventions amènent toujours des éléments de réponse si intéressants , l'interrompit Angmor.
-Bah alors qu'est ce que vous attendez ? Un signe divin ? Suffi surement juste de ..."
Et il balança dans la pierre un grand coup de son pied massif. Tous les autres s'apprêtaient à lui crier, lorsque du bras du torrent de lave à l'opposée de la falaise émergea une entrée. Heureusement pour la santé mentale du groupe, il ne s'agissait pas d'un escalier.


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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeMer 15 Jan - 21:29

Le phénomène ne s'arrêta pas là, tandis que l'entrée se dévoilait, la lave continuait de s'élever derrière elle, toujours plus haut vers les cieux, formant une montagne en fusion frémissante prête à écraser le monde dans sa poigne infernale. Le créateur de ce monde ne savait définitivement pas faire les choses autrement qu'en grand.

Le magma frémissant sembla refroidir, puis bleuir et enfin se cristalliser, prenant une teinte bleue opaque. Un saphir immense pointait maintenant derrière la porte de marbre s'étant extirpé de la lave. Au sol, toutes les rivières refluaient pour se jeter de nouveau dans les volcans, dévoilant des lits de diamant. Le saphir s'effrita, laissant des pans entiers se briser et s'écraser au sol, se fendiller dans le bruit de millier d'éclats de verre, une pluie tintinnabulante sur le terrain anciennement volcanique.

Un palais rutilant fait d'or et d'argent se dressait maintenant en lieu et place du mont bleu, éblouissant par sa splendeur et plus magnifique que tout ce que les hommes ne pourraient jamais bâtir. Le paysage infernale avait maintenant une allure de Paradis, avec ses rivières de diamant reflétait la lumière du Soleil réapparu, Soleil venant de percer l'épaisse fumée volcanique.

La fumée s'était abattue au sol et se retirait maintenant doucement vers les volcans elles aussi. L'atmosphère se refroidit soudain, chutant vers zéro degré, un froid bienvenue après l'insoutenable proximité du magma. La falaise sur laquelle se trouvaient les aventuriers commença à s'effriter, laissant paraître des escaliers en colimaçon faits de topaze. Au sommet de ces escaliers prenant une forme de pyramide, le groupe hétéroclite se permettait pour la première fois depuis le début de cette aventure un regard d'émerveillement avant que Tarod ne les rappelle à l'ordre.

-Courrez vers la porte au plus vite.

Benadrog le fixa l'air décidément exaspéré par sa présence et sa façon d'agir en leader.

-Pourquoi ? tu es si peu habitué à te déplacer en pleine lumière que tu veux si vite plonger dans l'étreinte "rassurante" des ténèbres ?

L'intéressé fixa son interlocuteur comme si il réfléchissait à ce qu'il venait d'entendre. Son calme mortuaire réussit à étonner ses compagnons : il n'allait en général pas de paire avec ses yeux violets.

-As-tu un jour vu un barrage céder ?

-Jamais, quelle importance ?

-Quelle importance ? l'importance est qu'en ce lieu se trouve des milliers de volcans, qu'une quantité comparable à un océan vient de s'y engouffrer, y piégeant des gaz, et qu'après cela, une épaisse fumée comprenant une montagne sous forme de débris s'y est engouffré. Le sol s'est arrêté de trembler, mais maintenant, on le sent frémir, prêt à bondir.

Pour imager ses propos, il cessa de parler et tendit un doigt vers le sol. A la frontière de l'audible, un craquement se fit entendre.
Tarod s'approcha du démon, plaçant son visage à une vingtaine de centimètres du sien.

-Alors, tu comprends maintenant ? Ou faut-il que je te traîne au sol par les cornes pour que tu sentes la terre sur le point d'imploser ?

Une vingtaine de secondes s'écoula sans que rien ne bouge. Un grondement secoua le sol, faisant glisser Papimouzo de l'épaule de Nihil. Toutes se jetèrent vers l'escalier, Nihil jetant Zephran sur le dos de Benadrog et le poussant en avant pour descendre plus vite la volée de marche.

Aéris posa un pied sur l'escalier et se retourna juste à temps pour interposer son couteau entre la lame du rôdeur et son cou. Il fut plaquer contre le mur et glissa de quelques marches.
Il entendit un bruit de pierre fendu et sentit une aura froide le long de son flanc droit.

Il tenta de repousser la lame qui était à quelques centimètres de sa gorge, mais son agresseur avait verrouillé sa prise et ne semblait pas vouloir changer de position.
Une moue de dégoût s'étira sur le visage d'Aéris.

-Attaquer dans le dos, c'est bien ce à quoi je m'attendais venant de toi, pleutre.

-Regarde attentivement, regarde attentivement quelle lame tu tentes de bloquer. Oh, surprise, ce n'est qu'une banale épée d'acier. L'autre aurait simplement transformé ton couteau en deux morceaux de verres inutiles. Ceci n'est qu'un avertissement, tu n'as effectivement pas le pouvoir de me tuer, et peut être que je n'ai moi même pas le pouvoir de mettre un terme définitif à ta vie. Mais tu es très loin d'être intouchable et je pense que tu le sais. Tu penses entrevoir le démon que je cache, mais tu n'en as, absolument, rien vu.

Ses pupilles se modifièrent légèrement avant de reprendre leur forme normale. Pendant une seconde l'ensemble du corps de Tarod avait parut, sans trop de raison... Bestial.

-Maintenant, que les choses soient clair. Kithiara ne s'immiscera plus jamais dans la conversation, que tu me juges est une chose, mais que tu t'adjuges le droit de la juger elle en est une autre. Une femme fragile, elle pourrait faire de toi un caniche si l'envie lui en prenait. Au sens propre du terme d'ailleurs. Je suis le genre de personne que tu détestes, parfait, ce sentiment te sera amplement rendue. Nous allons en finir avec cette quête absurde, nous séparé et ne jamais nous revoir. A bon entendeur.

Il recula d'un pas, rengainant l'épée d'acier et tirant sa seconde lame qu'il avait enfoncer dans la paroi derrière Aéris. Il se remit à avancer dans l'escalier.

