Les Mondes d'Orichalque
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Une tapisserie de rêves et cauchemars.
 
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 Ez Chronicle's

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Aeris

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MessageSujet: Ez Chronicle's   Ez Chronicle's I_icon_minitimeVen 7 Nov - 6:58

Au fond d’un bois vert lors d’une belle après-midi d’été la vie était en effervescence : Partout elle grouillait, dans le tronc pourrie d’un vieux chêne se trouvait un couple de chouettes rouges qui couvaient de leurs grands yeux écarlates deux œufs qui l’étaient tout autant, à l’abri entre les racines du géant agonisant une colonie de minuscule lutin s’éveillait lentement. A quelques pas de là au bord d’une marre au milieu des grenouilles une magnifique petite nymphe, pas plus grande qu’un pouce au teint délicatement bleuté sifflait une chanson envoûtante, au rythme de sa voix claire de gros poisson colorés remontaient du fond boueux et brisaient la surface de l’eau. Encore un peu plus loin à l’orée d’une clairière un grand cerf broutait l’herbe fraîche, l’animal était concentré sur sa tâche, le bois était un endroit sûr, harmonieux. Ici les loups et les autres bêtes assoiffées de sang de sortait qu’a la nuit tombée et tant que le soleil brillait au-dessus des arbres personnes n’avait à craindre pour sa vie.

C’est dans ce paysage que notre histoire commence, car à l’ombre des grands arbres se trouvaient deux créatures plus sanguinaire encore que les loups, deux créatures que vous connaissez bien, car nul doute que vous en croisez tous les jours, il y a même de grande chance que vous soyez l’un de ces monstres affreux. A l’ombre des grands arbres se trouvaient donc deux hommes, l’un était grand, une barbe grises lui couvrait les joues, il tenait dans sa main calleuse l’instrument de son futur méfait, un grand arc de bois, à la ceinture il avait un long couteau recourber qui lui servirait à dépecer sa malheureuse victime.  A ses côté il y a avait une réplique miniature de lui-même, un garçon aux cheveux châtain comme avait dû l’être ceux du premier, il regardait son père avec vénération, il voyait en cet homme qui s’apprêtait à ôter la vie un modèle de perfection qu’il chercherait à reproduire toute sa vie, c’était là le drame de l’humanité, les vieux chasseurs était porté aux nues et tous voulaient leurs ressembler perpétuant ainsi le cycle de la mort et de la haine.

Un crissement inquiétant alerta les animaux des alentours qui, comme un seul être se redressèrent l’oreille aux aguets, ce fut à ce moment que l’homme relâcha sa flèche, celle-ci vint ce planter dans la gorge du cerf qui s’effondra, les créatures des bois prirent la fuite en tous sens, rien n’aurait dut venir violer ce sanctuaire, il n’était pas l’heure, la mort était en avance. Sous les racines du vieux chêne comme au bord de la marre on ne voyait plus rien, la nymphe c’était tue, les gros poissons colorés étaient enfouis dans la vase et les lutins qui n’avaient pas eu le temps de s’éveiller avait déjà abandonné la surface. Avançant avec une détermination cruel l’homme avait quitté le couvert des arbres son long couteaux à la main il s’approchait de l’animal à terre, dans le fond de ses yeux on voyait une lueur malsaine et cruel, il ne s’agissait pas seulement de chasser pour vivre, le sang et l’agonie l’appelait, à quelques pas derrières lui son fils avait lui aussi commencé à profaner la clairière, il regardait son tueur de père avec un respect renouvelé, lui aussi sentait l’appel du sang même s’il était encore trop jeune pour s’en apercevoir. Quand l’homme eu atteint la bête agonisante il se pencha sur elle sous les yeux émerveillé du petit qui regardait l’animal comme un trophée, il promena la lame de son couteau le long du museau du cerf laissant une traînée rouge sur le pelage brun, il plaça ensuite l’arme derrière l’oreille de l’animal et l’enfonça en frappant le pommeau du plat de la main. Il entreprit alors de dépecé le cerf, il récupéra les meilleurs morceau et comme il s’était trop éloigner de son village il abandonna la majeur partie de la carcasse qu’il ne pouvait transporter et reprit la route. Il y avait cependant un animal qui était resté dans l’ombre à observer les hommes à l’œuvre et quand ceux-ci levèrent le camp la bête mortelle se glissa en silence dans leur sillage.

