Les Mondes d'Orichalque
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Une tapisserie de rêves et cauchemars.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 L'éveil de la magie [En cours]

Aller en bas 
AuteurMessage
yorh
Admin
yorh


Messages : 69
Date d'inscription : 05/10/2013
Age : 27
Localisation : quelque part dans son subconscient

L'éveil de la magie [En cours] Empty
MessageSujet: L'éveil de la magie [En cours]   L'éveil de la magie [En cours] I_icon_minitimeSam 5 Oct - 17:49

Certaines personnes doivent mourir, d'autres ne doivent pas, ainsi va le monde, ainsi va notre monde, celui dans lequel nous voulons voir certains périr dans l'horreur et d'autres briller de vigueur. Mais ce que la plupart d'entre nous, mortels, ne peut saisir c'est que certains ne sont tout simplement pas destinés à périr. Je suis Fariltis, le scribe éternel, j'ai il y a bien longtemps été doué d'omniscience, don qui me sert à retranscrire l'histoire du monde. chaque minutes, chaques secondes, sont retranscrites, toute connaissance est répertorié dans ma bibliothèque.
Une chose m'échappe pourtant, retranscrire ma propre existence m'est impossible et seuls quelque bribes de celle de mes semblables me parviennent. Ceux qui ne peuvent mourir sont ceux qui décident du destin de notre monde. Je retranscris l'impact de leurs actes et eux tissent la toile de notre existence.

Aerath, son histoire m'est encore accessible. je vais donc tenter de conter dans cet ouvrage la vie d'un sorcier trop curieux pour son propre bien. son cœur s'est remis à battre récemment, je n'avais perçue le son de celui-ci depuis au moins trois siècles. Il est terrifié, sonné, tout comme moi ses souvenirs s'arrêtent au moment où il a pénétré un vortex. Son pseudo-dragon l'accompagne toujours mais l'oeuf a disparut. Il est étendu sur le sol, seul dans une salle de marbre sombre. Un piédestal ne portant qu'une coque d'écorce sanguinolente trônait au centre de la pièce. Un flash, un souvenir lui revient, il avait été enraciné. il y a peu, une petite troupe mené par un elfe et un rôdeur au visage sombre s'était introduite dans la pièce et avait arraché par magie ce que contenait la coque d'écorce au centre de la pièce. d'une autre alcôve avait surgit un homme qui s'est empressé de se jeter sur le rôdeur. Aerath était à ce moment retombé dans son sommeil.
Maintenant il ne voulait qu'une chose, sortir du lieu étouffant où il se trouvait. Ses jambes flageolantes faillirent tomber en miettes quand il entreprit de monter les escaliers qu'il avait trouvé. le chemin vers la surface était parsemé de cadavres transpercés par des racines mais le regard d'Aerath ne semblait pas voir ces choses. il continuait de fixer le haut des escaliers dans l'espoir d'apercevoir la lumière du jour. La seule chose le maintenant éveillé était la sensation de son familier comateux dont les griffes étaient resserrées sur son épaule gauche. Tout était sombre, les ténèbres glaciales commençaient à lui faire perdre les sensations dans le bas de son corps. Il ne voyait plus, n'entendait plus, marchait mécaniquement perdant petit à petit ses capacités à sentir les sensations.
une brise fraîche caressa son visage juste avant qu'il ne chute dans les herbes.




-Bienvenue au fort magius.

Étrange. Tout était noir, le manteau glaciale de la mort serrait ses membres, membres qu'il n'identifiait que par leur position tant les sensations étaient vagues. Et pourtant, le Faucheur n'avait pas achevé son office, dans le cas contraire cette voix n'aurait pas percé les brumes de l'inconscience. Un gémissement s'échappa de ses lèvres. Oui, il était vivant. Dans un effort digne de la dérive des continents, il écarta les paupières. Sa face traînait mollement dans la poussière. Contre sa joue, le sol fait de blocs de granits taillés lui insufflait son froid mordant. Les contacts se rétablissaient dans son cerveau : rassemblant leurs efforts, ses neurones pulsèrent, éveillant les nerfs endormis.
Dans un grognement, il contracta le bras droit, profitant du peu de coordination qu'il avait récupéré. Il réussit à se faire rouler sur le dos. Le plafond de la pièce était en tout point identique au sol, hors mis quelques traces de lichens ici et là. Des mains d'acier jaillissaient des murs et de leur creux s'élevait systématiquement une flamme pourpre.

-Prenez votre temps, vous n'êtes pas pressé.

Encore cette voix. Maltraitant ses muscles gelés, Aerath se redressa sur les coudes. A l'autre bout de la pièce, devant l'unique sortie de la salle, se tenait dressé un homme vêtu d'une bure aussi pourpre que les flammes magiques frémissantes de la pièce. Il tenta d'ouvrir la bouche mais visiblement il n'était pas encore prêt à articuler quoi que ce soit.