-Le point positif entre nous Aéris, c'est que l'on se comprend sur certains points. On joue le jeu. Je sais que tu avais la main sur la Noble épée et que tu as à la place fait apparaître ton couteau pour parer.

Aéris attendit que son interlocuteur ne soit plus en vue avant de retirer la main de la pognée de son épée.

-Je n'aime pas ça du tout.

-Moi non plus je ne l'aime pas. Sois en sûre.

-Je ne parle pas de son caractère, je parle de ce qu'il dégage. Son épée y comprit, je ne sais pas si il l'a intentionnellement planté à côté de moi, mais c'est très désagréable.

-Oh, tu fais la fine bouche maintenant ?

-Très drôle, non c'est que... cette épée est magique, ça on le sait, mais elle est au-de-là de ça. Il y a quelque chose qui sommeille en elle et c'est loin d'être bienfaisant. En temps normal je m'en serais réjouis, un repas de plus, mais là... Je ne tiens absolument pas à savoir tout ce que ce gars nous cache, si tu tiens vraiment à la provoquer, attends quelques années d'être de nouveau dans ton "état de grâce"

Sans rien répondre, Aéris adopta un pas rapide pour rattraper les autres.
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeSam 18 Jan - 10:59

L'escalier qui s'était formé lors du tremblement de terre était une véritable aubaine, le groupe n'aurait jamais put survivre s'il avait dut désescalader la falaise pour atteindre la porte salvatrice, Aeris rattrapa bientôt le démon qui portait l'éolien inconscient sur ses épaules, quelques mètres plus loin Nihil trébucha et s'écrasa sur le sol en envoya voler papi, le mage borgne dépassa l'amnésique et ramassa le magicien lilliputien.

-Lève toi ! Hurla-t-il à Nihil toujours étalé sur le sol, MAINTENANT !

L'amnésique tressailli, comme s'il sortait d'un mauvais rêve, le grondement assourdissant des volcans le ramena bien vite à la réalité, il bondit en avant, récupéra papi et gagna l'abris dérisoire de la porte. Aeris se retourna pris de panique, le démon et son fardeau auraient déjà dut le dépasser. Seulement Benadrog observait avec un plaisir évident le monde de lave et de cendres qui s'étendait à ses pieds, quand un nouveau grondement se fit entendre et qu'un flanc entier du volcan le plus proche sembla se transformer en nuage mortel le démon ne prit pas la fuite, il sourit bêtement, visiblement ravis. Aeris s’apprêtait à faire demi-tour et à récupérer l'éolien quand Angmor surgit de derrière la créature à corne, il lui hurla quelque chose que seul Benadrog put entendre tant le vacarme environnant était grand, le démon sembla reprendre conscience de la fragilité de son fardeau et des hommes en général et s'en fuit à grandes enjambées vers Nihil. Une pluie de pierre en fusion s’abattît sur le groupe, le nuage pyroclastique s'approchait de plus en plus à une vitesse affolante. L'un des projectile s'écrasa à moins d'un mètre de l'anti-paladin qui s’effondra. Un second vint percuter la barrière magique d'Aeris et voler en éclat, le mage fut projeter en arrière à cause de la violence du choc. Angmor se releva en titubant, ses vêtement était déchiré en plusieurs endroits et tachés de sang, quand il se tourna vers le mage qui se relevait difficilement il arborait ses yeux noirs sans fond. Malgré cela, sa course s'en trouva ralentie et la nuée ardente approchait toujours inexorablement. C'est à ce moment qu'Aeris aperçut, quelques mètres après la porte de marbre un petit symbole en cristal blanc gravée dans la falaise, un bouclier en forme d'écusson sur lequel reposait une épée, sur le pommeau de l'épée un homme à la vue perçante pouvait déceler la présence d'une sorte de bague. Le tout était surmonté d'une couronne d'argent. Ce fut comme un flash, le mage se redressa d'un bond, couru vers Angmor le saisi au poignet et le projeta à travers la porte de marbre, là, sa chute fut amorti par Nihil qui se retrouva étaler sur le sol une seconde fois. Le mage tira la noble épée et d'un mouvement brusque détruisit les piliers de pierre qui maintenaient la porte, celle-ci s’effondra empêchant ainsi le nuage mortel de s'y engouffrer. A l'intérieur du tunnel maintenant scellé le groupe entendit un vacarme assourdissant, surement provoqué par l'arrivé du nuage, la température dans la galerie monta en flèche et tous durent se résoudre à fuir le plus loin possible de l'ancienne porte.

-Tout le monde est là ? Demanda Angmor quand il furent suffisamment loin.

Un silence.

-Ou est le mage ?

Un autre silence.

-De l'autre côté, répondit Nihil dans un souffle.

Un nouveau silence...

-Avançons.

Et Angmor prit à nouveau la tête du groupe.

C'était moi une... Cette fois tu a bien faillit y rester...

Aeris ouvrit les yeux, il était étendue sur la pierre froide, la noble épée flottait à ses côté.

-Ça à marcher ? Demanda le mage, J'ai réussi ?

-Oui tu es vivant.

-Bien, c'est déjà ça... Et les autres ?

-Ils sont vivant...

-Tous ?

-Tous.

-Bien.

Le mage se redressa et observa le paysage qui s'étendait autour de lui, il se trouvait sur un petit promontoire rocheux, devant lui un grand vide s'étendait à perte de vue et loin au delà du vide on pouvait discerner la lumière des volcans. La terre qu'il venait de quitter était donc au delà des ténèbres, inaccessible. Il se mit en marche et après avoir contourner le promontoire il s’arrêta, et pendant de longue minute il ne dit plus rien. Quand il repris la parole l'épée était retournée dans son fourreau.


-Avalon ?


[u-Oui.[/u]


-Comment ? Nous ne somme pas dans les terres noirs !


-Non.


-Alors Comment ?


-Je ne sais pas..


-C'est une première.