La nuit était tombée, les deux hommes avaient quitté le bois vert pour gagner une épaisse forêt dont les frondaisons masquaient la lumière du soleil, ils se déplaçaient lentement entre les troncs dénudé des grand pins, dans le lointain un grand fracas retentit, le ciel nocturne ne laissait paraître aucune étoiles et seul de grands éclaires blancs déchiraient les ténèbres. Le vieil homme regardait en tous sens, la lumière de sa torche faiblissait à chaque minutes et bientôt lui et son fils serait inévitablement plongé dans les ténèbres perdu au beau milieu de la forêt en pleine nuit à l’heure où l’homme n’est plus le seul danger qui rôde sous les branchages. C’est à ce moment qu’il le vit, la créature était assise au milieu de la piste, sa longue queue  grise enroulé autour de ses pattes elle regardait les deux chasseurs d’un air curieux. Quand le fils l’aperçût il eut immédiatement un mouvement de recul, contrairement à son aîné qui sourit largement.

-C’est un bon présage. Dit-il. Le renard gris est un esprit protecteur de notre peuple depuis des lustres.

Voyant que son fils n’était pas convaincu il s’approcha du renard qui ne bougea pas d’un pouce, une sorte de lumière semblait émaner de l’animal et sa fourrure restait superbe malgré la pluie battante. L’homme joignit les mains à quelques pas du renard.

-Je te rends hommage. Oh esprit gardien, puisses-tu vivre éternellement dans la paix et la prospérité, mon fils et moi nous sommes perdu pourrais-tu nous guide vers un lieu ou passer la nuit ?

Dès qu’il eut fini sa phrase le renard se leva et partit en trottinant le long d’un sentier étroit, les deux hommes commencèrent à le suivre, à chaque intersection l’animal s’arrêtait et regardait dans la direction d’où arrivaient les humains, au bout d’un moment le renard entra dans une large caverne suivit de près par le père ravit d’avoir trouvé un refuge et par son fils toujours méfiant. Au fond de la caverne le renard s’assit sur une pierre qui jouxtait une porte de bois, l’homme s’approcha de lui tandis que son fils préféra rester à l’entrée à regarder tomber la pluie. Quand il fut assez près le renard se dressa sur ses pattes arrière et en un instant il devint une magnifique femme aux yeux et cheveux noir, elle paraissait au premier coup d’œil parfaitement normal, mais en y regardant de plus près elle avait gardé quelques particularités morphologiques de sa vraie nature, une paire de petites oreilles grises sur le haut du crâne et une longue queue en panache.

L’homme tira son couteau et fit un pas en avant d’un air menaçant, immédiatement la femme prit peur, elle s’accroupie contre le mur ses oreilles aplaties sur sa tête et elle se couvrit le visage avec sa queue de sorte qu’il ne put plus voir que ses yeux implorant, il continua d’avancer d’un pas un peu plus hésitant et à son approche elle poussa un petit cri à mi-chemin entre un gémissement et le glapissement du renard. Il leva son arme au-dessus de sa tête mais ne l’abattit pas sur la créature, il ne pouvait détacher son regard de la beauté mystique qui se trouvait à ses pieds et avant qu’il n’est pu s’en apercevoir il avait lâché son couteau et avançait une main timide vers le visage de la renarde, il retrouvait chez elle tout ce qui le faisait vibrer chez les humaines et dans ses yeux et sa posture de bête traqué il retrouva l’excitation de la chasse, dès qu’elle s’aperçût que toute menace était écarté ses oreilles se redressèrent, un beau sourire de dessina sur son visage et elle plongea ses grand yeux dans ceux de l’homme qui resta comme paralysé. Elle approcha l’une de ses mains du visage de l’homme et effleura sa barbe grisonnante, du bout de la queue elle lui caressa la nuque, puis elle se redressa laissant trainer ses doigts le long de la joue de sa proie avant d’ouvrir la porte et de s’y engouffrer. L’homme resta un instant abasourdit, il tenta de se retourner vers son fils mais quelque chose retint son attention, en plus de la douce odeur qui flottait dans l’air et qui l’appelait derrière cette porte mi-close il crue discerner la magnifique créature qui attendait dans la pénombre, pendant un instant il croisa son regard et le rose lui monta aux joues, son cœur se mit à battre pour la première fois depuis des années, étaient-ce pour la femme ou pour la proie ? Il ne le savait pas et il ne voulait pas le savoir, il n’avait qu’un seul désir, passer cette porte et se lover dans les bras de la renarde. C’est ce qu’il fit de manière presque inconsciente il se leva ouvrit la porte et entra, il lui sembla entendre un appel dans le lointain mais il n’y prit pas garde, quand il fut entré la porte se referma sur lui et se fut le plus bel et l’ultime instant de son existence.
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Aeris

