Les Mondes d'Orichalque
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Une tapisserie de rêves et cauchemars.
 
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 Ad Mortem [Abandonné]

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Aeris

Aeris


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MessageSujet: Ad Mortem [Abandonné]   Ad Mortem  [Abandonné] I_icon_minitimeDim 6 Oct - 15:52

"Il est temps"

L'homme au yeux ardent avachis contre la parois fumante de la maison sursauta, jeta la jeune fille qu'il tenais dans la main et lui enfonça son épée dans le ventre. La pauvre créature émit un gargouillement inaudible et se vida de son sang au pied de l'étrange personnage qui semblait plus intrigué par ce qu'il se passait dans sa tête que préoccuper par la scène d'agonie qui se déroulais sous ses yeux.

"Il est temps pour quoi ?" Lança-t-il à voix haute.

"Trois cents ans pour oublier. Trois cents ans pour pardonner. Trois cents ans pour observer. Trois cents ans pour expier. Depuis trois cents longues années tu use et abuse de mon corps, tu t'en sert pour violer et détruire à ta guise et je t'ai laissé faire mais maintenant que j'ai respecté ma part du marché, à ton tour !"

"Non, j'aime cette vie et je ne vois pas pourquoi je devrais te laisser reprendre ton corps, tu n'aurais jamais du me le donner maintenant c'est trop tard pauvre imbécile"

"Tu es un idiot, si tu crois pouvoir garder mon corps contre mon grès..."

A ces mots l’œil droit de l'homme se mit à flamboyer, il perdis peu à peu sa teinte rouge sang et devint bientôt bleu azur, là il luit de plus belle et l'homme fut pris de violente convulsions, son visage se déforma quelque peu, il tomba au sol et se mis à trembler, recroqueviller contre le corps couvert de sang de sa victime. Au bout de plusieurs seconde les secousses devinrent plus faible et l'homme se releva en titubant. Il referma son œil bleu et arracha un pan de sa veste pour s'en faire un bandage et cacher son œil azur sous le tissu. Il balaya le paysage autour de lui d'un air attristé. La maison avait brûlée depuis plusieurs heures déjà, un homme était étendue face contre terre là ou la porte de la chaumière se trouvait jadis, à côté de lui gisait une hache de bûcheron dont il avait voulu se servir pour protéger sa famille et ses biens contre le démon qui était venue jusqu’à sa porte. Plus loin un corps carbonisé trônait au milieu d'un tas de cendre, c'était une mère de famille quelques heures plus tôt, maintenant elle ne pouvait même plus servir de repas pour les charognard tant son corps était disloqué et brûlé. De l'autre côté à la lisière de la forêt un autre corps gisait, une jeune fille débraillé la gorge entaillé, elle ne devais pas avoir plus de seize printemps et elle avais subit le pire des sorts avant d'être achevé sauvagement, après avoir offert de force tout ce qu'elle était, elle avait été saignée comme une truie à l'orée du bois où son supplice avait eu lieu. L'agresseur avait pris son temps avec elle, combien de fois avait elle demandée grâce ? Combien de fois avait elle souhaitée la mort avant qu'elle lui soit donné ? Le regard de l'homme se détourna du corps de l'enfante et se posa enfin sur celui qui reposait à ses pieds. Une autre fille surement la sœur cadette de la première, elle avais assistée à toute la scène l'homme s'en souvenait, après elle aurait dut subir le même sort que son aîné sauf que quelque chose avait perturbé son assassin qui avait été obligé de l'achever plus vite et sans raffinement de cruauté supplémentaire. Elle y avait gagné au change, c'étais mieux pour elle de partir vite plutôt que de subir l'humiliation avant la mort . A ce moment là le petit corps fut pris de soubresaut, elle n’était pas morte elle respirait faiblement et bruyamment, l'homme se pencha pour l’examiner, elle sursauta quand il la toucha et tenta de s'éloigner mais ne parvint qu'a remuer mollement et finis par abandonner. Quand ce fut fait, l'homme repris son examen et fini par lui murmurer à l'oreille.

"Tu va surement mourir et même si tu survis tu devra vivre au crochet de la société. Tu ne pourra jamais te remettre, ton dos est brisé. Je puis te laissé vivre comme une infirme torturée par ses souvenir ou... Je puis aussi te libérer..."

Il posa ses mains sur la garde de son épée et tira celle ci, elle étais couverte du sang e la famille quand il la plaça sous le coup de la jeune fille, elle remua et leva la tête, exposant ainsi sa gorge au coup salvateur de l'homme. En un coup sec il lui trancha la gorge,et lui brisa le cou, elle n'eu rien le temps de ressentir avant de sombrer dans le sommeille éternel...

"Tu vois tu tue toi aussi, tu me reproche mon gout du sang mais tu n'est pas en pleine possession de tes moyens depuis cinq minutes que tu as déjà recommencé à tuer. Je te retrouve bien la..."

"Je l'ais achevée, j'ai tué par compassion non pas par plaisir Fou" Répondit l'homme visiblement sur la défensive.

"Oui oui bien sure mais c'est déjà pas mal bientôt tu tuera comme avant tu verras, je sens qu'on va bien s'amuser maintenant. Tuer en solitaire est drôle mais je commençais à m'en lasser. Maintenant que tu est revenu sa me fera de la compagnie. Tu sais tu n'aurais jamais dut arrêter de tuer, tu serait plus heureux et elle ne serait pas morte aujourd'hui..."

"NE PARLE PLUS JAMAIS D'ELLE !!! C'est..c'est le contrat. Si je t'ai laissé trois siècles pour t'amuser c'est pour oublier, tache de t'en souvenir à l'avenir. C'est moi qui t'ais créé, tu dois respecter t'a part du marcher alors conduit moi à elle et n'aborde jamais plus ce sujet ou tu disparaîtra Fou j'en fait le serment!"

"Tu ne m'a pas crée!" s'insurgea le Fou. "C'est le meurtre qui m'a créé!"

"Et qui les a commis ?" répliqua l'homme.

"AH! Tu vois que sa te manque ! Tu t'en vante même!"

L'homme ne répondis pas et se leva, il commença à marcher dans le sentier boueux qui s'éloignait de la chaumière en passant par la forêt, la pluie se mit à tomber drue et l'homme dut se résoudre à trouver refuge dans une misérable excavation à moins d'une centaine de mètre de lauré du bois et de la maison fumante.

"On à pas beaucoup avancé." Railla le Fou.

"La ferme! Laisse moi", le Fou sembla obéir de grès ou non à l'injonction de l'homme car il ne se fit plus entendre pendant les longues heures qui suivirent ou le pauvre hère était condamné à regarder tomber la pluie dans son abris précaire et humide qui devenait de plus en plus exiguë au fur et à mesure que les heures passaient sans changement notoire quant à la pluie.

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Au bout de deux longues heures la pluie cessa enfin mais le nuit vint aussitôt si bien que je du me résoudre à rester dans ma misérable caverne, je sortis dans le couchant et rassemblais assez de bois pour tenir une nuit entière. Il ne faisait pas froid mais je préférais tout de même faire un feu pour éloigner les prédateurs ou pour me sentir en sécurité avec moi même. La nuit se passa sans encombre mis à part un rêve récurrent ou la fille de la veille se faisait égorger de mes mains et ce en boucle jusqu'au matin . Autant dire que la nuit ne fut pas des plus reposantes, je me réveillais plus fatigué que je ne m'étais couché et courbaturé d'avoir dormis parterre. Je du me résoudre à lever le camps de bonne heure et à suivre la route qui s'éloignait de la chaumière en direction, je l’espérais d'un village ou mieux encore d'une grande ville. J'aurais pu demander mon chemin au Fou mais je ne tenais pas à relancer la conversation avec lui et le le laissais soigneusement scellé contre son rocher dans la fosse puante que j'avais occupé durant trois cents ans. Il me fallu deux heures de marche pour sortir de la forêt et trois de plus pour atteindre une misérable bourgade où il n'y avait ni marché ni forgeront ni même une simple auberge comme il devais y en avoir dans tout les villages si petit soit il sur cette planète. La commune était presque complètement déserte et les rares personne que je croisais me fuyais avec moult cris de terreur. Je cherchais à m'expliquer, à leur dire que je n'étais pas un danger pour eux, mais rien ne fit et je dut me résoudre à quitter le village avant d'avoir pu acheter les moindres vivre sous peine de finir lynché par la populace en colère. Bien sure j'aurais pu sans difficulté tuer tous les habitants et m'emparer de leur vivre et je dois reconnaître que cette idée m'avait traversée l'esprit mais je la rejetais, plus pour ne pas faire ce plaisir au fou que par humanité. Je marchais le reste de la journée et quand le soir fut venu je remontais mon campement, c'est a dire que j'étalais mon manteau en lambeau sur le sol et que j'allumais un petit feu. La faim commençais à me tenailler et je me surpris à songer que je pourrais aisément retourner au village et mettre mon idée première à exécution pour récupérer de la nourriture et peut être un cheval, qui sait ? Une fois de plus je rejetais cette idée et m'endormis torturé par un nouveau rêve plus étrange... Au matin un bruit me réveilla, quand j'ouvris les yeux je vis un lapin occupé à renifler mon feu avec circonspection. Je me levais d'un bon et sans réfléchir je bondissais sur le lapin pour le tuer d'un coup dans la nuque, la bête fit un bon extraordinaire pour une si petite créature et me fila entre les doigts me laissant seul avec ma faim. Une nouvelle journée de marche aussi ennuyante que les précédentes s'en suivis. Je m’arrêtais plus tôt et entrepris de me trouver un dîner correct, j'avais mangé des baies et des racines pendent mon périple mais le lapin de ce matin me revenais toujours en tête et j'étais résolu à trouver l'un de ses camarades pour mon repas du soir. Je fini par débusquer le lapin tant désiré que je tuais d'un coup d'épée, en retournant à mon campement je croisais un petit ruisseau et un étrange rat aquatique qui pataugeais dedans, le rat subis le même sort que le lapin et mon camp fut déplacé près du ruisseau. Le repas me parut extraordinaire, je n'avais rien mangé de chaud et de cuisiné depuis trois siècle et ce ragoût de lapin brûlé me semblais être le plus délicat des mets. Mon repas terminé je m'endormis et pour la première fois je ne fit pas de cauchemar, je dormis bien et longtemps si bien que le soleil était déjà haut quand j'ouvris les yeux, les reste du lapin de la veille me servirent de petit déjeuner et je fumais le rat au dessus du feu quand un autre de ces animaux vint se planter sous mon nez, ni une ni deux il finit au fumoir avec le précédent. Je passais la journée sur place et me confectionnais deux outres avec la peau des rats que j'avais tué, la reliure en tendon ne tiendra pas longtemps, je le savais mais cela ferais l'affaire jusqu'à ce que j’atteigne la prochaine ville. L'après midi j'entrepris d'aller déterrer les pommes de terre que j'avais repéré la veille sur le bord de la route quelques centaine de mettre en amont. Je pris mon épée et partit dans la forêt en direction de mon future repas. Je n'étais pas sur place depuis deux minutes que j'entendis des chevaux arriver au grand galop derrière moi, six homme d'arme passaient la bute à quelques mètre de moi. Quand il me virent ils accélérèrent et vinrent se placer en demi cercle autour de moi, deux se tenaient entre moi et mon camps, deux autres me coupais la retraite sur les côté et les derniers se placeraient bientôt derrière moi pour me coincer.

"Au nom du roi, vous êtes en état d’arrestation démon!!" Me hurla l'homme qui semblait être le chef du groupe.

"Vous faites erreur, je ne suis pas plus un démon que vous n'êtes éolien, et je vous demande au nom de quel roi attaquez vous les voyageurs sans raison ?" dis-je sans me départir de mon calme mais en mettant ma main sur ma garde au cas ou les choses dégénéreraient.

"Sa majesté de Trisoma, à ordonné que nous traquions un homme répondant parfaitement à votre signalement qui voyage seul dans la région et qui porte un manteau déchiré. Les villageois nous ont dis que vous étiez passé dans leur bourgade alors ne cherchez pas à me mentir et rendez vous !"

"Ça n'a aucun sens, si j'étais un démon, je dis bien si j'étais un démon il ne resterais rien de la bourgade dont vous parlez et je ne me rendrais jamais et je vous tuerais sauvagement à vue or la ville est toujours debout et vous semblez vivants". L'homme sembla surpris de ma réponse et resta assis sur son cheval à me fixer étrangement.

"Puis-je voir votre arme?"

Je tressaillis, mon épée étais couverte de sang, non seulement celui du lapin mais aussi celui de la famille que le Fou avais tué, si seulement je nettoyais mes armes plus souvent ces pauvres crétins seraient repartis comme il étaient venus mais maintenant je devais les tuer car aucune chasse ne peut justifier une aussi grande quantité de sang .

"Non, vous ne pouvez pas"

"Permettez moi d’insister" ajouta-t-il, il tira sa lame et ses comparse en firent de même.

"Ne m'obligez pas à vous tuer..."

"Vous avouez donc?" Lança t-il avec un sourire, "Messieurs tuez le!"

Les hommes descendirent de cheval car il ne pouvaient pas manœuvrer dans les sous bois sur leur monture et s'approchèrent de moi le sourire aux lèvres. Peut être pensaient il qu'a six contre un il ne pouvaient pas perdre et il voyaient surement déjà la récompense qui les attendraient quand il reviendrais avec ma tête au bout d'un pic. Malheureusement pour eux la suite fut tout autre, je sortis ma lame et me lançais sur mon première adversaire qui n'eu pas le temps de réagir, je lui enfonçais ma lame dans le ventre et le jetais au sol, le second fut plus récalcitrant mais je fini par lui trancher la main et il s'effondra en hurlant. Les trois autre arrivèrent en même temps, j'eu le plus grand mal à repousser leurs assaut successif et je dut me replier plus loin dans le bois. Il me perdirent de vue et se séparèrent pour me retrouver, je suivie le premier et me concentrais, je tentais de lancer mon esprit contre le siens et de le briser une bonne fois pour toute mais rien ne se produisis.

"Peste, mes pouvoirs ont disparut" me dis-je intérieurement. Je me résolu à me glisser derrière mon adversaire et à mettre en pratique ma formation d'assassin, je lui tranchais la gorge d'un geste expert, je constatais avec gène que j'étais toujours aussi efficace dans cette basse besogne même après si longtemps. Les deux autres me surprirent à cause du râle que le mourant avais lâché et que je n'avais pas réussi à étouffer.

"Pas si bon que ça finalement"

Je chargeais mes adversaires alors qu'ils étaient gêné par des basses branches et les tuaient tous les deux. Le combat terminé j'entrepris de fouiller les cadavres et je récupérais une épée de bien meilleur facture que la mienne, une bourse d'or pleine sur chacun d'eux, il venaient probablement de toucher leurs payes. Je récupérais aussi leur vivre et un manteau pas trop voyant dans les affaires de la première victime à qui je pris aussi son cheval. Je récupérais mes affaires près du ruisseau et repris mon chemin sur le dos de ma nouvelle monture.