L'homme repris sa progression, il dévala les pentes de la colline où il était apparut, il marcha une heure durant dans les plaine de pierre, rien ne poussait dans se désert immonde et la vie ne devait pas avoir fait d'incursion ici depuis une éternité. Au fur et a mesure de sa progression Aeris découvrit de plus en plus de trace prouvant que des hommes avait vécu ici, une vieille route était encore visible entre les colline difforme, bientôt se furent les traces de la mort des hommes qui attirèrent l'attention du magicien. De chaque côté de la route des armes rouillait, à moitié enterrée. Les épée et les lances se comptaient par millier tout comme les reste d'armures et de boucliers.


-Je connais ses armes..


-Moi aussi, alors l'empire à mener au moins une dernière guerre avant de disparaître...


-Avalon a été abandonnée même avant ma mort, pourquoi être revenue ici ? pourquoi avoir jeté les forces affaiblie de l'empire dans cette guerre stupide ? A quoi pensais tu Garlagas ?

Soudain un reflet brillant comme la lune attira l'attention du mage, il se précipita vers ce qui semblait être un monolithe de marbre blanc, une pierre de trois mètres de long taillé comme un cercueil sur laquelle reposait une seconde pierre toute aussi grande mais dressée vers le ciel et qui luisait comme si elle était parcouru par la vie dans cet endroit inhospitalier.


-C'est ce que je pense ?


-Oui, la tombe de l'un des chevaliers du cercle, que c'est il passé ici ? Pourquoi la garde mortel de l'empereur se trouvait aux portes d'Avalon ?


-il y en d'autre..

Aeris ne bougea pas, il se pencha sur la pierre et posa sa main sur le petit symbole des chevaliers du cercle, symbole qui venait de lui sauver la vie. Quand la main du mage rencontra la pierre froide celle-ci s'illumina de plus belle son éclat aveuglant ne dura qu'une seconde mais une larme coula de l’œil gris d'Aeris.


-Combien ?

-Sept.


-Sept !, le mage tituba, sept... Alors ils sont tous mort ici dans le monde sans lumière et sans vie.. Il doit y en avoir une autre.. Ou est-elle ?


-Je crois que je la sens au pied de la tour d'Avalon.


-Allons y alors, je ne sais pas pourquoi je suis ici, mais ça a surement un rapport avec Ores, ou sa fin...


Le mage se leva, il fit le tour des sept tombes qui chacune leur tour s’illuminèrent au contacte de sa main, puis il repris sa marche en direction des remparts éventrée de la cité qu'il avait aperçu du haut de sa colline, la ville s'appelait Avalon, elle était le port le plus au nord de l'empire D'Ores et avait été fondée 1500 ans plutôt par Aeris lui même. La cité avait été splendide en son temps, les muraille de pierre bleuté qui faisait face à la mer, la grande tour de l'empereur, le port au milles voiles était des joyeux de l'architecture des hommes, aujourd'hui la plus part des édifice mineur avait sombré; la grande muraille était en piteux états ses tours étaient toutes détruites et la grande porte était ouverte à tous les vents. plus Aeris approchait de la cité plus les traces de combats et les armes rouillé était nombreuses, les hommes avait visiblement tenue la ville contre un ennemie trop puissant qui les avait tous balayé comme autan de brindille un jour de tempête. Alors qu'il s’apprêtait à franchir la grande porte d'Avalon Aeris fut surpris par l'arrivée d'une grande créature ailé, elle avait une apparence psedo-humaine, avec de grande corne noire, une peau rouge comme le feu des volcans et des yeux noir presque aussi dure que ceux du terrible Timéus. La bête tira une grande épée du fourreau qui se trouvait surement dans son dos et fondit tel un oiseau de proie sur Aeris. Le démon avait cru tomber sur la victime idéal, un homme seul dans cette landes sans vie qu'elle aubaine ! seulement la créature déchanta rapidement quand son épée vint se heurter à une résistance inattendue, l'homme avait sortis son arme, elle était grande et terrible, elle semblait vire entre les doigts de son manieurs. la lueur qui s'échappait de sa lame aiguisé provoqua une grande peur dans le cœur du démon qui continua néanmoins son attaque. Au moment ou sa lame rencontra celle de l'homme il compris toute l'étendue de son erreur, la noble épée repoussa sans peine l'assaut du démon, sans attendre un instant Aeris se lança sur son adversaire son épée semblait ne rien pesé, elle virevoltait en tout sens, blessait le démon qui hurlait de rage et de douleur. Dans un mouvement désespéré la bête tenta de bloqué le tranchant de l'épée avec sa main gauche, celle-ci vola loin de son maître, tranchée. la créature gémit de plus belle, la noble épée s'enfonça dans sa gorge et elle se tut. Aeris ressortit son épée du corps sans vie du démon, il essuya le tranchant de sa lame taché de sang sur un petit carré de tissu brodée qu'il tira de sa poche, il replia le tissu imbibé et passa les portes de la cité. Quand il posa le pied au delà de la porte un grand silence se fit, il avait dans ce pays noir comme un éternel bruit de fond qui venait de disparaître et le temps sembla suspendu. La mage repéra une statue représentant un homme grand et élancé, le visage avait été détruit mais l'homme était identifiable grâce à son arme, une grande faux. La statue était toute de pierre blanche immaculée sauf cette armes, la lame était d'argent et de cristal, tout comme le manche au point ou les deux se rencontrait des fioritures d'or et de pierreries décorait l'objet. Aeris repris sa marche dans la cité, les statues étaient nombreuses et la plus part représentait le même homme. Le mage avait la désagréable impression que quelqu'un surveillait ses fait et geste depuis qu'il avait mis les pieds dans la veille ville et pour cause les statues s'animait à son passage, elle descendait de leur socle de pierre et marchait en silence dans les rues, à travers les maisons effondrée ou dans les lits des ancien canaux qui parcouraient jadis la cité. Arrivé au pied de la tour D'Avalon Aeris se retourna et découvrit les centaines d’entités de pierre qui le fixait de leurs yeux vides. La plus grande d'entres elles avança vers le mage, dès qu'elle fut à quelques mètre de l'homme elle ouvrit les yeux.