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MessageSujet: Re: Ez Chronicle's   Ez Chronicle's I_icon_minitimeDim 21 Déc - 14:33

Lorsque la porte claqua un grand silence se fit, l'enfant fixait incrédule le fond de la caverne où aurait dut se trouver une porte, paniqué il se rua sur le vieux sac de son père, tira une petite pierre et une torche qu'il alluma en soufflant sur la pierre qui s'enflamma. Il approcha la lumière de la paroi de pierre dans l’espoir de découvrir un mécanisme quelconque qui lui aurait permit d'entrer, malheureusement il n'y avait rien de tel, la roche était froide, impénétrable. A la lisière du bois devant la caverne des ombres s'approchaient, dans un silence absolue, seul le reflet terrifiant d'un rayon de lune dans leur yeux trahissait leur présence. Par chance le garçon sembla percevoir le danger et levant sa torche devant lui il avança à la rencontre des dizaines d'yeux qui flamboyaient au dehors, dans sa main droite il tenait le couteau de son père qu'il avait ramasser, arrivé à l'entré où la voûte céleste remplaçait l'arche de pierre il s'immobilisa, à la lumière du feu il percevait maintenant de gros animaux à la fourrure hirsute, il en comptait au moins quinze, le silence oppressant de cette nuit pluvieuse se rompit lorsqu'un long hurlement déchira les ténèbres. C'est alors que le premier des loups apparut dans le halo de la torche, c'était une bête immense, grise aux yeux vert, elle s'avança vers l'humain qui fit un pas en arrière, le loup poussa un nouveau hurlement et les autres membres de la meute apparurent pour former un grand cercle qui coupait toute retraite au pauvre garçon, celui-ci avait néanmoins réussie à reculer jusqu’à ce qu'aucun loup ne puisse le prendre à revers, il gardait l'entrée de la caverne son flambeau à la main face à une mort certaine. Quand le grand loup se fut suffisamment avancé pour pouvoir sauter à la gorge du garçon il s'arrêta, s'assit et plongea son regard dans celui de sa proie et d'une voie à la limite du grognement d'un chien il dit:

- Oh toi, monstre sans cœur, fils d'un monstre plus cruel encore il te faut maintenant payer le prix du sang.

L'enfant n'en croyait pas ses oreilles, le loup avait parler, le loup l'avait menacer ! Une rage violente s'éveilla en lui, depuis des siècle son peuples chassaient les grands loups des montagnes et cette misérable créature osait le menacer ? Cet animal insignifiant osait s'opposer à lui ! Son sang se mit à bouillir, resserrant sa prise sur son arme il s'élança face au grand loup gris, un hurlement bestial jaillit de sa gorge quand son couteau qui s'était allongé jusqu'a devenir une épée acéré s'enfonça dans la gorge de l'impertinente créature qui s'effondra, immédiatement des cris de rages et de douleurs s'élevèrent parmi les loups.

- Démons !

- Tuons-le !

- Qu'il souffre !

Les cris de rage de la meute furent interrompu par un nouveau hurlement de l'enfant qui n'avait presque plus rien d'humain, ses yeux injecté de sang parcouraient frénétiquement les rangs de ses agresseurs, sa posture avait changé il semblait avoir grandit, ses dents devenues tranchantes pointait entre ses lèvres pâles, dans son esprit embrumé une voix se faisait entendre, de plus en plus fort, de plus en plus vite: Tuez ! Tuez ! TUEZ !
Il s'élança dans un tourbillons de feu et d'acier, il pourfendit les loups ignorant ses blessures et la douleur atroce qui s'en suivit, en tua plusieurs, puis poursuivit les survivant dans la forêt, la pluie qui tombait de plus en plus fort lui foutait le corps, au bout de plusieurs heures alors qu'il avait perdu la trace des derniers survivant il revint à la caverne, courbé, les vêtement en lambeau et couvert de sang. Il s'approcha du corps de sa première et victime qu'il se mit à taillader en hurlant comme un dément, un flot de larme se mêlait au sang du loup, l'enfant était a bout de force mais dans son esprit la voix continuait plus vite, plus fort, plus... Plus... Plus de sang ! Alors il continua à frapper le cadavre maintenant froid et réduit à un tas de chaires lacéré, encore et encore, inlassablement.

