Les Mondes d'Orichalque
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Une tapisserie de rêves et cauchemars.
 
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 Le blackjack, noeud de tous les problèmes. [En Cours]

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yorh
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MessageSujet: Le blackjack, noeud de tous les problèmes. [En Cours]   Le blackjack, noeud de tous les problèmes. [En Cours] I_icon_minitimeSam 5 Oct - 17:47

Une atmosphère étouffante embaumait l'endroit, les senteurs d'alcool épicé se glissaient sournoisement au fond de la gorge, y installant leur nid douillet et répandant peu à peu le goût de leur breuvage d'origine. Le tabac venait s'ajouter à l'odeur alcoolisé, assombrissant l'air et réchauffant le décors en ces jours de printemps. Les braillements des habitués résonnaient sans discontinuer, que ce soient ceux des fêtards chantant leur bonne humeur sur des airs grivois pouvant faire rougir toutes femmes d'un peu de dignité, ou ceux des joyeux bagarreurs tentant de montrer lequel résistait le mieux à l'évanouissement. Le sol était crasseux de reste de nourriture, parfois perdus avant d'avoir été consommé parfois après, des tâches d'alcool en tous lieux, ainsi que des personnes écroulées en peine de se relever.
Et ceci n'était que ce à quoi ressemblaient les rues de Katékédoc, la cité aux trois fleuves.

Cette cité placé à la confluence des fleuves Katé et Kédoc laisse sortir le fleuve boueux de Bretoc, unique fleuve ayant été évalué comme étant composé de 6% d'alcool. Il en reste tout de même peu recommandable à la consommation.
Katékédoc est la capitale de la beuverie ainsi que de la dépravation, pourtant un quartier riche et propre se trouve logé dans le plus petit tiers de la ville, protégé des deux autres parties par les fleuves. Cette cohabitation du quartier-cité Deporius et du reste de la ville semble totalement aberrant mais il faut dire que de tels débits constant de boisson engendre des revenus plus que conséquent.

On pouvait trouver de tout dans cette ville basée sur le commerce et centralisant les plus grandes voies de communication des royaumes voisins, mais il fallait bien admettre qu'on y trouver principalement des alcooliques, des joueurs invétérés ainsi que des escrocs de très haut niveau. Ici, l'eau coûte plus cher que la bière.

C'est dans la taverne du Dé Pipé que cette histoire commence, ou plutôt que les protagonistes de cette étrange aventure commencent à s'amonceler. C'est au premier d'apparaître, un homme bien excentrique répondant au nom de Valto Ambarenne. Son grand sourire blanc un peu benêt annonçait l'approche d'un homme aimant la vie et ses plaisirs quels qu'ils soient. Ses habits de soie et de velours copieusement brodés et travaillés le démarquaient fortement du reste de la foule serrée de la taverne. Un petit couteau ornait sa ceinture de cuir noir, l'aspect finement ciselé du fourreau laissait plus penser à une lame d'apparat qu'à quoi que ce soit d'autre. De grandes bottes de cuir noir lacées protégeaient ses pieds ainsi que ses mollets, elles étaient d'ailleurs étonnement propre pour des bottes ayant parcouru la ville des rejets gastriques. une collier orné d'une magnifique émeraude sortait de sa chemise, pendant entre deux lacets. Ses cheveux bruns rejetés en arrière lui donnait un air assez propre sur lui, pourtant ils n'avaient pas l'air coiffé. Une bourse de cuir pendait à sa ceinture, rien de plus banal et pourtant, l’œil n'arrivait pas à se faire à l'idée que cette bourse avait une taille fixe, elle semblait toujours un plus large ou un peu plus étroite qu'à l'instant précédent. Rien dans cet homme ne laissait présager qu'il allait déclencher une incroyable aventure, rien non plus ne semblait le destiner à une vie trépidante ni même lui donner une chance de survie en milieu hostile. Alors quel atout avait-il donc pour être embarqué dans une histoire épique ? Eh bien absolument aucun. Il n'était ni agile, ni fort, ni résistant et juste un peu plus intelligent et charismatique que la moyenne.

Un léger regard aux alentours et il vint s’asseoir à une table déjà occupé, sortant un paquet de carte doré de sa bourse et le posant sur la table.
-Une petite partie de Blackjack ça vous tente ? Je mise en premier !
La main fit un aller retour dans la bourse et en ressortis quelques pièces d'or
-Dites, il est bizarre votre paquet de carte...
-Bizarre ? bof, je l'ai trouvé près du quartier des mages en me baladant dans la grande rue des boutiques magiques. Allé, c'est partit !
Le jeune homme tira une carte et la posa au centre de la table. As de pique. Soudain, l'as gonfla et enveloppa les protagonistes, les laissant enfermés avec leur table dans une boîte noire complètement close.

-Ah, c'est pas de bol tout ça.







Une atmosphère étouffante embaumait l'endroit, les senteurs d'alcool épicé se glissaient sournoisement au fond de la gorge, y installant leur nid douillet et répandant peu à peu le goût de leur breuvage d'origine. Le tabac venait s'ajouter à l'odeur alcoolisé, assombrissant l'air et réchauffant le décors en ces jours de printemps. Les braillements des habitués résonnaient sans discontinuer, que ce soient ceux des fêtards chantant leur bonne humeur sur des airs grivois pouvant faire rougir toutes femmes d'un peu de dignité, ou ceux des joyeux bagarreurs tentant de montrer lequel résistait le mieux à l'évanouissement. Le sol était crasseux de reste de nourriture, parfois perdus avant d'avoir été consommé parfois après, des tâches d'alcool en tous lieux, ainsi que des personnes écroulées en peine de se relever.
Et ceci n'était que ce à quoi ressemblaient les rues de Katékédoc, la cité aux trois fleuves.

Mais l'état, la population ou même l'histoire de cette ville ne lui importait peu. Plus grand chose ne l'intéressait d'ailleurs. Il errait dans les rues de a cité aux trois fleuves. Il pensait juste à une chose : le retrouver, à n'importe quel prix. Et lui dire le mot. Le mot qui réglerait tous. Il chassa ces pensées de son esprit, elles le hantait depuis tant d'années. Tournant la tête vers la gauche, il vit une taverne et entra dedans.

Cette taverne s'appelait la Taverne des Dés Pipé. Elle sera le départ d'une aventure des plus épiques, mais ça, notre deuxième protagoniste n'en savait rien. Car oui, cette homme, qui répondait au nom de Zell David Neygelmd bien que trouvant son prénom principale trop excentrique préférait plutôt se faire appeler simplement David Neygelmd, allait dans quelques dizaines de minutes se retrouver embarquer dans une quête invraisemblable. Ce protagoniste, qui notons le au passage sera sans doute le plus intéressant de tous, avait des yeux bleus très clair, presque transparent. Ceux-ci ainsi que sa chevelure blonde et sa peau légèrement hallé semblait contraster avec sa mine sombre qu'il avait la plupart du temps, pour ne pas dire tout le temps. Comme vêtements, il portait une chemise d'un blanc nacré faite dans la plus douce des soies ainsi qu'une veste fabriquée grâce à du cuir venant d'un mammifère marin ainsi qu'un pantalon dans le même genre. Des bottes en cuir marron foncé lui montait jusqu'au mollet, une bourse bleue nuit ou des glyphes magiques semblaient cousues à même le tissu et une magnifiques paire de katanas avec une lame noire d'artisanat elfique rangés dans leurs fourreaux blancs étaient accrochés à sa ceinture. Pour le reste, c'était un homme qui ne payait pas de mine lorsqu'on le voyait de loin mais en s'approchant, on pouvait remarquer qu'il était plus musclée que la plupart des gens. Il semblait agile mais peu résistant, une bousculade et il finissait à terre pensait souvent les gens en le croisant. Il ne semblait pas plus intelligent que ça mais son charisme laissait parfois quelques femmes sans voix. Il ressemblait plus à quelqu'un qui souhaitait garder la forme plutôt qu'un un héros qui vivait aventure épique sur aventure épique. Pourtant il fut le premier à s'attabler à la table qui scellerait le destin de nos protagonistes.