Maître ? Demanda la statue qui semblait terriblement humaine avec ses grand yeux vert.

-Qui est votre maître ?

Sieur Typérion est notre maître, mais il est mort il y a bien longtemps...

Un frisson parcouru l'assemblée,

-Typérion ? Le dernier fils du roi de la montagne blanche ?

-Oui,

-Alors Garlagas est mort ?

-Oui,

-Ainsi qu'Elpérion ?

-Oui,

...

-Tu t'attendais à quoi ? Mille ans que tu dort et tu imaginais que le monde n'avait pas changé ?

-Mon monde à tenue mille ans, pourquoi pas mille de plus ?

-Garlagas n'était pas l'empereur, il n'avait pas le même prestige. Il ne pouvait pas garder le trône par sa seul présence.


-Êtes vous le maître ? la statue scrutait Aeris, elle semblait indécise. Alors vous l'êtes ?

-Oui,

Les statues se rapprochèrent les une après les autres jusqu'a former un immense mur de pierre qui entourait le mage.

-Alors il est temps,

Et la statue se retourna suivie de toute les autres. Aeris leurs emboîta le pas, il marchèrent quelques minute, puis atteignirent un grand monolithe de cristal, là les statues entourèrent la pierre et ne bougèrent plus. Aeris s'avança, la tombe était magnifique et rayonnait. Sur un petit bloc de marbre blanc intégré à la structure en cristal était inscrit:

Citation :
Ici repose, Typérion, roi de la montagne blanche, cinquième empereur d'Erimbor et maître d'Avalon la grande.

Le mage posa sa main sur le cristal, celui-ci réagit comme les précédent et luit avec une force renouvelée. La pierre s'illumina quelques minute, du temps qu'Aeris gardait sa main sur le cristal. Une légère perturbation apparu à la surface de la tombe, un objet de petite taille, circulaire semblait se frayer un passage jusqu’à la surface.
Aeris retira sa main, au creux de celle-ci se trouvait un petit anneau blanc surmonté d'une étoile d'argent renfermant un saphir.

-Sigma ?

La bague tressaillit. Aeris l'enfila et le monde autour de lui disparut, il se trouvait désormais dans un jardin vert, au centre de l’espace clos par de hautes haies se trouvait une table de marbre blanc et deux sièges d'argent. Sur le premier un jeune hommes au cheveux d'or trônait, ses yeux était vert et dure son teint pâle témoignait d'une vie passée dans l'ombre. Il portait à sa ceinture une épée richement décorée. En face de lui un autre homme de même stature, le visage dans les mains regardait droit devant lui, ses yeux dépareillé était fixé sur une portion de la haie qui remuait étrangement.  

-Tu ne la laisse pas entrée ? Demanda l'homme aux yeux vert.

L'autre ne répondit pas.

-Ça faisait longtemps qui je n'étais pas venue ici, tu es bien sournois de garder pour toi un si bel endroit.

-Quand tu vient ici la lune se lève. Le savais-tu ?

-A bon ? Étrange n'est ce pas ?

La haie cessa de remuer, l'homme aux cheveux noir pris la parole.

-Entre Sigma, nous t'attendions.

Une jeune femme traversa la haie, elle était très belle, des yeux vert, des cheveux couleurs de feu, une peau blanche immaculée, un corps bien à son avantage... Elle dégageait cependant une aura de danger. Quand elle approcha de la table un nouveau siège, d'or cette fois, apparut.

-Je te croyais mort... Dit elle à l'attention de l'homme qui l'avait accueilli.

-Je le pensais aussi.  

-Tu as mauvaise mine, regarde moi dans les yeux.

-Ne joue pas à ça avec moi.


-Fait le !

L'homme leva les yeux vers la jeune femme qui lui souris, il lui rendit son sourire sans grande conviction.

-Tu es bien plus beau garçon quand tu souris.

Le deuxième homme fit grincer les pieds de son siège.

-Je ne vous dérange pas ?

-Oh, tu es jaloux ? répliqua-t-elle malicieuse.

L'homme aux yeux vert s’apprêta à répondre mais l'autre l'interrompit.

-Nous finiront cette discutions plus tard si vous voulez bien, je dois retourner d'ou je vient et vous pouvez tous les deux m'aider, n'est ce pas ?

-Avons nous le choix ? Répondit la jeune femme.

-Non, dirent en cœur les deux autres.

-Bien...


Dernière édition par Aeris le Sam 14 Juin - 17:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeSam 22 Fév - 19:58

Le noir l'entourait à nouveau, il rêvait encore une fois de la même façon. Seul dans le noir et dans l'ombre en face de lui une forme sombre, bestiale qui le fixe de ses yeux noirs.
« -Nies-tu encore l'évidence ? Tu lutte sans relâche pour un combat que tu as déjà perdu.
-En aucun cas tu ne me représente en aucun cas je ne suis toi !
-Certains hommes sont plongés dans les ténèbres à leur naissance et vivent toute leur vie en les subissant. Toi tu y a plongé alors que tu vivais à la grande lumière du jour, tu as choisis le chemin sur lequel tu te trouve aujourd'hui. Tous les crimes que tu as commis ne font-ils pas de toi un monstre, Zephran ?
-TU n'es que le reflet de ma cruauté en aucun cas je ne suis incarné en toi et en aucun cas tu es incarné en moi.
-Regarde moi Zephran ! Regarde moi bien...
La masse dans les ténèbres bougea et sembla se redresser quittant la position recroquevillée qu'elle adoptait jusqu'ici.
La forme s'éleva de toutes sa hauteur en surplombant l'éolien au sol qui recula d'un pas.
-Regarde Zephran ! Qui suis-je vraiment d'après toi?
La voix dans l'ombre se fit plus rauque, plus grave, elle résonnait dans les ténèbres environnantes.
Zephran recula de terreur il semblait pour la première fois voir vraiment la bête qui se dressait face à lui.
-Alors dis-moi Zephran, Ne te reconnais-tu pas ?
-Non... non... non ! L'éolien reculait d'effroi s'écroulant au sol
-NE TE RECONNAIS-TU PAS ? NE TE RECONNAIS-TU PAS, ZEPHRAN ?!
Le monstre grandissait et surplombait zephran qui reculait en rampant les yeux fixé sur l'ombre au dessus de lui.
-Non je ne suis pas toi ! Je ne suis pas un monstre!! hurla-t-il désespéramment.
-ADMET LE, QUE VOIS-TU ICI ? NE TE RECONNAIS-TU PAS ?.
La masse noire se pencha sur Zephran qui restait figé les yeux écarquillés d'horreur, une larme coula sur sa joue.
-Non... Pitié ! Non !
-ALORS ZEPHRAN ES-TU ENCORE CE QUE TU CROYAIS ÊTRE ? DIS-MOI : ES-TU VRAIMENT SI BON ? ES-TU VRAIMENT L’ÉOLIEN DONT TU REVENDIQUE LA PERSONNE ?
La voix pénétrait tous les tissus de l'éolien et résonnait bruyamment dans sa tête.La masse noire qui croissait toujours lâcha un rire guttural déchirant qui s’amplifia de plus en plus, se répercutant sur des parois invisibles au delà des ténèbres, devenant de plus en plus assourdissant.