Ez était préoccupé, cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas sentit une tel haine sur son passage, la forêt suintait, l'atmosphère était pesante, presque irrespirable. Toutes les créatures, tous les êtres vivant qu'il croisait lui voulait du mal, la forêt était en colère. Il l'avait sentit la veille au soir alors qu'il campait dans la montagne proche, il avait soudain sentit la forêt pleurer, de la tristesse, de la colère et une haine incommensurable. Alors écourtant sa nuit il s'était hâter pour trouver l'origine du mal et maintenant qu'il parcourait ce sentier ombragé il sentait à chaque pas qu'il approchait du but, alors qu'il pressait le pas il tomba nez a nez avec un grand loup gris...aux yeux vert. La bête s'arrêta quand il l'aperçu, sa gueule se déforma pour formuler un mot.

- Vite ! Vite ! Il n'est bientôt plus temps !

Alors Ez entendit des cris, des cris de rage et de douleur, des cris si horrible que peu de gens en avait entendu de semblable, c'était le hurlement d'un homme qui avait tout perdu, jusqu'a son humanité, un cris terrifiant et insoutenable. Le loup avait raison, il fallait se hâter. Ez se mit a courir, il suivit les cris et fini par arrivé à une petite clairière qui donnait sur une grotte, là une dizaine de cadavre de loup géant gisait, au centre de l'endroit il vit silhouette penchée au dessus d'un onzième corps, il s'approcha et dès que la chose le vit elle sorti son couteau du cadavre et se jeta sur lui, quand Ez dicerna ce qui l'attaquait son regard changea, ce n'était plus la surprise de la découverte du charnier que l'on lisait dans ses yeux noir mais une détermination sans faille, quand ce qui avait été un enfant se jeta sur lui, Ez lui arracha son couteau avant de lui planter de le cœur, le cris mourut dans la gorge de l'enfant qui s’effondra. Son corps reprit peu a peu une apparence normal, son regard redevint claire, ses dents et ses ongles qui avait pousser reprirent une taille normal, un sourire se peignit sur le visage du garçon, il dit dans un soupir:
- La renarde, tuez la renarde...  
Enfin il ne bougea plus. Il était mort. Au même instant le onzième cadavre, celui du grand loup gris se mit à bouger, la bête se releva, intact.

- Merci. Grogna-t-il en s'approchant du cadavre de l'enfant.

- Je n'ai pas fait ça pour toi. Répliqua l'homme.

- Qu'importe, tu m'as sauvé. Répondit le loup.

- C'est lui que j'ai sauvé. Dit Ez en se relevant.

Alors que l'homme s'approchait de l'entrée de la caverne le grand loup commença a déchiqueter le petit corps laissé sans surveillance.

- Lâche ça ! Prévint l'homme en se retournant.

Le loup continua son oeuvre sans lui prêter la moindre attention.

- LÂCHE LE !

Cette fois si l'homme c'était métamorphosé, il avait presque doublé de volume, de longues dents acérées tapissaient désormais sa bouche et une aura terrifiante émanait de son corps, le loup fit un bon en arrière.

- Que fais tu gardien ! Te lèverais tu toi aussi contre nous ? Les grognement indigné du grand loup sonnaient comme une menace et la bête commençait elle aussi à enfler.

- Tu ne touchera pas au corps de cet enfant ! Comprit ? Il est mort, je suppose qu'il n'est pas le seul... Où est son père ?

- Il était seul !

- Ne me ment pas. Menaça l'homme.

Le loup se ravisa et répondit.

- La renarde c'est chargé du père, le petit à tuer bon nombre des miens, laisse moi l’emmener, il doit payer, son corps nourrira le pouvoir de mes fils !

- Tu ne touchera pas a un cheveux de sa tête, il est mort, de la pire des façon maintenant je ramènerais son corps aux hommes.

Le loup grogna de dépit mais tourna les talons.

- Méfie toi Gardien, prend garde la colère de la forêt monte, la haine se repend, bientôt le monde n'aura plus besoin de toi, ce sera l'homme ou la nature. Il n'y a plus de place pour deux.