Je finis pas atteindre une intersection, la route pavée continuait tout droit et s'enfonçais dans la campagne, au loin j'apercevais des champs et des habitations éparse, sur une colline à dix ou quinze lieux au nord je pouvais apercevoir les murs d'un fort qui barrait le passage d'un col, la route semblait très fréquentée et le présence de nombres d'habitation ne me plaisait guère, je choisis donc le chemin chaotique qui courrait à flanc de montagne, ma monture aurait sans doute préféré la route pavé à ce sentier traître qui rétrécissait à vue d’œil, mais c'était une bête légère et agile, un cheval de courtier plus que de combattant. Au moins je ne croiserais personne dans un endroit pareil ma dis-je avec satisfaction , personne ne devait vivre ici vue l'état des lieu et les patrouilles en arme aurait le plus grand mal à avancé sur un sentier aussi étroit avec leur chevaux de bataille. L’ascension fut difficile et je dut me baisser plus d'une fois pour éviter une branche basse que les arbres laissait traîner en travers du chemin. Au bout de trois heures le chemin disparut et il ne restait plus qu'une piste à travers les broussailles. Même ma petite monture ne passait que difficilement dans ce sous bois dense et tout idée de poursuite à cheval par la garde était écarter, les grandes bêtes de charge ne pourraient tout simplement pas passer par là. Quel ne fut pas ma surprise quand je vis de la fumée s'élever de derrière un bocage, je m'approchais silencieusement et laissais ma monture hors de portée de vue de la chaumière, un homme se tenait devant une porte de chêne visiblement très solide. La chaumière n'en était pas une, il s'agissait là d'un poste de garde quelque peu fortifié, la fumé s'élevait de la cheminé. Devant la porte un cheval brun de petite taille avec une belle épée accroché sur son flanc à porté de main d'un éventuel cavalier grignotait sans grand enthousiasme une brassée de foin. J'entendis un bruit de pas derrière moi et un homme sortis des fourrées dans mon dos. Il ouvris de grand yeux surpris en m’apercevant et s’apprêta à hurler pour donner l'alerte, il n'était pas armé mais il allait attirer les autres qui le seraient à coup sure.

"tu n'as rien vu!!" Je lui imposais cette pensée avec une violente impulsion de magie et l'homme resta stupéfait sans bouger à me fixer bêtement. "Continue ton chemin, il n'y a rien d'anormal dans les environs" il repris sa progression et passa à côté de moi puis rentra dans la battisse.

"Il n'y a rien dehors, tout est calme" Lança-t-il à l'homme de garde devant la porte.

"Merci de l'info mon gars mais personne ne vient jamais ici de toute façon" Répondis l'homme avec un rire.

"Tu oublie se démon qui vient dans notre direction ! Le messager était formel il est dangereux et il a volé un cheval, il pourrait bien être déjà là..."

"Il n'arrivera jamais ici les gardes d'en bas ne le laisseront pas passer et puis où veut tu qu'il aille par ici ? A Vastebois ?"

"Et pourquoi pas ?"

L'autre se mis à rire et répondis:

"Même les démons n'iraient pas de leur propre chef à Vastebois, ce lieu est maudis et il faut être idiot en plus d'être fou pour y aller. Le rôdeur ne fait pas de quartier et les bêtes de la forêt son ses allier. Il impossible de traverser Vastebois."

"Rien n'est impossible..." Et sur ces mots il rentra dans le bâtiment et laissa l'autre seul devant la porte.

"Salut gamin!", je sursautais, et faillit laisser échapper un cris de surprise.

"J’espérais t'avoir muselé pour plus longtemps que sa Fou..."

"Moi aussi je suis content de te revoir gamin, tu devrais être plus gentil avec moi je suis ton seul allié après tout."

"Tu es surtout mon plus gros problème. Avec t'es connerie de ces trois derniers siècle je me retrouve poursuivie par tout les soldats du royaume et je ne sais même pourquoi... D'ailleur où sommes nous, je t'ais laissé la place sur les rives du Sombrécume, où es-tu allé après ça?"

"Oh, un peu partout mais c'était difficile de s'installer, au bout d'un moment il devenait trop dangereux de demeurer dans la même région, tout Fou que je suis je ne peut pas lutter contre trop d'humains. Je changeais donc souvent de terrain de chasse..."

"En bref on ait où là maintenant!"

"Dans un empire dont j'ai oublié le nom, peu après mon arrivé ils ont eu un problèmes presque aussi gros que moi et cette partis de l'empire à été isolée du reste de la chaîne par un homme étrange qui se fait appeler le rôdeur de Vastebois."

"Le reste de la chaîne ?"

" Oui la régions est assez étrange, les montagne forme des vallées presque circulaire qui communiquent entres elles par des cols, ces vallée forme les maillons de la chaîne."

"On peu quitter les vallées sans passer par les cols ?"

"Oui mais pas toutes et c'est pas une partit de plaisir, en tout cas on ne peut pas contourner Vastebois et c'est pour cela que le rôdeur pose problème..."

"Maintenant que tu es la dis moi où se trouve-t-elle"

"Loin d'ici, au delà de la mer si veut savoir, il faut quitter les chaînes et atteindre le port d'Encrain, là un bateau te conduira dans le royaume perdu"

"Le royaume perdu ? On croirait entendre une histoire pour les enfant, ne te moque pas de moi Fou"

"Le royaume existe et s'il est perdu c'est à cause d'un certain fils maudit qui à mis en pièce toute les familles noble de la région, puis un démon fou meurtrier est venu finir le travail, pendent quarante ans il à chassé chaque habitant du pays et les a tous tué un par un"

"Ne te fou pas de moi l'épée ne peut pas être là bas!"

"Le marquis était un homme surprenant, tu n'imagine pas ce qu'il y a dans ses caves sous sa propriété de Morville..."

"Ne me dis pas que ce monstre l'avait !! Elle était à porté de main et tu n'a rien dit !! Tu ma laisser te promettre trois siècle de liberté contre elle alors qu'elle était à porté de ma main!!"

"Evidemment, tu m'a permis de m'amuser pendent trois cent ans pourquoi aurais-je gâché mon plaisir en te révélant tout avant hein ??"

"Je te hais..."

"Ne dis pas ça, sa passera tu verras on redeviendra bon amis.."

"Va t'en et ne revient pas misérable monstre!!!!"

Je me retrouvais de nouveau seul dans mon buissons, pas mal de temps avais dut s'écouler car le garde devant la porte avait changé sans que je m'en aperçoive, la nuit tombait et bientôt je ne verrais plus rien. Je retournais sur mes pas pour aller récupérer mon cheval, j'étais bien déterminé à aller à Vastebois, là bas au moins les chasseurs de prime garde et autre abrutis du même acabits me laisseraient tranquille. Je n'accordais aucun crédit à la rumeur du rôdeur de Vasteois qui serait invincible et sanguinaire. De toute façon je craignais surtout le nombres d'opposants plus que leur dangerosité individuel. Le Vastebois était une région déserte selon le garde de tout à l'heure et c'était une raison de plus si besoin était de me rendre dans ce bois, quoi qu'il en soit je devrais le traverser et le seul chemin était bloqué par cette battisse pleine de garde. J'arrivais là ou j'avais attaché mon cheval, la longe était rongé et la bête s'était échappée, pas étonnant à vrais dire. J'avais passer plusieurs heures dans le bocage et la bête en avait eu marre et s'était enfuie. Je devrais continuer à pied ma progression vers le bois n'en serait pas facilité mais au moins en cas de problème avec le mystérieux rôdeur la bête serait hors de danger. J'entendis un bruit métallique dans mon dos et me retournais d'un bond, là une dizaine d'homme se tenait près à me trancher la gorge, ils avaient dut repérer le cheval, quel idiot je fait, laisser traîner ainsi une preuve de ma présence au milieu du chemin... Ils se jetèrent sur moi et j'eu à peine le temps de tirer mon épée pour parer le premier coup. Je reculais en tentant de me débarrasser de mes adversaires, j’atteignis bientôt le poste de garde. Le vacarme du combat donna l'alerte et quinze adversaires supplémentaires se jetèrent dans la mêlée, ils menaçaient de m'encercler et bientôt je ne serais plus capable de tous les tenir à distance. D'un geste de la main je propulsais trois d'entres eux contre le mur du poste, deux autres furent frappée par un ordre mental et se retournèrent contre leurs camarades, je m'approchais de la battisse et plongeais mon bras droit dans la pierre, elle sembla gonfler légèrement puis dans un éclaire de lumière aveuglant le bâtiment vola en éclat et les débris atterrirent dans la masse d’ennemie qui se pressaient autour de moi. Profitant de la panique et du chaos je me lançais dans le sentier descendant vers la forêt avec un groupe hétéroclite de soldat et d'assassin désordonné sur les talons. Mon bras était en sang et me faisais horriblement mal, mais c'était le prix à payer pour la destruction du bâtiment et la mort de plusieurs de mes poursuivants. Je savais que je ne pourrais pas tous les tuer sans prendre le risque de laisser le fou se déchaîner et il n'en étais pas question, mes poursuivant était tous de bon épéiste et s'il me rattrapais s'en étais fini de moi il ne me restais que l’espoir qu'ils abandonneraient la poursuite à l'orée du bois.

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Un espoir vain. Trop de dégâts avaient été engendré et trop de camarades étaient à terre pour que l’adrénaline ne fasse pas perdre aux poursuivants la notion du risque encouru par l'entrée dans Vastebois.
Le fuyard trébuchait sur le sentier mal conçu, dévalant la pente légère et peu boisé en direction de la forêt dense en contrebas. Il pénétra la forêt de Vastebois en haletant, sachant qu'il ne pourrait plus garder l'écart actuel entre lui et ses poursuivants très longtemps. Trop absorbé par sa fuite, il ne prêta pas attention aux animaux dressés immobiles le long du sentier usé par le temps et envahis par les herbes. Seul était audible les bruits de course et le fracas des armures. Tentant désespérément de se débarrasser de ses poursuivants, Aéris bifurqua et s'enfonça dans la forêt dense. Derrière lui se tenait une longue piste de branches cassées, de buissons piétinés et de racines fendues. Il courait à en perdre haleine, sentant son cœur s'emballer et ses poumons pulser. Il n'avait plus de sang, plus qu'un liquide bouillonnant, chaud et acide qui faisait hurler ses muscles de douleur. Soudain, un ours immense se dressa sur son chemin, levant les deux pattes avant en l'air et rugissant son mécontentement. Il donna un coup de patte gauche qu'Aéris trouva étrangement facile à esquiver. N'ayant pas le temps de se battre, il bifurqua en profitant du bond qui l'avait mis hors de portée de l'impressionnante créature. Il ne la vit pas se renfoncer prestement dans les broussailles pour laisser passer les gardes. quelques dizaines de mètres plus loin, trois loups jaillirent de la forêt dense sur sa gauche, le forçant encore une fois à dévier sa course. Les cris des gardes à ses trousses ne lui laissèrent pas le temps de se demander pourquoi les loups n'avaient pas essayés de le poursuivre. Il perdait du terrain. Ses jambes faiblissaient, il avait perdu beaucoup de sang, manquait d'oxygènes et était porté par des membres au maximum de leurs capacités. Il déboucha sur une clairière, tenta de poursuivre sa course mais arrivé de l'autre côté des dix mètres de zone franche s'écrasa lourdement sur sa jambe gauche qui venait de défaillir. Son organisme était déjà trop affaiblis par les privations pour soutenir un rythme si soutenu, il attendit donc la fin venir, la main serrant l'humus pour tenter de le soulever et la moitié du visage enfoncé dans la terre. Il agrippa quelque chose d'à la fois mou et dur. sans réfléchir il tira dessus et entendit un horrible craquement. Dans sa main serrée se trouvait... une main. Elle était à moitié décomposée et empestait la chair putréfié. Laissant son bras retomber au sol, il tenta de se relever et, à quatre pattes, regarda où en était ses poursuivants. Il les vit émerger d'entre deux arbres dont l'écorce était parsemée d'impacts. la couleur rouge des arbres lui semblait parfaitement appropriée pour le lieu de sa mort. Il fronça les sourcils. Non, le bois n'était pas rouge, il était rougis. C'était... des tâches ? des zones où le bois s'était imbibé ? Bon dieu mais que se passait il dans cette forêt.

Le groupe de soldats s'approcha en d'un pas serein et le premier de la file fit tournoyer un peu son épée dont la vue n'était pas plus désagréable que le ricanement sordide que laissait échapper son porteur.

-Déjà à bout de souffle engeance du Chaos ? Ne t'inquiète pas, nous allons calmer tes muscles endoloris une bonne fois pour toute et ton corps pourrira ici comme ceux des bêtes chassées tandis que nous présenterons ta tête au roi.

Puis son visage pâlis d'un coup et son bras se figea, laissant échapper son épée qui s'écrasa au sol un peu plus loin. Ses yeux écarquillés fixaient un point derrière sa proie. L'adrénaline chuta d'un coup dans le groupe hétéroclite de soldats, tous s'apercevant de la terrible erreur qu'ils avaient commis en venant ici. Une voix claire s'éleva, calme, mais emplis du pire des venins.

-Les bêtes chassées ? Mais je suis le seul à chasser sur ces terres et la seule chair que je laisse pourrir au sol est celle de vous autres, les "civilisés". Bienvenue dans la clairière des exécutions.

Tournant la tête, Aéris eu vaguement le temps de voir une longue cape brune et une épaisse chevelure noire disparaître dans les ombres de la canopée. Et le déluge commença. Les flèches jaillissaient de partout à la fois et frappait immanquablement les poursuivants à leurs points vitaux. Quatre se retrouvèrent tout bonnement empalés aux arbres jouxtant la clairière. Le chef n'eut le droit qu'à deux flèches, chacune d'elle venant transpercer un tendon rotulien. l'homme s'écroula à terre, hurlant de douleur dans la mare du sang de ses camarades. Sans que l'on sache d'où elle vienne, une haute silhouette posa un genou à terre près du blessé, agitant distraitement une longue épée finement ouvragée au-dessus du vissage tordu de douleur.

-Je chasse ici et je chasserais ici de façon aussi impitoyable que vous l'avez toujours fait avec mes bêtes.

Un éclair d'argent sembla se matérialiser entre l'endroit ou voltigeait la lame l'instant précédant et la gorge où elle se retrouva plantée.
Le chasseur aux allures de démon se retourna lentement pour fixer l'homme qui s'était remis debout et tenait fermement sur ses deux jambes. Le rôdeur fronça les sourcils, pour un homme au bord de l'évanouissement il récupérait vite.

-Désolé pour vous, mais personne ne progresse vers le Nord, vous allez faire partis du sol de Vastebois à jamais.

Il fit un pas en avant. Aéris, se sentant menacé, redirigea tout son esprit vers le rôdeur.

-Oublis moi, il n'y a que les gardes à avoir pénétré cette vallée.

D'un coup il perdit l'équilibre et se sentit vaciller. Que se passait-il ? il avait sûrement perdu trop de sang et cela lui jouait des tours. Redressant les yeux il vit que le rôdeur s'était immobilisé, le fixant d'un regard noir. Sa voix emplie de haine cingla ses oreilles comme celle perçue par un très jeune fils voyant son père arriver en hurlant.

-Que viens tu, d'essayer de faire ?

Se concentrant, il tenta de nouveau de donner un ordre mental à l'homme trônant face à lui. Dans la colonne épaisse et chaude que formait son esprit se jetant à l'assaut, il sentait le froid des terres gelées s'insinuer, profitant du chemin qu'il venait d'ouvrir entre les deux esprits. Il sentit une poigne glaciale lui saisir le cerveau et cette fois-ci, la voix résonna douloureusement entre ses deux oreilles.

-J'ai dis, Que viens tu d'essayer de me faire ?

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je devais rompre le contacte avec et homme le plus vite possible sinon il risquais de causer de lourd dommage, déjà son emprise glacial me paralysais presque. Par un effort de volonté je tentais de le rejetter, mais il resta accroché fermement a mon esprit, je fini par trouver une faille dans son emprise et j'entrepris de m'en servir. A peine avais-je commencé a m'insinuer en lui qu'il me chassa violemment de son esprit. Je dressais fermement mes muraille mental pour prévenir toute intrusion. Il continua à me fixer avec hargne et reposa une troisième fois sa question.

"Que vient tu d'essayer de faire!", la colère perçait de plus en plus dans sa voix, cet homme était dangereux et même dans mon état normal il m'aurais posé de gros problème si par malheur je venais à l'affronter mais là j'étais à peine capable d’empêcher mes pensées de virevolter dans la clairière il n'étais donc pas question de le provoquer.

"Je t'ai demandé de m'oublier et de me laisser en paix" répondis-je de la voix la plus calme possible. Un sourire effrayant passa sur son visage.

"Et pourquoi laisserais-je un homme comme toi traverser mon Vastebois ?" répondit l'homme d'une voix haineuse."Les humains n'ont rien à faire dans le Vastebois et comme tout les autres tu va mourir ici."

"Voilà qui devrais plaire aux gens de la région au moins"

"Je me fiche pas mal des gens d'ici, ils ne sont rien et ils finiront tous par mourir pour payer le prix du sang à la forêt qu'ils ont pillé pendant des génération sans remord"

"Je ne compte pas piller ta forêt mais simplement la traverser pour fuir ce pays de fou.". L’étranger s’apprêta à répondre quand une voix familière résonna dans mon esprit.

"Un pays de fou ? Je t'en prie ne ma rapproche pas de ces humains lamentable" Je sur-sautais, c'est une manie à chaque fois que ce monstre m'adresse la parole les choses tournait mal pour moi. Mais pire que tout mon interlocuteur sembla entendre le Fou aussi bien que moi et il parut déconcerté, la phrase suivante de mon démon acheva de mettre dans le pétrin. Visiblement inconscient du fait que l'homme debout face à moi l'entendais il me proposa:

"Je peut t'en débarrasser si tu veut, dix ans de liberté et je le tue lui, toutes les sales bêtes de la forêt et après je brûle le tout, qu'en dis tu ? C'est pas chère payé non ? "

"NON!! Ferme là sombre crétin tout ne se résout pas en tuant tout le monde, tu es la pire chose qui puisse m'arriver en plus de me faire perdre mon temps avec t'es élucubration de démon tu vient de lui donner une excellente raison de nous tuer !!"

"S'il approche je le taillerais en pièce que tu le veuille ou non!!" rugit le Fou dans ma tête.

"Tu ne fera rien où je te mettrais en pièce et cette fois je te jure qu'il te faudra plus d'une semaine pour revenir!!"

J'étais tant absorbé par ma conversation avec moi même que je n'avais pas vue le rôdeur tirer son épée et la lever au dessus de ma tête, en moins d'une seconde je me retrouvais attaché à mon rocher au fond de la fausse et le fou se jetais sur mon opposant avec mon corps en miette dont il ne faisais pas grand cas, il parvenait à bouger sans problème cette enveloppe à la limite de ses capacité. Les coups pleuvaient, le rôdeur surpris par cette attaque fut rapidement en difficulté face au démon déchaîné, à main nue celui-ci parait les coups de son adversaire et tentait de l'éventrer, l'homme se repris rapidement et repoussa les assauts du démon. Celui-ci entra dans une colère noir qui jeta sur ma conscience le voile rouge du combat, je ne voyais plus rien seulement ma cible devant moi et je ne ressentais que l'envie dévorante de la mettre en pièce. Un éclaire de douleur me transperça la poitrine et me ramena brutalement à la raison. Le coup n'avait pas le moins du monde affaiblit le fou qui s'acharnait toujours sur le rôdeur qui ne faisait bientôt plus qu'esquiver les coups. Je sentis derrière moi le souffle fétide d'un grand prédateur, le Fou pivota et faillit égorger l'animal. Suite à cela la détermination du rôdeur à me mettre en pièce sembla décuplée. L'ours car s'en étais un recula se mettre à l'abris dans les buissons probablement à la demande de mon adversaire. Au moment ou le Fou allait je jeter sur son ennemie pour essayer une énième fois de le tuer je repris violemment le contrôle de mon corps et scellais le démon pour je l'espère un bon moment. Ce n'étais probablement pas le meilleur moment pour sa car le combat m'avais abîmé plus que je ne pouvais le supporter, je savais que le cœur était touché, il ne me restais plus très longtemps, j'atterris gauchement à un mètre du rôdeur et je m’effondrais lamentablement sur le sol mou et frais de la forêt.


Dernière édition par Aeris le Jeu 12 Juin - 12:45, édité 3 fois
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Aeris

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MessageSujet: Re: Ad Mortem [Abandonné]   Ad Mortem  [Abandonné] I_icon_minitimeDim 6 Oct - 17:05

Teht se leva, il étira longuement ses muscles douloureux et sortis de sa tente, dehors les hommes courraient dans tous les sens et effectuaient les taches habituels induite à une armée en campagne. Cela faisait presque trois semaine qu'ils attendaient toujours plus de renfort et ceux-ci arrivaient au compte goutte. L'empereur avait d'autre soucis autrement plus important de son point de vue que la mobilisation d'une armée entière pour reprendre à un bandit une vulgaire forêt. Il avait fallut des années pour que leur souverain décide d'agir pour régler le problème de Vastebois et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'était aucunement enthousiaste à l'idée de cette bataille bien qu'il eu reconnu l'utilité de renouer le contacte avec l'empire intérieur il était frustré de devoir déplacer tant d'homme à l'assaut d'une forêt. Mais la frustration du souverain n'était rien à côté de celle de Teht, l'homme avait été chargé de cette tache ingrate et avait été éloigné de la cours et du pouvoir pour plusieurs mois. Il ne cessait de pester contre l'injustice du fait qu'un général et un combattant aussi talentueux que lui ce retrouve à régler ce misérable problème de sécurité intérieur. Il n'aurait pas été plus vexé si on lui avait confier la garde d'une route commercial. Alors qu'il s’apprêtait à sombrer dans une nouvelle matinée ennuyeuse au possible, il fut déranger par son aide de camp, un jeune garçon plein d'entrain et toujours à bavarder inutilement. Dans d'autre circonstance son flots incessant de parole aurait exaspéré le vieux général mais il n'avait rien de mieux à faire que d'écouter les potins du camp arrangé et embellit par son page. Après une demi heure de bavardage un nouvel arrivant vint déranger Teht.

"Mon général, il est temps l'assaut doit avoir lieu demain au plus tard, l'empereur s'impatiente il ne veut plus retarder sa guerre contre les Marquisats côtier et à besoin de cette armée. Il vous ordonne de prendre Vastebois, de tuer le rôdeur et le démon qui terrorise la population, de brûler la forêt et de revenir au plus vite !"

"Ce gamin se croit tout permis parce qu'il à une couronne sur la tête" grommela Teht en se levant. "Mais je ne suis pas mécontent de passer à l'action ce pays est d'un ennuie... Gamin!", le page se retourna"Va quérir le commandant de la garnison et transmet les ordres, tout le mode sur le pied de guerre, à midi nous lanceront l'assaut depuis la colline qui surplombe l'orée du bois. Que les hommes se tiennent prêt, nous reprendront le chemin de la maison demain !!"
Le jeune homme parti en courant en direction du cartier des officiers et rapidement les premiers soldat se mirent en mouvement. A midi tout le monde était paré, les longues colonnes d'hommes se plaçaient en rang serrés à l'entré du bois, les épéistes en première ligne pour parer toute intervention des créatures de la forêt qui disait on se lancerait contre les envahisseurs pour protéger le rôdeur, sur les flancs des hommes en armure moindre armé de courte vouge se tenait prêt à contre carrer tout mouvement de flanc de l'ennemie. Leur lance plus courte qu'a l'ordinaire était adaptée au combat en forêt. Derrière les épéistes des archers se tenait en formation serré prêts à embraser la forêt au commandement de leur général. Pour couvrir les arrières quelques cavalier se tenaient prêt à intervenir rapidement un peu partout sur le champs de bataille. Cette disposition était la même pour les dix corps qui entrèrent dans la forêt. Teht avait préparé la bataille comme s'il affrontait un adversaire humain et il avait bien fait...
Dans la clairière le rôdeur s’apprêtait à trancher la tête de son adversaire au sol quand un hululement strident le surpris, un hibou vint se poser à côté de lui paniqué, le plumage ébouriffé, lui qui volait d'habitude dans un silence parfait faisait à présent un bruit digne d'un vole d'étourneau.

"Sa à commencé...", le rôdeur regarda l'homme à ses pieds qui venait de parler, surpris qu'il en soit toujours capable.

"Tu le savais ?" demanda-t-il glacial.

"Les hommes ne sont pas patients, quand on les tuent trop longtemps il s'arme et ce regroupe et là il faut partir... Les hommes sont plus dangereux que tu ne le crois...Au lieu de sauver t'a forêt t'a folie la conduira à la ruine, au lieu d'être chassé par les hommes dix fois l'an t'es animaux seront décimé. T'a folie les aura tous conduits à leur perte, tous autant qu'ils sont ...

"Ferme la veut tu ? Je tuerais tous ceux qui entreront dans cet forêt !! Tu entend TOUS !!"

"Ce ne sont que les paroles d'un enfant..."
Un violent coup sur la tête fit taire le blessé qui s'écroula de nouveau dans la mousse, le rôdeur lui planta son épée dans le dos et partit en courant dans la forêt.

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Le général Teht supervisait les opérations de son armée en tacticien rompu à toute sorte de combats. Il savait exactement comment il allait progresser dans la forêt, par où il devait commençait à déployer ses hommes, et comment y mettre entièrement le feu en moins de deux heures. Il avait prit soin d'envoyer une avant garde inspecter les passages qu'il devait emprunter un demi kilomètre en avant de ses premières lignes. Cette avant garde était constituée de volontaires, c'est à dire une dizaine de mercenaires expérimentés grassement payés, hormis un imposant paladin du nom d'Eodaras qui faisait partie des troupes d'élites impériales, le seul représentant de ces combattants hors pair dans le corps expéditionnaire de Teht. Ils avaient pour l'instant parcouru moins de trois kilomètres depuis la lisière de bois, et aucun signe d'hostilité ne s'était manifesté.

L'avant garde progressait à un bon rythme et avec un pas suffisamment sûr pour permettre une mise en place du plan du général avant la nuit suivante. Ils inspectaient chaque arbre pour déceler le moindre piège, ne posaient les pieds qu'aux endroits qu'ils avaient assurés et marquaient distinctement leur chemin grâce à de la chaux pour être correctement suivis.
Seulement ils entendirent soudain les premières lignes crier : "On a plus de traces !" et le cor de rappel sonner. Ils revinrent rapidement sur leur pas, constatant l'effective disparition de leur épandage derrière eux. Un officier supérieur se porta rapidement en tête de la colonne et constata avec la plus grands justesse : "Ce maudit rôdeur veut sûrement retarder notre avancée !". Alors qu'il prononçait ces mots, les soldats frémirent et jetèrent des regards autour d'eux, comme si ils avaient pu repérer leur mortel ennemi. "Très bien, reprit l'officier, on applique le plan du général : l'avant garde reste à portée de vue de la première ligne ! Allez en avant !" Et le cor résonna dans les sous bois épais.

Eodaras et ses mercenaires reprirent leur fastidieuse besogne en avant du reste de l'armée, progressant plus lentement maintenant qu'il savait qu'ils étaient épiés. Cependant Eodaras eut l'étrange impression que le chemin qu'ils empruntaient n'était pas tout à fait le même que celui par lequel ils étaient arrivés. En outre, le moindre bruit s'étouffait rapidement. Mais il ne remarqua pas que derrière eux, la colonne avait du mal à suivre : les soldats trébuchaient sans cesse sur des racines qu'il n'avait pas vues, progressaient avec les plus grandes difficultés, et leur appels à l'avant garde restaient sans réponse. Ils la perdirent rapidement de vue, crièrent de toute leur force, sonnèrent le cor jusqu'à ne plus avoir de souffle, mais en vain : l'avant garde était perdue. Le soleil qui aurait du pointer à travers les arbres était totalement caché par leurs feuilles épaisses et plus aucun son ne leur parvint de la forêt. De nouveau l'officier arriva en tête de colonne, et grand fut son désarroi lorsqu'il appris la nouvelle de la perte de l'avant garde. Personne ne se porta volontaire pour aller les chercher, et l'on fit venir le général pour contrôler la situation.

Les mercenaires continuaient inlassablement de progresser à travers les bois serrés, et se retrouvèrent bientôt dans une clairière circulaire en pente douce qui formait une cuvette où devait stagner l'eau de pluie lors des jours de mauvais temps. Mais à la lumière du soleil, ce sont des cadavres humains qu'il découvrirent jonchant le sol de façon irrégulière. Ils eurent un mouvement de recul et se retournèrent pour trouver la première ligne, en vain. Ils se mirent alors d'accord pour rebrousser chemin, mais Eodaras intervint : "Au milieu il y'en a un qui est vivant !
-Qu'est ce que t'en sait, hein !? Sont tous crevés ces bâtards puants ! Qu'est ce qu'tu veux qu'il ai laissé vivant, hein !? interrogea brutalement l'un des mercenaires
-Son sang coule encore imbécile." rétorqua le paladin avec le plus grand calme et sans même le regarder.
Le mercenaire fit un pas vers lui et Eodaras planta son regard dans le sien. Le premier resta figé, transpercé de part en part par les yeux verts émeraude du second. Eodaras descendit alors la pente doucement et s'agenouilla à côté du blessé. Sa plaie dans le dos était affreuse, mais il parvenait tout de même à respirer. Le paladin déchira un grand lambeau du manteau de l'agonisant pour lui faire un bandage de fortune à la hauteur de sa blessure. Il le souleva légèrement pour faire passer le tissu dessous lui puis le retourna sur le dos pour qu'il puisse plus facilement respirer.

A la tête de la colonne, le général Teht réorganisait ses forces : il avait constitué un groupe de soldats formés aux techniques de dépistage pour prendre la relève de l'avant garde. Ces derniers avait tout d'abord refusé, puis s'était incliné face à l'impérieuse autorité de leur chef. Cette fois la consigne était non pas de rester à portée de vue, mais de bras, afin de ne prendre plus aucun risque. Cependant ce nouveau groupe progressait bien plus lentement, tant leur expertise ne rivalisait pas avec celle des mercenaires. La marche reprit donc beaucoup plus lentement que prévu initialement, et le général décida que la seule partie qu'il aurais repris à la tombée de la nuit serait brûlée. Teht savait qu'il prenait le risque de ne pas éliminer la menace, mais il ne voulait pas attendre plus longtemps dans cette région désolante.

Les mercenaires s'était regroupé autour du Paladin au fond de la cuvette. Eodaras administrait au blessé des soins qu'il tirait de ses équipements. Les autres était nerveux, piétinait sur place, jetant des regards autour d'eux. Eodaras prit la parole : "Une fois que j'aurais fini de lui faire avaler ces soins, nous le transporterons jusqu'à la colonne. Le général doit nous attendre, si il n'a pas reprit la marche avec son armée.
-Vous ne retournerez pas en arrière, vous allez tous mourir ici. Répondit une voix qui semblait venir de nulle part et partout à la fois.
-Le rôdeur, marmonna un des mercenaires, viens donc voir là tâter de nos lames !
-Certainement, lorsque vous allongés morts au fond de la clairière des exécutions.
-Même si tu nous tues, il y'a une armée derrière nous imbécile ! Tu ferais mieux de nous laisser partir !
-Je ne crois pas. Adieu."
Et une grêle de petites flèches sifflantes s'abattit sur le groupe, jaillissant des taillis et des feuillages des arbres. En quelque secondes, les mercenaires furent tous raides morts sur le sol, la face dans la boue, une flèche en travers de la gorge ou profondément enfoncée dans l'œil. Eodaras se releva. Il s'était recroquevillé au fond, pour ne pas prendre de flèche : son armure était ainsi faite qu'elle lui protégeait tout le corps dans cette position, même aux jointures. Il retira les quelques pointes qui s'étaient glissé entre deux plaques de son plastron et tira son épée. Il attendit calmement, à l'affût du moindre signe. Le silence pesait lourd sur la clairière.
Il entendit un léger souffle d'air derrière lui, mais décida de ne pas se retourner pour inciter le rôdeur à attaquer par là. Et c'est, en bon rôdeur, exactement ce qu'il fit. Eodaras se retourna vivement pour parer le coup. La lame rasa sa gorge à peine exposée. L'hombre brune continua sur sa trajectoire derrière lui. De nouveau Eodaras fit demie tour. Le rôdeur était de nouveau rentré dans les bois. Le paladin attendit une minute entière parfaitement immobile, prêt à parer le prochain coup. Le rôdeur sortit doucement des fourrées. Il se planta en haut de la pente douce, en garde.

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-"Général ! Les hommes en ont assez, les pisteurs refusent d'avancer en pleine nuit dans cette forêt maudite et les soldats sont d'accord avec eux..."

-"Et toi ? Qu'en pense-tu couard que tu es ? Tu as à hâte de rentrer de recroqueviller dans les bras de t'a femme en priant pour être épargné ? Il y a-t-il ici un homme qui ose obéir aux ordres de son général par tout les dieux ?" Lança Teht aux hommes assemblé autour de lui. "En plus de m'envoyer dans ce pays reculé et barbare ont m'a refilé une bande de lapin affolé en guise de soldat... Reprenez vos position, resserrez la formation sonnez le cor et lancez la fusée d'alerte, on s’arrête là pour aujourd'hui et on brûle tout."

-"A vos ordres mon général !"répondis l'homme penaud après la réprimande qu'il venait de subir.

Les fusée furent tirée, le cor sonna à mainte reprise, les flammes purificatrices s'élevèrent peu à peu vers le ciel étoilé qui fut bientôt caché par la fumée noir de l'incendie. Les groupes d'assaut montèrent leurs camps fortifiés, une tranché, une palissade construite avec les arbres de la forêt qu'ils avaient abattu avant d'allumer le feu, tout autour de chaque camp des hommes soigneusement choisis à l'avance dispersèrent une étrange poudre magique qui stoppait les flammes et les empêchais de venir brûler les hommes dans leur camp. Cette précaution était bienvenue car aux même titre que la poudre qui entourait les camps les flammes qui dévorait à présent la forêt n'avait rien d'ordinaire, l'incendie fut bref, la totalité de la zone conquise soit près d'un tiers du Vastebois partit en fumée en moins d'une heure, le sol noircie n'était jonché d'aucun débris tout avait été consumé jusqu'au dernier tronc d'arbre jusqu’à la dernière créature terrée dans sa tanière, tout avait disparut à jamais. Teht se tenait devant sa tente et regardait les dernière flammes dévorer les reste de la forêt, il savait que la nature reprendrait rapidement ses droits et que l'ancienne forêt serait rapidement remplacée par une plaine verdoyante que les hommes pourrait cultiver à leur grès, cette perspective ne lui plaisais guère, il avait toujours préféré les forêts aux champs et ces dernière se faisaient de plus en plus rare. Ils enrageait d'avoir été envoyer ici pour détruire la plus grande forêt du royaume pour que des paysans ignare et idiots viennent la coloniser. De plus cette mission ne conférait aucune gloire, chasser un homme seul ou peut être aidé d'un soit disant démon avec une armée de deux milles hommes était d'une lâcheté sans nom. Le pire était qu'il avait une vague idée de l'identité du dit démon, les dates concordaient parfaitement, le temps était venue pour lui de regagner l'ancien royaume... Et Teht allait devoir rentrer lui aussi pour que les choses se passe comme il se doit là bas... Alors qu'il était de nouveau plongé dans ses vieux souvenir comme cela ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps son jeune page apparut, il se glissait silencieusement sous la toile de la cantine et sortais en courant les bras charger de victuaille qu'il venait à coup sure de dérober pendant que la cuisinière avait le dos tourné. Le garçon s’aperçut du regard appuyé de son maître et se ratatina de peur de se voir réprimander.

"J'ose espérer que tu en as pris pour moi gamin !" lui lança Teht sur un ton faussement enjoué.

"Et bien... je comptais le manger avec quelqu'un..." répondis le page visiblement gêné.

Le vieil homme se retint de sourire et pris un air contrarié:

"Et je vais manger quoi moi ? Après tout ce que j'ai fait pour toi tu ne pense même pas à amener à manger à un pauvre vieil homme fatigué et affaiblit." dit le vieux général d'une voix enrouée.

"Vieux peut être mais surement pas faible! vous pouvez bien allez vous chercher à mangé, ça c'est pas pour vous veille homme !" répondit hardiment le jeune homme penché sur son forfait.

"Allons bon !" repris Teht en riant " Depuis quand le général doit il aller se servir tout seul aux cuisine alors que justement il à un page pour cela ? Allez pose moi ça dans un coin et amène moi quelque chose à manger, et cette fois passe par la porte comme tout le monde."

Le page cacha son panier dans l'ombre de la tente de commandement et s'en retourna aux cuisines. A son retour le Général était assis dans son siège de toiles devant sa table, il avait sortis les couverts et son assiette ainsi qu'un verre à vin.

"Ah, te revoilà. Je ne t'ais pas sortit de vaisselle puisque tu mange dehors se soire" lui dit Teht en soulignant bien la sortit nocturne de son jeune page. Celui-ci acquiesça et disposa rapidement et sans grâce ni classe les plats sur la table, le vin et le pains, une fois ceci fait il tourna les talons et s’apprêta à sortir de la tente quand le vieil homme repris la parole.

"Dit moi gamin tu n'aurais pas vue la petite lavandière récemment ?" Il tressaillit, parfait ce dit le général c'est donc ça. "Tu n'oubliera pas de lui rappeler de passer demain matin récupérer le linge dans ma tente quand tu lui apportera son dîner." Le Gamin rougit et un sourire idiot se figea sur son visage alors qu'il bredouillait une réponse.
"Ne la retient pas trop longtemps cette nuit" Continua Teht très content de l'effet que la conversation avait sur le gamin. "Les lavandières commence leurs journée très tôt tu sais. Et les pages aussi d’ailleurs." Cette fois ci le pauvre gosse le regardais avec des yeux rond, n'osant pas bouger et attendant la suite, il était si rouge qu'on pourrait le croire un noble en été..."Tu peu disposer, il ne faut pas faire attendre les femmes." Acheva Teht en montrant la sortie au garçon qui s'empressa de se soustraire au regard amusée de son maître. voilà qui faisait étrangement plaisir au vieil homme, ce gamin était décidément très distrayant, et son attitude ridicule dès q'on évoquais ses relation avec la jeune fille était des plus comiques. C'est ça la jeunesse ce dit Teht en entament une cuisse de poulet grillé, mais bon la vieillesse à ses avantages, on à les jeunes à la bottes et le dîner nous est servis à domicile et bien chaud. Le reste de la soirée fut une succession de souvenir d'un temps meilleur où il était jeune et riche accessoirement.

La mousse était fraîche et la rosée commençait lentement à recouvrir la forêt, le point chaud au milieu de mon dos me faisait de moins en moins mal, la plait avait cicatrisée et une nouvelle peau rose et sensible s'était formée, les sensation qui se diffusait en moi ne correspondait pas à la scène qui se déroulais devant mes yeux, un homme en armure se tenait dans une clairière, sa cuirasse était recouverte de petite flèche, d'un geste négligeant il se débarrassa des projectile coincé dans les jointure de son armure, autour de lui des hommes étaient étendu, mort. Il tira sa lame et je fit de même sans que je put me contrôler, alors silencieux comme un spectre je m'élançais sur le dernier survivant du groupe et m’apprêtait à lui trancher la gorge quand il fit volte face et para mon coup. Pris au dépourvue par ce retournement de situation je me précipitais à couvert dans la forêt et pris le temps d’analyser la situation, pourtant ce n'était pas moi qui avait essayé de tuer cette homme, cette épée, ce corps n'était pas le mien. Je n'assistais à le scène qu'en tant que spectateur mais un spectateur actif. Qui ? c'est la première chose qui me vint à l'esprit. Qui est entrain de tuer qui ? Le fou ? Non la sensation n'est pas la même. Quoi que, ce n'est pas si différent... Si c'est différent je ne suis pas à ma place.. Le parasite c'est moi.. Alors qui ? Le rôdeur ? C'est possible, après tout il peu entendre le fou, quand il m'a chassé j'étais déjà entré dans son esprit j'ai put laisser une partie de moi là bas. Il le sens, il est troublé, s'il essaie de me chasser de son esprit une nouvelle fois je ne sais pas ce qui va passer, je redeviendrais entier ? Je perdrais à jamais une partie de moi ? Peut être que lui aussi sera touché, après tout le lien à l'air d'être très puissant... J'ai déjà assez d'un démon dans ma tête il n'y a plus de place pour un rôdeur assoiffé de sang. Je ne suis pas dans ma tête justement mais dans la sienne... Tuer. Non il faut que je parte, mais c'est impossible et je peu pas me concentrer avec mon esprit coupé en deux... Au moins je pourrais peut être me retirer dans mon corps même si je dois laisser une partie de moi ici. C'est bon, je vois tout, la mousse verte devant mes yeux je sens à nouveau mon corps. Je peu bouger ? Un bras, une jambe... C'est bon je vais pouvoir me lever... Je me lève et m'effondre immédiatement au pied d'un arbre, Calme toi me dis-je, respire et fait l'inventaire que te reste-t-il ? Qu'est ce qui te manque ? Mon corps fonctionne, ma mémoire est toujours là et je sens encore se parasite de Fou, mais quelque chose ne va pas... Il me manque quelque chose un poids, un visage... NON! je ne me souvient pas... Qu'est ce ? Je ne voulais pas me rappeler mais maintenant... Un château, le magicien ! Il a essayé d'entrer dans mon esprit mais je l'ai... tué ? Non, mais pourtant je me souvient de ça, le lutin... Le garde, Le bois!! Vastebois je doit le protéger!! Pourquoi ? Je ne sais pas.. je ne sais rien.. Il y a autre chose, le Fou se tait, il se passe vraiment quelque chose d'étrange... Je m'enfonçais de plus en plus dans mes réflexion et passais mon esprit au crible, le Fou se faisait discret, je ne remarquais presque pas sa présence mais après tout je l'avais bannis moi même, il devrais me laisser en paix mais il y avais quelque chose d'autre, non quelqu'un, le rôdeur j'en était sure à présent, je le sentais remuer et essayer de comprendre, je cherchais à tâtons le lien qui nous reliais, je finis par le trouver et lui montrais, il se précipita dedans, sa conscience était partit mais il était toujours là, à la frontière de mon inconscient je voyais vaguement l'homme en contrebas l'épée au claire puis une courte course dans sa direction et un combat à l'épée, des pensée de mort et de vengeance me traversais l'esprit. Je me concentrais et écartais du lien ma peur, ma douleur mon hésitation et tout le reste, le rôder sembla soulagé d'un poids et redoubla d'effort pour terrasser son adversaire. j'empreintais moi même le lien et chassais son étonnement et les préoccupation que l'incident lui causait, je vidais son esprit de tout sujet superficiel et j'accompagnais son bras quand il portais ses coups, je sentais presque le poids de l'épée dans ma main... Pour une raison que j'ignore je ne pouvais pas le laisser seul face à son redoutable adversaire, car il l'était bien. Vif et puissant, une armure impénétrable un esprit d'Erein et une détermination inébranlable, voilà un adversaire talentueux un véritable Paladin lancé dans une quette pour chasser le mal et combattre les démons... "Futiles motivation" me répondis le rôdeur qui utilisais consciemment notre lien pour la première fois, "un rêve d'enfant"..Ajouta-t-il. Comme le tien me retint-je de répondre mais il dut le lire tout de même dans mon esprit car il me chassa sur le champs...

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Le port était dans un état lamentable, des matelots éméché traînaient partout dans les ruelles, certain dormais adossé aux murs d'un bordel ou d'une auberge. La patrouille du matin n'allait pas tarder à passer et comme chaque jour ils ramasseront des soûlards part dizaine. Il y a quelques années Clef auraient surement fait partit du lots d'alcoolique qui finiront leur nuit dans les cachot de l'urbaine. Mais le capitaine ne tolérait aucun écart de la part de ses membres d'équipages, le moindre tapage, la moindre incompétence et il vous débarquais au premier port venue sans un sous.
Bien sure vous vous demandez pourquoi nous restions à ces côtés ? Cijéron était le meilleur capitaine de toute la flotte, c'était un commandant né, il n'élevait jamais la voix mais un seul de ses regards faisait frémir le matelot le plus récalcitrant. Il prenait sous son aile les hommes dont personne ne voulait et en quelque mois il en faisait des matelot de premier ordre, une lettre de recommandation de Cijéron vous ouvrait les portes de n'importe quel vaisseau. Nombre de matelots à bord recevaient régulièrement des propositions pour embraquer sur d'autre navire que l'Eperont avec une solde bien plus importante et un poste alléchant de second ou de premier lieutenant. Mais ce qu personne ne comprenais c'est qu'il valait mieux être mousse à bord de L'Eperont que capitaine sur le vaisseau amiral de la flotte.
Le capitaine était un homme de grande taille, mince et élégant il avait des cheveux noir de jais, des yeux gris comme la mer déchaînée, de mémoire de matelot il n'avait jamais eu à haussez le ton sur le pont de son vaisseau, il possédait une autorité naturel hors du commun.
Il y avait dans son équipage d'ancien alcoolique, des voleurs de renom il y avait même un assassin qui s'occupait de la coquerie. La vigie était une ancienne prostitué que le capitaine avait ramassé sur le trottoir dans un port des plus douteux depuis personne ne lui était plus dévoué que cette femme, il n'en avait cependant jamais profité. Quant a Clef c'était un raté, un fils déshérité et un soûlard de premier ordre, il avait frappé le capitaine Cijéron dans une auberge alors qu'il était bourré comme pas deux. L'homme c'était levé, l'avait attrapé d'une main et l'avait plaqué contre le mur. Quand la garde était arrivé le Capitaine les avait envoyé sur les roses, Clef avait fini la tête la première dans le port. A son réveille il était dans un hamac dans les cales de L'Eperont, le second lui avait ordonné de se lever et de ce mettre au travail sans tarder sous peine de finir dans le prochain port miteux sans argent ni effet personnel. De tout façon ses effets personnel avait servit à payer son amande la semaine dernière, cette fois il aurait probablement passé sa nuit en prison et étant incapable de payer son amande il aurait fini esclave pour dette... Depuis ce jour il y a dix ans il n'avait plus but une goutte et n'avait quitté son hamac dans les cales que pour gagner la cabine du second.
Le vaisseaux devait partir au première heures du jour mais comme d’habitude le capitaine avait débarqué deux matelot qui avait faillit à leur tache, il pouvait faire de n'importe qui un marin si et seulement si la personne faisait un minimum d'effort dans ce sens sinon c'était la décharge comme on l'appelait. Ce sort n'était pas très enviable car quand on rencontrait quelqu'un qui s'était fait renvoyé de l'Eperont il était évident que l'on était en présence d'un incapable et d'un idiot qui n'avait pas saisis ça chance...
Bref maintenant Clef devait trouver de nouveaux matelots et pour ça il avait passé la nuit à tourner dans les bars et les bordel de bas étages pour repérer les cas désespéré que le capitaine affectionnait, mais la tourné n'avait rien donné, Clef était plus exigent en matière de matelot que son capitaine et il cherchais toujours à sélectionner un minimum les futures recrut. Sur le chemin Clef tomba sur un jeune homme qui se débattait entre les griffes de la garde municipal, Clef avait toujours détesté ces gens là et c'est surement pour ça qu'il s'approcha des hommes en armes.

-"Qu'a-t-il fait ?" demanda le second à l'un des gardes.

-"Qu'est ce que sa peut te foutre ?" répliqua le second garde.

-"Je vient de la part du Capitaine Cijéron, et celui-ci m'intéresse, alors je repose la question qu'a-t-il fait ?"

-"Il passe son temps à ce battre dans les tavernes, il a des dettes à n'en plus finir et ça fait un moment qu'on lui court après, il nous à toujours échappé jusque là mais aujourd'hui... Chez le marchand d'esclave !!"

-" Combien ?"

-"Comment ça combien ?"

-"Son amande est de combien ?"

-"Ça va te coûter cher de racheter ce type là, tu devrais attendre qu'il soit vendue sa reviendrait moins cher à mon avis.."
-"Je me fou pas mal de ton avis mon vieux, je te donne une pièce d'or et la même à ton copain si vous oubliez que vous êtes tombé sur lui. Il ne remettra jamais les pieds ici ne vous en faites pas pour ça" Les deux hommes se concertèrent du regard et acceptèrent avidement la pièce d'or que Clef leurs tendait. Ils détachèrent l'homme qui s'écroula ivre mort sur le pavé.

-" Je vous souhaite bien du plaisir pour l'amener à votre navire mon vieux" lâcha un Garde en s'éloignant. Clef ce baissa et empoigna l'homme, il le traîna jusqu'au quais d'où il le jeta à la mer après l'avoir attaché avec un boute, la gaillard se mis à crier en battant follement des bras et des jambe pour regagner le ponton.

-" T'as eu de la chance mon gaillard, t'étais bon pour le marché au esclave tu sais ?" l'homme ne répondit rien et regagna rapidement le quais. Au moins il sait nager pensa Clef en le hissant sur la terre ferme, c'est déjà ça... Après cela Clef ramena son homme au navire qui s’apprêtait à lever l'ancre, il le fit monter à bord et l'envoya immédiatement dans la cabine de Cijéron.

-"Alors quoi d'neuf ?" demanda un matelot, "Qu'est ce que tu nous ramène cette fois ?'

-"Un ancien soûlard de plus les gars, comme la moitié d'entre nous"

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les deux adversaires se replacèrent comme au début de leur confrontation : l'un se trouvant lame tendue à la lisière de la forêt et l'autre bouclier tendu au centre de la cuvette.

Le regard froid et calculateur du rôdeur filait le long de sa lame pointée, avant de s'écraser sur l'armure du paladin, cherchant une éventuelle faille où se faufiler.

Seuls deux silhouettes s'élevaient encore dans la clairière aux exécutions, pourtant, le spectre meurtrier de Vastebois n'était pas sans savoir que trois dans cette clairière étaient encore vivants. Lui, l'éxécuteur lourdement armé, et l'intrus. Oui, l'intrus, celui qui, dans le désespoir de l'agonie, avait tenté de s'insinuer dans son esprit et avait dû en assumer les lourdes conséquences.

Face à un tel adversaire, il allait falloir agir en finesse.

Contractant ses muscles, le rôdeur s'éança en avant. Ses jambes martelaient le sol dans un rythme effréné que seul égalait les frappes des grandes pluies d'été. Il s'employait tant à prendre de la vitesse que ses genoux frottaient presque les cadavres éparpillés dans a pente légère de la cuvette.

Aucune alternatve n'était envisageable, le paladin ne pouvait se laisser défaire qu'en combat singulier.

L'imposant pavois d'acier marbré des impcts de combats passés se dressa au-dessus du sol, paré à briser la charge comme les os de son assaillant. Les deux jambes soutenant ce mur d'acier s'ancrèrent dans la terre meuble, puis, une puissante bourrade fut donnée, projetant l'immense bouclier vers l'endroit où aurait du se trouver le crâne fracassé du rôdeur. Surpris et déséquilibré par sa poussée infructueuse, il leva les yeux juste à temps pour apercevoir son opposant le survoler dans un bond prodigieux.

En combat singulier. Bien sûr. La clef de voûte de l'enseignement des paladins.

Instinctivement, le bras droit de l'armure de plate balaya l'air le surplombant dans un arc de cercle argenté. Probablement tout aussi instinctivement, le rôdeur para le coup qui lui aurait assurément coûté une décapitation et se servis de ce coup comme appui afin de ramener au plus vite ses pieds au sol. Une roulade de réception, un bond en arrière parfaitement accompagné d'un demi-tour et le tintement des lames s'entrechoquant. Malgré le lourd équipement entravant ses gestes, le paladin avait démontré sa capacité à réagir aussi promptement qu'il était humainement possible et opposait désormais sa force divinement grande aux assauts d'une précision diabolique de son adversaire.

Ce combat s'annonçait comme atrocement difficile.

Le peu d'équilibre qu'avait laissé sa charge au spectre brun se brisa sous le choc de la parrade, le faisant chanceler et poser un pied en arrière. Continuant de reculer, il profita que le paladin soit occupé à récupérer son pavois pour, dans un mouvement circulaire de ses bras, échanger arc et épée dans l'accroche sur son dos et récupérer une flèche bien précise. Dès l'instan où le trait fut encoché, l'imposante barrière d'acier pivota pour se placer entre archer et paladin. Aucun nouvel impact ne fut pourtant ajouté à la cible immobile, le trait étant passé à un bon mètre sur la gauche du guerrier. Celui-ci fut d'ailleurs surpris par le manque soudain de précision de son adversaire dont les tirs avaient causévla mort de centaines d'hommes depuis son installation en Vastebois. La flèche perdu s'enfonça profondément dns l'écorcez d'un chêne à l'autre bout de la clairière. Quand le pavois pivota de nouveau pour laisser passer le tranchant de la lame du paladin, l'épée longue était déjà en main du rôdeur et bloqua doucement le coup, accompagné d'un roulé boulé de côté. Soudain, la montagne d'acier s'écroula au sol, sa base ayant été fauché. Baissant les yeux, le paladin vit alors une longue corde reliant la flèche "manquée" au poing serré du rôdeur qui l'accrochait déjà à sa ceinture tout en se jetant sur lui.

Il savait déjà quelles étaient ses chances d'abattre l'imposant guerrier.

Un couteau à dépeusser ainsi qu'une épée d'argent faisaient pleuvoir les coups sur l'homme à terre dans une symhonie crescendo de chocs métalliques. A chaque frappe, la défense faiblissait et l'attaque s'intensifiait, l'imposant bouclier n'était plus qu'une gêne dans cette position défavorable. Soudain, le déluge de coups se stoppa, et dans un grognement de protestation, le rôdeur effectua un bond en arrière. Les restes de son couteau coulaient mollement entre les doigts du gantelet gauche chauffé à blanc du paladin. De petites flamèches s'échappaient ponctuellement des jointures tandis que la poigne mortelle se dépliait doucement.

Elles étaient absolument inexistantes.

Un nouveau trait vint se planter dans la cuisse d'un corps, à environ un mètre sur la droite du paladin. Abandonnant son bouclier derrière lui, il suivit du regard la corde reliant corps et archer. Dix mètres plus loin se tenait son opposant, l'arc dans la main gauche et les deux cordes enserrées autour de la main droite. Plongé dans le mutisme, il observait patiemment la réaction du paladin. Un ricanement enfantin parvint de l'arbre où la première flèche était encore plantée. Sur celle-ci se tenait assis un petit lutin, exposant son sourire le plus blanc au paladin.

Ses chances de gagner étaient peut être nulles, mais ce n'était pas pour autant que son adversaire allait gagner.

-Très bien. Allez-y. brulez ma forêt et reprenez votre exploitation des terres du nord au plus grand mépris de tous les habitants de Vastebois. Recommencez donc à mener à la mort animaux, lutins ou dryades.
Bravo Paladin cracha-t-il. vous voila arme de destruction, la destruction aveugle des humains expansifs. En revanche, vous comprendrez que je vive plutôt mal la défaite, je me vois donc dans l'obligation d'emporter ce lkot de consolation.

Il tira sur la seconde corde et un grognement de douleur se fit entendre. Plus loin, Aéris gisait, comateux, une flèche profondément enfoncée dans la cuisse gauche. A cette vue, le paladin se décomposa et pâlit de compréhension.

-C'est bien ce qu'il m'avait semblé. Les autres principautés n'auraient jamais dépêché mercenaires et paladins pour les simples problèmes intérieur et financier du royaume de Gporth. Tout comme je ne comprends pas ce qu'il peut représenter de si important à vos yeux, je ne comprends pas qu'il soit encore en vie après les blessures que je lui ai infligé. Mais c'est peut être tant mieux, au vu du vif intérêt que vous lui portez, j'ai bien fait de ne pas insister pour finir d'évider son corps, il vaut mieux que je le garde en vie pour le moment, du moins temps que sa tête restera à prix d'or. Maintenant, sachez que je reviendrais en Vastebois, et que l'empire de Gorth n'aura jamais connu pire cataclysme. Marius ? tu peux y aller.

Sans un mot, le paladin éleva la main gauche, dévoilant un halo de flammes bleutées et crépitantes prêtes à jaillir en torrent vers leur cible. Un sourire moqueur s'élargit sur le visage du rôdeur.

-Mes plus humbles salutions à mon père adoptif.

Presque en simultané, deux sorts se déclenchèrent : L'un fut un imposant trait de plasma blanc centré sur le coeur de l'archer dont la détonation fit trembler les arbres les plus proches. L'autre était une simple téléportation. Deux arbres s'effondrèrent dans un gémissement suivit du craquement du bois enflammé sur la trajectoire du premier sortilège.

Surplombant la vallée, une petite grotte se vit en quelques secondes occupée du rôdeur, d'Aéris et de Marius le lutin, tous trois reliés par des cordes. N'ayant plus de paladin à rendre fou de rage, le rôdeur abandonna son jeu de scène et tourna son visage blafard de fureur vers la vallée d'où commençait déjà à surgir d'important foyers de feu. De nouveau dans une synchronisaion parfaite, rôdeur et paladin hurlèrent de rage face à leur demie-victoire.

Haletant, le premier se tourna vers Marius qui reprenait son souffle épuisé par l'effort qu'il avait du fournir.

-Bon, prévient tous tes frères, qu'ils fassent fuir le plus d'animaux possible vers les petits vallées jouxtant le pic du damier, ils devraient être à l'abris dans ces cuvettes secondaires, même si beaucoup ne pourront pas être accueillis. Et tentez de rappatrier les arbres de dryades à l'aide de vos sorts de téléportation. Les lutins vont devoir être les protecteurs du reste de la population sylvestre pour un moment.

Il se tourna vers Aéris.

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Eodaras se tenait seul au fond de la cuvette, entouré des cadavres de ceux qui constituaient l'avant garde du corps expéditionnaire du général Teht. Il décida de rebrousser chemin afin de retrouver le camp qu'avait du établir les troupes pour passer la nuit. IL parcouru environ cinq cent mètres avant de dépasser la lisière de la forêt encore debout et de se retrouver dans les vastes étendus de bois brûlé. Eodaras tressaillit : tant de destruction pour la mort d'un seul homme, c'était plus qu'il ne tolérait. Plus aucun tronc, ni même une souche ne se dressait encore dans la désolation ambiante, mais plus aucune flamme n'était visible. Eodaras se doute que le général avait dû utiliser un feu d'origine magique pour obtenir un résultat aussi net. La lisière nouvelle dessinait un arc de cercle parfait, et Eodaras se dirigea vers le centre pour trouver l'endroit d'où le feu était parti. Le rayon d'action d'un tel artifice dépassait rarement la dizaine de kilomètres et Eodaras eu rejoint d'un pas rapide le camp une heure plus tard.
Il dépassa les rangées d'arbre qui protégeaient l'installation et fut arrêté par un veilleur encore attentif.
"-Hé ! Qui va là ! dit il d'un ton qui sonnait plus comme un ordre que comme une question.
-Eodaras, membre des troupes d'élite impériales. répondit posément le Paladin.
-Connaît pas. Approchez vous doucement, les mains visibles que je vous vois dans la lumière."
Eodaras optempera calmement, les mains écartées du corps et se rapprocha du garde qui allumait sa torche. Lorsque le garde reconnût le meneur de l'avant garde, il lui permit de passer dans le camp et reprit sa veille.
Eodaras se dirigea droit vers la tente du général et le fit réveiller pour lui rapporter tout ce qui s'était passé. Le général rechigna un peu, mais il accueilli tout de même le Paladin. Il avait revêtu en hâte au dessus de son habit de nuit une tenue plus correcte et s'était recoiffé à l'aide de ses deux serviteurs.
"-Alors ? questionna-t-il vaguement.
-Le Rôdeur est bien réel. C'est un combattant redoutable, et mortel à coup sûr pour qui ne sait pas se battre avec une grande dextérité.
-J'imagine que le reste de votre groupe ne vous a pas suivi sur le chemin du retour alors ... dit il dans un soupir de lassitude.
-Ils on tous été exécutés par notre ennemi dans une cuvette dénudée de végétation où gisent un bon nombre de victimes. Il y'avait un homme encore en vie, mais apparemment, le Rôdeur tenait à le conserver et il s'est téléporté avant que je ne le vainque.
-Téléporté ? Si il peut se téléporter comment pouvons nous le tuer ? Il est impossible de ...
-Monsieur, si je puis me permettre, pourquoi ne m'aviez vous pas informé que vous souhaitiez embraser toute la forêt pour traquer cet homme ?" l'interrompit Eodaras brusquement.
Le général marqua une pose et étudia attentivement son interlocuteur.
"-Cela n'a pas d'importance, c'était le plan depuis le début, vous n'aviez aucun besoin de le savoir.
-Cela a beaucoup d'importance pour moi. Je puis tolérer quelques sacrifices pour éliminer le mal, mais le douleur que vous répandez est intolérable, même pour ce Rôdeur.
-Ecoutez moi, Paladin, je ne tolérerez pas que l'on discute mes ordres au sein de mon propre corps expéditionnaire. Si mes méthodes ne vous conviennent pas, vous devrez tout de même les appliquer. Dans l’intérêt de tous et de la Couronne Impériale." répondit sèchement le général.
Eodaras se sentit envahit de sentiments contradictoires : la mort de ce Rôdeur était une nécessité pour le bien du royaume de Gorth car il empêchait les convois de circuler à travers la forêt, mais cette dernière allait se retrouver détruite en grande partie. Finalement, comme le Paladin restait en place dans la tente, le général s'agaça :
"-Il y'a quelque chose que ne va pas ? Je ne vous ai pas engagé dans cette mission pour que vous fassiez le piquet chez moi au milieu de la nuit !"
Le regard d’Eodaras se durcit soudain et il répondit sur un ton glacial :
"-Vous ne m'avez pas engagé, je me suis porté volontaire. Les seuls engagement qui me tiennent son ceux auprès de l'Empereur et au dessus de tous au Divin Tyr Le Juste. J'exécuterai leur volonté avant la votre. Je partirai dès demain traquer ce Rôdeur, dans l’intérêt des Couronnes Impériale et de Gorth, et je vous demande de ne pas brûler ne serait-ce qu'un arbre de plus, sous peine de me voir dans l'obligation de rétablir la justice, qui vous serait alors défavorable."
Le général marque une longue pause.
"-Vous pensez pouvoir me donner des ordres et me menacer ? Je ferai comme bon me semble pour éradiquer ce foutu Rôdeur ! Vous n'avez aucune autorité ici, et vous ne bougerez pas de ce camp avant que je ne vous en donne la permission ! Votre travail est terminé. Garde, fourrez le moi dans une cage !"
Deux des quatre soldats qui gardaient l'intérieur de la tente s'approchèrent d'Eodaras et le saisirent par les épaules. Mais le Paladin, d'un mouvement rapide, les saisit par le cou et les jeta à terre devant le général, sans qu'il ne puisse résister à sa force phénoménale. Il se retourna et vit que ceux de l'extérieur, alertés par le bruit, venaient d'entrer. Un puissant coup de pied dans le torse en fit ressortir un bruyamment, et le deuxième fut envoyé au sol avec les autres.
"-Je vous aurez averti Teht, lança Eodaras, laisser moi le traquer seul et je ramènerai sa tête à l'Empereur. Mais continuez votre campagne de destruction, et je ramène la votre à mon Dieu ensuite."
Et il sortit en trombe de la tente puis du camp. Les soldats ne le poursuivirent pas longtemps et sans espoir à travers les cendres qui s'étendaient sur plusieurs kilomètres. Ils rebroussèrent chemin, et Eodaras continua vers l'orée de la forêt. Il savait que Teht ne le sous estimerait pas, mais qu'il était également capable de le défier. Il devait rapidement reprendre la traque et dénicher ce Rôdeur. Il se reposa durant une heure dans la nuit, avant de repartir presque cinq heures avant l'aube, estima-t-il.

Eodaras décida de retourner sur le lieu de l'affrontement pour rechercher aux alentours de la cuvette des traces qui pourraient indiquer le chemin qu'emprunte le Rôdeur sans avoir recours à la téléportation. Espérant ne pas avoir à se déplacer dans les arbres, le Paladin scruta consciencieusement pendant près d'une demie heure le tour de la cuvette. Il décela de nombreuses traces d'animaux mais aucune qui pourrait appartenir à son ennemi. Il remarqua que toutes les traces partaient dans une même direction : vers l'est. Le Paladin décida de les suivre en espérant qu'ils allaient trouver refuge là où le Rôdeur irai aussi pour échapper à la destruction de la forêt.
Vastebois s'étalait d'est en ouest dans une longue et large vallée entre les territoires de la Couronne Impériale, au nord, et le Royaume de Gorth, au sud, et ne communiquait avec aucune autres forêts faute de cols à travers les hauts monts ciselés caractéristiques de cette région. Le massif montagneux de Stokarst s'étendait principalement à l'est mais les reliefs qu'il formait et qui enserraient la région de Vastebois puis qui continuaient vers le couchant était tout de même contraignants et formaient une excellente frontière, à condition qu'elle reste tout de même franchissable. Or il n'y avait qu'un seul col plus loin à l'ouest, hors de Vastebois, et peu praticable sinon à pied ; tandis qu'à l'est, trouver un chemin à travers les montagnes relevait de l'impossible. Les enjeux était donc de taille lorsqu'il s'agissait de pouvoir communiquer entre les deux états qui jouxtaient la région. Cependant, une partie de la forêt resterait certainement protégée de la destruction car les deux crêtes qui formaient la vallée formaient à un endroit en se resserrant un passage de moins d'un kilomètre de large avant de se rouvrir plus largement. La zone brûlée, quant à elle, servirait certainement à l'établissement de nouvelles colonies agricoles, car la vallée était fertile et le climat charitable, et d'une ville qui ferait étape lors de la traversée de la région lorsque les communications seraient rétablies.
Eodaras voulait limiter au maximum la destruction de la forêt car elle n'était pas justifiée lorsqu'il fallait juste éliminer un seul homme, et il n'avait plus en tête que de rattraper ce Rôdeur. Ce serait également l'occasion de sauver son captif qui devait certainement douloureusement pâtir de ses blessures.

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Teht sortie en trombe de ça tente peu après le départ du paladin, un garde qu'il rencontra le salua mais se fit immédiatement rabrouer et renvoyé à la surveillance de la porte, qu'il venait de quitter juste après la relève. Le général poursuivie sa route jusqu'a la sortie du camp ou il s'installa à la lisière de la forêt sur un gros rocher gris, gris comme ce jour, gris comme ce temps ou le passé resurgit, trois siècle qu'il attendait que les choses bougent à nouveau trois siècle qu'il jouait au meneur d'abruti dans cet empire corrompue et au bord du gouffre, trois siècle qu'il devait obéir à une succession d'empereur mortel sans charisme, ni autorité qui ne faisait que gruger chaque jour un peu plus l'héritage des temps ancien. Mais aujourd'hui tout va s’arrêter, il ne retournerait pas dans sa tente, il ne porterait plus jamais l'uniforme de général. Fini les jours entier à organiser la mort d'imbécile, fini la tache fastidieuse de brûler cette forêt. Il ne restait plus qu'a rentrer au pays et à attendre la suite des événements. Rien ne le retenais dans ce pays pourrie jusqu'a l'os rien sauf peut être le gamin... Ce sale gosse il avait fini par s'y habituer et s'il partait maintenant le gosse allait lui manquer... D'un autre côté se serait terriblement égoïste d'embarquer l'enfant dans cette affaire, d'autant qu'elle risque fort de mal tourner, en trois siècle le garçon prodige à bien dut changer, peut être ne voudra t'il même pas être mêlé à ces veille affaires sombre et tortueuse de complot et de meurtre pour une couronne en lambeau, une de plus... Pourtant il le faut la couronne et le trône qui va avec doivent revenir à l'héritier des Sombrécume c'est ainsi et ça ne doit pas être autrement, il ne reste plus en Erimbor suffisamment d'immortel de bonne famille pour organiser une nouvelle monarchie. Le pouvoir actuel est usurpé et mauvais il doit être renversé avec ou sans l'aide du fils de Sombrécume, et il en sera ainsi tant que Teht de Vertesîme serait en vie, rien ne l’empêchera de remettre Aéris sur le trône même pas lui ! Sa décision arrétée l'ancien général se leva de son rocher et s'en alla à travers les plaines carbonisées de Vastebois, il marcha des jours entiers et fini par atteindre la mer, là il attendis deux semaines de plus et embarqua à bord d'un étrange navire tout droit venue d'Erimbor...

La grotte du rôdeur était humide en ce début de matinée, une odeur de brûler insupportable charger de souvenir s'insinua sournoisement dans le repaire jusque là protéger des relent pas le vent. l'humidité, les rayon du soleil, la douleur lancinante dans la jambe n'avait pas tiré Aeris du sommeille mais cette odeur le réveilla en sur-saut pris d'une violente peur panique, le mage se redressa d'un bon dans la caverne faisant tressaillir le rôdeur et le lutin qui discutais à l'entré de la grotte. Une lumière éblouissante apparut au creux de sa main et commença irradié la caverne, lorsqu'il s’aperçut que rien ne se passait le mage se rassis sur le sol et fit disparaître l'improbable lumière au creux de sa main. Le rôdeur bien qu'il ne le montra aucunement fut submergé par une vague de peur inexplicable aux réveil de son "invité", cette peur irrationnel le quitta quand Aeris se rassis contre la paroi. Après quelques secondes le rôdeur pris la parole.

-" Calme toi ! Il n'y a rien de plus dangereux que moi dans cette grotte."

-" Encore heureux qu'il n'y ais rien de plus dangereux ici qu'un rôdeur surpuissant qui simplement essayé de me tuer puis m'a planté une flèche dans la jambe pour faire diversion !" lui répondis-je.

-" Ne te plain pas, j'aurais put te tuer pour cette diversion"

-"Non tu n'aurais pas put me tuer, tu ne peut pas me tuer..."

-"Tu es bien présomptueux !" cracha le rôdeur. "Je pourrais te tuer sur le champ mais j'ai besoin de toi vivant, soit en heureux sans ça..." Il s’interrompit et s'écroula sur le sol de la grotte sous les yeux ébahie du lutin, dans son esprit Aeris avait rouvert le lien qu'il s’efforçait de maintenir fermer. Par ce lien le rôdeur sentis dans ça propre jambe la morsure de la flèche, il sentis la douleur froide dans son dos ou l'épée qu'il avait planté avait frappée le mage. Une seconde plus tard tout s’arrêta, la douleur disparut presque entièrement, un vague sentiment de malaise pesa sur le rôdeur. Aeris était toujours là mais il ne transmettait plus rien, il avait refermé le lien autant qu'il le pouvait et gardais pour lui ça douleur.

-"Si tu me tue tu meure avec moi..."

-"Lâche moi !! parasite..."

-"Je ne suis pas un parasite, je n'ai jamais voulut cela.."

-"Menteur! Tu t'est raccroché à moi pour ne pas mourir et maintenant tu veut me faire croire que nous somme lié et que tu ne peut rien y faire!! Tu dis ça pour que je t'épargne! T'a magie est fourbe mais ça ne prend pas avec moi !"

-" Tu est autant que moi responsable de cette situation ! Quand je t'ais sommé de me laisser tu m'as repoussé mentalement avec beaucoup de puissance, malheureusement tu ne maîtrise pas t'a magie c'est un instinct, tu n'y connais rien en magie spirituel et ton manque d’initiation nous a conduit à cette situation ! Tu étais si préssé de me rejeter que tu y a laissé une partie de toi, et moi j'ai perdu des bribes pendent ton assaut ! Alors que cela te plaisent ou non il va falloir nous entendre !"

Le rôdeur s'assis et pris sa tête dans ses mains, il resta comme ça de longue minute et finalement Aeris se leva et sortie de la caverne, il fit quelque pas devant l'entrée et s'arrêta net devant le spectacle de désolation qui s'offrais à lui, la forêt avait disparut de moitié à présent, il pouvait voir les soldat avancer n'importe comment, en désordre dans les taillis et enflammer la forêt avec la poudre noir, c'était donc ça l'odeur pestilentiel qui régnais ici, quelqu'un avait utilisé cette magie ici mais qui ? Qui pouvait connaitre le secret de cette poudre, qui d'autre qu'un membre éminent d'Erimbor, un des immortels sans doute. Mais pourquoi un immortel viendrais-t-il ici pour brûler une forêt dans ce pays sauvage ? un survivant de la purge ? Il n'y en avait pas tant que ça pourtant. Il était venue pour lui c'était une certitude maintenant, un immortel était ici pour le tuer, pour abattre le dernier des Sombrécume, pour détruire celui qui à purgé le pays il y des siècle de cela... Le vent apporta à Aeris une nouvelle vague d'odeur, la poudre et la cendre en faisait partis pour la plus grande par mais il y avait autre chose, une horrible odeur reptilienne. Le mage chercha la provenance de l'odeur pendant plusieurs minute mais fini par perdre toute trace du reptile à cause de l'arrivé d'une nouvelle bourrasque chargée de la puanteur de la mort et de la chair carbonisé, les animaux était partis en fumée avec leur forêt et rien ne pouvais être fait. Aeris s'assis sur un rocher en surplomb et ferma les yeux. Dans la forêt les soldats qui avançaient en désordres virent une épaisse brume jaillir du sol, en quelque seconde, tout une partie de la troupe ne pouvais plus voir à plus de trois pied devant elle. La compagnie ainsi piégée s'immobilisa et les homme se mirent à crier pour se localiser, les officier hurlaient des ordres débiles, mais d'un coup tout ce bruit cessa, d'un seul coup les hommes n'était plus capable d'émettre le moindre son, leur lèvre bougeais, ils hurlaient à s'en déchirer les cordes vocale mais rien à faire aucun son ne traversais la brume épaisse qui les avaient enveloppés. Certain se mirent à courir droit devant eux mais tous effondrèrent. Un rire sinistre accueillit leur veine tentative de fuite et les autres restèrent paralysé par la peur, crispé dans le brouillard n'osant plus faire un pas, n'osant même plus respirer. Une voix profonde s'éleva, venue semblait il des profondeur de la terre.

-"Pauvre mortel, vous avez souillé de votre présence cette terre une fois de trop ! Aucun de vous ne ressortira d'ici vivant, fuyez ! Fuyez avant que le jour ne s'en aille ! Fuyez avant que la nuit ne gagne la plaine... Au soir venue la mort moissonnera dans les champs de Vastebois et Gare à tous ceux qui seront sur son chemin !"

Et comme pour illustrer son propos une grande silhouette noir, une faux à la main dissipa la brume et plongea sa lame dans le premier soldat à sa portée, sans un son il s'effondra, une marque flamboyante là, ou l'arme avait frappée. La mort disparut dans la brise, les hommes ayant retrouvé leur moyen partir en courant, tentant d’échapper à leur immuable destin, il furent rejoins par la quasi totalité de la force impérial, déjà déstabilisée qu'ils étaient par le départ de leur général et maintenant la mort en personne venait les chasser ? Il n'en fallait pas plus pour que tout ces hommes ne remettent jamais les pieds à Vastebois. Le rôdeur se leva et sortis de la grotte, il trouva Aeris, sur un rocher qui surplombait la vallée, a son approche le mage ouvrit les yeux...

-"Alors qu'est ce que tu propose maintenant ?" demanda le rôdeur,  

-"A quel sujet ?" répondit Aeris

-"Ne fait pas l'idiot que compte tu faire pour nous sortir de ce guêpier ? Et que compte tu me faire faire par la même occasion ?"

-"Je compte retourner d'ou je vient, récupérer un certain artefact magique qui devrait résoudre notre petit problème de connexion, je voudrais que tu m'accompagne là-bas. Question de sécurité si tu venais à mourir tu m’entraînerais avec toi et je ne peu pas me le permettre. Ensuite je te propose en échange que nous découvrions qui a fomenter le sac de ton cher bois et que nous le punissions de la manière qu'il te plaira, mais une fois que se sera fait, il faudra que tu me face confiance et que tu m'écoute. Nous nous risquons dans un monde que tu ne connais pas et que je n'ai plus revue depuis longtemps. Je ne sais pas vraiment ce qui nous attend mais je doute que se soit une partie de plaisir crois moi."

Le rôdeur resta debout quelque seconde le regard dans le vide et fini par hocher la tête sans répondre, pas besoin de mots après tout, il se comprenaient à présent mieux que des frères... Enfin quand ils le voulaient tous deux...

-"Je suis Aeris, mage et... diplomate de profession. Et toi qui est tu ? quel est ton nom ?"
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MessageSujet: Re: Ad Mortem [Abandonné]   Ad Mortem  [Abandonné] I_icon_minitimeVen 29 Nov - 21:19

Le rôdeur fixa un long moment Aéris, pris une inspiration, et la parole dans le même mouvement.

-Je m'appelle Enak, ancien fils adoptif du seigneur de Gort et maintenant protecteur de Vastebois. Rien de plus rien de moins, j'empêche les hommes de troubler Vastebois et de massacrer ce qu'ils appellent "des créatures sans cervelle", méprisant les farfadet et les dryades. Je n'ai pas de magie à mettre à notre service, simplement mon talent à l'épée ainsi qu'à l'arc.

Il se redressa et s'enfonça dans la caverne, chapardant des affaires de-ci de-là pour les jeter dans une besace de toile.

-Et c'est tout ? tu serais donc simplement un archer émérite ? Juste un archer ? Un archer pour terroriser les soldats de Gort et faire croire le bois maudit ? Tu ne t'étonneras pas que cela sonne incroyablement faux je pense.

Enak continua de fourrager dans les meubles grossier et les sacs de toiles sans poser le regard sur son interlocuteur.

-Je suis... réceptif on pourrait dire. je peux parler aux animaux et les influencer et voir certaines chose que l'esprit d'autre n'arrive pas à capter. Par exemple les lutins, ils arrivent normalement à se placer de façon à ce que nous les ignorions, mais quoi qu'il arrive je les remarque.

Il tassa légèrement la besace, la referma et se la balança sur l'épaule. Il commença à se retourner vers Aéris et entrouvrit légèrement la bouche pour parler mais s'arrêta dans son mouvement laissant à son visage une vague ressemblance avec celui d'un poisson qu'on vient d'arracher à l'eau. Ses sourcils se froncèrent, sa bouche se referma et, tout doucement, il s'approcha d'un buffet en bois ayant probablement survécu à sept générations d'une famille possédant de nombreux animaux peu portés sur l'hygiène. l'instant suivant, il était sur le buffet, semblant avoir parcouru la distance l'en séparant en bondissant, mais la scène était allé trop vite pour qu'autre chose que l'air se trouvant sur son passage ait pu percevoir ce qu'il venait de sa passer. Il s'écrasa lourdement sur le buffet, les deux mains plongées dans un panier en osier remplie de noix.

-Je te tiens ! Saleté ! Je croyais t'avoir balancé dans un fossé et t'avoir dit d'y rester !

Ses mains s'agitèrent quelques secondes, comme si quelque chose tentait d'en sortir, puis un gémissement assez aigu, et pourtant roque, s'en échappa.

-Mais c'est horriblement ennuyeux ! me laisser avec des limaces et des fouines comme seul compagnie ! j'en pouvais plus il a fallut que je leur demande de m'amener à quelqu'un, et t'es visiblement la seul andouille d'humain qu'elles connaissent ! Et puis bon, t'es plus intéressant que les autres, je préfère être avec un psychopathe qu'avec un planteur de choux ou un poseur de pavés.

Le rôdeur se redressa, exhibant sa prise : Une petite gourmette en argent abondamment gravée et travaillée pendu à une chaîne couleur de cuivre. Aéris sembla légèrement surpris que le rôdeur soit en la possession d'un tel objet.

-Une amulette enchantée ? Tant mieux, ça pourra nous être utile.

Enak sembla légèrement gêné, comme l'homme qui doit expliquer que les talents de cuisinier dont il s'est tant vanté consistent simplement à choisir le meilleur restaurant.

-Eh bien... ce... Enchanté est un peu exagéré, et je doute de l'utilité de cette chose, mais c'est déjà la quatrième fois que j'essaye de m'en débarrasser et elle revient sans cesse.

D'une chiquenaude, il fit s'ouvrir la gourmette, laissant apparaître de minuscules barreaux noirs et un un petit être derrière ressemblant... à un lapin rouge avec des ailes bleues à pois jaunes.

-Mais qu'est ce que c'est que cette horreur ?

-Ne fais pas attention, il adore se donner des aspects excentriques, il n'a pas d'aspect fixe. Je l'ai trouvé il y a sept mois enfoncé dans une congère et enfermé dans une boîte de plomb. J'ai même essayé de l'y remettre mais au bout de trois jours il avait trouvé le moyen de se loger dans une de mes bottes.

-Tu m'as marché dessus ! c'est dégradant !

-Tu étais DANS ma botte crétin !

-Mais tout de même ! tu aurais pu vérifier, tu n'étais pas obligé de me balancer contre un mur, ça me donne des nausées toutes ces secousses.

-Mais quel est exactement cette chose ?

Le rôdeur sembla se calmer et referma la gourmette, bouclant ce qui ressemblait à un petit loquet ce qui acheva de transformer la petite voix du lapin volant en un lointain grommellement.

-C'est... Je ne sais pas vraiment, une entité, un esprit, à mi-chemin entre le Djinn et le diablotin, il n'a pas de forme fixe, pas d'idée fixe et pas d'utilité fixe. Il n'en fait qu'à sa tête, jusqu'à maintenant j'ai juste réussis à lui faire allumer un feu de camp, à me donner l'heure, à connaitre le temps qu'il fera dans la soirée et à me couper les ongles.

-te couper les...

-Oui, les ongles. Ne cherche pas à comprendre, ça lui a pris d'un coup, en trois secondes je me suis retrouvé avec des ongles manucurés.

Avec un soupir de résignation, il enfila la chaînette autour du coup et cacha le pendentif sous son gambison de cuir.

-Bon. Vers où sommes nous sensé aller ?
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MessageSujet: Re: Ad Mortem [Abandonné]   Ad Mortem  [Abandonné] I_icon_minitimeDim 1 Déc - 16:26

-"Aucune idée"soupira le mage "Je ne sais pas vraiment où je suis donc..."

-"Superbe !" s'exclama Enak "Nous irons loin comme ça pour sure !"

-"Laisse moi finir tu veux, je disais je ne sais pas ou je suis cependant j'ai fouiller les esprits des soldats que j'ai attaqué tout à l'heure et je me suis constitué une sorte de carte du pays à partir de leur connaissance. Malheureusement la plus part ne vienne pas d'ici et le niveau intellectuel moyens n'est pas glorieux mais je crois savoir comment quitter le pays et rentrer chez moi." Le mage fit une pause et repris juste avant qu'Enak ne l’interrompe."J'ai découvert une piste pour ce qui est du responsable de l'attaque, j'ai trouvé le nom du générale dans l'esprit d'un soldat, il s'appelle Teht et visiblement c'est une pointure et un immortel par dessus le marché"

Cette fois le rôdeur coupa la parole d'Aeris:

-"Un immortel ? Rien que ça ? Je croyais que c'était une légende ces histoire d'hommes éternels, tu crois réellement à ça ?"

-"Non seulement j'y crois mais j'en suis un mon cher rôdeur et je connais celui-là qui plus est. Je puis t'assurer qu'il n'aurais pas pris la décision de raser la forêt lui même, l'ordre doit venir d'en haut. Qui est l'empereur d'Azur ?"

-"Euh.. au dernière nouvelle l'empereur de l'empire côtier est un pantin sans charisme ni volonté. Il ne décide de rien et passe son temps à profiter des plaisirs de la cours. Enfin c'est ce que mon très cher père disait.."

-"Qui tire les ficelles ? Un fils ? Un grand noble ? Qui ?" Questionna Aeris.

-"Je vis dans une forêt depuis bien longtemps, désolé de ne pas être au fait des petit potin d'une cours ou je n'ai jamais mis les pieds !" répondit le rôdeur énervé par les incessante question du mage.

-"Ne t'énerve pas j'essais de comprendre. Il y a t'il un ordre quelconque de guerrier ou de religieux suffisamment influant pour manipuler ce pantin?"

-"Il y a l'ordre des paladins mais ils ne s’intéressent pas à la politique et même si je ne les aime pas ces gens là sont droit dans leur bottes"

-"Les gens qui ont du pouvoir ne sont jamais droit, tu peut me croire j'ai côtoyer se monde de trop près"

-"Je sais, je sais mais j'aimerais croire qu'un groupe au moins d'humains n'est pas pourrie jusqu'a l'os.."

-"Les hommes droits sont les plus simple, si tu veut des hommes bon cherche dans les campagnes reculer là où il n'y a ni pouvoir ni argent en jeu, là peut être que les hommes seront bon, peut être"

A ce moment un sifflement se fit entendre, en un instant un rayon de lumière aveuglant frappa le rôdeur à la poitrine et le projetât contre la paroi rocheuse. Aeris se leva d'un bon et tira sa lame. Devant lui se tenait un homme de large stature, recouvert d'une armure impénétrable, le bras levé avec au ceux de la main une lumière qui étincelait. L'homme baissa le bras et la lumière s'évanouie, il s’avança en direction du rôdeur et s’arrête à quelque mètre de lui, sur sa gauche Aeris avait disparut. Le mage c'était caché du paladin à la seconde où celui-ci était apparut, ainsi le puissant guerrier ignorait toujours qu'il n'était pas seul. Une fois arrêter il leva à nouveau le bras, la lumière naquis au creux de sa main et il dit:

-"Rôdeur de Vastebois, au nom de l'empereur et de la justice tu as été reconnu coupable de massacre et de crime de haine contre t'es semblables et pour cela tu as été condamné à mort. Moi Eodaras paladin et serviteur de l'ordre et de notre très sage empereur je suis la pour administrer la sentence."

Le rôdeur se redressa péniblement et tenta de se lever, il reçut un nouveau sort dans la poitrine et s’effondra à nouveau plié en deux.

-"A-tu une dernière volonté ?" demanda la paladin.

-"Et toi ?" répondis le rôdeur, "A-tu pensé à une dernière volonté ?"

-"L’insolence ne te mènera nulle part, meurt simplement."

A ces mots un rayon de plasma jaillit de la main du paladin et s'écrasa sur le rôdeur dans un torrent de lave, sous l'effet de la chaleur la falaise derrière Enak c'était mise à fondre. Au même moment un autre sort s'activa, juste avant l'impacte un sceau doré se matérialisa devant l'homme effondré et le mortel rayon s'y engouffra, juste derrière le corps le même sceau recrachais le sort sur la falaise. Le paladin abaissa sa main et eu un mouvement de recule quand il vit le corps de son ennemie intact là ou il avait tiré avec la falaise rougeoyante derrière lui.  

-"Comment est-ce que tu.."

-"Dit moi paladin, a-tu une dernière volonté ?" lui répondis une voix venue de nulle part. "Alors qu'elle est t'a dernière volonté paladin ?" répéta la voix.

L'homme en armure resta silencieux et scruta tout autour de lui à la recherche de son agresseur.

-"Disons que tu n'en as pas alors...", une lame apparut devant le guerrier et s'enfonça dans l'interstice entre les plaques de son armure juste sous l'épaule. L'homme réprima un cris de douleur et fit un grand bond en arrière pour se mettre hors d'atteinte, l'épée toujours enfoncée dans le bras. Il se débarrassa de la lame d'un geste faussement désinvolte et tira la sienne prêt au combat.

-"Qui es tu pour te mettre sur le chemin de la justice !" cria Eodaras

-"Qui es-tu pour rendre la justice ?" répondit la voix.

A peine eu-t-il finit sa phrase que le géant d'acier se ruait sur Aeris toujours invisible accroupis prêt de la paroi abrupte, celui-ci esquiva l'attaque au dernier moment et l'épée de son adversaire se planta dans la falaise. C'est sans peine qu'il la dégageât d'une main et se lança à la poursuite des bruits de pas pourtant inaudible pour le commun des mortels. Il suivit les pas sur une centaines de mètres et soudainement il ne put plus percevoir le moindre son. Le paladin compris trop tard la ruse de son ennemie et quand il revint à l'entré de la grotte le rôdeur avait disparut. Il s'assit contre la pierre et fichât son épée dans le sol à côté de lui. Ses proies c'étaient envolé une fois de plus et cette fois il avait même été blessé..
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MessageSujet: Re: Ad Mortem [Abandonné]   Ad Mortem  [Abandonné] I_icon_minitimeSam 7 Déc - 11:52

Les deux ombres se déplaçaient à toute vitesse sous le couvert des saillies rocheuses déchiquetées. En silence. Par moments on pouvait ouïr quelques pierres dégringoler, mais rien ne pouvant trahir la présence de deux fuyards.

Aéris était en tête, aux aguets, les sens exacerbés par son manque de repos et par la douleur dans sa cuisse qui ne s'était pas encore totalement remise de la flèche. Son corps semblait avoir mal supporté d'être téléporté avec une flèche dans la jambe à une telle portée, la chair s'était déformée et avait du mal à reprendre son aspect initial. Plus loin, Enak suivait, silencieux. Pas un mot, pas un bruit, il courrait juste. Cependant son silence n'émanait pas de sa précipitation, il avait l'air soucieux, préoccupé, mais surtout intrigué.

Après une demie-heure de course effrénée pour être sûr qu'un homme en armure complète ne puisse les rejoindre avant un moment, ils s’arrêtèrent à l'ombre d'un rocher.
Le rôdeur fixait intensément le sol, tentant d'élucider un mystère incompréhensible.

-Aéris.
L'autre homme releva la tête, intrigué par le ton assez doux et étrangement hésitant de son compagnon.

-Ton sceau... il n'a pas marché.

-Pardon ? Ta petite grotte dont l'entrée s'est vitrifiée sans qu'on puisse y distinguer ta silhouette n'a pas l'air du même avis.

-Ton sceau s'est brisé. Quand les flammes l'ont frappé il s'est fissuré en son centre. Il s'est brisé. Puis il s'est reformé presque directement, mais il... il était toujours doré mais n'avait pas le même motif.

-Et tu veux me faire croire que tu as pu voir ça en l'espace d'une demie seconde au milieu d'un torrent de flammes ?

Les yeux bleus du rôdeur se fixèrent sur Aéris et le lien entre leurs deux esprits se rouvrit un instant. Il eut soudain l'impression de se percevoir lui même, d'être conscient d'absolument tout, de la moindre contraction de ses muscles sous ses propres vêtements, de mieux les voir qu'il ne les sentait même en étant dans son corps. Tout était horriblement nette, beaucoup trop précis, trop parfait, trop certain, les yeux n'auraient pas du être capable de cela, il sentait son crâne vibrer de désapprobation, ne supportant pas de subir un travail si minutieux sur le monde lui même, trop habitué qu'il était à s'attaquer aux esprits.

-Arrête, arrête ça tout de suite !

-Oui, je te dis l'avoir vu.

-Arrête !

Soudain la pression se relâcha sur son crâne et il revit les choses comme il les avait toujours vu, avec la sensation qu'on venait de lui retirer un horrible poids des épaules.

-Bon. Je te crois. Et donc, à quoi ressemblait le nouveau motif ?

-A un lapin.

-Pardon ?

Les deux hommes se fixèrent en silence pour baissèrent les yeux vers le pendentif caché sous la chemise du rôdeur. Celui-ci l'en extirpa et fit s'ouvrir la gourmette d'une chiquenaude. Dedans se trouvait une pendule miniature arborant deux petits yeux vert émeraude et une fine bouche hérissée de bouts de verre à la place des dents. L'aiguille des heures vint se placer sur la bouche souriante qui articula un "chut" silencieux avant que le clapet se referme de lui même. Aucun mot ne fut prononcé, la gourmette fut remise à sa place et les choses semblèrent redevenir normal. Mais au sol, là où les deux regards se croisaient, se trouvaient un tête de lapin gravée dans la pierre. Comme si un narrateur particulièrement cinglé souhaitait rendre fous les personnages de l'histoire, le lapin leur faisait un clin d’œil.
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MessageSujet: Re: Ad Mortem [Abandonné]   Ad Mortem  [Abandonné] I_icon_minitimeSam 7 Déc - 21:05

Aeris passa la main au dessus du symbole ridicule et celui-ci s'enflamma puis disparut remplacé par un étrange sceau circulaire d'un bon mètre de large encadré de cinq sceaux au dimensions moindre. D'un autre mouvement de la main le mage enclenchât la rotation des sceaux, le plus grand tournais dans le sens des aiguille d'une horloge et les cinq autres dans le sens inverse.

-"Recule toi" lançât Aeris au rôdeur qui s’exécuta sur le champs et s'éloigna de quelque pas tout en fixant les symboles tourbillonnant.

-"Je peut comprendre que ce symbole de lapin te déplaise mais n'est ce pas un peu excessif pour effacer une gravure?" répondis le rôdeur un léger sourire au lèvre.

-"Il s'agit plutôt de confirmer mes soupçons sur les paladins", Aeris tira une petite dague biscornue de sa manche et s'approcha d'Enak, d'un geste vif il entailla le bras du rôdeur et retourna au dessus du sceau là il fit goutter le précieux liquide sur le grand cercle et s'éloigna tandis que les sceau s'affolaient et se confondaient. Quand il eu rejoin le rôdeur celui-ci lui jeta un regard noir:

-"Tu étais obliger de taillader le bras ?"

-"Il faut du sang pour le rituel et je n'y peut rien" répondit le mage avec désinvolture.

-"Et le tient ne faisait pas l'affaire je suppose ?"

-"Disons que je me suis peut être un peu trop servit de se rituel et que Ombre ma 'a promis de ne plus répondre à mes appels"

-"Il te falais un litre de sang ou tu m'a ouvert le bras pour le plaisir ?"

-"Je suis peut être un peu rancunier qui sait ? Certain personne n'aime pas se prendre des flèches dans l'genoux... étrange non ?"

-"La cuisse, pas le genoux.."

Pendant que, les deux hommes parlaient une silhouette des plus étrange avait jaillis du sol, il semblait flotter dans son habit noir à capuche qui cachait presque tout son corps à l’exception d'une dizaine de mandibule semblable à celle d'un crabe qui s'agitaient devant le visage invisible de la créature.

-"Dites moi les comiques vous réveillez le gardien du savoir l'ombre des deux monde et vous préférez discuter plutôt que de vous occuper de moi ? Ne seriez vous pas un peu présomptueux misérable mortel ? Craignez mon courroux !!" Hurla la créature en faisant jaillir des éclaire de ses manches vide .

-"A d'autre les effets pyro-technique Ombre j'ai besoin de ton savoir" Lui répondis Aeris.

-"Oh! Qui va là ! Ne t'avais-je pas dit de ne plus jamais m'appeler Gamin ?"

-"Je m'appelle Aeris...Et ce n'est pas moi qui t'es appelé mais cet homme" Le mage empoigna le bras blessé du rôdeur et le tira devant la créature.

-"Hé ne me mêle pas à t'es histoire !" répliqua le rôdeur en se dégageant. Mais l'apparition ignora superbement Enak et repris la parole en fixant Aeris.

-"Je ne m'appelle pas Ombre mais Vrakshinkulkuz't, tache de t'en souvenir"

-"J'avais oublié ça, bon et bien gamin fera l'affaire alors..."soupira le mage.

-"Bien bien alors que veut tu mon mignon ?" gloussa la créature.

-"Tu abuse là... je veut deux réponses"

-"Tu connais le principe ? Joue avec moi, gagne et tu saura perd et tu mourra..."

-"A quoi veut tu jouer ?" répondit Aeris sur la défensive.

-"Humm je veut faire un défi, défi moi sur n'importe quoi et puisque je suis bon prince je vous donne une chance chacun. Battez moi une fois et vous gagnez perdez deux fois et je vous tue, toi qui m'a invoqué à toi l'honneur" dit-il en se tournant vers le rôdeur.

-"Je peu te demander n'importe quoi ?" questionna Enak.

-"N'importe quoi" confirma la créature.

-"A quoi est ce que je pense ?"

-"Facile !"s'écria Vrakshinkulkuz't" Un clafoutis ! Euh non une part de clafoutis ! J'ai gagné au suivant." Et il se tourna vers Aeris qui sortais une petite fiole de sa poche.

-"Donne moi tout les composants de cette mixture sans en oublier un seul et tu gagnera."

Le monstre arrachât la bouteille des mains du mage et s'écria tout content:

-"Ma parole ton heure serait elle venue gamin?" Puis il débouchât le flacon et en bu une grande gorgée."Voyons voir c'est un poison et un violant avec ça ! De la strychnine, de l'ammoniac, de l'arsenic du sang noir de trolle, quelques gouttes de cyanure, de la bave de sangsue géante, une queue de scorpion en poudre, du sang de dragon bleu du venin de basilique et un quartiers de clémentine, Euh non trois quartier. T'es un gourmand toi !"

-"Est-ce tout ?" répondis le mage avec un sourire.

-"Humm il me semble oui" répliqua le monstre en portant une nouvelle fois la fiole à, ses lèvres. "Oui c'est tout !"

-"De l'eau mon cher pour diluer le tout" S'écria triomphalement Aeris.

-"De l'eau ? Ah oui c'est pas idiot au fond bravo gamin tu as gagné une fois de plus alors que veut tu savoir ?"

-"L'ordre des paladins ou mle grand maître sont ils les responsable de l'incendie de Vastebois ?"

-"Il ne l'ont pas allumé mais l'ordre vient bien de ces braves gens et la deuxième chose ?"

-"Nous sommes poursuivie dans combien de temps l'ennemie nous rattrapera si nous ne bougeons pas d'ici ?"

-"Trois jours, quatre tout au plus" répondis la créature avant de s'éteindre dans un nuage de fumée.

Aeris se tourna vers le rôdeur, il lui expliqua rapidement qu'Ombre était un esprit plus ou moins omniscient qui s'ennuyais dans son plan et qui avait décidé d'offrir ses services contre une partie d'un jeu de son choix, son préféré étant les défies qu'il jugeaient plus stimulant car en perpétuel renouvellement. il lui annonça également qu'ils prendraient deux jour pour se remettre de leurs blessure et un ou deux jour de plus pour préparer le terrain à l'anéantissement de leur poursuivant. En suite ils feraient route vers le cœur de l'ordre et tueraient le mal à la racine. Après cela le mage s'approcha d'un arbre et y plongea la main puis s'y engouffra totalement en souhaitant bonne nuit au rôdeur qui ne répondit rien.
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MessageSujet: Re: Ad Mortem [Abandonné]   Ad Mortem  [Abandonné] I_icon_minitimeVen 13 Déc - 21:29

Deux jours à patienter. Deux longues journées à attendre que les plaies se referment. A attendre qu'un paladin maniant le feu aussi bien que l'épée vienne tenter de les occire. Attendre... Attendre, attendre, attendre, attendre à terrain découvert, en montagne au milieu de rochers éparses...

Enak se redressa laborieusement de la pierre où il s'était assis. Le centre du cercle d'invocation qu'avait tracé Aéris s'était teinté d'une marque noire. Pas de suie, pas une quelconque marque de brûlure, juste une tâche noire. Le granite avait prit la couleur et la consistance du basalte tout en restant soudé au reste de la roche.

Un être omniscient pouvant donner la mort ? N'importe quel démon est réputé pour faire la même chose, mais ce simulacre d'échange surnaturel, avec ses petits paris idiots... Je suis peut être celui qui s'est retiré seul dans une forêt et qui se fait pourrir la vie par une gourmette affectionnant les lapins mais je ne m'amuse pas à pactiser avec les autres mondes, et surtout pas avec des créatures aussi instables que celle-ci... enfin pas de mon plein gré, cette saleté d'artefact trouve toujours le moyen de revenir. Bon, deux jours à tuer. Deux fichues journées à attendre de se faire trucider. Bon, autant lui préparer une accueil folklorique.

Plus tard dans l'après-midi, tandis qu'Aéris inspectait ses blessures pour voir comment avancer la régénération, un rocher pesant bien deux tonnes et demie faillit l'écraser. S'extirpant lentement de la ravine dans laquelle il s'était jeté, assez lentement pour être sûr que si un de ses os s'était brisé il ne s'amuse pas à répandre des morceaux partout, Aéris entendit une voix venir d'un peu plus haut dans la montagne : "désolé, pas fait exprès". Le jeune mage aux yeux dépareillé commencé son ascension. Quelques dizaines de mètres plus haut, il trouva le rôdeur entrain d'empiler des pierres et de placer de gros rochers sur de plus petits.
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MessageSujet: Re: Ad Mortem [Abandonné]   Ad Mortem  [Abandonné] I_icon_minitimeVen 27 Déc - 21:32

-"C'est quoi la plan ?" Lançât froidement Aeris. "Tu compte m'écraser avec t'es rochers ou cela à-t-il une utilité qui m'échappe ?"

-"Je m’ennuyais vois-tu et je me suis dis qu'empiler des rocher de plusieurs centaine de kilos me détendrait" répondis malicieusement le rôdeur.

-"Cesse de me prendre pour un idiot, tu compte écraser le paladin avec ça ?" répliqua le mage en montrant un tas de rocher à l'équilibre précaire.

-"Qui sais..." soupira Enak un sourire au lèvre "peut être que je suis rancunier..."

-"Il va falloir coopérer mieux que ça à l'avenir si on veut s'en sortir" répondis le mage en se détournant.


Le paladin c'était relever, la nuit n'avait pas suffit à guérir sa blessure mais ses forces étaient revenue et il repris la route. Il retrouva rapidement la piste des fuyard bien qu'elle soit habilement dissimuler ils avaient laissé dans leur hâte suffisamment de trace pour qu'un pisteur expérimenté puisse les suivre. Tandis qu'il s’apprêtait à suivre la piste qu'il avait découvert Eodaras fut surpris par l'arrivé d'un petit groupe d'homme en arme portant les couleurs des écuyer de l'ordre. Leur capitaine mis pied à terre et tendis un parchemin au paladin après s'être incliner, celui-ci s'empara du rouleau et le déplia puis le lut. Quand il eu fini il s'adressa au capitaine de l'escorte et lui dit de suivre la trace qui partait vers le sud, de retrouver les fugitifs mais de rester caché et ce jusqu’à son retour, il répéta plus d'une fois qu'il ne fallait en aucun cas qu'ils s'attaque au deux hommes qu'ils devaient suivre et qu'ils devaient être très prudent car l'un des deux au moins était un pisteur talentueux. Les écuyers acquiescèrent de concert, Eodaras leur souhaita bonne chance et s'en fut dans la vallée au galop pour regagner le château de l'ordre où il avait été rappelé par le grand maître.

Sur ce les prétendue écuyer se lancèrent sur la trace des fugitifs avec la ferme intention de les éliminer, il avaient reçu l'ordre de discréditer Eodaras en accomplissant son travail à ça place et en tant qu'écuyer pour amplifier sa disgrâce. La vérité était  que les cinq membres du groupe étaient tous des paladins, des guerriers confirmé et habile et même si il n'arrivait pas individuellement à la cheville du puissant combattant à l'armure impénétrable à eux cinq ils étaient largement aussi redoutable voir plus dangereux encore. Leur traque prit trois jours aux jeune paladin plein d'ardeur et ils arrivèrent à proximité du campement de nos héros à l'aube du troisième jour, avant l'échéance annoncée par Ombre.

Aeris était assis contre un arbre, il grignotait une pomme sans grade conviction et semblait être en pleine réflexion quand le rôdeur vint le rejoindre.

"On a de la visite, cinq hommes en armure sont entrée dans la clairière il y a deux minute de cela, je crois qu'ils cherchent quelque chose et que c'est nous, leur façon d'agir me rappelle ce paladin..."

"Alors il a envoyé d'autre se faire tuer à sa place ? il me déçoit... j'en attendais beaucoup plus de cet homme, tous ces beau idéaux pour prendre la fuite après une égratignure... Il faut croire qu'on ne peut compter sur personne en ce bas monde et que les gens bien sont comme les autres... Il craignent la mort et devienne lâche..."

"Tu ouvre donc les yeux sur tes semblables" railla le rôdeur, "Je n'attend plus rien des hommes depuis bien longtemps."

Aeris opina et se redressa péniblement,

"Tout est prêt ?"

Enak fit la moue,

"Bien sure que tout est prêt pour qui me prend-tu ?"

Le mage ne répondit pas et suivie le rôdeur d'un pas lent et mal assuré, il semblait fatigué, comme si tout le poids du monde reposait sur ses épaules. Une chose était sure aucun officier ne compterait sur un homme dans son état pour combattre seulement Enak ne s'en préoccupait pas, il marchait silencieusement et s’arrêtait régulièrement pour attendre la mage épuisé. Au bout de la troisième fois le rôdeur commença à perdre patience.

"Dépêche toi un peu, il ne traineront pas longtemps dans la clairière. Si nous arrivons et qu'ils sont déjà reparti on aura tout gagner.."

Le mage ne répondit toujours pas mais accéléra le pas, dans le même temps la forme de sont compagnons semblait amoindrie, il marchait moins vite et les animaux si il en restait dans les environs auraient put entendre le bruit de ses pas, ce qui aurait été impossible quelque minutes plus tôt. Quand ils atteignirent la clairière il ne trouvèrent que deux hommes en armure les sens aux aguets, Aeris s'adossa à un arbre et leva la main droite, au même moment la clairière affaissa puis se dilata et une colonne de flamme emporta les deux paladins, leur cries de douleur s’éteignirent rapidement et leur vie s'en alla. Quand les flammes se retirèrent, un cercle parfait au centre de la clairière était carboniser et couvert de débris, il n'y avait nul trace des paladins ou de leur équipement. A quelques mètres de là un rosier s’ouvrait au pâle soleil du matin, ses feuilles étaient taché de sang et de cendre, dernier vestige des deux valeureux guerriers.
Le rôdeur observait avec une certaine satisfaction la clairière ravagé, un sourire aux lèvre et les mains tremblante d'excitation il tira son épée.

"Plus que deux..."

"Oui" répondis le mage visiblement revigoré, il se redressa rapidement et sortie sa propre épée. Il tendis son esprit dans les bois à la recherche des ses ennemies et les retrouva rapidement, la peur les avait envahi et il se précipitaient sur les lieux de l'explosion. Sans un mot les deux hommes se lancèrent dans les bois, ils se postèrent chacun d'un côté du sentier que leur proies ne manqueraient pas d’emprunter et se préparèrent au combat. Quand les deux paladins apparurent, Aeris et Enak s'élancèrent comme un seul être, les paladins étaient des épéistes hors paire et ils étaient bien mieux équipé ce qui fit qu'au bout de quelques secondes, une fois que l'effet de surprise fut passer ils prirent en apparence du moins l'avantage sur nos héros. Aeris se retrouva bien vite désarmée et dut se contenter d'esquiver son adversaire sans pouvoir contre attaquer, dans le même temps le second paladin empêchait Enak de porter secoure au magicien en difficulté cependant la manœuvre se révéla inutile, en effet le rôdeur ne comptait pas aider son compagnon mais cherchait seulement à éliminer son adversaire de la façon la plus douloureuse possible. Aeris qui fuyait toujours son opposant finit par l'entrainer dans la clairière ravagée, là il se retourna, s'élança contre le paladin et plaqua sa paume droite sur son torse, le combattant put aisément planter son épée dans l'épaule du mage, cependant au moment ou Aeris l'avait touché son sort était scellé et sa mort une question de seconde. L'armure du guerrier se brisa au contact de la main du mage, l'homme fut projeté plusieurs mètre plus loin et vint s'écraser contre un rocher, sonner et blesser la paladin ne put esquiver le second coup qui lui fut porter, cette fois ses côtes se brisèrent et sa cage thoracique enfoncé vint comprimer son cœur qui cessa rapidement de battre. Quand Enak rejoignit Aeris dans la clairière le corps était méconnaissable, le buste difforme y était en partie pour quelque chose, cependant le visage de l'homme était comme brûler ou boursoufflé. Au dessus de lui le mage replaçait son cache œil.

"L'autre paladin s'appelle Eodaras, c'est le plus grand de son ordre et visiblement il n'a pas fuit, il a été rappeler pour être supprimé, ces gens là ne sont pas claire et se pauvre haire ne semble être qu'un pion sur l’échiquier...Nous aurons de nouveau à faire aux paladins il semblerait qu'ils veuillent tout particulièrement nos tête.. Qu'en est il de l'autre ?"

"Il est mort"
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MessageSujet: Re: Ad Mortem [Abandonné]   Ad Mortem  [Abandonné] I_icon_minitimeMer 5 Mar - 16:31

Eodaras s'était procuré un cheval à la première écurie qu'il avait trouvé afin de se rendre au plus vite à la capitale où l'attendait son ordre. Ce rappel intervenait au mauvais moment, mais l'injonction émanait du chef de son ordre, il était donc dans l'obligation d'y obéir. De plus l'ordre avait envoyé quatre paladins pour le remplacer. Eodaras avait pris le temps de leur expliquer les tenants et aboutissants de la situation, les prévenants de ne prendre aucun risque et de se faire le plus discret possible. Il plaçait d'habitude son entière confiance en les membres de son ordre, mais cette fois ci, le rôdeur semblait un adversaire bien plus coriace que ce que ces jeunes paladin avait jamais affronté.
Le voyage en cheval jusqu'à la capitale devait durer environ cinq jours à cheval, mais le poids de l'équipement d'Eodaras l'obligeait à ménager sa monture et rallongerait le voyage à six jours et demi, si tous se passait bien. Le Paladin profitait toujours de ses voyages pour passer ses journées à adresser des prières à Tyr, dieu de la justice qu'il servait au sein de son ordre. Les deux premiers jours furent monotones et le déroulement du voyage semblait devoir être identique jusqu'à son arrivée. Cependant le soir du troisième jour, alors qu'Eodaras traversait un village qui ressemblait à tous ceux qu'il avait traversé et qu'il traverserai sur la route jusqu'à la capitale, il fut alerté par de grands cris qui provenait de la seule auberge du village. Comme il se trouvait qu'il avait faim, Eodaras en profita pour pénétrer dans la bâtisse. Il ne fut pas surpris de voir que beaucoup de gens sortaient de l'auberge à présent, alors que le ton semblait encore monter à l'intérieur.
Lorsqu'il se retrouva à l'intérieur, plus de la moitié des clients avait déguerpi, et l'autre moitié se pressait à la sortie, qu'Eodaras encombrait complètement du fait de son imposante armure. Beaucoup de regards se tournèrent vers lui alors qu'il pénétrait plus avant dans l'auberge. Celle-ci comptait tout de même une quinzaine de table, et un comptoir en bon état. Juste devant le comptoir se tenait deux hommes qui ne purent ignorer l'arrivée du paladin, tant il semblait occuper de l'espace dans cette petite auberge. L'arrêt soudain de leur dispute accentua le silence qui s'ensuivit alors qu'Eodaras s'avançait vers le comptoir. L'aubergiste, un homme de taille moyenne, les cheveux gris et l'air fatigué, lui demanda un peu rudement ce qu'il désirait boire ou manger.
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