Zephran ouvrit les yeux. A nouveau une caverne. Il se sentit néanmoins soulagé par le contacte de ses mains sur la pierre froide du sol. Il se mit sur son séant doucement. Son corps était recouvert d'un voile de douleur il n'avait pas la force de se mettre debout. Il regarda les alentours, un peu plus loin brûlait doucement un feu. Tournant la tête dans l'autre direction il vit Angmor qui le fixait de ses yeux violets avec un regard perçant.
« -Tu te réveille enfin. » fit-il froidement.
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeSam 14 Juin - 1:10

La main de Tarod vagabonda dans la poussière couvrant le sol près du petit feu qui brûlait au milieu de la pièce. Celui-ci ne brûlait d'ailleurs à partir de rien, il semblait simplement posé là comme l'aurait été une lampe à huile.

-Les cauchemars. On ne vit déjà pas en paix mais lorsque l'on dort ça nous poursuit.

Un rire sans joua fit tressauter ses épaules.

-Il y a des millions de démons là-dehors qui ne demandent qu'à te combattre, te tuer, des millions qui peuvent t'ôter la vie et qui chercheront à le faire si par malheur ils croisent ton chemin. Mais ce qui est le plus affreux avec les démons, c'est ce moment de terreur impuissante où te viens à l'esprit que les pires d'entre eux ne sont pas dehors.

Zephran, sentant toujours ses muscles comme des câbles prêt à rompre, tenta de pivoter sur le flanc pour se rapprocher du feu d'un bras hésitant.

-Vous les humains, vous vous en faites tellement pour rien, les démons intérieurs c'est de la pacotille, est ce que vos mauvaises pensées peuvent faire ça franchement ?

La vision de Zephran lui fut retirée quelques secondes par un violent flash lumineux. Il tourna la tête, et, s'habituant à la lumière, discerna la silhouette assise imposante de Benadrog non loin sur sa gauche. Sa main droite grattait nonchalamment une toison pubienne rappelant vaguement les prémices de l'été quand les buissons sont à leur point le plus touffu. Amusant comme les démons prenaient la peine de mettre mal à l'aise les mortels sans en faire trop, pour qu'ils restent fixés sur la scène sans détourner les yeux : aucun attribut de quelque type que ce soit n'était visible au travers de cette toison. L'autre main quant à elle s'adonnait à un jeu bien moins innocent, brandissant une colonne de flammes presque blanches s'élevant sur une cinquantaine de centimètres.

-Toutes les plaintes des damnés que j'ai pu entendre, ces personnes s'apitoyant sur la noirceur de leur esprit, alors que la raison de leur mal était juste là, devant eux, les torturant pour le plaisir de leur cris. C'est tout de même insultant, on se démène pour voler vos âmes aux dieux, qu'elles soient purs ou impures nous important peu, et nous tentons de vous faire demander votre disparition éternelle par la destruction de vos âmes et votre égocentrisme vous ramène toujours à la même chose : c'est de ma faute, je suis un monstre, je ne mérite pas ce monde.

Son visage souriant plongea brutalement dans les flammes s'élevant de sa main. Une grande inspiration suivit durant laquelle elles disparurent dans le nez du démon, puis celui-ci rabaissa le menton et cracha un long jet incandescent dans le feu de camp faiblard, le revigorant soudainement. Son rire gras et sonore résonna dans le couloir de granit.

-C'est nous les monstres, pas les petites personnalités à poils drues qui vous font enfin agir en toute liberté.

-Les démons ne connaissent donc pas le doute ?

-Bien sûr que non ! Encore une idiotie que vous vous êtes inventés pour vous compliquer la vie vous les mortels. Vous êtes tellement doué pour vous torturer vous mêmes que c'est parfois dur pour nous les démons de voir que vous vous débrouillez si bien pour effectuer notre passe temps favoris.

Le visage impassible de Tarod se tourna de nouveau lentement vers Zephran.

-Cette bête que tu combats, elle fait partie de toi, accepte donc ça pour de bon. Tu peux luter autant que tu voudras pour l'empêcher de prendre le contrôle de ton corps, mais aussi sombres soient ses intentions, aussi affreuse soit sa forme physique, elle fait partit de toi. Ce serait tellement plus facile de la combattre si elle était simplement ailleurs et prenait contrôle de toi à distance hein ? Mais non, tu as reçu le « privilège » d'accueillir ses pulsions bestiales.

Un regain de dégoût se peignit sur la face de l'éolien, revigorant légèrement ses membres fatigués et lui permettant de s’asseoir. Ses mots partirent comme s'il les avait craché au visage du rôdeur.