Quand le loup eu quitté la clairière l'homme reprit ses proportion habituelle, alors qu'il ruminait les paroles inquiétantes de l'esprit-Loup il récupéra les affaires du mort dans la caverne, prit le petit corps sur son épaule et regagna la vallée, il était presque midi quand il arriva en vue du village qu'il pensait être celui de l'enfant. Un bruit dans son dos   attira son attention, un homme trapus habillé de fourrure et armé d'un arc venait de faire irruption sur le sentier, quand ce dernier aperçut le corps sur l'épaule de l'étranger il banda instinctivement son arc.

- Qui êtes vous ? Qu..Qu'est ce que ça veut dire !

Ez, irrité se retourna brusquement, il envoya une décharge de peur sur le nouvel arrivant avant de répondre.

- Baisse ton arc imbécile ! Je n'ai pas tué cet enfant, le connais-tu ? Où puis-je trouver sa famille ?  

L'homme baissa son arme en tremblant et s'approcha pour observer le cadavre, il eu un mouvement de recule, son expressions ce durcit et il répondit d'une voix qui tremblait légèrement.

- Suivez-moi étranger, en effet je le connais et il n'est pas question de l'amener à sa mère comme sa, nous laverons le corps et feront une nacelle pour le porter, on ne ramène pas le corps d'un enfant comme celui d'une brebis.

L'homme quitta de nouveau le chemin et Ez lui emboîta le pas, il n'était pas mécontent d'être tomber sur ce type, avec un peu de chance il se chargerait seul de ramener le corps et Ez n'aurait pas à affronter la douleur de la mère et de la famille.
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MessageSujet: Re: Ez Chronicle's   Ez Chronicle's I_icon_minitimeMer 31 Déc - 23:05

La chance ne semblait décidément pas être de son côté, après avoir convaincu le chasseur qu'il n'était pas un meurtrier et que l'enfant ainsi que son père avait été abattu par des esprit de la forêt pour une raison qu'il ignorait encore, il dût assister à la douleur des villageois, il dut s'expliquer mainte fois, il vit la colère se rependre parmi eux, tout comme les loups les hommes réclamaient leur vengeance, le mort était leur Daijin, le plus fort et le plus respecter des chasseurs qui faisait office de conseiller pour leur gouvernement, sont talent et sa sagesse était une grande perte pour ce peuple isolé au cœur des montagnes à des dizaines de lieux d'un quelconque secours. Au début Ez eu un demi espoir, la douleur semblait plus répandu que la colère mais bien vite il fut question de guerre, de purger les montagnes, de brûler la forêt, de tuer les esprits, Ez protesta, il avança que leur mort devait avoir une raison, qu'il chercherait, qu'il leur expliquerait mais ce n'était pas assez, voyant que la situation dégénérait et que bientôt les hommes joindrait le geste à la parole il leur proposa un pacte. Si aucun homme ne se faisait justice tout seul il leur amènerait la créature qui leur avait prit deux des leurs, une fois qu'elle serait entre leur main il serait libre de lui faire subir toutes les tortures qu'ils souhaiteraient, en échange les esprits innocent ne serait pas inquiété par les hommes. Les sages du villages comprirent rapidement qu'il fallait accepter l'accord, mais la famille résista, ils voulaient du sang, de la douleur, plusieurs fois il accusèrent Ez d'être un esprit des bois, de les duper, d'avoir tué leur fils, leur frère ou leur maris.

- Il ment ! Vous ne voyez donc pas qu'il veut nous duper ? Il est de leur côté !

- Je ne suis du côté de personne, la vengeance ne ramènera pas vos mort, elle en causera beaucoup d'autre ! Pensez-vous l'emporter ? Pensez-vous pouvoir détruire l'essence même de vos montagnes et continuer à vivre ensuite ? Vous qui luttez depuis des siècles contre les esprits de ces lieux n'avez-vous donc rien apprit ? On ne peu vaincre la nature, quoi qu'il arrive vous serrez tué, tous ! Ne déclenchez pas une guerre que vous ne pouvez gagner.

Un murmure d’approbation parcourut l'assemblé. Mais l'homme fou de rage répondit en hurlant:

- La guerre est déjà déclarée ! Nous n'attendrons pas d'être tous décimés avant d'agir, nous sommes encore fort mais notre peuple décline, je le sais et vous le savez !

Cette fois l'assemblé sembla gênée, l'argument avait fait mouche, Ez s'en était douter à son arrivé, le village était grand mais ne semblait pas abriter une population importante, de plus une grande partie des terres cultivable qu'il avait traversé était laissé en friche, cette contré dépérissait. Que ce soit à cause d'une famine, d'une épidémie ou simplement un effet de leur terrible isolement la vérité était la, si rien n'était fait d'ici une génération ou deux ce village aura disparut de la surface de la terre, les habitants le savait et la perspective d'un baroud d'honneur contre leur assaillant qui les assiégeait depuis toujours semblait en séduire plus d'un.

- Vous ne ferez qu'accélérer votre perte, croyez moi, vous n'êtes pas les premier à avoir envisager cette solution, ça n'a jamais marcher, on ne peu vaincre la nature c'est pour cela que je vous propose un compromis, la tête de la bêtes qui les à tué contre l'abandon de l’expédition punitive, si vous briser ce pacte qui vous lie à votre environnement, un pacte bien antérieur à la création de votre village vous courrez à votre pertes et vous emmènerez des innocent dans votre folie. les hommes et les esprit vivent en paix relative depuis des millénaires, si nous avons put nous développer, nous multiplier, devenir fort et indépendant c'est uniquement grâce à ce pacte, ils nous ont épargner quand nous étions faible et isolé, aujourd'hui nous devons les respecter, si un esprit à tué un homme sans raison valable il sera puni comme il se doit, mais lui et lui seul.

- Le pacte, le pacte ! Ce sont des histoires de bonne femme, nous avons dompter la nature, maintenant elle à peur, elle veut notre mort ! Frappons les premiers !

Une nouvelle fois un murmure d'approbation parcourut la foule, les choses se passait mal il fallait réagir, il fallait les convaincre de laissé tomber et ceux même si quelques têtes devaient voler, on a rien sans rien pensa Ez et c'était le moment de passer à la méthode forte.

- Très bien, si vous voulez mourir grand bien vous fasses.

L'assistance se tut, surprit du soudain abandons de l'étranger, l'homme qui lui faisait face sourit avec dédain et s'apprêta à reprendre la parole.

- Mais avant cela puisque je ne peut vraiment pas vous laisser faire... Il faudra me tuer.

Un sourire carnassier se peignit sur le visage du gardien, un frisson parcourut la foule, personne ne fit le moindre geste, personne sauf cet homme au sourire insupportable qui dégageait une aura de violence étonnante qui tira son épée et se jeta sur Ez. Il n'y eu presque aucun son, en un instant l'agresseur s'effondra, sa tête alla rouler jusqu'au pied du chef du village, Ez c'était de nouveau transformer, il était énormes, couvert d'une fourrure grise et armée de griffe démesurée c'était le plus gigantesque lycanthrope que cette bande d'ignorant est put imaginer. alors que des cris e terreur et de rage commençait à s'élever de tout côté Ez reprit la parole d'une voix forte et menaçante.

- Pour qui me prenez-vous ? Avez-vous oublier ce qu'est un gardien ? Pensiez-vous pouvoir passer outre mes conseils sans qu'il n'y ait de conséquence ? Parjure ! Jamais, oh grand jamais il ne faut lever la main sur un gardien, opposez vous à moi et votre déclin sera plus rapide et sanglant que celui de Demenos, faites moi confiance...

Il reprit des proportions plus mesurée tout an gardant sa forme bestial et d'une voix plus humaine mais toujours aussi dure il continua.

- Je vous le propose une dernière fois, laissé moi régler cette affaire, vous aurez votre vengeance, je ne trahirait pas mon serment et vous aurez le loisir d'avoir une fin lente et douce... Dans la mesure du possible bien évidemment. Opposez-vous à moi et votre histoire s'arrête ici et maintenant.

Un silence terrifié accueillit la déclaration du gardien, pendant de longue secondes personnes ne parla, le temps semblait suspendu, ce fut le chef, un viel homme aux cheveux blanc qui brisa le silence.

- Nous n'avons jamais envisager de de venir des parjures. Commença-t-il avec une certaine crainte. Il y a un pacte et il doit être respecté, les esprits qui ont trahis seront punis par un gardien, comme convenus aucun autre esprit ne sera inquiété. Je suis navré que la discutions est... Disons dégénéré et je vous prit d'accepter mes sincères excuse, au nom de tout mon peuple.

- J'accepte vos excuses et je me réjouit de se prompte retour à la raison.

Décidément hommes et loups sont semblable en tout point, ils ne comprennent que la menace. Triste monde.
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