La taverne du Dé Pipé était bondée. Toutefois, il trouva une table vide dans un des coins sombres de la salle. Plongé dans ses pensées, il remarqua à peine les personnes qui s'assirent à la même table que lui.

Alors qu'il allait ouvrir la bouche pour proposer un poker, un homme des plus excentriques s'approcha de lui et de ses compagnons de table en sortant un paquet de carte doré de sa bourse puis le posa sur la table.
- Une petite partie de Blackjack ça vous tente ? je mise le premier !
Sans nous laisser dire un mot, la main du dernier arrivé fit un aller retour dans sa bourse et en ressortis quelques pièces d'or mais David fut plutôt intrigué par le paquet de carte.
- Dites, il est bizarre votre paquet de carte...
- Bizarre ? bof, je l'ai trouvé près du quartier des mages en me baladant dans la grande rue des boutiques magiques. Allé, c'est partit !
Le jeune homme tira une carte et la posa au centre de la table. As de pique. Soudain, l'as gonfla et enveloppa les protagonistes, les laissant enfermés avec leur table dans une boîte noire complètement close.

- Ah, c'est pas de bol tout ça.







Des effluves répugnante émanaient du sol, les rue étaient recouverte d'une grosse épaisseur de crasse malodorante. Les gens et particulièrement la nourriture qu'ils consommait dégageaient une odeur pestilentiel, Ils ne se lavent donc jamais dans cette ville ? pensais-je en entrant discrètement dans l'auberge la plus miteuse de la cité en même temps qu'un autre client qui failli me lâcher la porte dans la figure je me retrouvais devant le triste spectacle d'une bande d'alcoolique, tous plus bourré les uns que les autres, certain à moitié mort sur ou sous le comptoir, je dût slalomer entre les corps des habitué et les flaques de renvoie gastrique, qui était encore plus répugnant que la nourriture qui les avaient provoqué, pour atteindre une table à l'écart des autres ou il ne régnait pas une odeur trop horrible . Là, plusieurs hommes étaient assis et semblaient s’ennuyer ferme, je m'approchais à pas de velours et me glissait sous la table, je me mis à mon aise et tendis l'oreille . Inutile, il ne faisaient pas que sembler s'ennuyer, aucun ne parlait c'était d'un ennuie sans nom, au bout de quelque minute je m'approchais du siège de l'un des convives et lançais :

"Gratte moi l'ventre !" d'un ton enjoué, l'homme parut déconcerté et se mis à fixer son voisin d'en face d'un air incrédule.

"Comment ? " lança t-il à l'homme somnolant devant lui "que je vous gratte le ventre ? "

L'autre sembla pris au dépourvu.

"De quoi ? me gratter le ventre, vous avez de drôle d'idée dans cette ville, est-ce comme sa qu'on accueil les gens ici" répondis l'homme aux sabres.

S'en suivit une courte altercation assez amusante au sujets de l'éventuel folie héréditaire que les deux protagoniste se jetaient à la tête . La dispute pris fin bien trop vite à mon goût sans avoir put me distraire suffisamment longtemps, j'insistais donc avec un nouveau " Gratte moi l'ventre" au quel j'ajoutais la mention "lourdaud" que je trouvais très approprié au personnage disgracieux qui était assis devant moi.

l'homme leva à nouveau les yeux vers son compagnon de tablé et préparait une réplique cinglante mais je l'interrompis excédé par sa bêtise.

" En bas abruti" Il baissa les yeux vers moi et poussa un cris de surprise en me voyant, " Un chat !! c'est...c'est un chat qui parle !!" cria t-il comme un enfant apeuré.

"Oui et alors ? Sa t’empêchent de ma gratter le ventre ça ? " puisqu'il me fixait toujours comme un ahuri j'ajoutais " "Prend le chat"

"toi ?" répondis l'idiot "tu voit un autre chat, gros balourd ? Prend le chat je sais que tu en as envie je le voie je le sens prend le chat ou il te tue"

L'homme s’exécuta et me souleva avant de me poser sur ces genoux, il me caressait l'échine avec application, de peur, je suppose que le chat ne le tue .

"Tu pus" lâche ai-je d'un ton ou perçait le dégoût "Si votre nez n'était pas un bout de chaire inutile planté au milieu de votre visage grossier vous feriez plus attention à votre hygiène, c'est le chat qui le dis !"

" Et vous savez ce que je dis au chat moi ?" lança l'homme sur un ton de défit. Je plantais mes longues griffes acéré dans ses jambes et il laissa échapper un grognement de mécontentement, il voulut se lever mais une main s'abattis sur son épaule et le plaqua sur sa chaise tandis qu'e je remontais le long de son torse à grand renfort de coups de griffes pour me placer juste sous son nez.

" Que lui dis tu au chat ?" dis-je à son oreille avant de sauter au sol . "Vire moi sa lourdaud, et revient vite pour me gratter le ventre"

L'homme qui tenait mon tortionnaire plaqué dans sa chaise le souleva et le traîna hors de l'auberge avant de revenir prendre la place du malheureux et me gratter le ventre. Les autres nous regardaient étrangement quand un homme des plus singulier vint s'asseoir à notre table pour proposer un BlackJack ...







Des effluves répugnante émanaient du sol, les rue étaient recouverte d'une grosse épaisseur de crasse malodorante. Les gens et particulièrement la nourriture qu'ils consommait dégageaient une odeur pestilentiel, Ils ne se lavent donc jamais dans cette ville ? pensais-je en entrant discrètement dans l'auberge la plus miteuse de la cité en même temps qu'un autre client qui failli me lâcher la porte dans la figure je me retrouvais devant le triste spectacle d'une bande d'alcoolique, tous plus bourré les uns que les autres, certain à moitié mort sur ou sous le comptoir, je dût slalomer entre les corps des habitué et les flaques de renvoie gastrique, qui était encore plus répugnant que la nourriture qui les avaient provoqué, pour atteindre une table à l'écart des autres ou il ne régnait pas une odeur trop horrible . Là, plusieurs hommes étaient assis et semblaient s’ennuyer ferme, je m'approchais à pas de velours et me glissait sous la table, je me mis à mon aise et tendis l'oreille . Inutile, il ne faisaient pas que sembler s'ennuyer, aucun ne parlait c'était d'un ennuie sans nom, au bout de quelque minute je m'approchais du siège de l'un des convives et lançais :

"Gratte moi l'ventre !" d'un ton enjoué, l'homme parut déconcerté et se mis à fixer son voisin d'en face d'un air incrédule.

"Comment ? " lança t-il à l'homme somnolant devant lui "que je vous gratte le ventre ? "

L'autre sembla pris au dépourvu.

"De quoi ? me gratter le ventre, vous avez de drôle d'idée dans cette ville, est-ce comme sa qu'on accueil les gens ici" répondis l'homme aux sabres.

S'en suivit une courte altercation assez amusante au sujets de l'éventuel folie héréditaire que les deux protagoniste se jetaient à la tête . La dispute pris fin bien trop vite à mon goût sans avoir put me distraire suffisamment longtemps, j'insistais donc avec un nouveau " Gratte moi l'ventre" au quel j'ajoutais la mention "lourdaud" que je trouvais très approprié au personnage disgracieux qui était assis devant moi.

l'homme leva à nouveau les yeux vers son compagnon de tablé et préparait une réplique cinglante mais je l'interrompis excédé par sa bêtise.

" En bas abruti" Il baissa les yeux vers moi et poussa un cris de surprise en me voyant, " Un chat !! c'est...c'est un chat qui parle !!" cria t-il comme un enfant apeuré.

"Oui et alors ? Sa t’empêchent de ma gratter le ventre ça ? " puisqu'il me fixait toujours comme un ahuri j'ajoutais " "Prend le chat"

"toi ?" répondis l'idiot "tu voit un autre chat, gros balourd ? Prend le chat je sais que tu en as envie je le voie je le sens prend le chat ou il te tue"

L'homme s’exécuta et me souleva avant de me poser sur ces genoux, il me caressait l'échine avec application, de peur, je suppose que le chat ne le tue .

"Tu pus" lâche ai-je d'un ton ou perçait le dégoût "Si votre nez n'était pas un bout de chaire inutile planté au milieu de votre visage grossier vous feriez plus attention à votre hygiène, c'est le chat qui le dis !"

" Et vous savez ce que je dis au chat moi ?" lança l'homme sur un ton de défit. Je plantais mes longues griffes acéré dans ses jambes et il laissa échapper un grognement de mécontentement, il voulut se lever mais une main s'abattis sur son épaule et le plaqua sur sa chaise tandis qu'e je remontais le long de son torse à grand renfort de coups de griffes pour me placer juste sous son nez.

" Que lui dis tu au chat ?" dis-je à son oreille avant de sauter au sol . "Vire moi sa lourdaud, et revient vite pour me gratter le ventre"

L'homme qui tenait mon tortionnaire plaqué dans sa chaise le souleva et le traîna hors de l'auberge avant de revenir prendre la place du malheureux et me gratter le ventre. Les autres nous regardaient étrangement quand un homme des plus singulier vint s'asseoir à notre table pour proposer un BlackJack ...

... (la suite on la connais)







« Professeur Milo Dornthal, mage du Cinquième Cercle, directeur du département de Magie Sigillaire et Runique, spécialiste en Evocation des Hautes Energies. »
La plaque sur la porte de son bureau était un peu trop pompeuse aux goût de l’intéressé qui l’ouvrit, attrapa un livre usé qu’il fourra dans une des poches rafistolée de son manteau, un parchemin roulé sur une table et un croissant puis ressortit. Il se dirigea vers une salle de travail un peu plus loin, mâchonnant son croissant tout en lisant le contenu du parchemin. Arrivé à destination, il fourra le parchemin dans une autre poche de son manteau, et se mit à réprimander les personnes déjà au travail.

« Ervin, pourquoi le cercle récepteur est-il encore hors de l’alignement ? Vous étiez sensé le redessiner y’a trois jours. Péruseau, votre catalyseur kinétique est magnifique mais si vous ne lui mettez pas son cercle de confinement il va faire péter tout le bâtiment dès qu’on l’utilisera. D’Arland, posez cette craie et allez dormir, c’est un ordre, je sais que vous êtes très investit dans ce projet mais la branche que vous êtes en train de tracer ne portera aucune énerg... Autant pour moi, elle pourrait porter des énergie mais au lieu de transmuter des crottes de pigeons en café elle invoquerait un démon mineur par dixième de seconde.
En parlant de ça, j’ai trouvé un message du Doyen sur mon bureau et, bonne nouvelle, il ne s’est pas encore rendu compte que j’emploie les mêmes Quatrième Cercles sur le projet de nettoyage automatique des toitures que sur le projet de transmutation de café. Je vous félicite donc tous pour votre discrétion. »

Une pause, un coup d’œil vers les symboles dansant autour du cristal qui trônait au centre de la pièce.

« Il y a de la pression dans le demi-plan de stockage. Est-ce que quelqu’un a fait un test et oublié de le vider ?
- Non.
- Non, chef.
- Pas moi m’sieur !
- Je touche pas à ça moi.
- Etrange... bon, écartez-vous, je vais déplacer les dessins au sol. »

A chaque coin de cercle, dans un quart de cercle laissé vide spécialement dans ce but, il traça un morceau de ce qui était l’un de ces sceaux préférés. Dès que le dessin fut complet, les quatre quarts de cercle dessinés à la craie s’illuminèrent, se soulevèrent du sol et se rejoignirent au centre de la pièce, effaçant au passage les runes et sceaux tracés partout sur le sol. Ceci fait, le professeur fit sortir tous les Quatrième Cercles de la salle, vérifia que les glyphes de protection de son manteau était opérationnel, prit un escabeau et l’escalada pour compléter le grand sceau qui se trouvait au plafond.
Un coup de craie, et le sceau s’illumina.
S’ouvrit.
Laissant tomber un homme.
Puis un autre.
Puis un troisième qui tomba sur les deux autres.
Un chat qui se réceptionna proprement sur le visage du troisième.
Lequel chat s’écarta vivement pour laisser la place à un quatrième homme qui venait s’écraser surla pile.
« C’est bon, ne vous inquiétez pas, ma trompette est intacte ! »

Quelque minutes plus tard, ce tas d’étrangers se trouvais assis autour d’une table de réunion, sirotant un café (non-transmuté), une bière (expérimentale) ou lampant un bol de lait tiède, selon les préférences.
« Donc, vous êtes en train de me dire que lorsque vous avez tiré l’As de Pique, vous vous êtes retrouvé dans mon demi-plan de stockage.
- C’est à peu près ça, répondit le propriétaire du jeu.
- La question que je me pose, à part bien sûr ‘Quel genre d’idiot ramasse les ordures dans le quartier d’un mage ?’, c’est comment ce jeu peut contenir une quelconque magie alors que même le cercle d’analyse le plus poussé connu de ce coté de l’Océan Pourpre ne lit absolument rien.
- P’têt que ça marchait qu’une seule fois.
- Tu veux essayer peut-être ?
- Non !
- Personne ne tire une carte de plus !
- Clair !
- Dommage, soupira Dornthal en se penchant pour effacer le cercle autour du jeu de cartes, j’aurais bien aimé en savoir plus quand même. »
Le Professeur ramassa le paquet, le tendit à son propriétaire, et puis décida de laisser aller sa curiosité. Le reste de la table vit son autre main venir sur le paquet, mais trop tard pour réagir.

Il tira une carte.

« POUR LA SCIENCE ! »

Et l‘abattit sur la table.

Cinq de Trèfle.

L’instant d’après, la table, les tasses, les chaises et les personnes assises dessus se trouvaient au milieu d’un clairière, dans une forêts de pin couverte par la neige.

« Donc soit on est très loin de la Collegia Arcana, soit on est plus en été. »







-C'est pas tout ça mais il fait un peu frisquet par ici. Avec ma veine je vais encore chopper un rhume.

Valto se leva de sa chaise et balaya la clairière du regard. Les pins serrés empêchaient de voir très loin et pour couronner le tout, la neige commença à tomber.

-Ben tien, ça m'aurait étonné qu'il fasse beau temps là où je vais.
-Mais voyez ça du bon côté des choses ! ce temps est si vivifiant !
-vivifiant vivifiant, on voit que c'est pas vous dont un des serviteurs est mort gelé dans la neige.

Sur ces paroles déconcertantes, le chat sauta au sol, descendant de la table où Dornthal s'était rassit pour étudier la carte qu'il venait de tirer. Quant à lui, l'homme au deux katanas restaient stoïquement assis, fixant la neige entrain de tomber. Valto commença à s'éloigner un peu, s'enfonçant dans la forêt de pin. Au bout de quelques secondes il revint.

-Dites, y a un truc qui cloche avec cette forêt. J'ai voulu m'éloigner un peu pour faire le tour et puis j'ai vu de l'eau. enfin ça a l'air d'être une île quoi. Une île qui se déplace.

Intrigué, le petit groupe se leva et vint voir ce que décrivait Valto, hors mis Dornthal dont la craie s'égayait sur le bois de la table. Au bout de quelques mètres, ils virent effectivement que l'eau les entourait. Et surtout ils virent un navire s'approcher. Avec des harpons. Des gros harpons. Beaucoup de harpons. Et des lances-harpons. Tous chargés évidemment. Le bateau était bien comparable à un galion, galion chargé de harpons et navigant en mer froide. La chose manquait de logique.

-Vous voyez que vous n'êtes pas si malchanceux que cela ? ces bons hommes vont nous récupérer et vous ramèneront probablement chez vous !

L'étrange homme débraillé à la peau noir sembla forcer un peu pour retirer un de ses pieds de la neige puis se déplaça d'un mètre sur la droite.

-Vous savez, à tous les coups ils vont essayer de nous revendre comme esclaves, ou alors le navire va sombrer en route, ou l'autre tarer va retirer une carte. Hum, d'ailleurs on ne devrait pas le laisser avec le paquet celui-là.

Se retournant, il s'enfonça dans la clairière et vit Dornthal assit, les bras ballants et le regard rivé sur un cinq de Trèfle entrain de brûler.

-Mais qu'est ce qui vous a pris enfin ? pourquoi vous brûlez mes cartes ?!
-Figurez vous que ce n'était pas réellement voulu. J'ai simplement tenté un rituel d'extraction de la magie pour étudier ce qui donnait son pouvoir à cette carte et elle a brûlé. Mais pas d'inquiétude, j'ai cru voir une carte se reglisser dans le paquet quand celle-ci a pris feu. Impressionnant, il semblerait que ce paquet soit capable de se recharger tout seul. Il me faudrait un autre échantillon pour en savoir pl...

Valto se jeta en avant pour saisir le paquet avec le mage un peu trop passionné d'études à son goût.

-On va éviter de repartir n'importe où hein ? Un navire est entrain d'approcher on a donc une chance de rentrer chez nous alors ne touchez pas à ce foutu paquet.

Les deux hommes entendirent une détonation et des cris d'horreur.
Dornthal se leva et s'approcha du bord de la clairière.
Valto se redressa de sa position couchée sur la table pour suivre le mage qu'il jugeait de légèrement dément.
Sur la petite côte, l'homme accompagnant le chat gisait empalé au sol par un harpon dont le manche faisait un diamètre d'une vingtaine de bons centimètres. Son compagnon félin se tenait d'ailleurs à côté et se grattait derrière l'oreille en grommelant.

-De moins en moins résistantes ces saletés, il aura tenu à peine deux semaines celui-là.

Valto soupira.

-C'est bien ce que je disait, c'était trop beau pour être vrai.

Et les harpons commencèrent à pleuvoir. et la forêt commença à se densifier à l'aide des manches de harpons géant dépassant du sol. Et un long grognement grave sembla s'élever de l'île.

-Bon. Je sais pas si on a vraiment le choix finalement.

Valto tendit le paquet de carte à Dornthal.






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MessageSujet: Re: Le blackjack, noeud de tous les problèmes. [En Cours]   Le blackjack, noeud de tous les problèmes. [En Cours] I_icon_minitimeJeu 20 Fév - 17:54

Pris de panique , le magicien tira une carte au hasard espérant se retrouver dans un lieu à l'abri de toute chute d'armes ou d'objets dangereux. La carte choisie fut le joker ce qui inspira à tout les bonhommes présent une grande joie du fait que dans la normal le joker est une carte portant chance.

Étrangement , pendant quelques secondes , rien ne se passa. On entendait seulement un léger bruit sourd comme un bourdonnement qui ne présager rien de bon. Tout à coup il y'eu un grand "Pouf" , un grand "Boum" puis un immense nuage de fumé se rependit autour de la table.

- To dekiagari anata no nomimono madamu Anata ga iu yō ni shitai baai wa, mochiron, watashi wa taoru de watashi no tenwabangō o subette... Koko wa doko? Bā wa dokodesu ka?

De la brume provoqué par la carte tiré était sorti un énergumène vêtu d'un costume extrêmement détaillé représentant une grenouille et qui recouvrait l'intégralité de son corps à part son visage où l'on pouvait apercevoir une particularité singulière. Il possédait une particularité inconnue de tous , il avait les yeux comme plissé. Il dégageait une impression de constipation éternelle. La personne en question était un peux plus grande que la moyenne mais au demeurant très mince. Entre ses mains on remarquait un plateau orné de gravures d'un style évoquant une toute autre culture. Sur celui-ci il était posé une grand choppe remplie d'un alcool empestant le riz.

Son arrivé fut arrêté par l'apparition à la droite du nouveau venue d'un énorme pieux qui était tombé du ciel. Cela mit l'étranger dans une grande terreur et il s'enfuit donc en courant dans toutes les directions. Toutes la compagnie faisait de même espérant ne pas se faire embrocher comme leur défunt compagnon.

Cette course ne dura que quelques secondes à cause d'une chute collective provoquait par une racine qui avait bloqué le passages de la grenouille. Dans ce grand bazar le jeu de carte vola en l'air et toutes les cartes se déversèrent sur le tas d’humanoïdes que formait le groupe. Tout les yeux se décomposèrent par la peur de savoir se qui aller advenir d'eux. Enfin une personne restait plutôt calme.

- Baai wa, doko ni aru?






Les cartes réintégrèrent toutes les paquet d'un seul bloc, apparemment en tirer plus d'une à la fois était impossible.






C'est ici qu'interviens notre septième protagoniste. De manière plutôt fracassante d'ailleurs. Mais avant que de la faire interférer avec les six personnages déjà présents, un rapide coup d’œil sur son passé s'impose.

Erithrofas d'Oriatrion premier du nom, Duc de Parnassum et Baron des îles du Désappointement, descend d'une lignée aristocratique qui a perdu ses privilèges il y'a trois siècles de cela. Erithrofas apprécie l'art pour l'art, le parfum doux de l'été sur une île inondée de soleil, les parfums exotiques des femmes indigènes et les problèmes insolvables. Nous nous attarderons sur ce dernier point : Erithrofas possède en effet une intelligence hors norme doublée d'une perspicacité et d'un jugement pointu. Sa rhétorique acérée témoigne d'une vivacité d'esprit au service de ces quelques modestes qualités précédemment citées, et que l'on retrouve chez tous les premier fils de la famille, bâtissant une solide lignée.
Il avait cependant un défaut qui venait contrebalancer tout cela, un défaut héréditaire transmis de père en fils depuis une centaine de générations : lorsqu'il se trouve dans une situation proche de l'achèvement d'un objectif essentiel et quasi-inatteignable, Erithrofas est soudainement pris d'un stress inné qu'il ne peut repousser, qui le prend aux tripes, lui fait tourner la tête, le vide de sa raison et retourne son intelligence contre lui : il fait n'importe quoi, et en général, le contraire de ce qu'il a fait juste avant et qui l'a mené aux sommets. Ainsi Erithrofas a déjà fais une bonne douzaine de fois fortune de manière extrêmement rapide et exponentielle, mais chaque fois qu'il était sur le point d'atteindre la richesse incommensurable d'un milliard de pièces d'or, son stress le prenait et il se retrouvait deux jours plus tard à mendier piteusement sa nourriture dans les rues des grandes villes du monde, sa fortune dilapidée dans les poches de ses pires adversaires.
Ses ancêtres avait trouvé le moyen d’échapper à cette malédiction, étendant leur empire sur de nombreux domaines, gouvernant de vastes étendues et amassant des richesses à une vitesse effrayante. tout cela grâce à une relique unique, puissante et tellement précieuse : la Sainte Gomme à Mâcher, qui empêche tout stress non désiré lorsque l'utilisateur la mâche vigoureusement. On raconte que c'est Yvon d'Oratrion Ier, dit le Grand Yvon, qui la trouva par hasard dans les contrées désertes d'Eauli Oude, et qu'il appelait son "Chouingue". D'autres pensent qu'il s'agit d'un artefact inspiré par la pire des magies noires, capable d'influer sur le destin. Elle est transmise de père en fils au cours d'un cérémonie solennelle lorsque le premier abandonne ses fonctions au second. Quoi qu'il en soit, elle fut perdu il y' a trois cent ans par Rolland IIIème, désormais appelé le Malchanceux, qui la perdit lors d'un voyage en mer, l'avalant lors d'un sursaut, puis basculant par dessus le bastingage et se noyant piteusement en moins de vingt secondes.
Côté physique, Erithrofas mesure environ un mètre et quatre vingt centimètre, plutôt maigre, le front proéminent, marqué par des rides d'inquiétude qu'il gardait constamment pour se donner l'air sévère et sérieux. Ses yeux d'un bleu acier surmonte des joues creuses et tirées. Ses mains sont les parfaits outils de son intellect : fines mais puissantes, noueuses mais élégantes, portant quelques ornements dorés, vestiges de son prestigieux héritage. Il porte une veste râpée violette, de tissu grossier, trouée au niveau des coudes, laissant voir une chemise blanche délavée, et dont les boutons écaillés semble ne plus tenir que par la volonté du porteur. Son pantalon noir, semblablement du même tissu, portait les mêmes marques.

Erithrofas vient donc de sortir d'une de ses périodes de "dèche", et voici son arrivée fracassante : il s'était engagé sur un bateau de harponneurs, flairant la bonne affaire qui le remettrait à flots, et alors qu'il s'apprêtait à subtiliser le contenu de la caisse, son stress le reprit. Il se précipita sur un pont inférieur, bouscula quelques canonniers et trébucha sur un harpon en travers de son chemin. Il bascula dans un fût apprêté qui bascula en position et se déclencha. Comme il était plus léger qu'un harpon, il fut projeté plus loin, et atterrit en plein milieu de l'îlot, à côté d'un groupe disparate qui contemplait avec intensité un jeu de cartes dorées. Erithrofas se releva non sans quelques difficultés, et avisa le groupe. Il sentait à travers eux l'odeur de l'or ... et se décida à les rejoindre, alors qu'ils ne portaient aucune attention à lui.
"-Hum ... Bien le bonjour mes très cher ! dit-il en agitant ses bagues en toute vanité.
-Hey ! C'est bien l'occasion d'un chant d'accueil !" s'exclama un énergumène portant un étrange instrument cuivré, entamant alors une mélodie saccadée qui ne manquait pas de tonus ...






Le grand bonhomme se mit alors à jouer de la trompette à un rythme fou, aucun des membres biscornus de l'équipe ne semblait particulièrement aprécier, mis à part peut-être l'homme grenouille qui se déhanchait quelque peu au son et de l'herbe recouverte de neige qui poussais aux pieds de la troupe et perçais la neige.
Zell David qui n'en pouvait plus de ce son qui l'insupportait se rua sur le paquet de carte...
"ASSEZ ASSEZ ASSEZ! Que cela cesse!"
Il les tira en boucles une par une, le décor défilla soudain à toute allure, une plaine, un desert, des montagnes, une fois étaient-ils au milieu de l'océan à la surface de l'eau, une fois ils se retrouvaient à la cime d'arbres et même au milieu d'une quelconque maison close. Dornthal n'en pu plus il arrêta l'homme en l'écartant du paquet, soudain tout s'arrêta.
Un silence pesant s'intalla soudain.
"-Où sommes nous? interrogea Valto en regardant autour de lui
-Comment veux-tu que nous le sachions ;ajouta l'homme venu d'un des navires.
-Bon bah on semble en paix dans cette forêt, je pense qu'on va éviter d'user de ce jeu de cartes à nouveaux" ajouta le magicien
Soudain l'homme costumé tapota à l'épaule de ce dernier
"-Doko ni aru?
-Nous voila bien on a un étranger qui ne parle même pas notre langue, tss et le chat n'a plus personne pour le porter, ronchonna la mammifère assis au pied du mage en regardant d'un air hautun l'oriental.
-Nani?
-Roooh tu n'aura qu'à marche, ça te fera les pattes
-Nani?
-Oh la peste t'emporte puant et piètre musicien que tu es!
-Ma musique a des propriétés que tu ignore encore petit paka.
-Yurushimasuga, nani?
-Si toi aussi tu te mets à parler dans une langue absurde et inconnue je sens que je vais en avoir vite assez...
-Avoue le tu es déjà lassé sans même avoir fait d'effort, c'est une bien triste façon de vivre...
-Mais taisez vous enfin! les interrompa Zell qui en avait assez
-Doko ni aru?
-Toi aussi tais toi!
-Nani?"

Zell david lacha un soupir las et leva les yeux au ciel, Dornthal récupéra le paquet de carte qui s'était reformé.
"-Au fur et à mesure que tu tirais des cartes elles reganaient leur place en bas du paquet, mais quelle sortes de magie les animes?"
Valto n'appréciant guère le regard du magicien sur son jeu de carte le lui ôta des mains.
"-Bas les pattes n'allez pas encore les brûler!"
Erithrofas revenait d'une courte inspection des alentours
"-Bon y a pas grand chose d'intérréssant dans le coin...
-Je propose que l'on se présente, le destin nous a fait se rencontrer et je pense qu'on ne se séparera pas avant un moment, autant faire un tour de table... Enchaîna l'échala à la peau mate avant de s'ôter avec difficulté un pied de la terre puis l'autre avant de s'assoir, Bon et bien je me présente, mon nom, enfin le nom que l'on m'avait donné avant je ne le connais plus, mais d'où je viens on me surnomme Uchesi, cela signifie la bonté, je suis donc un chaman et aussi, je ne sais pas si cela se voit à ma vue mais je suis en fait un mort-vivant...
-Je dirais pas à la vue mais à l'odeur, répliqua le chat
-Et bien présente toi, toi qui est si malin
-Bien entendu que je le suis" ajouta l'intérréssé avec vanité.






- Mais la politesse veut que les personnes les plus nobles se présentent en dernier, continua le chat en se léchant la patte, je me présenterais après vous tous humains.

Valto, les sourcils froncés, semblait sur le point de rajouter quelque chose sur le chat égocentrique lorsque David, excédé, lui coupa la parole.

- Je vais commencer, ça me débarrassera. Je m'appelle Zell David Neygelm mais appelé moi David, mon premier prénom m'horripile. J'ai 22 ans ans et je viens de ... loin. Je suis assez doué dans le maniement des armes surtout des katanas. Je suis aussi magicien, je possède diverse sorts de défenses et de barriere. J'ai longtemps été, disons, marin. J'ai voguer sur une bonne partie des mers existantes. A un moment, j'ai rencontré quelqu'un qui m'a sauvé la vie, un chasseur de relique, attention je dis bien chasseur et non pilleur car sa motivation était simplement d'enlever des artéfacts de légende de leur temple pour ne pas qu'ils soient utilisés à tort et à travers. Et c'est à peu près tout.

Le professeur Dornthal, trouvant qu'il manquait quelque chose au récit du blond, pris la parole.

- Mais dis moi jeune homme, comment ce fait-il que toi et ton ami ayez été séparés ? demanda t-il intelligemment

David soupira et repris son récit.

- Lors d'une de nos aventures, j'ai commis un meurtre, un meurtre justifié mais un meurtre quand meme. A cause de ceci je pensais que mon ami ne voudrait plus jamais me parler. Mais il fut la quand on me jugea, le visage fermé. Lorsque le juge prononça la sentence il se leva au milieu du public et sortit. Je me sentais anéanti dans la micro-cellule ou l'ont m'avait mis pour le procès. Lorsque d'un coup, le mur de la micro-cellule explosa. Et ce fut mon ami qui sortit des décombres, qui m'attrapa par le bras et me sortit du tribunal et nous fumes séparés durant notre fuite. Depuis ce temps là, je parcours le monde pour essayer de le retrouver pour le remercier.

Valto, ingénu, lui demanda qui avait-il tuer pour être ainsi emprisonné. David lui répondit le regard dans le vague semblant plus regarder ses souvenirs que droit devant lui.

- La personne la plus vil que je n'ai jamais rencontré. Le pire assassin qui n'est jamais existé, Mon frère.






"Le pire assassin ? Vous voulez dire le moins bon ? Ou le meilleur tueur ? Ou le pire ? Non que ça ait une quelconque importance pour moi, mais je suis du genre à pinailler sur les détails. Quoique ce soit assez attendu dans mon domaine.
Donc, oui, pour ce qui ne sont pas passés par mon bureau tout à l'heure, je suis un mage du Cinquième Cercle à la Collegia Arcana de Port Kédoc. Mon truc c'est la magie sigillaire et en parlant de ça, voilà pour vous !"

Accompagnant sa parole, il étendit le bras, jetant un morceau de papier sur le front de l'homme en costume de grenouille, qui s'y colla à plat dans un claquement.
"AÏE ! Mais qu'est-ce que vous faites ?!"
"Rune d'adhésion et cercle Traducteur, ça facilitera les choses et ne..."
"AOUCH !"
"... n'essayez pas de l'enlever ça vous arracherais la peau avec."
"Mais, je..."
"Ça tombera tout seul d'ici une semaine pas d'inquiétude. Maintenant vous m'excuserez, mais je voudrais retourner à mon projet d'étude."

Il tira une carte.

Trois de Coeur.

Le chat explosa.

L'Homme-grenouille vomit.

"Tout bien revu, je suis certain qu'on peut retrouver notre chemin par des moyens plus conventionnels."
Sur ce, le mage s'assit, tira une ardoise et commença à y tracer des symboles.
"Donnez-moi juste le temps de tracer un localisateur universel, ça devrait pas prendre longtemps."






-Bon, eh bien le temps que l'autre bidouille avec ses runes je vais me présenter à mon tour. Je me prénomme Valto Ambarenne, fils unique d'une famille de la bourgeoisie s'étant fortement investie dans le commerce d'épices rares et d'autres produits exotiques. Je suis considéré comme un miracle de la nature, étant né d'une mère stérile et d'un père châtré. Oui, la vérification a été faite par des mages, il est effectivement mon père biologique. Malheureusement, nous fûmes traînés devant la justice quand les autorités s'aperçurent du fait qu'entre les revenus déclarés et les revenus réels de mon père, il n'était qu'à 27% un honnête commerçant. Par chance, ma cellule était mal fermée, j'ai donc pu m'évader alors qu'ils menaient un interrogatoire musclés avec mon père pour savoir où se cachait son butin et un interrogatoire un peu plus... doux, avec ma mère pour... pour le plaisir. j'ai enfilé un habit de garde et ai pu retourner chez nous sans faire trop d'histoires. Depuis, je parcours les divers royaumes pour m'occupé, ayant avec moi toute la fortune de mon père et de son commerce fructueux. A chaque fois que je suis dans une ville, il finit par se passer quelque chose qui m'oblige à en partir, d'un côté elle explose, d'un autre je brise accidentellement l'urne sacré d'un grand saint, une autre fois un dragon décide de prendre contrôle de la région... Bref, le destin s'acharne.

Il observa quelque secondes les autres se débarrasser tant bien que mal des morceaux de chat les ayant éclaboussé tandis que lui avait la chance d'échapper à la giclée rougeâtre. Ce fut l'homme grenouille qui, le premier, repris la parole, d'une intonation évoquant un palet et une langue soudée l'un à l'autre.






-A mon tour maintenant , et en passant je remercie l'homme dans un accoutrement étrange de me permettre de m'exprimer.

-Dans une accoutrement bizarre , interrompit Valto. Je vous rappelle que vous endossez un costume pour le moins peux commun , je n'imagine même pas ce que vous faisiez avant votre arrivé ...

-Comment ? Vous ignorez donc l'origine de ce costume ? Je ne pensez pas être tomber sur de telles ignares ! J'imagine qu'il faut que je commence ma présentation afin de clarifier les choses. Je pense que vous avez déjà compris que je ne suis pas du tout d'ici , je viens donc de la région de notre monde la plus savante , poétique et ayant une culture débordante. Elle porte le doux nom de ... "Appellation ne faisant pas parti de la base astrale" ... gâteaux de riz !"

L'homme costumé s’arrêta afin de regarder les regards médusés de l'audience, jusqu'au moment où on lui fit comprendre qu'il fallait abrégé. Il reprit donc son discours là où il l'avait laissé.

-Comme je vous disais donc dans sa grande sagesse notre vénéré et hautement respecté gouverneur avait décidé que tout les enfants de notre nation devait porter un nom en l'honneur de notre merveilleux plat sacré , les gâteaux de riz. C'est pour cela que mes parents mon attribuer l'adorable des noms , Doux-Écoulement-De-Riz-Côtoyant-Les-Cieux. Devant la complexité de mon appellation et de notre culture je peut comprendre votre stupéfaction et votre incompréhension c'est pour cela que je pense que le nom Jo' sera plus facile à retenir et à employer pour vous , mécréants que vous êtes. Oh mais je vois que je m'éloigne de notre sujet initial qui se trouvait être mon habit enchanteur. Pour faire court , dans ma famille est une tradition remontant à l’arrivé du troisième grand gouverneur qui fut aussi un exemple de connaissance en le domaine de l'art des sciences du tricot , cette tradition est le don d'un costume représentant un magnifique batracien représentant la paix et la grandeur de notre nation. Mais je vous rassure ne voulant trop abîmé cette antiquité je ne la porte pas à toute les occasions, seulement lors de mon honorable besogne, le métier le plus prisé de tout notre pays , propulsant son détenteur au statut d'emblème social et national. Tavernier costumé !

Un grand vide se fit ressentir dans l'assistance qui ne comprenait pas la si grande importance que pouvait avoir se métier au demeurant peux conventionnel.

-Je me doutais bien que vous ne pouviez approchez la magnificence de ma personne !






Alors que la plupart semblait dépité après le discours de l'homme-grenouille, une voix surgit de derrière Valto.

- J'ai fini, je sais ou nous sommes !

C'était le Professeur Dornthal, que le reste du groupe avait laisser à ses fiches magiques pour écouter l'homme-grenouille.

- Nous nous trouvons dans les landes de Terodara, à environ...

Il jeta un coup d'oeil à ses innombrables fiches recouvertes de runes et de pentacles.

- 130 lieus de la Collegia Arcana soit 3 900 km soit 3 900 000 m soit..
- Assez vieil homme ! Ces mesures n'interesse que toi ! Dis nous plutôt à combien nous sommes de la ville des Trois-Rivières !
- Ne vous énervez pas comme ça ! Je vais le faire ! Mais ça risque d'être tout aussi long !

Le professeur, bougon, retourna à ses fiches alors que le reste du groupe décida de monter un camp ici en voyant le soleil décliner. Au bout d'une heure ou deux, alors qu'ils venaient juste de finir leur campement, le vieux mage revient vers le groupe en leur annonçant qu'il n'était qu'a seulement 7 lieus de la ville de Trois-Rivières soit 210 km, ils mettrait donc un peu moins d'une semaine, si ils ne rencontraient pas d'obstacles pour rejoindre la ville ou tout avait commencer. Épuisés par les changements successifs d'endroit, tous s'endormirent rapidement sauf David qui prenaient le premier tour de garde. Au bout d'une heure alors qu'il commençait vraiment à s'ennuyer, une chose surgit des buissons et se jeta sur David qui lui trancha la gorge d'un coup de Katana. La troupe se réveilla, sauf l'homme-grenouille qui roupillait encore tranquillement.

- On peut vraiment pas dormir tranquille ?
- Qu'est ce qui ce passe ?
- Je dois faire une ode pour rendormir tout le monde ?
- Gislaine, mon café ! ah oui, je ne suis plus à la Collegia Arcana..
- ZZZzzz...Boulette de riz... ZZZzzz..merci ma renarde adorée...

Zades se redressa calmement après avoir examiné le corps de la créature qui l'avait attaqué et répondit aux autres.

- Un membre des légions sucrées, un zombie tagada, il ne devait pas être seul. Prenez des torches et essayer de les enflammés, c'est leur point faible et en plus y'a un bonus.
- Un bonus ? quel bonus ?
- Ben, c'est trop bon le caramel !

Dit il alors qu'une dizaines de créatures sucrées sautèrent des sous-bois pour les attaquer. Au même moment l'homme-grenouille se réveilla, les yeux équartillés en criant.

- QUI A DIT CARAMEL ?






L'on tira dagues et épées hors de leur fourreaux, et bien que Doux-Ecoulement-De-Riz n'avait ni l'un ni l'autre, il sut se montrer capable de coups de poings et de morsures particulièrement vicieuses dans la chair des créatures qui l'assaillaient. Erithrofas, quant a lui avait ramassé un bâton du foyer encore chaud. L'acier tournoyant perçait la gelée, tranchait le fondant, le poing frappait sur le glaçage et, au son d'une trompette d'abord douce et langoureuse, puis de plus en plus forte et swing, les branches des arbres s'animèrent, frappant, fouettant, étranglant et envoyant voler.
Le caramel sombre et riche giclait dans toutes les directions alors que des renforts venait grossir les rangs des légions sucrées.
Dornthal, comme à l'accoutumée, était concentré sur des runes pendant que le reste du groupe empêchait les monstres de gelée de l'approcher. Le cercle tracé hâtivement à même le sol se mit à luire lorsque le mage commença à y canaliser le mana ambiant. Un disque de lumière se format au sol, se souleva de quelques centimètres puis disparut dans un éclair de lumière vive, révélant une tasse de café fumante et un croissant.

"Ah, Ghislaine ! Tenir une tasse chaude et un croissant prêts à toute heure ! Je me demande ce que je ferais sans vous, fit le mage en trempant le croissant dans le café. Il faudra que je pense à vous augmenter."

Le combat faisait rage, des crocodiles colorés avaient atteint le camp, et un immense ours en gelée courait vers nos héros, suivi d'un autre bataillon de zombi tagada secouant des sucres d'orges acérés et des boucliers de réglisse.

"Bien, puisqu'on peut pas dormir tranquillement dans le coin, il va falloir employer la manière forte."
Dornthal mit chacune de ses mains dans la manche opposée, et les en sortit pleines de petits papiers couverts de runes qui, au lieu de tomber au sol lorsqu'il les jeta en l'air, se rangèrent en un cercle flottant à hauteur d'épaules. Dornthal étendit le bras, pointant du doigt vers les zombi tagada et du papier s'échappa une boule de feu qui alla faire fondre son bouclier. Le cercle de papier se mit à tourner tout en suivant le bras de Dornthal, chaque feuillet crachant une boule de feu une fois dans l'axe de son doigt., le mage devient bientôt la source d'un flot ininterrompu de projectiles enflammés.

"Finissez-les, je m'occupe de leur armes !" cria-t-il au groupe.
"L'ours est à moi !" répliqua David en courant vers celui-ci.
"Je te le laisse avec plaisir !" fit Valto.

Et tandis que le reste du groupe massacrait les tagada désarçonnés par la perte de leur équipement et les boules de feu qui leur pleuvait dessus, Zell David Neygelmd inversa sa prise sur ses sabres.
Le premier coup de patte de l'ours fut dévié par le sabre de droite, lui infligeant une entaille au passage.
Le second coup de patte de l'ours fut stoppé parles deux sabres levés verticalement à hauteur du visage, creusant plus profond dans la gelée qu'au coup précédent.
Le troisième coup de patte de l'ours n'eut pas lieu : sans lui laisser le temps de réagir, David avait sauté et planté ses sabres dans les yeux de l'ours. La gravité fit le reste, ramenant le combattant au sol, entrainant ses armes. La bête gélifiée tomba, tranchée en trois.

Le combat était terminé, mais au loin, un rugissement monstrueux se fit entendre, et à l'endroit ou devait se trouver Katékédoc siégeait désormais une masse informe de gelée multicolore lançant des tentacules couvertes de sucre acidifié vers le ciel.

"Bah tiens ! Un Archidémon de Gourmandise ! C'est la première fois que j'en voie un en vrai, fit Dornthal.
- Non... C'est impossible !
- C'est ce truc qui a créé les zombi tagada ? demanda Valto.
- Je crois plutôt qu'il a transformé des gens en zombis, fit le shaman trompettiste.
- Je le crois aussi, fit Dornthal, d'ailleurs j'éviterais de manger ce caramel, dans le doute."

L'Homme-Grenouille, la main pleine de caramel devant sa bouche grande ouverte stoppa son mouvement et se débarrassa de son butin à contrdcoeur.

"PUTAIN MAIS C'EST PAS POSSIBLE ! hurla David.
- Qu'est-ce qu'il y a encore, demanda Valto.
- Je connais ce démon.
- Je m'disais bien que t'avais l'air vachement bien renseigné sur la question.
- Il devrait pas être là, putain, je l'ai tué.
- Bah tu l'as peut-être pas tué assez fort, fit Uchesi pour détendre l'atmosphère, ça arrive des fois.
Dornthal toussa.
- Non, il devrait être banni définitivement.
- Ahem... A ce propos... reprit le mage.
- Mais le problème c'est que si le démon est revenu, il n'est pas revenu seul. Il doit être là-bas aussi, etje vais devoir le tuer à nouveau.
- En fait euh...
- Qu'est-ce qu'il y a Prof ? fit Valto.
- J'ai comme qui dirait une théorie à propos du retour du démon." fit le mage.
Les yeux de Valto s'écarquillèrent.
"Quelqu'un a dû se lever pour aller au toilettes et a renversé mes affaires dans le noir."
Sans ciller, le regard du jeune homme se tourna vers le camp, et chaque membre du groupe jura à sa manière.

Les cartes étaient étalées au sol, toutes faces cachées à l'exception d'une.

Le Joker rouge, dont le sourire n'avait jamais paru aussi grand.






Zell David regardait le paquet de carte et lança avec fureur un hurlement de rage.
-Diantre il a du coffre, commenta Dornthal devant le comportement de ce dernier.
-Ouais t'as raison faudrait le coffrer il est cinglé.
Lui coupant la parole, un tentacule pourfendit les airs pour transpercer Erithrofas qui évita le coup de justesse, la tentacule se ficha dans le sol laissant par la suite dans la terre un trou circulaire parfaitement net.
-Donc les tentacules pas bon
-Bah si elles sont en sucre, s'enquit Uchesi en ramassant du bout du doigt le sucre qu'avait laissé le tentacule sur son passage.
-Tu me diras ça quand ça t'auras traverser l'estomac
-Si d'estomac il me restait quelque chose.
-Vous deux là-bas ça ne vous dit pas de venir nous aider!
Les interpellations de valto qui se débattait contre les multiples tentacules de l'appétissante immondisse firent réagir sans attendre les deux compères.
Aussitôt Erithrofas s'empara de son baton et se rua vers la choses,Uchesi , lui, se mit à jouer un air de trompette qui sonnait comme un appel solennel au rassemblement d'une celconque armée.
Les buissons qui se trouvaient en lisières des bois arrachèrent leurs racines aux sols et avec l'aide de celles-ci rampaient en lignes sérrées en direction du Mort-Vivant. Il accéléra alors la cadence de son morceau et s'arrêta sur une note qui fit monter crescendo jusqu'à ne plut avoir de souffle.
Il stoppa net le son de sa trompette et hurla un puissant et autoritaire
"CHARGEZ!!!"
Les buissons se déplacèrent de façon très rapide vers l'archidémon et sautèrent sur sa masse informe, plantant leurs racines au plus profond de celui-ci et lui arrachant un glutural hurlement de douleur.
Dornthal qui traçait soignesement de nouvelles runes autour de lui leva la tête pour apercevoir les végétaux animés qui sautaient un à un sur la bête et qui la recouvrait.
"-Quelle est donc cette sorcellerie?
-Vite ça ne tiendra pas longtemps, profitons-en pour lui maraver le choux à cette foutue créature!" Hurla alors à nouveau Zell David qui sauta rejoindre les buissons en enfonçant profondément ses deux Katanas dans la chair acidulée du monstre.
Ni une ni deux Dornthal se remit au tracé de ses runes.






Alors que sur la masse informe de sucre gélatineux se trouvait assaillie de tous côtés, elles se contracta brusquement avant d’éjecter de sa matière superficielle, se débarrassant de ceux qui y étaient agrippés. Deux ou trois tentacules volèrent, ainsi que des buissons (ce qui est bien inhabituel pour des buissons, force est de le reconnaître) et deux hommes. Erithrofas et Zell retombèrent lourdement sur le sol, enduit d'un gel au parfum acidulé.
Le démon s'étira vers le haut, jusqu'à atteindre trois mètres, et alors se dégagea un espace entre ses tentacules qui se fendit d'une gueule énorme et suintante. Le monstre jeta alors une incantation dans un langage que personne ici ne pouvait saisir :
"-Aïmta Yeurde Ofza Tchit !"
Puis il poussa un long hurlement grave et rauque avant de s'avachir sur le sol pour repartir à l'attaque des six personnages qui lui faisait face.
"-Il faut l'encercler ! cria le chaman musicien. Je vais l'attaquer par derrière avec mes buissons !
-Je prend le flanc gauche ! décida Zell. Erithrofas et Valto, attaquez de face ! Les autres à droite !
-De face, de face ... Hé, c'est quand même nous qu'allons prendre tous les risques dans cette affaire !" Protesta Valto.
Mais il n'eût pas le temps de se plaindre plus : Erithrofas lui lança un bâton embrasé, et ils se jetèrent dans la mêlée. Seul l'homme grenouille resta tranquillement assis sur place et contempla avec intérêt le combat.
Le sucre giclait, la gélatine coulait à flot des moignons de tentacules, mais de nouvelles se formaient toujours. Les bâtons de Valto et Erithrofas faisaient fondre le démon, tandis que Zell coupait avec ardeur. Les buissons empêchaient la fuite, et le mage usait de maintes runes pour déstabiliser le démon.






Le combat tout autour faisait rage, l'immense monstre sucré ne se laissant pas faire martelait le sol de ses lourdes tentacules.
Une d'entre elles fit voler une flopée d'arbres d'un cou puissant, laissant apparaître derrière un homme allongé dans l'herbe. Il se releva l'air hagard, regardant avec étonnement un buisson qui vint s'écraser à ses pieds. Il se releva et observa plus en détail cet étrange phénomène. Il n'en eut pas le loisir puisqu'aussitôt son objet d'étude s'en alla rapidement,il murmura de sa voix rauque:
-Beh, pourtant j'en ai pas pris...
Il remarqua le groupe qui était aux prises avec le démon et s'approcha de sa démarche hésitante du mage qui s'acharnait sur l'immense monstre à grands coups de sorts divers.
Il s'approcha et tapota sur l'épaule de celui-ci,il se retourna en lui envoyant un cocktail de phalanges au visage. Le coup le fit valser et il s'affala de tout son long, faisant tomber une de ses bottes qui était accrochée par les lacets à un immense sac rafistolé de toutes parts. Une des tentacules du démon frappa le sol non loin, faisant se soulever le nouveau venu du sol. Il courra à quatre pattes en direction de sa botte d'où s'était échappé des morceaux blanchâtres en émettant des petits couinements. Il ramassa son précieux butin, le mage lui dit:
-Bon sang,mais vous êtes pas obligé de me faire une frayeur pareille...
Mais l'autre ne lui répondit pas ,il regardait l'œil hagard la bouche entrouverte l'immense monstre. Il resta ainsi plusieurs secondes quand enfin il se ressaisit, essuyant d'un revers le filet de bave qui lui coulait le long du menton. Le mage le regardait interdit, un homme dans un étrange habit rappelant un batracien vint à ses côtés. Il continuait de murmurer:
-Pourtant j'en ai pas pris....






Valto tentait vaillament de repousser les tentacules monstrueux, tailladant avec rage les appendices infernaux tandis que plus loin la créature repus de chair humaine ouvrait une gueule garnie de crocs jaunies dont les tréfonds servaient probablement de porte sur les neuf enfers, tant les démons s'en déversaient par dizaines. D'un coup magistral, le preux guerrier blessa profondément la terrible bête mais ne put empêcher comme il l'avait voulut l'assaut du monstre sur son nouveau compagnon, qui blesser au bras laissa choire son sac avant de s'élancer vers le feu, probablement afin de lever une arme efficace contre les assauts de la bête abyssale.

Ceci est probablement la façon dont un barde aurait, après des années de relativisation et d'alcoolémie à dose plus que mortel, décrit la scène qui se déroulait là. Voila plutôt comment une personne n'étant pas fournis des yeux et oreilles à filtre rose des troubadours aurait décrit la scène :

Valto s'agitait désespérément devant les tentacules mortelles. sa dague ne lui servant habituellement que d'apparat voletait au hasard tandis que de l'autre main il tentait de chasser ces affreuses visions de ses yeux. Seul la chance esquitait les membres du monstre, Valto ne sachant visiblement pas le moins du monde ce qu'il faisait. Plus loin, à l'autre bout des appendices, une gueule hérissée de molaires carriées vomissait des cadavres trop imbibés d'alcool au goût du monstre et ne se réincarnant même pas en zombis : il est fort bien connu que si les zombis tagada et les squelettes de caramel peuvent revenir des morts pour chasser les vivants, les goules baba au rhum dont bien trop instables pour se mouvoir et finissent toujours par exploser à la moindre étincelle. Dans un mouvement circulaire normalement fait pour dégager une mèche de cheveux gênante, Valto dévia une frappe qui lui aurait probablement transpercé la gorge. Le coup qui lui était destiné partit donc sur sa droite et percuta le nouveau venu totelement à l'ouest qui tenta de se mettre à l'abris au prêt des flammes en couinant. La dague du bourgeois s'était prit dans des fils de réglisse et retomba donc un bon mètre derrière lui. Devant ses yeux médusés, une tentacule banana split s'ouvrit tel une banane et laissa parraitre une gueule emplie de morceau de nougat pointu et probablement mortel. Titubant en arrière, Valto glissa sur sa propre dague à l'instant précis où mla gueule aurait dûe se saisir de sa tête. Celle-ci, incapable de freiner son assaut, s'écrasa donc dans le sac du nouveau venu et en avala involontairement une partie.

Les effets de champignons hallucinogènes sur un démon des sucreries sont pour le moins... étranges.






L'abomination hurla d'un cri pouvant réveiller de leur vase les incinérés. Toute la compagnie se recroquevilla pour espérer protéger leurs si délicates oreilles. Ce tumulte eu un effet étrange sur Jo' qui se mit à se trémousser comme si ce bruit assourdissant n'était qu'une chanson entrainante. Après ses vocalises , le démon se tordit de tout sens. Ses membres flageolants se resserraient sur eux même pour pour former des nœuds. Tout son corps se rapetissa à vu d’œil dans des effusions de sang et des crachat de masse incolore. Au bout de quelques secondes l'ennemi ne ressemblait plus à rien de connaissable. La chose la plus proche de son nouveau état était surement le champignon mais pourtant il possédait une bouche d’écureuil ainsi que des ailes composées de nombreuses couleurs telles celles d'un toucan. Détail étonnant , on pouvait remarquer que cet être ne possédait aucune patte ou pied , l'obligeant à voler continuellement sans jamais toucher le sol. Après cette soudaine métamorphose la toute nouvelle créature baillât de tout son être comme si elle venait de sortir d'un lourd sommeil léthargique puis prit la parole d'une voix correspondant à celle d'un jeune garçon à peine pubère.
-Heee hoo !

La surprise se lisait facilement sur le visage des équipiers de fortune. Certains même avaient cesser de comprendre à partir de la bouche d’écureuil et Jo' , lui , n'avait même pas essayer de comprendre et était parti compter les fleurs qui poussait un peux pus loin.
-Par les arcanes ! Je n'aurai jamais imaginé ça ...
-Et moi donc !
-Bon je pense qu'étant la personne du groupe la plus familière avec la magie et ses bizarreries , il revient à moi d'examiner cette ... chose. En attendant nous pouvons enfin nous reposer de ce combat sauvage , apparemment la transformation du démon à fait déguerpir ses sbires.
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