-Tu crois pouvoir me donner ton avis si éclairé juste parce que le sang d'un dieu du mal coule dans tes veines ou que deux idiots traînent dans ta tête ? Tout ce qu'il y a de monstrueux chez toi, c'est ta propre personne « fils de Bhaal ». Moi, ce monstre hante mes nuits en menaçant de prendre mon contrôle et de montrer à tous ce qu'il pense que je dois être, mais toi tu n'es que le porteur d'un sang divin souillé auquel tu fais honneur. Tu n'as aucunement le droit de me donner des leçons, à mes yeux les enfers te sont mille fois plus destinés qu'à Benadrog.

-Ehoh, je suis toujours là moi !

La colère de l'éolien sembla s’apaiser petit à petit tandis qu'il tentait de faire abstraction du demi-dieu pour s'adonner à ré-insuffler un peu de vie dans son corps engourdi.
Après quelques minutes de silence, Tarod reprit la parole.

-C'est vrai. Tu as raison, j'ai librement exprimé ce sang damné qui coule en moi, mais ne prétends pas connaître le calvaire que je vis. J'ai connu la rédemption, je suis presque redevenu « humain », j'ai cherché à chasser mon démon intérieur en suivant un chemin que m'avait offert Timéus, un des deux hommes occupant mon esprit. J'en ai simplement obtenu une muselière de meilleur facture pour mon démon et ait en échange reçu le poids de l'inhumanité. Toi il te parle en rêve et tente de prendre le contrôle de ta vie, mais il n'est pas sans cesse à chuchoter à ton oreille tout ce que tu pourrais faire. Ton sang entre en ébullition et la rage embrume ton esprit, mais il ne déferle pas sans cesse dans tes veines en y laissant une impression de froid et en te suppliant de l'enrichir de ses semblables. A mon humble avis tu auras bientôt l'occasion d'observer un monstre dans toute sa noirceur : j'en ai assez de luter et même les buts qui me font encore tenir debout ne pourront pas éternellement se dresser contre mon ichor. Je suis sûr que tu es aussi sombre que moi et que ton passé n'en est pas moins glorieux, sinon que ferais tu en ce lieu ? Qui le demi-elfe a enfermé dans ce sac ? Une sorcière avide de contenter les dieux sombres, un mage ayant semble-t-il fricoté avec des forces démoniaques, une fils de dieu maudit et toi ? Un simple lycanthrope ? Oh non, mon père m'a légué autant d'horreur que le tien jeune baron.

Le dernier mot suintait de venin et la réaction de Zephran ne se fit pas attendre : celui-ci bondit brusquement au-dessus des flammes pour frapper son interlocuteur. Comment un homme aussi écœurant que Tarod pouvait seulement oser porter un jugement sur lui et le nommer par ce titre représentant tant d'horreur ?

La main nue de Tarod saisit le poignet de Zephran au vol et l'immobilisa. Son autre main se plaqua sur la gorge du jeune homme, le soulevant de sol tandis qu'il se redressait. Le plaquant violemment contre un mur, le rôdeur lui hurla au visage.

-Allé, vas y ! Qu'est ce que tu attends ?! Fais venir tes gardes pour qu'ils me fassent subir le dernier outrage ! Ou préférerais tu peut être me tuer de tes mains ? Ou plutôt de tes crocs comme tu as dévoré Nina ? Allé ! Frappe moi ! Gonfle, cris, hurle, déchire mes chairs comme tes hommes ont déchiré les vêtements de pauvres veuves sans défense petit baron pathétique !

Les pupilles de Tarod se resserrèrent et s'étirèrent sur leur hauteur, devenant d'un rouge maladif aux contours verdâtres pendant que des filaments noirs se déversaient des bords de ses yeux comme approche la brume du soir. Ses ongles s'allongeaient pour devenir noir et tranchant, ses os devenaient plus proéminents, les traits de son visages se tiraient sur un crâne dont les arrêtes exacerbaient leurs courbes et leur taille. Ses dents semblaient reculer tandis qu'une nouvelle mâchoire se traînait lentement en-dehors de son cou, encore nue de toute chair et où les prémices de crocs pointaient.

-Vas-y vas-y vas-y ! Montre moi que tu es un monstre, montre moi à quel point mon calvaire n'est rien et à quel point je ne suis qu'un homme immonde qui s'est abandonné en devenant lui même la souillure ! Je... Je vais de tuer, te massacrer, t'écorcher et briser des os que tu deviennes un monstre ou non. Ton sang dégoulinera en de magnifiques arabesques sur mon corps pendant que je m'abreuverais de ta moelle liquéfiée et que je continuerais de transformer ton cadavre d'homme loup en une tapisserie sans vie que même les plus fervents prêtres ne pourront pas croire avoir vécu un jour ! Gibier pathétique, pourriture infâme ne connaissant pas la chance qu'elle a... Je... JE... VAIS... AAARH !!

Tarod mesurait maintenant une vingtaine de centimètres de plus, un cuire marron-verdâtre épais et taché de tâche rouge donnant l'impression de sang dégoulinant s'extirpait petit à petit de sa nuque pour dévorer ses vêtements. Ses épaules se déformaient dans des craquement et des bruissement de chair tandis qu'une nouvelle articulation semblait y pousser pour s'extirper de son dos. Dans un mouvement de rage il projeta Zephran de côté, balayant Nihil qui approchait justement pour le maîtriser. Ses jambes ne s’arquaient plus comme l'aurait voulu un corps humain, si bien que personne ne vit venir son bond soudain vers Benadrog dont un sourire d'excitation étirait jusque là les traits. Le démon eut la surprise soudaine d'être soulevé de terre pour voire des morceaux de maçonneries tomber autour de lui tandis que le corps torturé du rôdeur essayait de l'enfoncer dans le mur.

-Vas y démon montre moi donc ta puissance et ta violence, montre moi donc toute l'horreur dont t'a doté la création, brûle moi donc et fait fondre la chair sur mes os avant que je n'arrache la tienne de ton corps insignifiant. Tu ne souris plus sale petite merde des Basses-fosses ? Pourquoi ne souris tu plus devant la colère d'un mortel qui a enfin prêter oreille aux paroles de ses démons ?

La voix du demi-dieu se modifia, se muant en dizaines de lamentions caverneuses et malsaines donnant à la gorge l'envie de se serrer, aux paupières l'envie de se joindre tandis que les yeux déversent des larmes de douleurs et à la bouche le besoin de se tordre dans un rictus effroyable.

-Mais montre moi donc petit diablotin, montre moi donc ce que les démons peuvent faire aux hommes, Tarod n'est plus là pour écouter tes bravades mais moi je suis curieux d'entendre ta jolie petite voix me conter la grandeur de tes frères. Peut être eux seront ils capables de pourchasser le démon d'un mortel pour te venger, mais j'ai bien peur qu'ils soient trop malin pour se livrer à de tels idioties.

Le poing massif de Benadrog frappa le visage déformé de son compagnon, s'entaillant profondément sur les crocs maintenant proéminents de la nouvelle mâchoire s'étant par-dessus l'ancienne. La poigne sur sa gorge se desserra d'un coup tandis que le monstre encore en pleine transformation titubait en arrière en ricanant. Il bondit de nouveau en avant comme si ses jambes n'avaient pas fait partie du reste de son corps, mais une chaîne crantée eut le temps de se placer entre lui et sa proie, le tirant en arrière par la gorge. Pivotant d'un bloc et faisant fit des crans d'acier qui entamaient son cuir, la bête se propulsa sur Nihil. Elle l'aurait probablement écrasé sur le mur si le démon n'était peu venu prendre sa revanche en saisissant sa nuque à deux mains.

-Ils ne te reconnaissent pas, même le démon ne s'en rend pas compte, la souillure originel l'a rendu aveugle, mais moi je te vois, ohoh oui je te vois petit rejeton du Chaos, et j'attends impatiemment le moment où tu te arriveras à te voir aussi...

Les vertèbres de la créature se déformèrent en l'espace d'une seconde, adoptant toute une forme de demie-lune et laissant donc chacune surgir deux piques d'os recourbés que le démon évita de justesse.

Soudain, le visage encore reconnaissable de Tarod se figea, ses yeux redevinrent blancs tandis que deux iris noires dévoraient les fentes rouge qui avaient pris leur place. Le seul son qui fut audible tandis que le corps de rôdeur prenait le sens inverse de son évolution fut un faible gémissement de contrariété. En une trentaine de seconde, le jeune homme d'un peu plus d'une trentaine d'année se dressait là comme se de rien n'était. Les sensations des aventuriers s'engourdirent légèrement, leurs sentiments se firent moins intenses. Pas besoin de s'énerver au final, il avait repris son aspect normal. Mais il avait tout de même faillit massacré Zephran, c'était... c'était mal... et un masque de surprise et de méfiance prenait ainsi place sur les visages.
D'un pas tranquille, Tarod s'approcha de l'éolien, s'accroupit devant lui et posa une main sur son épaule. Les halètements et les grognements de douleur cessèrent progressivement. Le jeune homme à la peau bleu rouvrit les yeux, les posa sur le visage le plus proche et écrasa ses phalanges dessus.

Le rôdeur déséquilibré chuta sur le dos, puis, sans se presser, se redressa lentement.

-Bien, tu sembles remis, reprenons donc notre chemin, nous ne sommes pas encore sortit de ce lieu.
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeMar 20 Jan - 20:54

La troupe avançait à nouveau dans le silence et la pénombre. Tarod semblait être bel et bien revenu à lui même sans se soucier de ce qui s'était passé, il semblerait qu'il préférait ne pas en disctuer. Benagrog, quant à lui, entraînait le groupe à sa tête en éclairant le tunnel qui continuaient à défiler inlassablement.
Le démon s'arrêta alors brusquement à un croisement, suffisamment brusquement pour que Tarod qui le suivait se heurte à la plaque bouillante qui lui servait de dos
"-Bon, alors, droite ou gauche?"
Tarod passa devant lui et observa les deux chemins qui se présentaient à lui, il se retourna ensuite vers le démon.
"-D'après ce que nous avons parcouru jusqu'à maintenant j'imagine que le chemin de droite nous mènera à la sortie, il devrait nous emmener vers le Sud.
-Dire qu'à la base on est entré dans une foutue tour." Soupira le démon.
La troupe reprit une fois de plus nonchalamment sa fastidieuse marche.
Zephran traînait derrière tout le monde, tout endoloris et s'appuyant fréquemment à la parois pour essayer de suivre le rythme que Nihil tenait devant lui.
Tandis qu’ils avançaient toujours plus loin sans vraiment savoir où ils se dirigeaient, l'éolien sentit une chaleur provenant d'une des poches de sa veste en lambeaux. Il en tira une petite pièce argentée aux reflets étranges, elle luisait d'un bleu pâle.
"-Qu'est-ce que c'est que ça?..."
La chaleur que dégageait de plus en plus la pièce brûla soudainement Zephran qui la lâcha en jurant violemment, la troupe qui avait continué sa marche se retourna en l'entendant.
Alors que tout le monde faisait marche arrière la pièce au sol s'illuminait de plus en plus au point d'éblouir tous les membres du groupe.
La lumière s'estompa soudain et lorsque l'équipe rouvrit les yeux et ôtèrent leurs bras et leurs mains de devant leurs yeux ils purent apercevoir, là où était tombée la pièce, Aéris qui ramassait son bien et la plaça dans sa bourse.
L'éolien avait porté ses doigts à sa bouche pour atténuer la douleur de sa brûlure le regarda de haut en bas puis dégagea ses doigts:
"-Mais bon sang! ça va pas d'utiliser des objets pareils!
-navré, lui répondit Aéris calmement sans s'en soucier d'avantage, il se retourna alors vers les autres, bon, et bien il va nous falloir faire demi-tour."
Tarod s'avança vers lui.
"-On ne va pas perdre notre temps à revenir sur nos pas.
-Vous êtes parti dans la mauvaise direction, par là ça ne mène à rien.
-Et comment en es-tu au courant? lui demanda Nihil qui se tenait juste derrière le rôdeur.
-Et bien j'ai traîné un peu à l'extérieur et je sais que si l'on veut ressortir d'ici il va falloir nous diriger vers le Nord, autrement dit à l'opposé.
-Mais, on va retourner à notre point de départ!
-Ça m'étonnerait et de toute manière de ce côté-ci il n'y a rien."
Le rôdeur regarda Aéris et ce dernier semblait savoir ce qu'il disait, s'ils voulaient en finir avec toutes ces foutues galeries il valait mieux pour eux de le suivre, de toute manière personne ne savait où ils allaient arriver dans cette direction.
"Bien, fit Tarod, alors soit, allons vers le Nord"
Et la troupe reparti à nouveau en soupirant mais cette fois avec l'espoir de trouver une fin à ces maudits et interminables tunnels.

Tandis qu'ils partaient vers le Nord, plus loin au Sud, une galerie s'ouvrait sur le vide d'un immense ravin. Les vautours y mourraient de fin.
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MessageSujet: Re: Le sac de contenance [En Cours]   Le sac de contenance [En Cours] I_icon_minitimeVen 22 Mai - 13:41

La fatigue surgit brusquement, alors que l'énervement retombait. Nihil proposa de faire une halte, laquelle se transforma immédiatement en camp pour passer une nuit dans commun mais tacite accord. Nihil sombra lourdement dans le sommeil, adossé à son sac contre un mur. Personne n'aurait oser briser le silence pesant qui s'installa à ce moment dans le couloir. Pour la première fois depuis qu'il avait été catapulté au sein de ce groupe, privé de ses souvenirs, Nihil rêva, ce qui se révéla être un moyen bien plus commode de retrouver la mémoire que ses habituelles évanouissements.


«Cela faisait cinq semaines  maintenant que la caravane avançait sur le chemin étroit que nous avions emprunté dans la végétation. Nous nous imprégnions peu à peu des odeurs de la jungle, ce qui nous permettait d'avancer plus sereinement. Cependant la qualité de la route allait en se dégradant et le charpentier avait renforcé les chariots pour leur permettre de passer partout. La journée semblait devoir se dérouler tranquillement , jusqu'à ce qu'en plein milieu de l'après midi, le premier chariot disparaisse dans un hennissement affolé, d'un seul coup, dans le sol. Le reste de la file s'arrêta instantanément. Tout le monde descendit de son cheval et l'on se dirigea lentement vers l'endroit où se trouvait quelques secondes plus tôt le chariot. Un trou en forme de cône renversé dépassant largement au delà des bords du chemin aboutissait au sommet de la gueule d'un monstre aveugle au cuir rugueux et solide. Celle-ci scellait un tunnel aux parois acides conduisant a un jabot inextricable. Lorsque j'eu réalisé quelle bête cela était, je fus pris d'un frisson. La forme de sa gueule si particulière ne laissait aucune place au doute. J'annonçai alors gravement au reste de la caravane :
"- C'est une larve d'Ankheg Colossal."

Le silence se fit aussitôt. Parmi les créatures qui hantent les pensées des voyageurs, l'Ankheg occupe une place de choix. Le monstre insectoïde tapi sous terre peut avaler un humain d'un seul coup, et les larves qu'il dissémine sur son passage sont capables d'attaquer n'importe quel mammifère dont la taille ne dépasse pas la sienne. Cependant, une bête de trois mètres de long peut être contrôlée, mais lorsque elle dépasse les dix mètres, la fuite est de mise dans tous les cas. Et lorsque l'on à a faire avec ses larves, bien qu'elles soient moins vivaces, il est inutile de chercher à les tuer ou espérer récupérer ce qu'elles auraient avalé : leur peau est trop résistante pour les piques et les épées.

Pendant une demie heure on reboucha le trou pour permettre à la caravane de continuer sur le chemin. Bien que sachant la bête repue, nous passâmes avec anxiété au dessus de sa niche. Le chargement du nouveau premier chariot fut reparti sur les autres, et il avançait vide en tête pour servir de sonde, au cas ou l'endroit abrite une autre larve.»


Nihil se réveilla un court  instant. Il constata que tout le monde dormait profondément, à part Benadrog qui passait le temps en jouant avec le feu. Il sombra de nouveau rapidement dans le sommeil et ses rêves reprirent.


«Les deux semaines suivantes se passèrent sans ennuis majeurs, malgré la perte de deux membres à cause d'une fièvre fulgurante. Le premier chariot reprit son chargement pour ne pas épuiser les autres attelages. Le soir du cinquante-quatrième jour, nous arrivâmes au point ou nous devions abandonner les chariots : nous étions arrivés à une vieille tour abandonnée depuis quelques siècles et qui se confondait avec la végétation car la mousse et les plantes grimpantes l'avait entièrement recouverte. Le chemin s'y arrêtait et aucun autre n'en repartait. La tour n'avait plus de porte mais l'arche de pierre était encombrée de branches et le rez-de-chaussée du bâtiment s'était constitué un gilet de mousse qui maintenait une atmosphère humide. Cependant le premier étage, protégé par des trappes métalliques rouillées, semblait avoir été épargné, malgré quelques percées de racines à travers le mortier qui maintenait les pierres en place depuis si longtemps. On démonta les chariots et on entreposa les pièces dans cet étage. Le second,  dont les murs été en grande partie écroulés et le reste malmené par la flore, n'était pas accessible depuis l'intérieur car la végétation bloquait l'ouverture de la trappe. Nous étions arrivés dans l'intervalle de temps prévu à ce premier point de repère important de l'expédition, mais il nous restait encore au moins trois semaines de marche avant d'atteindre notre but. Les hommes qui m'accompagnait n'avait qu'une vague idée de ce qui les attendait, et je préférait qu'il pense à leur salaire plutôt qu'à la finalité de notre voyage.

Le lendemain l'avancée reprit rapidement à un bon rythme à travers la jungle dense. Les chevaux furent chargés des provisions et les hommes du matériel. Chaque soir je montais jusqu'à la canopée pour vérifier notre cap grâce aux étoiles. En gardant notre cadence, mon attente serait bientôt récompensée.»
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