-Ne tentez pas de parler, votre rôle ne consiste qu'à écouter mes paroles. Nous avons découvert votre corps comateux au pied du noisetier sanguinaire après un brusque vide dans la magie de la région. Nous ignorons encore comment, mais vous avez réussis à annihiler tous flux magiques dans l'endroit pendant une journée entière. C'est pour cela que nous vous avons mené au fort Magius, cette endroit est une prison. Une prison coincée dans un plan de poche, plan d'incarcération de tous les mages trop puissant et jugés capables de déclencher des cataclysmes sur notre monde. L'un des notre a tenté de vous dépouiller de vos effets personnels mais rien n'y fait : Votre magie les a trop bien protégé. Nous nous sommes tout du moins permis d'enfermer votre familier ailleurs dans le fort, il n'a pas les capacités normalement présentent chez un pseudo-dragon. Soyons bref, si vous êtes encore en vie c'est que ce plan exploite la puissance de ses hôtes pour faire fonctionner de puissants artefacts nous appartenant sur le plan primaire. Vous êtes libre de vos agissements, courrez les couloirs et les cavernes de ce lieu tant que vous voudrez : d'autre sont enfermés et ne seront pas de toute bonté avec un nouveau venu. La magie ambiante suffira à vos besoins élémentaires, la nourriture n'est pas un plaisir que nous sommes prêt à vous offrir. Je vous souhaite donc bonne chance pour survivre à l'accueille létal des autres mages, ils n'ont jamais été fichus de s'entendre entre eux. Nous ne les y avons d'ailleurs pas aider en prévenant chacun que l'unique manière de sortir était de se présenter au niveau le plus bas de ce plan comme unique survivant. Au revoir sorcier.

Sans un bruit, l'homme tomba en une flaque sur le sol puis s'enfonça entre les dalles de pierre. Le sommeil gagna de nouveau Aerath, incapable de comprendre ce qu'il se passait.




Dans un plan imbibé de magie, plus rien n'est invraisemblable, les lois de la physique laissant place à celles de la magie : l'ordre parfait des choses se livrant soudain à un chaos sans bornes.

Aerath courait dans un couloir. Qu'importe lequel, personne n'aurait su le repérer. Il courait, voila tout. Une seule idée tremblotait dans la brume de la fatigue et de l'hypoplexie : continuer de courir, car s'arrêter signifiait laisser le temps à ce couloir de trouver une forme plus amusante. Mais que faire quand au bout du couloir se trouve simplement un puits carré sans rebord ? C'est sûrement la fin du voyage, s'arrêté signifiant être broyé dans les remous de la pierre et faire un demi tour nécessitant de s'arrêter. Devant soi, un puits apparemment sans fond. Et pourtant, il faut continuer de courir. Le sorcier coure sur la parois du gouffre, aucune sorcellerie ici, simplement un caprice inexplicable des lieux. Le puits devenu couloir perce à la lumière du jour, mais le sorcier sortant sous celle-ci chute maintenant en arrière. Le couloir redevenu puits l'attirais vers son ancien plafond maintenant disparu. La magie n'a pas finit de vous surprendre si vous continuer de croire à ce principe mortel de la logique.

Le premier couloir repasse comme une image brouillée au milieu de la chute, que peut il donc se trouver au bout ? Rien d'autre qu'un fauteuil sur lequel le sorcier se retrouve soudain installé, ayant face a lui un couloir parcouru en chute libre. Ça n'avait aucun sens. Un sens ? Pensée maudite en ce lieu, voila que le fauteuil cherche lui aussi dans quel sens il doit tomber et s'envole emportant avec lui Aerath cramponné aux accoudoirs. Il émerge de nouveau, propulsé à quelques mètres et roulant dans la poussière blanche. Au loin brille la lumière du jour, cuisant le sorcier couché sur le sol nacré de la lune. Le sol s'ouvre dévoilant une langue qui happe le prisonnier dérouté.

Une immense bibliothèque se dressait entre six murs de terre immenses. Des murs gravés de glyphes d'argent et s'extirpant d'un sol de quartz pour se rejoindre en un dôme d'orichalque. Un lieu particulièrement intéressant à visiter si les livres pouvaient uniquement exprimer des connaissances au lieu de s'amuser à inter-changer et à maltraiter leurs usagers. Un pupitre fait de trois pierres irrégulières entassées laissa échapper, des pages blanches du livre ouvert le surmontant, un homme nauséeux et désorienté.

Un enfer dont les pensionnaires attisaient les flammes.
Revenir en haut Aller en bas
https://mondesdorichalque.forumactif.org
 
L'éveil de la magie [En cours]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le sac de contenance [En Cours]
» Æternum Vale [En cours]
» Mauvais rêve [En cours]
» Sombrécorce ou La quête de l'aîné [En cours]
» Sous les frondaisons nocturnes [En cours]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Mondes d'Orichalque :: Les Mondes d'Orichalques :: Les récits du scribe éternel-
Sauter vers: