Les Mondes d'Orichalque
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 [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte [En cours]

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Karashi
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Karashi


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MessageSujet: [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte [En cours]   [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte  [En cours] I_icon_minitimeDim 6 Oct - 14:10

Le général Kerthius soupira et regarda le lieutenant Fitch avec un regard las mais autoritaire.
-Vous pouvez me répéter, ça?
-Ils l'ont détruit monsieur, ils y montaient la garde et suite à un accident malheureux, une histoire d'un navet noirci au lavage et d'un vol involontaire de béquille il paraîtrait, et bien il y a eu la zizannie et on a perdu l'avant poste Nord, bien que peu utile il a bien coûté une fortune en bois pour y monter un guet, et le pavillon a été brûlé avec ça.
-Ce n'est pas possible.. soupira le commandeur en appuyant son front à sa main ouverte.
-Vous voulez que je répète mon général? si la troisième fois n'a pas suffit je suis payé à vous obéir.
Le général lui lança un regard noir et haineux sur quoi le Lieutenant qui se tenait droit par respect flanchit et se ramollit comme un caramel qu'on aurait mit trop près du feu.
-Oh... heu de toute façon j'avais du linge à triller, bonne journée mon général!
Il inclina la tête en avant en posant sa main sur la poitrine -c'est comme ceci que l'on saluait les supérieurs ici bien que nombre de soldats en eurent attrapé un torticoli, les traditions vous voyez...- puis tourna les talons et s'en alla.
Kerthius s'empara d'un air désolé et du rapport remit par le lieutennant et sans même l'ouvrir, comme poussé par une lourde appréhension et une peur de ce qui pouvait y être inscrit il le lança dans les flammes d'un braséro qui éclairait la pièce plus loin de ses petites flammes vives.
-Sergent Eguer!
Une tête apparut de l'extérieur du bureau avec un air craintif.
-Convoquez moi Stick!
-Mais mon général...
-Et que ça saute!
-Sauf votre respect mon général, c'est jusque je dois de l'argent à Hurt suite à un pari et je....
-Je ne veux pas savoir ce que vous faite de l'argent qu'on vous donne, éxécution!
~En effet il y a de ça une semaine Eguer avait parié à Hurt, barbare membre de la compagnie Stick que jamais il ne pourrais toucher le célèbre poète qui trainait en ville escorté d'un bon nombre de fans et de mademoiselles qui faisait rempart. Ce qu'il fit de son poing après avoir piétiné nombre de ses adeptes, le poète a mit fin à son art et Hurt a gagné 50 pièces, et il n'aime pas attendre.~
Une fois Eguer parti Kerthius rangea son bureau de manière impulsive pour calmer sa nervosité. Nerveux? il était le général pourquoi craindre la venue d'un simple capitaine? Parce que ce capitaine c'était le Capitaine Stick.


Le Sergent Eguer tenta de se glisser doucement et sans bruit dans la tente, affichant l'air le plus soumis possible. Malheureusement, Eguer n'avait jamais réellement compris comment manier ses jambes, si bien qu'il s'empêtra dans la toile d'entrée et faillit faire s'écrouler la tente entière en se cognant contre un poteau.
Kerthius se pencha au-dessus de son bureau pour contempler Eguer d'un œil exprimant plus l'apitoiement que la colère.

-Ouiiii sergent ?

le soldat se redressa laborieusement et fit tomber son casque en effectuant le salut réglementaire. casque qui écrasa bien sûr la main du général, celui-ci ayant eu l'inadvertance de la laisser traîner sur le bureau.

-Eh bien... C'est le capitaine Stick mon général... Il dit qu'il ne veut pas venir.

kerthius écarquilla les yeux à cette nouvelle lubie du fameux capitaine Stick. Pas qu'il soit spécialement surpris mais il avait tout de même gardé l'habitude d'hausser les sourcils ainsi à chaque fois qu'on lui parlait des décisions et actions du vétéran légendaire, Stick : avec lui l'étonnement et la surprise devenaient chose tellement courante que les plans de batailles devaient être établis selon le paramètre aléatoire "Stick" qui pouvait aller jusqu'à ravager le tiers des troupes. Souvent les archers, il ne pouvait pas voir en plus de trois couleurs les archers : gris vert et rouge, la peau grisâtre d'un cadavre baignant dans son sang dans l'herbe verte.
Il est d'ailleurs à noter qui si le capitaine Stick était devenu un vétéran légendaire, c'était parce que personne ne pouvait s'expliquer le nombre de champs de batailles dont il avait réussit à sortir vivant. Il avait même réussit à survivre à une guerre deux continents plus loin et dont l'empire avait simplement eu de vagues échos. Nul ne savait pourquoi le capitaine s'était trouvé sur ce continent, pourquoi il était maintenant haït là-bas ni même comment il en était revenu, en réalité, lui-même n'en avait aucune idée : le fait était là vu que les deux camps impliqués dans cette guerre avaient fait parvenir des courriers incendiaires à l'empereur pour que celui ci veille à ce que Stick ne quitte plus jamais le pays.

En d'autres termes, un sacré phénomène ce vieux fou.

-Il ne veut pas venir ? Mais pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître, aux dernières nouvelles il fait toujours partie de l'armée et il doit donc obéir à son supérieur.

Le calme olympien du général était en quelque sorte l’œil du cyclone dévastateur qu'était le capitaine Stick. Kerthius connaissait un caractère explosif et maniaque qui, il faut bien l'avouer, était pour quelque chose dans la grandeur des troupes sous son commandement. En revanche, si jamais le sujet de conversation finissait par se porter sur Stick, l'ouragan qui faisait plier tous les soldats se muait en un calme qui bouchait légèrement les oreilles à cause du manque de pression externe. sûrement un système de survie instinctif qu'avait mis en place son cervelet pour éviter au cœur une explosion par surrégime.

Eguer en revanche restait craintif en toutes situations. Il devait probablement descendre d'une famille d'opossum d'un côté et de soubrettes de l'autre.

-Il... Il dit que certes la loi veut qu'il obéisse au commandement militaire mais qu'elle interdit clairement le vol.

Le général prit une longue inspiration.

-Et donc ?

-Et donc... ça va pas vous plaire mons.. Mon général, se reprit il en vitesse, mais il a dit que vous étiez qu'un sale voleur et qu'il savait qu'à cause de quelques accidents dus au hasard vous... s'il vous plaît arrêtez de me regarder comme ça, ça me met mal à l'aise... vous alliez en profiter pour encore essayer de lui voler de l'argent.

-Lui voler de l'argent ? Il veut probablement parler des retenues sur sa solde.

-Oui, voila, il m'a fortement postillonné qu'il était inadmissible que ses hommes se voient soutirer le fruit de leur dur labeur. Ce sont ses mots mon général, mais je crois qu'il les avait préparé à l'avance. Il a dit qu'il était entré dans les forces de l'ordre et y avait investis tout son honneur justement pour que des... des... ce sont ses mots exactes mon général... ses mots à lui... notez qu' que je suis persuadé qu'il n'en pensait pas une lettre et que...

le calme olympien commençait à quitter l'air antique.

-Veuillez abréger et me rapporter ses paroles exactes sergent Eguer.

-Oui mon seigneur, il a dit qu'il y avait investis tout son honneur justement pour que des... des rascasses arrivistes et cupides comme vous se voient stoppés dans leur exploitation continuelle des petits-gens, sans vouloir offenser le soldat cuisinier Baltimore Trouventreux.

Le dos de Kerthius se voûta légèrement tandis que ses mains se joignaient devant son visage. Une longue inspiration accompagna un regard de rapace ayant repéré une victime potentielle pour se défouler un peu.
S'en fut trop pour les gènes d'Eguer, gènes qui s'exprimèrent tout d'un coup et le firent s'écrouler au sol simulant la mort. La branche opossum devait être plus fournie que la branche soubrette.
Le général soupira longuement.

-Sergent Maillard ! veuillez m'envoyez votre colin votre second, qu'il emmène Eguer à l'infirmerie, il s'est encore évanouis. Quant à vous, veuillez aller me chercher le capitaine Stick.

Dix minutes et un comateux déplacé plus tard, le sergent Maillard se présenta de nouveau à l'entrée de la tente.

-pourquoi avez vous donc pris autant de temps à revenir sergent ?
-Je me suis quelque peu perdu mon général.
Kerthius fixa longuement le soldat ayant probablement le plus mauvais sens de l'orientation ayant jamais existé.

-et donc ?
-Le capitaine Stick refuse de se soumettre à l'outrageuse autorité dégradante et corrompu dont vous faîtes usage pour soutirer l'argent de ses soldats, que c'est comme si vous osiez racketter ses enfants. Je vous épargne les postillons.

-Retournez le voir et dites lui que lui touchera sa paye mais pas ses recrues.

Et Stick vint voir le général cette fois ci.


Tandis que Kerthius avait rangé et classé parfaitement les affaires qui trônaient sur son bureau, rentrèrent bruyament dans la tente, le Capitaine Stick escorté par, à sa droite un immense barbare qui en passant devant le poste manquant de Eguer, le poing sérré, renifla tel un taureau, et à sa gauche un hobbit dodu ne portant aucun armement, mis à part sa cotte de maille cachée sous son chemisier, fumant la pipe, une main dans une poche et admirant nonchalemment le haut de la tente.

-Veuillez approcher... Stick. D'un geste de la main il signala à ses deux soldats de s'en aller, ce que fit d'abord le hobbit en haussant les épaules puis le Barbare après avoir balayé du regard les lieux cherchant Eguer probablement caché dans la tente.

Stick approcha promptement sur les deux cannes qui lui servaient de jambes en jouant de sa béquille, il arrêta son trajet quand son imposant ventre eu touché le bord du bureau du général. Il gratta sa barbe blanche hirsute et se racla la gorge.

-Kerthius vous me faites honte ! A moi et à ma compagnie ! ruiner vos soldats pour vous avoir servi en toute loyauté! Si l'injustice avait un visage je suis certain qu'elle porterait un masque du votre !
- Ne vous ai-je pas dit que vous serrez payé ce mois ci comme les autres?
- Ou peut-être celui du visage du commandant Trenk tout compte fait.
- Maintenant silence ! Capitaine, je vous signale que cette année c'est la troisième fois que vous échouez ou faites capoter un ordre de mission pourtant simplissime ! Vous deviez seulement surveiller cet avant poste au cas où un messager où une armée y parviendrait ! Nous sommes en guerre Stick ! en guerre !
- J'ose espérer que vous plaisantez ! En guerre ? Des guerres j'en ai connu bien plus que vous mon gaillard et si j'avais encore deux jambes valides, ce siège ce serait mon douloureux fessier qui y trônerait ! Je ne suis pas sûr que vous sachiez ce qu'est une vraie guerre Kerthius !

Kerthius passsa sa tête dans ses mains puis il redressa son regard vers les postillions que lui envoyait avec colère le vieux militaire dans son dynamique monologue.

- Oui oui oui ! fit-il pour le stopper. Le problème est, Stick, que nous avons besoin d'une armée valide. ET vous et votre compagnie êtes tout, sauf valide, Stick!
- Pas valide ma compagnie ? pas valide ?! Deux semaines que l'on a gardé loyalement et avec assiduité ce poste et vous osez me dire que mes gars ne sont pas valides !

Sous les assaults répétés de salive envoyée par salve, le général se frotta les tempes encore une fois avec un rictus de tristesse mêlé à de l'agacement.

- Cet avant poste vous l'avez détruit Stick ! Démoli !, finit-il par beugler en se levant de sa chaise, il y a un mois vous avez tué le commandant Charvard alors que vous l'escortiez !
- C'est un accident ! demandez à mes gars ! on n'y peut rien si ce navet n'était plus de toute fraicheur !
- Peu importe Stick je ne veux plus vous entendre ! Si cela continue je vais nommer toute votre compagnie à l'épluchage de patates jusqu'au restant de leur vie ! et vous aussi lorsque je vous aurai fait tomber ces jalons de capitaine qui trônent sur vos épaules.
- Moi ? moi soldat ? Je suis ici depuis le double de vous mon gaillard ! et me faire dégrader c'est la pire chose que vous puissiez faire ! Au grand jamais je ne serai réduit, moi Archibald Stick, au grade de soldat vous m'entendez !
- Vous préférez le billot ?
- J'ai connu bien pire !

Le général se calma et puis comme à son habitude lorsqu'il était nerveux ou enervé il se frotta les tempes et repris avec un faux air apparent de sérénité:

- Bon.... Stick, je laisse à votre compagnie une dernière chance... il y a, plus à l'Est, un village non loin duquel est dressé un guet, je vais vous envoyer, vous et vos hommes, là-bas, ainsi que la nouvelle recrue, le soldat Binocle, je vous charge de sa sécurité ainsi que celle du village. Je veux que vous partiez demain, compris? Je vous ferai parvenir dans la journée les ordres de missions et si j'entensd que le village, le guet, ou le néophite ont été détruits...
- Tué dans le dernier cas.
Fermant les yeux comme pour canaliser sa colère, il continua calmement :
- Et bien vous et votre compagnie serez alors nommés à l'épluchure de patates, bien entendu vous en resterez le capitaine, perdrez tout votre honneur comm vous avez perdu vos jambes, et serez payés avec les épluchures que vous laisserez.
Stick se frotta le nez en reniflant avec un un air circonspect.
- Ai-je été assez clair ?
- Peut-être trop mon général.
- Maintenant allez vous en prévenir vos soldats et je ne veux plus vous voir tant que cette mission ne se sera pas soldée soit par un echec qui vous serait malheureux, soit par un joyeuse réussite qui vous sera récompensé.
A ces mots, le Capitaine quitta la tente en tapant de ses cannes le sol sans même saluer le général.

A la sortie, attendaient le barbare, Hurt, qui avait récupéré Eguer sur le chemin du retour de l'infirmerie -qu'il ne tarderait pas à rejoindre à nouveau- et le hobbit, Baltimore, toujours fumant couché sur le talus du chemin. Il posa ses yeux à moitié endormis sur le capitaine.
- Alors ?
- Ca aurait pu être pire mais va pas falloir qu'on foire.
- Ils nous laissent encore une chance alors ?
- Ouais. fit Stick en souriant.
Le hobbit se leva et ils descendirent le chemin. Hurt laissa tomber au sol un Eguer mou et assomé pour les suivre, se baissant au niveau de l'oreille de son capitaine.
- Donc ça veut dire qu'on va boire ce soir?
- Evidemment.


Kerthius se massait délicatement la tempe gauche tandis que de sa main droite il faisait doucement s'incliner son verre de vin. Il avait réchapper à une entrevue avec le capitaine Stick, ce qui n'était pas une mince affaire, et, fait qui aurait pu être le point de naissance d'une religion si les soldats du général ne le craignait pas plus que les dieux, il avait réchappé à cette entrevue sans qu'il y est au moins trois morts parmi les soldats de garde aux alentours de sa tente. Un miracle qui n'avait malheureusement pas eu lieu lors de leur dernière entrevue.

Fixant le liquide rougeâtre s'agitant dans son verre, il se posait inlassablement la même question : comment ce vétéran raté pouvait il avoir survécu à la discipline de l'armée ? et pourquoi le spiritueux qu'il contemplait n'était pas le sang de cet idiot qui courait de catastrophe en catastrophe, bien souvent en les prenant d'avance. Il pourrait le faire exécuter, là, maintenant et ne plus jamais avoir à subir les conséquences cataclysmique de ses actions. Mais c'était totalement faux, et il le savait, car même si Stick était un capitaine effroyablement mauvais et un militaire moins chevronné qu'un nouveau né, il était si mauvais qu'il en devenait un argument politique de poids. Toute recrue ayant pris conscience de qui était cet homme prenait sa discipline à deux mains et la dresser en pavois pour échapper au regard fiévreux du vétéran. Entre Kerthius l'implacable et Stick l'inconscient, ils avaient choisit qui ils préféraient choisir. Des efforts titanesques étaient déployé pour ne pas finir dans le régiment de Stick, surnommé "la Compagnie à trois pattes" à cause du vieux destrier de son capitaine, destrier armée d'une jambe de bois travaillée par un ébéniste hors pair est cachant probablement une bouteille de vin bien que cela soit totalement interdit.

Un cheval avec une jambe de bois... Foutu Stick.

Et même les autres pays redoutaient Stick, si il n'était pas un danger au point de vue militaire, il était dévastateur pour la population si jamais il s'y mêlait, et Kerthius n'était pas général pour rien. Un stratège sait tirer partie des pires éléments de son armée, si bien que même Stick avait son utilité. Bien sûr que non il n'arriverait pas à tenir ne serait ce qu'un mois sans commettre de bourde digne du Tartare, mais si les bourdes en question n'avaient pas lieu sur le territoire de l'empire, cela changeait ses actes pitoyables en actions héroïques.
Quelque remords assaillaient tout de même la conscience de Kerthius : même en tant que militaire il ne pouvait que se sentir désolé pour les citoyens qui devraient subir la garde du capitaine, mais ceci était un mal nécessaire pour l'armée, après tout Bortoug était une ville minière officiellement neutre mais fournissant d'importantes cargaisons de minerais à leurs ennemis, chose qui devait être enrayée. Il n'y avait pas de doute à avoir sur la survie de la compagnie trois pattes, son capitaine réussissait à se sortir de n’importe quelle situation, il avait même réussis à sauver sa compagnie de la noyade quand le navire légèrement trafiqué pour chavirer en haute mer qui les portait avait fait son office. D'une manière que personne ne s'expliquait, il avait réussis à persuader des ours polaires de remorquer le pont avant de l'épave à un iceberg

Et le pire, une telle calamité sur les champs de bataille serait à jamais déploré par les soldats, soldats considérant le vétéran Stick comme un horrible allié mais aussi comme un héros de guerre aux faits d'arme incroyable. Inutile de préciser que ces fameux faits d'arme tenaient tous d'une chance si démesurée que c'était à se demander si la masse de l'incompétence de Stick n'avait pas déformé l'univers de sorte à ce qu'il en devienne le centre.

Fichu, fichu Archibald Stick.

-Eguer, Je vais avoir besoin de quelqu'un pour mener Stick et ses bras cassés de larbins à bon port veuillez faire venir le soldat spécial Gorgorion.

A la prononciation de ce nom, Eguer s'évanouit pour la troisième fois de la journée.

De retour au camp Stick se fit particulièrement efficace, il regroupa toute sa troupe en seulement une heure et lui exposa le programme de la façon la plus claire possible, si toute fois il arrivait à l'exposer.
« Bon les gars !
-Ça commence fort
-Pas de commentaire s'il vous plaît Azarus !
-Et puis il a rien dit de mal ,ajouta le soldat Binocle qui débutait à peine son service, certainement pas dans les meilleures condition d'ailleurs.
-Non mais c'est le ton
-Quel ton ?
-Il serait temps d'écouter Morbleu !
-Ce ton là
-Vous l'avez cherché aussi
-Toi je ne sais pas ce que tu cherche mais je pense pas que je serais le plus surpris à le découvrir
-Hey ho s'rait temps de m'écouter non ?!
-Oh pardon allez-y. »

Notez qu'ici Stick réussit à prendre la parole en dix minutes, il faut savoir que c'est un bon score, Baltimore le Hobbit ne s'étant pas encore plaint puisqu'il dormait à ce stade.

« -Bon les gars !
-Oh non pas encore.
L'officier ignora la remarque :
-Cette fois-ci c'est la dernière !
-Dernière c'est à dire ?
-Disons que là si on merde encore ça va chauffer pour nos matricules.
-C'est à dire ?
-Je peux en placer une Delbabius ?
Le kender se renfrogna
-Bref, ce bougre de Kerthius nous a chargé d'une mission de défense à l'Est ! ou l'Ouest... à gauche sur les cartes ! Et cette fois il voudrait qu'on ne foute pas tout en l'air c'est à dire ne pas brûler le camp pour une histoire de navet par exemple... »

A ces mots les oreilles de Baltimore remuèrent et il se leva d'un trait du talus sur lequel il roupillait tranquillement.
Dix minutes c'était un bon score nous disions.

« He ho je vous signale moi que je n'y étais pour rien, si Benedicte n'y avais pas toucher à mon navet il serait resté Blanc et on aurait eu notre gratin !
-Comment tu m'as appelé semi-homme ?
-Par ton prénom il me semble.
-Fais attention à ta langue tu ferais mieux de la tenir avant qu'elle ne cède avec un peu de mon aide, ce navet n'étais même pas frais à la base, et c'est toi qui m'a demandé de le laver, tu sais pourtant à quoi t'en tenir !
-Pardon ? Pas frais le navet ? C'est moi qui me suis cassé les roubignoles à aller jusqu'au marché en acheter alors que moi je n'aime même pas ça le navet !s'insurgea un des trois soldats Etrion, des triplés, qui jusque là écoutait en silence.
-Je te signale Eldras...
-Moi c'est Eldros
-Pardon?
-Ah oui je suis d'accord, pardon ? Au dernière nouvelles, Eldros, c'était moi!
-Non tu m'as dis ce matin même que tu étais Eldris
-Tu rigole c'est Eldras qui m'a dit qu'il était Eldris
-Si c'est Eldras il ne peut pas être Eldris à la fois bougre d'andouille !
-Ho hé vous aller vous calmez, dites ?
-Toi Hurt quand on aura sonné ta tête creuse on te le signalera
-Tu sais ce que je vais creuser moi dans tes entrailles ? »

En somme la discutions tourna court, du moins le sujet de leur nouvelle mission avait tourné court. Cependant  il ne s'en fallut à peine d'une demi-heure pour stopper la zizanie, Stick était décidément dans un bon jour.
Une fois tout le monde calmé et les explications du capitaine laborieusement achevées, c'est dans un bon esprit de camaraderie et aussi portés par  la magie du mot « beuverie » que les soldats empaquetèrent leur équipement soigneusement en l'espace record de trois quarts d'heure (on ne compte pas les pauses de Baltimore entre chaque ustensile et les prises de tête des trois frères Etrion).
Ainsi tout était près et il n'était à peine que sept heure sur le cycle solaire de douze heures!

« Au fait Capitaine, vînt alors interroger le forgeron de la troupe, Sylvestre Taillefer , pour ce soir on va où ? »

Archibald eu un sourire qui entrevoyait un petit excès d'enthousiasme et en même temps peut être un peu de stupidité.

« -Ça, mon gars, c'est mon affaire ne t'en inquiète pas ! »


Dernière édition par Karashi le Mar 17 Déc - 17:57, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte [En cours]   [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte  [En cours] I_icon_minitimeLun 16 Déc - 21:26

La clairière empestait l'alcool, mais aussi différentes déjections humaines sur lesquels s'attarder serait une mauvaise idée. Partout ailleurs on pouvait sentir l'odeur du bois brûlé à cause de l'incendie qui avait ravagé la petite bourgade voisine la nuit passée. Ce village prénommé Velti servait simplement d'interface entre l'armée et le monde civilisé, recevoir les cargaisons d'arme ou ce genre de choses. Seulement, la veille au soir la ville n'avait pas servis d'interface entre l'armée et le monde, elle avait servis d'interface entre la compagnie Stick et un départ en fanfare, et quand la compagnie Stick veut fêter quelques chose, même le fond de l'océan n'est pas assez humide pour empêcher un départ de feu.

Un malencontreux accident, Azarus Tombeau-Noir, le Nazgul lavandier, de son prénom Bénédicte, avait fait le pari que jamais Hurt ne serait capable de faire rentrer sa tête dans sa chope. Après tout il faut le comprendre, quand on ne peut pas être saoul il faut bien trouver un moyen de s'amuser lors des beuveries de départ. Bref, toujours est-il que Hurt a bien entendu essayé. Il a eu la réaction normal que tout barbare de deux mètres quinze venant des terres du Nord aurait eu en voyant que sa tête ne passait pas, la réaction commune à tous les enfants d'un peu moins d'un an ou de deux ans attardés mentaux : essayer de taper plus fort. Son coup de tête enfonça la base de la chope dans la table, la fendit en deux et fit exploser le susnommé récipient, projetant les morceaux à toute vitesse et laissant une marque parfaitement ronde sur le front du bodybuildeur façon Himalaya. La poignée de la chope s'enfonça de plusieurs centimètres dans le canon réquisitionné aux peuplades gobelines unies dans lequel Baltimore le Hobbit préparait une choucroute-sangria, recette de son crue et très, très spécifique aux gens de son peuple. Mais alors vraiment très spécifique.
Sous le choc, une volée d'étincelles jaillit soudain, enflammant la paille et le bois sous la marmite improvisée que le maître cuisinier avait omis d'allumer avant de préparer le plat. Les autres n'avaient fait aucune remarque quant à cet oubli, pensant que cela faisait partie de la recette et n'imaginant pas que l'alcool lui avait fait oublier cette étape. Le problème avec les hobbits c'est qu'on ne peut jamais savoir ce qu'ils vont faire avec de la nourriture, un homard peut devenir une tarte champignons-kiwi à la crème pâtissière en l'espace de trente minutes avec deux pieds poilus. Et en trente cinq minutes il n'existait plus.

La suite ? oh, la suite. Baltimore se servit du feu pour allumer sa pipe improvisée d'une cinquantaine de centimètres qu'il suçotait jusque là sans comprendre pourquoi il n'arrivait pas à faire de rond de fumée. Delbabius Fouillebuffet, le kender, un de ces êtres un peu plus petit que les hobbits, plus jovial, plus cleptomane, plus naïf, moins gourmand, plus aventureux... bref, plus gamin que les hobbit et ne connaissant la peur que comme une étrange sensation au niveau de l'estomac.
Ah, oui, donc Delbabius s'empara de deux morceaux de bois enflammés et essaya de reproduire l'incroyable illusion d'un magicien de passage qui avait réussis à faire jaillir un dragon de feu d'un bâton. Persuadé qu'il s'était agit d'une illusion d'optique, il les agitait en tous sens pour former la tête et le corps d'un dragon. un bout de bois lui échappa des mains et atterrit dans la cuvée personnelle du Capitaine Stick, un alcool qu'il distillait par lui même avec amour lors de ses heures de temps libre, un alcool qui vous condamnait à partir quinze mètres dans toutes les directions si jamais vous fumiez un cigare après en avoir consommé.

Dans les vapeurs d'alcool, le capitaine Stick remboîtait soigneusement sa jambe de bois où un petit malin avait percé des trous et fourré du tabac. se redressant laborieusement (en écrasant copieusement le visage de l'elfe Binocle déjà enfoncé dans ce que nous préférons croire un gros tas de boue) il balaya sa troupe du regard. Hors mis Azarus, tous avaient l'air de revenir d'un marathon de cinq heure après trois ans avachis dans un fauteuil sans interruptions. Aspect probablement due à la fuite de la veille pour échapper aux paysans furieux.
Il semblerait qu'ils n'aient pas grandement apprécié le fait que leur ville ressemble de nouveau à un cendrier géant (cette ville avait comme triste réputation d'avoir un jour servis de cendrier à un géant. Une histoire que peu de villageois apprécient se faire rappeler). Il sonna le rassemblement. A comprendre qu'il gueula très fort ce qu'il préférait dire le plus au monde.

-On a réussit à se tirer sans payeeeeeer !!


Dernière édition par yorh le Jeu 12 Juin - 16:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte [En cours]   [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte  [En cours] I_icon_minitimeLun 23 Déc - 20:13

Une pâle matinée se levait sur le campement du Général Kerthius. Celui là même qui commandait les puissantes armées de tout un royaume, celui là même qui n'avait pas fermé un œil de la nuit, hanté par d'horribles cauchemars qui, bien entendu, renvoyaient à Stick et à sa compagnie.

Foutu, foutu Archibald Stick.

Il se mit sur son séant en se frottant le visage de sa main dr oite. Il se redressa sans grande conviction et se dirigea vers sa garde robe, mais à peine eu-t-il le temps d'enfiler ses chaussons que le lieutenant Fitch se présenta discrètement à l'entrée de sa tente. Il se tenait droit et on lisait le malaise dans sa manière d'être. Le commandeur le regarda pitoyablement, un regard qui ne demandait qu'à ce qu'on l'achève.
« Uhm mon Général... »
Il ne lui en fallut pas plus, Kerthius se crispa, son visage se déforma et il hurla:
« Dehooooors Sortez d'ici allez vous-en !!! » fit-il en lançant au lieutenant qui fuyait l'assaut un chandelier qui trônait sur sa table de nuit.
Chandelier ramassé plus tard par le soldat-médecin Olive et dont on n'entendit plus parler jusqu'à une sombre histoire dans un certain manoir Tudor bien des années plus tard.

Archibald se tenait face à sa troupe à peu près organisée... Archibald se tenait face à sa troupe, l'air fier, trônant sur son fidèle canasson à jambe de bois que les soldats surnommaient "le flibustier" mais qui en réalité se nommait pied-tendu ce qui n'était au final pas tellement mieux. Il était alors 1 heure sur le second cycle solaire de la journée.  
Se raclant la gorge et crachant au sol un glaire qu'on aurait pu ériger au sommet de l'art si les déjection humaines l'avaient aussi été, le Capitaine Stick dit d'une voix forte et profonde, ou beugla selon certain avis :
« En avaaant marche ! En route vers l'avenir de ce pays ! »
Et faisant pivoter sa monture il parti de l'avant à la vitesse que voulait bien tenir son cheval.
La troupe le suivit certains plus motivés que d'autre, le Soldat Binocle en tête de la file et Trouventreux qui, évidemment, traînait la patte en arrière à côté de Ehoutarlus, l'elfe, à qui avait été donné la charge de toutes les affaires du capitaine, ainsi qu'un peu de celles de Hurt, dans les deux cas il n'avait pas eu le choix mais dans un seulement il risquait plus qu'un simple blâme pour désobéissance.

Les portes du camps s'ouvrirent, les deux plantons qui se tenaient de chaque côté de celles-ci regardèrent partir la troupe qui les dépassait à la vitesse qu'acceptait bien de prendre le canasson de tête.  
Une fois l'épique compagnie passée les deux gardes se rejoignirent pour contempler le dos des braves aventuriers qui s'éloignaient...
« -J'ai entendu dire qu'ils partaient pour tenir un poste avancé près d'un village à l'Est
-Mais ils partent vers l'Ouest là, non?
-Si. »
Et c'est riant que les deux soldats fermèrent les grandes portes de bois qui encadraient le camp d'un général à qui l'angoisse ne laisserait dès à présent plus aucun répit.
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yorh
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MessageSujet: Re: [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte [En cours]   [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte  [En cours] I_icon_minitimeLun 24 Fév - 21:53

Les portes du camp s'ouvrirent à la volée, laissant passer un énorme cheval de guerre et un homme, probablement un officier au vu de son uniforme, hurlant à plein poumons d'atroces injures mettant en jeu trois pattes et deux jambes perdues. Ce cavalier hurlant continua sa cavalcade à toute vitesse vers l'Est.

Les deux gardes restèrent un moment immobiles, le temps que leurs camarades referment les deux portes.
Puis celui de droite extirpa en grimaçant la cigarette qu'il avait presque avalé en voulant la cacher à la vue de l'officier.

-T'as eu sacrément chaud Dracihc.

-Ah ça, t'imagines même pas.
Répondis le dénommé Dracihc en se collant la langue sur son épée tachée de boue, tentant désespérément de diminuer la brûlure.

-T'es pas passé loin de te faire chopper Dracihc

-ouais bah j'aurais préféré sur ce coup là.

Deux doigts épais de crasse s'enfoncèrent dans la bouche du garde, cherchant une éventuelle cloque.

-Bordel, il m'aurait obligé à l'avaler s'il m'avait choppé. C'était pas le caporal Gorgorion ?

-M'semble bien Dracihc, tu fais tourner ?

Dracihc tendit la cigarette encore dégoulinante vers son binôme et extirpa un morceau de tabac à chiquer d'une de ses nombreuses poches que la décence et l'hygiène m'interdisent de vous décrire.
-Tiens, la prochaine fois c'est toi qui la cache Mutcer.

le maigrelet élancé répondant au doux patronyme de Mutcer se gratta une allumette sur le menton puis ralluma le mégot poisseux avant de se le coincer dans le bec.

-Il était sensé diriger la compagnie Stick nan ?

-Mchemble répondit Dracihc tout en mâchant un fond de poche comprenant au moins 20% de tabac à chiquer.

-Et il est partit à L'Est, on est d'accord ?

-Ouaip

Les deux hommes restèrent deux longues heures sans rien dire, l'un crachotant sa fumée et l'autre crachant régulièrement des coulées de bave, expliquant le peu de verdure aux alentours du camp. Finalement Mutcer repris la parole.

-Tu penses qu'il va vouloir nous trucider quand il va repasser par là ?

-Oh non mon gars, t'as pas encore du métier comme moi, quand Archibald et sa troupe sont impliqués dans l'histoire, tu pourrais mettre intentionnellement le feu à la réserve de flèches que tu serais juste de corvée de patates une semaine. ah, le voila qui revient.

Les cris de rages étaient cette fois bien plus violent et le cheval semblait bien plus rapide qu'au départ, phénomène probablement due aux deux mains tirant sur ses oreilles.

Le cavalier passa à front de train vers l'Ouest.

-Ah, ce bon vieux Archibald
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MessageSujet: Re: [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte [En cours]   [Compagnie Stick] La compagnie à trois patte  [En cours] I_icon_minitimeVen 20 Juin - 14:49

Le rythme de marche de la compagnie était devenu dans les camps militaires un cas d'école dont l'analyse fut donné à bien des spécialistes, beaucoup notèrent dans leur rapport que la seule chose à en tirer était un mal de crâne et une bonne paie de la pars de l'état major. C'était pour certain l'incarnation même de la désorganisation et on l'utilisait comme le contre-exemple ultime de la marche en groupe lors de la formation des jeunes soldat à l'exploration et aux façon de voyager en tant de guerre. Elle n'était ni discrète ni rapide et encore moins martiale.

Baltimore qui, comme à son habitude, traînait à l'arrière de toute la troupe  juste derrière Azarus rompu le « silence » de la troupe en marche -en effet la seule chose qui ne faisait pas de bruit pendant leur marche était les bouches fermées des soldats-. .
-Au fait on va du mauvais côté.
-Pardon ?
Archibald au milieu de la troupe se retourna.
-Pardon ?
-Bah ouais on va à l'Ouest là et on est censé aller vers l'Est
-Espèce de branquignole de Trouventreux z'auriez pas pu dire ça avant !
Binocle, la recrue leva fébrilement le doigt avant de parler
-Et bien je m'étais fait la remarque aussi, nous partons bel et bien vers l'Ouest mon capitaine.
-Toi non plus tu pouvais pas le dire avant le bleu ?
-Je pensais que vous n'alliez pas m'écouter... Il baissa la tête.
-...C'est pas faux. Mais foutredieu Trouventreux z'êtes pas foutu de nous le signaler ?
-Ho bah je trouvais le paysage plus joli par ici, le chemin vers l'Est est pas terrible.
-Bon sang de bois ! 

Un certain temps plus tard compris entre moins d'une heure et plus d'une heure, le caporal Gorgorion qui faisait courir son cheval à une vitesse proche de très très vite retrouva la troupe qui marchait dans la direction opposé, la bonne cette fois-ci.
« -Ah finalement, je vous ai !
-'Faites quoi ici vous ? Fit le capitaine Stick
-Et bien je suis venu vous accompagnez vers l'Est
-Vous êtes stupide, l'Est c'est de l'autre côté. Lui fit remarqué Azarus qui se trouvait debout à côté du canasson de son capitaine.
Le caporal les regarda , déconfit, il ne savait même pas quoi répondre à cela. La troupe reparti dans un « Pfffrt » général, ce fameux pfffrt qui signifie de la façon la plus éloquente possible « qui nous a encore collé un abruti pareil ? », et ainsi ils reprirent leur route vers l'Est.

Après des heures de marche ils repassèrent par le camp où le général Kerthius déchira sa cape avec ses dents à la vue de leur second passage. Ils progressèrent ainsi jusqu'à ce qu'Archibald stoppe la troupe malgré les « maismaiades » vaines du caporal Gorgorion.
Le soleil se coucha, ils avaient parcouru 3 kilomètres vers l'Est.
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